Invité rogermila Posté 11 avril 2010 Signaler Posté 11 avril 2010 Panique chez les subventionnés ! Le monde de la culture et des élus locaux redoutent que les financements à la création, déjà entamés par la crise, fondent encore avec la réforme territoriale à venir.Alex Broutard, directeur de la Passerelle, la scène nationale de Saint-Brieuc, est aux abois. Lundi une baisse de 30% de la subvention (200 000 euros) allouée à son théâtre devrait être votée par le conseil général des Côtes-d’Armor Anticipant les effets de la réforme des collectivités territoriales examinée le mois prochain par les députés, et la baisse de leurs recettes depuis la suppression de la taxe professionnelle, de nombreux départements ont déjà annoncé des coupes claires dans leurs dépenses culturelles. En Seine-Saint-Denis, le Salon du livre jeunesse de Montreuil, menacé d’une baisse de 70% de la subvention du département, a finalement sauvé l’essentiel de son financement. Mais, sur tout le territoire, le reflux est bel et bien amorcé. Associations, festivals, petites structures, grosses institutions, tout le monde est concerné. Et prend les annonces de plein fouet. Troisième contributeur de la culture en France, avec 1,3 milliard d’euros, derrière les villes (3,5 milliards) et le ministère de la Culture (2,9 milliards) mais devant les conseils régionaux (1 milliard), les départements sont un maillon essentiel de l’économie de la culture (le seul secteur du spectacle vivant compte 180 000 salariés et 15 000 entreprises). http://www.liberation.fr/culture/010162948…tes-deshabilles
Sous-Commandant Marco Posté 11 avril 2010 Signaler Posté 11 avril 2010 Je propose de modifier le titre en remplaçant "leur" par "notre".
Invité rogermila Posté 11 avril 2010 Signaler Posté 11 avril 2010 Je propose de modifier le titre en remplaçant "leur" par "notre". Pour beaucoup il va leur falloir retrouver un vrai boulot. Finies les grasses matinées, la vie de Bohême avec réveil à 11 heures pour aller acheter"Libé", après les soirées boboides entre potes du spectacle et responsables culturels locaux. Finie leur situation privilégiée à Pole Emploi qui les dispense de rechercher du boulot, parce qu'ils sont inscrits dans la case "artistes intermittents du spectacle".
Hank Rearden Posté 11 avril 2010 Signaler Posté 11 avril 2010 On ne peut que se réjouir que la crise de solvabilité des états et, localement, des collectivités territoriales ait comme effet de limiter la croissance exponentielle déjà hypertrophique des états. Vive la culture non subventionnée.
Ash Posté 11 avril 2010 Signaler Posté 11 avril 2010 On peut, oui. Mais c'est une victoire à la Pyrrhus.
Invité rogermila Posté 11 avril 2010 Signaler Posté 11 avril 2010 Vive la culture non subventionnée. Surtout "A bas la culture subventionnée", responsable de tant de lessivages de cerveaux chez des spectateurs crédules. Responsble aussi, d'avoir fait croire à des dizaines de milliers d'artistes qu'ils avaient un queconque talent.
Hank Rearden Posté 11 avril 2010 Signaler Posté 11 avril 2010 On peut, oui. Mais c'est une victoire à la Pyrrhus. En ces temps de disette libérale (en France au moins), il faut savoir se contenter de peu.
pipo Posté 21 avril 2010 Signaler Posté 21 avril 2010 pfff en francophonie belge, même quand c'est la crise on augmente les subventions pour la culture Un plan de relance pour l’industrie musicale Le plan de soutien et de développement de l’industrie musicale s’appuie sur une série d’initiatives (traduites notamment par une hausse de plus de 115 % du budget alloué aux musiques non classiques) déjà prises au cours de la précédente législature dans la foulée des États généraux de la Culture qu’elle a initiés, a-t-elle souligné au cours d’une conférence de presse.Mme Laanan ambitionne de renforcer le soutien de la Communauté française, plus particulièrement en faveur de la musique dite « non classique » ou « actuelle ». ça fait peur, je n'ose même pas penser ce qu'elle entend par "musique actuelle"
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.