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Objections Au "néolibéralisme"


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Posté

A partir de ce lien :

Libéralisme et néolibéralisme : continuité ou rupture ?, j'ai trouvé quelques objections pertinentes. Enfin, je veux dire : qui méritent discution.

Je ne savais pas trop où mettre ce lien, parce que sur certains points, il rejoint le fil sur le Droit de Propriété.

Quelques extraits à voir :

- la section 1.1.2 sur la conception systémique des libéraux (section des pages 6 à 9), et particuliérement les notes en bas de page 8 sur la conception néo-romaine de la liberté

- la section 1.2 sur les distinctions dans la conception des relations interindividuelles (des pages 9 à 13), particuliérement l'absence de dimension historique dans les théories néolibérales de ces principes. => et c'est ici qu'intervient le probléme de la première appropriation!

Désolé de n'avoir pas fait les citations appropriées, mais Acrobat me joue des tours, je n'y suis pas arrivé (à la différence de ce que je fais réguliérement)…

Posté
"Qu'est ce donc qui sépare la conception néo-romaine de la liberté de celle des libéraux? Ce que les auteurs néo-romains rejettent avant la lettre est le postulat clé du libéralisme classique selon lequel la force ou la menace coercitive seraient les seules formes de contraintes qui interviennent sur la liberté individuelle. Les auteurs néo-romains soutiennent en revanche que vivre dans une situation de dépendance constitue en soi une forme et une source de contrainte." (Skinner, 2000, p.55). Cette situation de dépendance qui est une menace à la liberté, peut par exemple être provoquée par des inégalités…

L'un des seuls libéraux qui à notre connaissance, prend en compte cet argument néo-romain, est Condorcet, dans ses memoire sur l'instruction publique. Il constate en effet que la division du travail tend à aboutir à les travailleurs qui peuvent alors être exploité à outrance par leurs employeurs (relation de dépendance absolue travailleur/employeur de la même nature que la relation maitre/esclave ou maitre/serf qui caractérise l'Ancien Régime). C'est conformément à ce que nous avons essayé de montrer, c'est le Gouvernement qui doit palier à cet effet négatif des interactions interindividuelles, d'ordre économique en créant un systéme national d'instruction publique

Posté

Je passerai sur le fait que les néo-romains prônent l'intervention de l'Etat dans un tel domaine, mettent en avant des idées à la fois contraires au DN et par ailleurs inefficaces économiquement parlant (c'est le problème de la redistribution des revenus, je ne vais pas revenir dessus).

Par ailleurs, leur vision de la liberté est complètement erronée. La liberté ne correspond pas au pouvoir de faire quelque chose mais au droit de le faire.

Les auteurs néo-romains soutiennent en revanche que vivre dans une situation de dépendance constitue en soi une forme et une source de contrainte.

La philosophie politique a pour but d'étudier les rapports entre individus, pas la botanique ou l'astronomie. Si contrainte il y a, elle est exercée par un individu sur un autre.

Affirmer que les inégalités sont une source de contrainte (et qu'il faut donc les abolir) est aussi logique que de vouloir faire exploser la Lune, laquelle exerce une contrainte sur l'espèce humaine.

Les inégalités (au même titre qu'une intelligence limitée, qu'un handicap ou encore qu'une maladie) ne remettent pas en cause la liberté des individus qui les subissent mais leur pouvoir à agir.

Un pauvre est libre de passer ses vacances aux Seychelles. Il n'en a cependant pas le pouvoir.

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