Aller au contenu

Soirée thematique sur Tchernobyl


Invité rogermila

Messages recommandés

Invité rogermila
Posté

Interessante révélation dans l'émission Thema sur Arte consacrée aux conséquences de l'accident de Tchernobyl.

Des biologistes de la Texas Tech University, qui ont examiné des milliers de rongeurs vivant en zone interdite, assurent que ceux-ci ne présentent aucune anomalie génetique et sont en parfaite santé.

De plus, les rongeurs vivant continuellement en milieu irradié à Tchernobyl acquièrent une résistance incroyable à de fortes irradiations que des rongeurs vivant ailleurs, ne supportent pas.

Des vérités scientifiques, prouvant l'adaptation des espèces vivantes au milieu ambiant, qui vont certainement déplaire aux khmers-écolos anti-nucleaires et partisans du sacro-saint principe de précaution.

Posté
Interessante révélation dans l'émission Thema sur Arte consacrée aux conséquences de l'accident de Tchernobyl.

Des biologistes de la Texas Tech University, qui ont examiné des milliers de rongeurs vivant en zone interdite, assurent que ceux-ci ne présentent aucune anomalie génetique et sont en parfaite santé.

De plus, les rongeurs vivant continuellement en milieu irradié à Tchernobyl acquièrent une résistance incroyable à de fortes irradiations que des rongeurs vivant ailleurs, ne supportent pas.

Des vérités scientifiques, prouvant l'adaptation des espèces vivantes au milieu ambiant, qui vont certainement déplaire aux khmers-écolos anti-nucleaires et partisans du sacro-saint principe de précaution.

Pour qu'une population soit sélectionnée par son environnement, il faut quelques générations. Les rats ont l'avantage sur nous, au point de vue sélection naturelle, d'avoir un taux de reproduction énorme et une espérance de vie très courte, ce qui leur permet de s'adapter plus vite (turn over important). Le même scénario appliqué à l'homme ne lui laisserait absolument pas le temps de s'adapter et il y a de fortes chances qu'au bout d'une, au mieux deux générations, tout le monde soit mort.

Posté
Pour qu'une population soit sélectionnée par son environnement, il faut quelques générations. Les rats ont l'avantage sur nous, au point de vue sélection naturelle, d'avoir un taux de reproduction énorme et une espérance de vie très courte, ce qui leur permet de s'adapter plus vite (turn over important). Le même scénario appliqué à l'homme ne lui laisserait absolument pas le temps de s'adapter et il y a de fortes chances qu'au bout d'une, au mieux deux générations, tout le monde soit mort.

Je pensais exactement la même chose ; de plus, ne plus faire appel au principe de précaution dans la gestion des déchets nucléaires, notamment, me parait être une grossière erreur.

Rien qu'on ne sache depuis toujours.

Je ne savais pas que tu connaissais les connaissances des autres internautes :icon_up:

Posté
Rien qu'on ne sache depuis toujours. Pour mémoire, les Japonais n'ont jamais cessé d'habiter à Hiroshima et Nagasaki.

Ce n’est pas la même chose ; à Tchernobyl, on a eu une dispersion d’une grande quantité de matière radioactive. Pour une bombe nucléaire, par contre, la matière radioactive est transformée lors de l’explosion (c’est un peu le but, du reste, puisque l’énergie est tirée de cette transformation).

À une époque, j’avais fait un rapide calcul sur un coin de table pour montrer que non, même en cas de guerre nucléaire, on ne verrait pas un « nuage radioactif » tuer toute vie sur terre. Ce n’était pas bien compliqué, toutes les données nécessaires sont sur Wikipedia. Le nuage de tchernobyl, lui, par contre, a bien existé, et son activité mesurée.

Invité rogermila
Posté
À une époque, j’avais fait un rapide calcul sur un coin de table pour montrer que non

:icon_up:

Posté
Ce n’est pas la même chose ; à Tchernobyl, on a eu une dispersion d’une grande quantité de matière radioactive. Pour une bombe nucléaire, par contre, la matière radioactive est transformée lors de l’explosion (c’est un peu le but, du reste, puisque l’énergie est tirée de cette transformation).

À une époque, j’avais fait un rapide calcul sur un coin de table pour montrer que non, même en cas de guerre nucléaire, on ne verrait pas un « nuage radioactif » tuer toute vie sur terre. Ce n’était pas bien compliqué, toutes les données nécessaires sont sur Wikipedia. Le nuage de tchernobyl, lui, par contre, a bien existé, et son activité mesurée.

Ouais. Sauf qu'une explosion nucléaire ne transforme qu'un tout petit pourcentage de la masse initiale en énergie, le reste étant vaporisé et distribué un peu partout. Autrement dit, sur 11kg d'uranium, on doit en cramer 100 ou 200g à tout péter. Où part le reste d'après toi ?

(et le ratio est à peine meilleur dans une bombe à fusion, avec une dispersion plus grande encore)

  • 4 weeks later...
Posté
Pour qu'une population soit sélectionnée par son environnement, il faut quelques générations. Les rats ont l'avantage sur nous, au point de vue sélection naturelle, d'avoir un taux de reproduction énorme et une espérance de vie très courte, ce qui leur permet de s'adapter plus vite (turn over important). Le même scénario appliqué à l'homme ne lui laisserait absolument pas le temps de s'adapter et il y a de fortes chances qu'au bout d'une, au mieux deux générations, tout le monde soit mort.

C'est faux.

En fait, ce qui se compte, c'est le nombre d'individus et leurs diversités génétiques. Face à une modification radicale de l'environnement, si dans la population initiale - tu as une combinaison de gène qui permet à une fraction de la population de survivre - alors tout les autres meurt, et les survivants vont commencer à proliférer. Et ce - indépendamment de leur durée de vie.

L'avantage des petits rongeurs, c'est qu'il retrouve en moins de générations et surtout en beaucoup moins de temps le niveau de population d'avant la catastrophe. Pour les bestioles à durée de vie plus longues et à fécondités plus basse - comme les éléphants et les humains - cela prend sensiblement plus de temps. Mais bon, mêmes les humains soit capables de quasiment tripler leur population à chaque génération quand les circonstances sont particulièrement favorable (par exemple au canada francophone jusque dans les années 60).

Ce n’est pas la même chose ; à Tchernobyl, on a eu une dispersion d’une grande quantité de matière radioactive. Pour une bombe nucléaire, par contre, la matière radioactive est transformée lors de l’explosion (c’est un peu le but, du reste, puisque l’énergie est tirée de cette transformation).

La question m'intéresse. A l'époque de Tchernobyl, je m'étais vraiment demandé si le nuage était très différent - non pas en nature - mais en quantités aux essais nucléaires qui - jusque dans les années 60 - étaient fait à l'air libre.

Tu as des éléments quantitatifs ?

Posté
La question m'intéresse. A l'époque de Tchernobyl, je m'étais vraiment demandé si le nuage était très différent - non pas en nature - mais en quantités aux essais nucléaires qui - jusque dans les années 60 - étaient fait à l'air libre.

C'est très comparable, en tout cas. Sauf que les essais avaient lieu loin des populations, normalement.

Posté
La question m'intéresse. A l'époque de Tchernobyl, je m'étais vraiment demandé si le nuage était très différent - non pas en nature - mais en quantités aux essais nucléaires qui - jusque dans les années 60 - étaient fait à l'air libre.

Tu as des éléments quantitatifs ?

J’avais fait ce calcul à la demande d’une connaissaince qui écrivait une fiction pour son passe temps. Je copie-colle ma réponse :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements…aki#Irradiation

Je cite, notamment:

"Beaucoup moins importante (car la bombe a explosé loin du sol) est l'irradiation par la radioactivité induite […]. On estime qu'elle représentait le premier jour, au maximum, une dose cumulée de 0,6 Gy. Du deuxième au cinquième jour, elle représentait moins de 0,1 Gy. En quelque jours elle est devenue insignifiante."

On en déduit que la demi-vie des éléments de radioactivité induite est d'un peu moins de 5 jours, donc même avec plus de bombes et une explosion proche du sol, ça devient rapidement négligeable. Pour te donner un ordre d'idée, si (de manière très pessimiste je pense) on ramène la dose de radioactivité induite de plusieurs explosions nucléaires proches du sol à ce qu'on a connu à Tchernobyl (15 Röntgen pour les premiers exposés, les pompiers), la radioactivité serait en dessous du seuil légal en france au bout de 60 jours (15 Rontgen = 3000 fois la dose admise. Donc au bout de 60 jours, ça donne une dose de 3000/(2^(60/5)) = 0.7 fois la dose admise)

Posté
J’avais fait ce calcul à la demande d’une connaissaince qui écrivait une fiction pour son passe temps. Je copie-colle ma réponse :

Ma question était plus spécifique : c'était de savoir si la quantité de matière radioactive véhiculé par le fameux "nuage de Tchernobyl" était très différente de celle résultant des essais nucléaires. Mais bon, je ne te demande pas de faire des recherches supplémentaires. Juste si tu as les chiffres en tête cela m'intéresserais de les connaître.

C'est très comparable, en tout cas. Sauf que les essais avaient lieu loin des populations, normalement.

En même temps, le fameux nuage quand il n'a pas survolé la France était à plusieurs milliers de Km de sa source.

Posté
En même temps, le fameux nuage quand il n'a pas survolé la France était à plusieurs milliers de Km de sa source.

Oui c'est en ça que c'est comparable. En gros, la dilution doit suivre une loi carré ou cubique inverse, disons, ce qui veut dire que les retombées devaient être très faibles, comme à 3000 km d'un essai nucléaire standard atmosphérique. Bon. Maintenant, l'essai initial faisait 0 morts, et pas Tchernobyl.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...