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Sortir de la crise


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Posté

Il ne vous a pas échappé que la situation économique est difficile, alors que le libéralisme politique reste décrié.

Que ferait un gouvernement libéral pour redresser rapidement la situation ? Quel genre de signal fort permettrait de restaurer la confiance dans l'économie, l'investissement, le futur ? Quelles mesures permettraient de redresser rapidement le budget ? Vous êtes le premier ministre d'un gouvernement libéral, quelles sont vos propositions concrètes ?

Posté

Dans l'état actuel des choses, ce serait:

privatisation de la poste, de la SNCF et de tout le reste.

fin des avantages des fonctionnaires et même régime que le privé, en virer une grande partie.

fin des avantages en nature dans la fonction public et ce à TOUS les échelons sauf présidence et premier ministre

impossibilité de recourir au déficit public inscrit dans la constitution

fin des monopoles d'état: sécu, retraite, etc..

flat tax de 15% pour tout le monde (réduction du nombre de fonctionnaire très simple, individus et entreprises)

retirer tout impôt sur la plus-value

0% de taxe sur toute activité de R&D (développer l'innovation ça rapporte un max aux entreprises si ça marche)

fin de l'impôt sur la fortune

secret bancaire absolu instauré

Ed Nat terminée, privatisation

Je pense qu'on peut rentrer un peu plus dans le détail mais en gros, j'ai bien dit en gros c'est ce qu'il faut faire. Avec ça l'état devrait rapidement se retrouver excédentaire je pense, il aurait un coût

Invité jabial
Posté

La dette ne peut pas être payée, il faut la déclarer en faillite et basta, et solder ce qui peut l'être en vendant aux enchères du patrimoine national. Sinon on n'en sortira pas, et on finira par faire de l'inflation, ce qui revient au même sauf qu'on vole plus de monde.

Posté

Plutôt que vendre la SNCF/EDF/patati patata, je les mutualiserai bien, moi, en y incorporant les caisses de retraite spéciales attenantes, histoire que ce soit les profiteurs qui paient. Sans oublier de faire sauter le monopole réglementaire en même temps.

À mon sens, un "gouvernement" réellement libéral n'a qu'une mesure à passer: rendre les prélèvements obligatoires… facultatifs. Tout le reste suivra.

Posté
La dette ne peut pas être payée, il faut la déclarer en faillite et basta, et solder ce qui peut l'être en vendant aux enchères du patrimoine national. Sinon on n'en sortira pas, et on finira par faire de l'inflation, ce qui revient au même sauf qu'on vole plus de monde.

Faire défaut est la meilleure solution, tant d'un point de vue moral (puisqu'elle alimente la spoliation) que sur le plan économique - puisque l'impossibilité de s'endetter entraînerait une cure d'amaigrissement drastique.

Posté

Comme je l'ai déjà écrit, une chose à laquelle il faudrait essayer de ne pas toucher dans les semaines et les mois qui viennent c'est les revenus des forces de l'ordre et de l'armée. Sauf à les revaloriser.

Ça me paraitrait sage.

Posté

C'est une question a laquelle je réfléchit depuis un bon bout de temps, la transition pacifique entre la social-démocratie en fin de règne de type Française et une minarchie est un problème autrement plus difficile qu'un anarcapistan ex-nihilo.

Pour réussir, il faut préserver la paix civile, donc en dehors de l'aspect propagande, il faut que non seulement la fin du programme soit bénéfique pour la majorité de la population, mais que les étapes intermédiaires soient tolérables (on ne vendra jamais efficacement des privations majeures a court terme pour des lendemains libéraux qui scintillent, ce n'est pas le genre de la maison).

Le problème pour un gouvernement libéral serait donc le même que pour tout gouvernement cherchant a équilibrer le budget public: la dette.

Les deux options durables sont les suivantes: inflation ou défaut, dans les deux cas, on baise les créditeurs, je pense que le défaut de paiement est le plus propre et le plus facile a vendre a la population, et non, il n'est pas nécessaire de faire faillite comme un entreprise et de vendre le patrimoine pour rembourser la dette, il suffit de ne pas payer, point, ca empêche tout endettement futur, mais n'est-ce pas le but ?

Une fois la charge de la dette supprimée des dépenses de l'état, en gardant la majorité de la fiscalité (TVA IR IS et TIPP) et la majorité des dépenses publiques on se retrouve avec un budget de l'état qui reste déficitaire de 160G€ (damned !)

Donc faut couper de 160G€, c'est pas gagné, que peut on faire sauter sans révolution:

Ecologie et développement du râble: 13G€

Education supérieure et recherche (dur, mais faisable, les français se battrons pour conserver l'EdNat, pas pour les universités) : 46G€

Reste la grosse charge délicate, les versements aux collectivités territoriales, 85G€, mais toute suppression a ce niveau implique une augmentation de la fiscalité locale, c'est a mon avis un moindre mal car la concurrence fiscale est plus forte localement et la démocratie plus efficace.

Il reste… 23 petits milliards a ventiler, comme quoi, même en faisant sauter des gros bouts de l'état, ca coute très cher, culture, médias, ville et logement, une partie du budget solidarité/insertion/égalité des chances, au final, on peut se débrouiller.

Tous ces efforts, des mesures extrêmes, ultralibérales et inhumaines, et tout ça pour ne pas baisser la fiscalité nationale de façon significative et augmenter la fiscalité locale… tout en niquant tous les créanciers de l'état, imaginez les marges de manœuvres d'un gouvernement avec un peu moins de couilles… ce pays est foutu.

Posté
Comme je l'ai déjà écrit, une chose à laquelle il faudrait essayer de ne pas toucher dans les semaines et les mois qui viennent c'est les revenus des forces de l'ordre et de l'armée. Sauf à les revaloriser.

Ça me paraitrait sage.

+1, surtout les forces de l'ordre, l'armée c'est particulier, je suis sur qu'ils seront du 'bon' coté (ou plutôt opposés au plus mauvais)quand la merde atterrira sur le ventilo, je ferait également attention a EDF…

Posté

Concernant les créanciers, il faut savoir que ce sont les français eux-mêmes majoritairement, notamment via les assurance-vie, massivement acheteuses de dette de l'Etat. Autrement dit, il va falloir expliquer aux gens que pour leurs économies, il vont devoir aller se faire foutre. (voir http://awurl.com/fBxkr6SaH)

Ensuite, concernant les différentes politiques publiques, faut voir au cas par cas, quelques exemples :

- vente d'actifs : on contacte les Harvard, MIT, Bocconi et compagnie, et on leur propose les universités françaises à la vente, quitte à les céder, comme une boite en faillite, pour un euro symbolique : il y a 1,4 millions d'étudiants, qui peuvent "rapporter" chacun à une fac privée 10 000 €* sur une période de 10 ans, donc valeur de revente possible 14 milliards d'euros au bas mot.

- suppression des subsides : étape 1 fusion de toutes les allocs en une seule (durée : 2 ans), impersonnelle et indépendante de la personne, et étalage sur 5 ans de sa suppression totale, avec passage progressif du versement d'argent au crédit d'impôt.

Et voilà!

* : ceci est une manière classique d'évaluer la valeur d'une boite, en calculant le cash généré sur 10 ans par son activité.

Posté
Il reste… 23 petits milliards a ventiler, comme quoi, même en faisant sauter des gros bouts de l'état, ca coute très cher, culture, médias, ville et logement, une partie du budget solidarité/insertion/égalité des chances, au final, on peut se débrouiller.

Une des premières mesures à prendre est de supprimer le ministère de la culture, qui ne pèse "que" 3 milliards, mais dont le pouvoir de nuisance idéologique est considérable en termes de propagande (clique des pseudo artistes subventionnés, subvention des associations, des intermittents, de la presse et des médias etc) et de coercition (Hadopi). Comme celui de l'éducation, instrument de rayonnement conformiste et de zombification, sauf que le mammouth est quasiment impossible à déboulonner, cette citadelle imprenable formant un Etat dans l'Etat. L'éducation est le secteur fondamental pour la reconquête des libertés. Je ne vois pas d'autre moyen de le dégraisser que de passer par le chèque éducation, drogue de substitution pour une désintoxication progressive.

Posté
Concernant les créanciers, il faut savoir que ce sont les français eux-mêmes majoritairement, notamment via les assurance-vie, massivement acheteuses de dette de l'Etat. Autrement dit, il va falloir expliquer aux gens que pour leurs économies, il vont devoir aller se faire foutre. (voir http://awurl.com/fBxkr6SaH)

Yep, c'est pas une mesure populaire de baiser les riches ? (riches= tout ce qui gagne plus que le SMIC…), de toute façon, cette dette n'est pas remboursable, je préfère que les gens qui ont pris des risques a prêter a l'état payent plutôt que que celui-ci ne vole d'autres personnes pour les rembourser…

Ensuite, concernant les différentes politiques publiques, faut voir au cas par cas, quelques exemples :

- vente d'actifs : on contacte les Harvard, MIT, Bocconi et compagnie, et on leur propose les universités françaises à la vente, quitte à les céder, comme une boite en faillite, pour un euro symbolique : il y a 1,4 millions d'étudiants, qui peuvent "rapporter" chacun à une fac privée 10 000 €* sur une période de 10 ans, donc valeur de revente possible 14 milliards d'euros au bas mot.

Best case: 14G€ en plus dans mon budget, ca casse pas trois pattes a un canard.

- suppression des subsides : étape 1 fusion de toutes les allocs en une seule (durée : 2 ans), impersonnelle et indépendante de la personne, et étalage sur 5 ans de sa suppression totale, avec passage progressif du versement d'argent au crédit d'impôt.

Les allocations, CMU, RSA, familiales… c'est du pipi de chat dans le budget de l'état, et c'est majoritairement dans le versement aux collectivités territoriales qu' j'ai déjà dégagé, play again.

Et voilà!

Tu est sur d'être mieux conseillé sur les dossiers de l'état que Marine Le Pen ? (je sais, je sais, c'est pas comparable) :icon_up:

Posté
Une des premières mesures à prendre est de supprimer le ministère de la culture, qui ne pèse "que" 3 milliards, mais dont le pouvoir de nuisance idéologique est considérable en termes de propagande (clique des pseudo artistes subventionnés, subvention des associations, des intermittents, de la presse et des médias etc) et de coercition (Hadopi). Comme celui de l'éducation, instrument de rayonnement conformiste et de zombification, sauf que le mammouth est quasiment impossible à déboulonner, cette citadelle imprenable formant un Etat dans l'Etat. L'éducation est le secteur fondamental pour la reconquête des libertés. Je ne vois pas d'autre moyen de le dégraisser que de passer par le chèque éducation, drogue de substitution pour une désintoxication progressive.

Ce que tu écris là est exactement le même genre de logique qui a guidé Jean-Marie Messier, lorsqu'il a pris les rênes de la CGE, pour en faire Vivendi : cela a conduit le groupe au bord du précipice. Pour être plus clair ou direct : en matière de réformes, c'est l'opérationnel qui prime sur l'idéologie. Il faut faire simple, direct, prévisible, sinon l'adhésion n'existera tout simplement pas.

Posté
L'éducation est le secteur fondamental pour la reconquête des libertés. Je ne vois pas d'autre moyen de le dégraisser que de passer par le chèque éducation, drogue de substitution pour une désintoxication progressive.

Oui, pour l'EdNat, je ne vois pas d'autre solution, mais c'est budgétairement neutre a court terme, c'est pourquoi je n'en ai pas parlé.

Posté
Best case: 14G€ en plus dans mon budget, ca casse pas trois pattes a un canard.

:icon_up: Tu voudrais que je te fasse les calculs pour les musées, les établissements ou entreprises publiques, les rentes diverses et variées telles que les notaires, etc, etc, etc?

J'ai pris simplement UN exemple, je vais pas non plus me taper tous les calculs.

Les allocations, CMU, RSA, familiales… c'est du pipi de chat dans le budget de l'état, et c'est majoritairement dans le versement aux collectivités territoriales qu' j'ai déjà dégagé, play again.

Encore une fois, tu ne comprends pas ce que j'écris. Je vais être plus simple.

Réformer l'Etat, en gros, concerne deux types d'actions : privatiser des activités accaparées par l'Etat, et supprimer des subsides.

Pour le premier point, je n'ai pris qu'UN exemple, mais tout le monde peut faire les calculs avec tout ce que l'Etat possède comme actifs.

Pour le second point, qui comprend les RMI, allocs, et compagnie, mais aussi toutes les subventions aux associations, aux entreprises, et compagnie, j'ai pris UN SEUL exemple encore, mais tu peux par extension appliquer le concept à tout subside.

Pour te donner un exemple : le Conseil Régional d'Ile de France, c'est 600 millions d'euros de subventions, rien que pour les associations.

Tu est sur d'être mieux conseillé sur les dossiers de l'état que Marine Le Pen ? (je sais, je sais, c'est pas comparable) :doigt:

C'est juste de mon travail dont je suis en train de parler, celui pour lequel je suis actuellement salarié.

Posté

Ça n'est pas neutre du fait de la part importante des couts non liés à l'enseignement dans l'Ed Nat.

Il y a les enseignants mais il y a aussi des centaines de milliers de gens qui ne servent pas à grand chose.

Posté
Oui, pour l'EdNat, je ne vois pas d'autre solution, mais c'est budgétairement neutre a court terme, c'est pourquoi je n'en ai pas parlé.

Et surtout, on ne réforme pas un secteur en commençant par cracher à la gueule des gens en les traitant de sales communistes responsables de la propagande en France. Sauf pour se faire plaisir, et pour provoquer de soi-même un échec. Au contraire : on rassure, on endort, on fait susciter l'adhésion.

Posté

On divise pour mieux régner aussi : les enseignants qui font le travail vs. les académies, rectorats et le ministère qui passent leur temps à leur mettre des bâtons dans les roues et à fricoter avec les éditeurs pour le lancement de nouveaux manuels scolaires.

Posté
Au contraire : on rassure, on endort, on fait susciter l'adhésion.

D'où la solution vaselino-inflationniste qui sera choisie par nos politiques et pas le défaut de payement, trop brutal. Le problème n'est pas qu'économique (sans quoi, le défaut serait effectivement la meilleure solution) mais social et politique.

Posté
On divise pour mieux régner aussi : les enseignants qui font le travail vs. les académies, rectorats et le ministère qui passent leur temps à leur mettre des bâtons dans les roues et à fricoter avec les éditeurs pour le lancement de nouveaux manuels scolaires.

EX-ACT-E-MENT, une approche pareille avec les enseignants est typiquement très bon esprit, et surtout peut marcher.

Posté

Oui, si tu prends l'ensemble des actifs de l'état, ça commence a représenter du vrai pognon, mais ca ne diminue pas tant que ça les charges constantes.

Regarde la répartition du budget de l'état et tu verra que les subventions et autres saloperies ne sont pas si significatives que ça, je ne dis pas qu'il ne faut pas les supprimer, mais il faut être clair, la majorité des charges, c'est les salaires des fonctionnaires, donc pas quelque chose que tu fait disparaitre d'un coup de baguette magique sans avoir la guerre civile.

Sur l'objectif de privatisation, et le fait qu'a la cible, ça fonctionne, je suis d'accord avec toi, mais la transition brutale est a mon humble avis contreproductive, a ce niveau, la conduite du changement doit inclure la gestion du risque de violence physique, la violence physique arrive quand les gens ont peur pour leur survie, la majorité des fonctionnaires n'imagine même pas d'autre situation, il faut donc y aller doucement.

Et surtout, on ne réforme pas un secteur en commençant par cracher à la gueule des gens en les traitant de sales communistes responsables de la propagande en France. Sauf pour se faire plaisir, et pour provoquer de soi-même un échec. Au contraire : on rassure, on endort, on fait susciter l'adhésion.

Tout a fait, et pour ce faire, tu ne peux pas supprimer l'essentiel des charges de l'état du jour au lendemain, tu est obligé de faire comme tout le monde, trouver une population suffisamment faible pour la marginaliser et ensuite lui couper les vivres, ça marche pour l'enseignement supérieur, ça marche probablement pour la SNCF, ça marche pour le personnel du trésor public et du fisc, mais il y a une masse gigantesque qui est intouchable dans un premier temps.

Cela dit, je suis convaincu que la culture peut sauter sans risque :icon_up:

Posté
Problème de la vente des bijoux de famille : plus tu es pressé et moins tu obtiens des bons prix.

Oui, et ce qui manque a l'état ce n'est pas de la liquidité, c'est un budget a l'équilibre, vendre les bijoux de famille, c'est reculer pour mieux sauter, ce n'est guère mieux que l'endettement.

Posté

Equilibrer les comptes, c'est faisable en taillant bien. La TVA seule peut couvrir tout le régalien et la charge de la dette.

Rembourser la dette, non. Ou sur plusieurs siècles.

Posté
Equilibrer les comptes, c'est faisable en taillant bien. La TVA seule peut couvrir tout le régalien et la charge de la dette.

Rembourser la dette, non. Ou sur plusieurs siècles.

TVA: 126G€, on va dire 140G€ en étant généreux et en supprimant toutes les exonérations et ristournes.

Charge de la dette: 93G€

Défense: 37 G€ (des programmes et missions trop couteux, certes, mais également des véritables problèmes de vétusté des équipements, soyons conservateurs, ne touchons pas au budget…)

Justice: 6.8G€ (et c'est probablement trop faible…)

Sécurité: 15G€ (et c'est probablement trop faible aussi… du moins a court terme)

C'est négatif, bon, d'accord, sans la charge de la dette, c'est nettement positif, et ça peut être une cible minarchiste tout a fait tenable un budget avec une TVA a 15-18%, mais comment y va on ?

Edit: oups, j'ai oublié la diplomatie, mais c'est cheap…

Posté

Dites c'est bien beau la vente d'univ, de musées, de subventions à la Kulture, de l'éduc, d'un peu près tout vu l'implication de l'état dans chaque aspect de nos vies, mais le passage public -> privé ne vas pas se faire en deux jours, en attendant on fait quoi, on met la france en pause?

Posté

1: en effet, incontournable, déclarer la faillite de l'état, ou plutôt une situation provisoire type " entreprise en cessation de paiement"

CITATION(jabial @ 15 May 10, 10:17)

La dette ne peut pas être payée, il faut la déclarer en faillite et basta, .. .

interdiction d'augmenter la dette," nomination d'un liquidateur"

et obtenir un consensus national: impossibilité de recourir au déficit public inscrit dans la constitution

référendum?

2: gel immédiat de la dette, suspension de tous les paiement, indemnités élus et traitements fonctionnaires en priorité

i

3: institution d'une "flat corvée" pour tous:

mobilisation "civile" générale, femmes comprises

première période , 50/50:

tous les fonctionnaires assurent leur mission à mi temps , sans être payés , les élus idem

tous les autres citoyens ( excepté enfants, grabataires…) soumis eux aussi à la corvée, ( 15 h par semaine, soit 5x3h),

sont "réquisitionnés pour assurer les mi temps fonctionnaires manquants, en fonction de leurs compétences:

*rappel de tous les réservistes( armée) même les "vieux "plus de 40 ans rayés des cadres

*rappel des retraités En, pour faire "tourner" écoles , collèges, lycées, facs…

* réquisition de tous les personnels de santé pour assurer la transition

*les citoyens "ordinaires", en fonction de leurs compétences et de leurs aptitudes, se proposent pour assurer la relève:

les incapables patentés, faignasses notoires, sont intégrés en surnombre, on esaie de les intégrer et de leur proposer des tâches formatrices, les indigeants sont pris en charge matériellement

4 abolition totale de tous les impôts existants , charges sociales sur les salaires, cotisations vieilesse, maladie…

et instauration flat taxe transitoire pour assurer le quotidien, éclairer les écoles, chauffer les maisons de retraite, mettre de l'esence dans les véhicules de police…

5 laisser l'économie de marché reprendre sa place;les entreprises qui le désirent embauchent , tout citoyen peut créer son entreprise, embaucher, entreprendre "pour son compte" dans les limites légalement admises ( non, non, non, ce n'est pas la fête, tu peux pas ouvrir un coffee shop sous la tour Eiffel!)

6dés que possible, progressivement , dés que tout danger est écarté , privatiser tous les "services publics", et diminuer en conséquence la flat corvée, pour le plus grand bonheur de tous!

Posté
Ce que tu écris là est exactement le même genre de logique qui a guidé Jean-Marie Messier, lorsqu'il a pris les rênes de la CGE, pour en faire Vivendi : cela a conduit le groupe au bord du précipice. Pour être plus clair ou direct : en matière de réformes, c'est l'opérationnel qui prime sur l'idéologie. Il faut faire simple, direct, prévisible, sinon l'adhésion n'existera tout simplement pas.

Supprimer le ministère de la culture nous entraînerait au bord du précipice? Loués soient Jack Lang et Frédéric Mitterrand, derniers boucliers de la civilisation.

Voilà au contraire une mesure simple, directe, lisible, avec un minimum de risque opérationnel. Car ce ne sont ni les journalistes ni les intermittents qui prendront les armes, et la culture officielle ne franchit guère le périphérique.

Sinon tu devrais lire Gramsci, Mises, Aron ou Hayek, qui insistent sur le rôle considérable des intellectuels et des journaux en tant que pourvoyeurs d'opium pour l'opinion. Toute réforme sera vaine si elle ne prend pas en compte le soft power.

Les allocations, CMU, RSA, familiales… c'est du pipi de chat dans le budget de l'état, et c'est majoritairement dans le versement aux collectivités territoriales qu' j'ai déjà dégagé, play again.

68 milliards quand même dans le budget 2010 :

Les dépenses d'intervention désignent notamment certaines aides publiques au développement, à l'agriculture et à l'emploi (contrats aidés), mais aussi des prestations sociales comme l'Aide pour le logement (APL), le Revenu de solidarité active (RSA) ou encore l'Allocation pour adulte handicapé (AAH). Dans le budget 2010, elles s'élèvent à 67,6 milliards d'euros.

http://info.france2.fr/france/coupe-dans-d…0-63032347.html

Ensuite restent les gros morceaux de la sécu et des retraites, mais là tout le monde connaît les mesures nécessaires, la question étant d'en d'ordonner le rythme pour maintenir la paix civile.

Posté

Neuneu2k, tu te bases sur des rentrées fiscales exceptionnellement mauvaises.

D'habitude, la TVA c'est 150G€. La charge de la dette il y a 3-4ans c'était plutôt dans les 45G€.

Le plus dur selon moi c'est de faire avaler aux gens qu'ils payent les interêts de l'endettement de l'Etat, et que ca représente une portion non négligeable.

IMHO, supprimer l'IR et l'IS serait TRES mal perçu (libéraux pro entreprises et pro riches bla bla bla). Baisser la TVA, mettre une flat tax sur l'IR, et baisser un peu l'IS me semble le mieux. Faire en sorte de simplifier le système fiscal en soulageant la portion la plus large possible de la population serait un grand pas vers toujours le même objectif: l'équilibre ou le léger excédent budgétaire.

L'excédent pourrait très bien être réaffecté à une baisse des prélèvements l'année suivante ou au remboursement partiel de la dette.

Mais avant de parler de baisser les prélèvements, il faut tailler dans le vif. Ce sera sans doute le plus dur.

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