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Austérité en France


pierreyves

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Demain, un petit billet de ma part (vers 9:00). En exclu, Air Farce One :

Manque le second avion, indispensable pour parer à tout besoin du couple présipautaire de faire chambre séparée…

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Fitch: "note France très menacée"

Les CDS sur la dette de la France à un niveau équivalent à une note "AA+" (Fitch) :

Le coût de la protection contre un défaut de remboursement de la dette de la France s'est rapproché la semaine dernière de celui d'un Etat noté "AA+" et non "AAA" comme la note actuelle de ce pays, a relevé mercredi l'agence d'évaluation financière Fitch dans une étude.

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Le plan Baroin pour économiser 10 milliards d'euros en 3 ans : http://www.lepoint2.com/sons/pdf/baroin150…-30juin2010.pdf

ps: je crois me souvenir qu'il faudrait économiser 154 milliards dès cette année.

Oui. C'est ça.

Enfin, 144, voyons. 154 - 1xBaroin = 144.

Il faudrait 15 Baroin pour nous remettre d'équerre. Pour cette année. Et 150 Baroin pour revenir à une dette décente.

Fitch'tre

Chut'tre. N'en dites pas plus'tre. Les Français pourraient se douter de quelque chose.

Posté
Fitch: "note France très menacée"

Les CDS sur la dette de la France à un niveau équivalent à une note "AA+" (Fitch) :

Le coût de la protection contre un défaut de remboursement de la dette de la France s'est rapproché la semaine dernière de celui d'un Etat noté "AA+" et non "AAA" comme la note actuelle de ce pays, a relevé mercredi l'agence d'évaluation financière Fitch dans une étude.

Merci.

Source ?

Posté
Oui. C'est ça.

Enfin, 144, voyons. 154 - 1xBaroin = 144.

Il faudrait 15 Baroin pour nous remettre d'équerre. Pour cette année. Et 150 Baroin pour revenir à une dette décente.

D'ailleurs, je n'en peux plus d'entendre les journalistes/politiques parler de plans d'austérité drastiques.

Du côté de la France, on parle de plan d'austérité pour 10 milliards d'économies. Je rêve. Un plan raisonnable pour amener l'Etat dans les clous budgéaires (on dépense autant qu'on ponctionne), ce serait 15 plans Baroin implémentés en 6 mois. Un vrai plan d'austérité, ce serait donc au-delà de 15 plans Baroin.

Un plan libéral classique ultra-soft, ce serait environ 150 ou 200 plans Baroin en deux ans. Un plan minarchiste, on ne va même pas en parler.

Posté
Du côté de la France, on parle de plan d'austérité pour 10 milliards d'économies. Je rêve. Un plan raisonnable pour amener l'Etat dans les clous budgéaires (on dépense autant qu'on ponctionne), ce serait 15 plans Baroin implémentés en 6 mois. Un vrai plan d'austérité, ce serait donc au-delà de 15 plans Baroin.

Un plan libéral classique ultra-soft, ce serait environ 150 ou 200 plans Baroin en deux ans. Un plan minarchiste, on ne va même pas en parler.

Oui, bien résumé:

500 plans Baroin=Plan minarchiste

200 plans Baroin=Plan libéral classique

>15 Plans Baroin=Vrai plan d'austérité pour commencer à dégager des excédents et rembourser les emprunts en avance.

15 Plans Baroin=Plan d'austérité pour rester dans les prévisions du budget annuel

1 Plan Baroin=Foutage de gueule.

Au passage, j'aime beaucoup "le plan baroin" comme étalon de mesure d'un plan d'austérité, 1 plan baroin valant 10 milliards d'euros seulement je rappelle.

Posté
D'ailleurs, je n'en peux plus d'entendre les journalistes/politiques

Moi, je m'arrête là :icon_up:

Je ne les écoute plus du tout, vu leur niveau pathétique et leur mauvaise foi à toute épreuve.

Posté
D'ailleurs, je n'en peux plus d'entendre les journalistes/politiques parler de plans d'austérité drastiques.

Du côté de la France, on parle de plan d'austérité pour 10 milliards d'économies. Je rêve. Un plan raisonnable pour amener l'Etat dans les clous budgéaires (on dépense autant qu'on ponctionne), ce serait 15 plans Baroin implémentés en 6 mois. Un vrai plan d'austérité, ce serait donc au-delà de 15 plans Baroin.

Un plan libéral classique ultra-soft, ce serait environ 150 ou 200 plans Baroin en deux ans. Un plan minarchiste, on ne va même pas en parler.

:doigt: la course va être longue …. :icon_up:

Posté
Un plan libéral classique ultra-soft, ce serait environ 150 ou 200 plans Baroin en deux ans.

Etant donné que le budget général de l'Etat est de 550 milliards d'euros

- et que, à la louche, un Etat français social-libéral classique édulcoré serait environ deux fois moins dépensier/important, on se retrouverait avec 225 milliards de réduction de budget, soit 23 plans Baroin. En plus des 15 plans Baroin nécessaires pour équilibrer le budget en 2010, bien sûr. Ce qui fait en tout 23+15=38 plans Baroin.

- un Etat français aussi libéral que Hong Kong demanderait 450 milliards de réduction de budget, soit 45+15=60 plans Baroin.

- un Etat français minarchiste demanderait au moins 50+15=65 plans Baroin.

Donc, grosso modo, il faut 1 plan Baroin pour réduire le poids de l'Etat d'1 point de pourcentage (je considère que le poids de l'Etat en France représente 55% de son PIB).

Ce qui fait qu'on peut vivre dans une France plus libérale que socialiste avec 38 plans Baroin, en Libéralie avec 60 plans Baroin et en minarchie avec 65 plans Baroin. Tout en gardant le risque de se faire avoir par un black swan.

Et tout ça en gardant le niveau de dette publique actuel. Donc on restant à la merci du premier black swan qui passe. Pour se débarassez du plus gros de la la dette publique (1500 milliards officiellement, 67% du PIB) et atteindre par exemple le niveau de 13% du PIB (comme à Hong Kong) on aurait besoin de 126 plans Baroin supplémentaires. Détendez-vous.

Donc pour conclure, si on prend en compte la réduction de la dette publique, il faut 164 plans Baroin pour vivre dans une France plus libérale que socialiste et soutenable, 186 pour vivre en Libéralie soutenable et être comparable à Hong Kong et enfin 191 pour vivre en minarchie soutenable.

Donc, pour un parti libéral français qui rédige son programme, il faut viser le 186 Baroin à implémenter en deux ans (il va bien falloir deux ans pour commencer à voir les effets positifs des mesures de réduction du poids de l'Etat, ce qui fait que les premiers signes positifs vont arriver la troisième et la quatrième année ; de toute manière, la cinquième année est consacrée à gagner les élections suivantes pour consolider le nouveau modèle libéral français). Ce qui fait tout de même du 8 Baroin par mois. He he. Si ce gouvernement libéral réussit à implementer ces 8 Baroin par mois, pouf!, la France est devenue libérale.

Maintenant, il est possible (certain) que je me trompe en considérant le budget général de l'Etat comme la liste exhaustive des dépenses de l'Etat.

Posté
Donc, pour un parti libéral français qui rédige son programme, il faut viser le 186 Baroin à implémenter en deux ans (il va bien falloir deux ans pour commencer à voir les effets positifs des mesures de réduction du poids de l'Etat, ce qui fait que les premiers signes positifs vont arriver la troisième et la quatrième année ; de toute manière, la cinquième année est consacrée à gagner les élections suivantes pour consolider le nouveau modèle libéral français). Ce qui fait tout de même du 8 Baroin par mois. He he. Si ce gouvernement libéral réussit à implementer ces 8 Baroin par mois, pouf!, la France est devenue libérale.

Maintenant, il est possible (certain) que je me trompe en considérant le budget général de l'Etat comme la liste exhaustive des dépenses de l'Etat.

+1000

186 Baroin multipliés par 10 milliards d'euros, ça fait un méga plan d'austérité de 1860 milliards d'euros! Accrochez-vous, on est encore loin de la libéralie les mecs.

Posté

alors, un super long post. sorry.

A mon avis, pour réduire la dette et le coût de l'Etat la première réforme à faire, la réforme fondamentale, la mère des réformes, c'est une réforme du syndicalisme. L'alignement à gauche (bête et méchant) de la plupart des journalistes interdit une campagne médiatique autour de leur corruption, ce qui rend difficile et délicat de préparer l'opinion. Les syndicalistes CGT et SUD sont tout à fait capables de se comporter comme la SA de Röhm, en plus. Imaginons que l'on passe outre, grâce à l'appui providentiel d'une groupe de presse ou d'une chaîne de télé.

La première des choses à faire est de leur couper les vivres, pour les forcer à recruter des cotisants dans le privé et restreindre leurs moyens en ce qui concerne les manifestations, faire venir les gens en bus ça a un coût: de la même manière que les dons aux partis politiques sont limités (je crois que c'est 7000 euros par personne par an), voter une loi qui interdit ou limite fortement les subventions aux syndicats. La loi de 2008 les oblige à publier leurs comptes, mais je ne suis pas certain que les comptes en question soient bien nets. Les gens seront heureux d'apprendre à cette occasion que la région île-de-france finance la CGT, et que 1% de leur facture d'électricité tombe également dans l'escarcelle syndicaliste. En période de crise économique, voire de "rigueurounette", ce n'est pas rien. Au besoin, exhumer et fuiter les magouilles que leur financement opaque ne doit pas manquer de susciter. Aucun arrangement, aucun enterrement d'enquête.

Evidemment les syndicats hurleront à la casse sociale, à la dictature, et feront des manifestations avec l'appui de la gauche ainsi que des grèves terribles dans le secteur public. On verra à cette occasion s'ils peuvent mobiliser juste pour leur gueule au-delà des permanents et des retraités, à mon avis ce n'est pas gagné. Leur absence de cotisants, donc de base, les rend très fragiles à une attaque directe et il n'est pas certain que les gens gobent les prétextes qu'ils trouveront pour mobiliser, comme la défense des acquis sociaux qui seraient menacés par la suite ou je ne sais quoi. Etre clair sur l'objectif d'une moralisation du syndicalisme, ne rien dissimuler. Les laisser faire grève à satiété: il se produira comme d'habitude un syndrome de Stockholm avec les gens qui feront pression sur le gouvernement pour que ça s'arrête, le gouvernement étant tenu responsable du chaos au lieu des syndicats, d'autant plus que les gens subiront un matraquage; mais faire grève au-delà d'une certaine durée c'est comme pratiquer la terre brûlée; au fur et à mesure que le temps passe les syndicats perdent de la capacité à mobiliser, leurs grèves sont violentes, fréquentes, mais jamais très longues. Ne pas hésiter à faire arrêter et condamner ceux qui ne manqueront pas de saboter les sites et les machines, comme à EDF ou à la SNCF, ou d'exercer un chantage violent sur les non-grévistes et leurs familles.

Une fois la reddition sans conditions obtenue, sans même un accord de façade pour qu'ils puissent garder la face, on peut passer à la deuxième étape. Elle consiste à les virer des conseils (je ne sais plus comment ils s'appellent exactement) accordant les promotions au sein de la fonction publique. C'est un outil redoutable dans les mains des syndicats, qu'ils doivent à Maurice Thorez. Pour cela, il faut en même temps faire une réforme au moins partielle des statuts de la fonction publique, et c'est périlleux parce que les syndicats peuvent y trouver matière à mobilisation. Et puis, ne rien faire d'autre les concernant.

Ils seront obligés de passer par une période de restructuration et d'élargissement de leur base puis de recherche d'une nouvelle crédibilité, durant laquelle ils foutront la paix. Et les syndicats qui émergent un ou deux ans plus tard sont plus responsables et réalistes, se sont éventuellement débarrassé pour de bon du marxisme (notamment en ce qui concerne la CGT, par contre c'est trop espérer de la part de SUD), et sont à même d'accompagner les réformes suivantes afin qu'elles se fassent sans brutalité et dans le consensus, à un bon rythme. Enfin, on peut rêver.

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Donc, le mec se fait tabasser violemment, à un contre plein (courageux les syndicalistes), pour avoir refusé de prendre sa carte et de faire grève, et voici ce que dit la CGT:

'ce salarié immoral et cupide est vraisemblablement manipulé' lorsqu'il prétend avoir 'été pris à partie pour avoir refusé de se syndiquer à la CGT'.

Immoral et cupide. Ca en dit long sur la conception de la morale de nos grévistes professionnels. Staline n'est pas complètement mort. Ca me rappelle un passage de the road to serfdom où Hayek parle de la soumission au groupe afin d'abolir le sens moral. Et dire qu'il y a des gens qui tombent dans le panneau de ces organisations mafieuses.

"est vraisemblablement manipulé"

il s'est cassé le nez et le périnée juste pour monter une opération de propagande contre la CGT. Evidemment.

En plus de ça, le chef de la bande ne prend que du sursis….

ECOEURANT

et c'est les mêmes qui font les pleureuses sur la pénibilité, les retraites et la casse sociale, avec l'appui de nos belles âmes solidaires et citoyennes

"Il raconte « une cinquantaine d'hommes » qui débarquent et gazent la vingtaine de sans-papiers" "« Quand nous sommes arrivés, la Bourse était déjà bouclée. On m'a raconté que des privés étaient arrivés avec des cagoules et que les CRS avaient été dépêchés sur place plutôt pour calmer le jeu. »"

putain ils les ont gazés !!!!

ha c'est sûr, on soutient les sans-papiers, sauf quand ils viennent chez soi. Et puis de toute façon ils ne se syndiquent pas.

dans le genre, aussi, nos courageux défenseurs de la liberté de la presse:

http://www.lepost.fr/article/2010/04/20/20…pute-video.html

J'habite à Toulouse, juste à côté de la place du Capitole, là où se finissent toutes les manifs. En rentrant d'aller faire mes courses j'ai été témoin d'une scène. Pendant les manifs du CPE, des commerçants et des étudiants qui en avaient marre avaient fait une contre-manifestation. Déjà, les CRS viennent pour leur dire qu'ils ne pourront pas les protéger. Ensuite, progressivement, je vois arriver des types louches avec des banderoles syndicales, qui s'incrustent dans la manif. Au bout de 5-10 mn la manif était noyautée. Puis sont arrivés des types portant le macaron rouge de SUD, complètement bourrés et puant la vinasse. La manif se disperse. Une vieille dame discute de manière véhémente avec des syndicalistes au sujet des ravages de la méthode globale. Et là les types de Sud lui tombent dessus. Je ne vois pas très bien la scène, mais une étudiante complètement tétanisée et tremblante me la raconte. Ils l'ont faite tomber, puis lui ont donné des coups de pied.

Posté

http://www.ifrap.org/Syndicats-Les-finance…rtout,0952.html

je viens de tomber là-dessus sur le site de l'ifrap, un livre sur le financement des syndicats, et l'imbrication des syndicats et de la fonction publique. Encore un livre qui ne servira à rien…

sinon je reste convaincu qu'aucune réforme visant in fine à réduire la dette ne peut se faire sans d'abord réformer le syndicalisme et la fonction publique. A coup de trique.

Posté

Le gouvernement supprime les APL pour les étudiants à charge de leurs parents… Juste pendant les vacances. :icon_up:

Alors que s'ouvre cet après-midi à l'Assemblée le débat sur la préparation du budget 2011, le ministre du Budget François Baroin annonce une baisse des aides, dans une interview publiée mardi par le quotidien les Echos. «Nous supprimons la possibilité donnée aux étudiants et à leurs parents de cumuler l'aide personnalisée au logement et la demi-part fiscale pour enfant à charge. Il faudra choisir entre l'une et l'autre»

Posté
Le gouvernement supprime les APL pour les étudiants à charge de leurs parents… Juste pendant les vacances. :icon_up:

Alors que s'ouvre cet après-midi à l'Assemblée le débat sur la préparation du budget 2011, le ministre du Budget François Baroin annonce une baisse des aides, dans une interview publiée mardi par le quotidien les Echos. «Nous supprimons la possibilité donnée aux étudiants et à leurs parents de cumuler l'aide personnalisée au logement et la demi-part fiscale pour enfant à charge. Il faudra choisir entre l'une et l'autre»

Et le prélèvement correspondant on le supprime pas? :doigt:

Posté
Et le prélèvement correspondant on le supprime pas? :icon_up:

ben non… il faut payer les fonctionnaires… heu, les intérêts de la dette… heu… on est ruinés ?

comme disait Clémenceau:"la France est un pays fertile, on y plante des fonctionnaires, il y pousse des impôts".

supprimer un prélèvement n'est pas Français, et de la même manière que lorsqu'on reboise, pour un arbre coupé on en replante deux, pour un impôt pas supprimé on en créé deux autres encore plus injustes.

sinon, pour avoir une idée du niveau de la pensée socialiste/étatiste, quand on commence à argumenter sérieusement:

http://www.causeur.fr/vivre-plus-pour-bull…9?show=comments

Posté
sinon je reste convaincu qu'aucune réforme visant in fine à réduire la dette ne peut se faire sans d'abord réformer le syndicalisme et la fonction publique. A coup de trique.

Bonjour à tous,

c'est mon 1er post sur ce forum que je lis régulièrement.

L'idée que je me fais du libéralisme est assez différente de Yul, et je pense que sa façon se présenter les choses contribue (entre 1000 autres choses comme les médias…) à affaiblir les idées libérales en France.

En France, dès qu'on entend le mot "libéral", on l'associe à la rigueur, aux coupes sociales, etc… mais jamais à la dimension de liberté. Réformer "à coup de trique" doit être réservé aux partis totalitaires et socialo-communiste et non aux libéraux. Réformer "à coup de trique", selon moi, c'est rajouter au libéralisme un élément de contrainte qui n'est pas compatible avec l'idée que je me fais de cette doctrine. Plutot que d'adopter les mêmes méthodes des doctrines que l'on critique, il faut se montrer plus… libéral.

En dehors de ça, je suis tout à fait d'accord avec le poids exhorbitant du syndicalisme, totalement non représentatif des cohortes de fonctionnaires qu'ils sont censés représenter.

Posté
Bonjour à tous,

c'est mon 1er post sur ce forum que je lis régulièrement.

L'idée que je me fais du libéralisme est assez différente de Yul, et je pense que sa façon se présenter les choses contribue (entre 1000 autres choses comme les médias…) à affaiblir les idées libérales en France.

En France, dès qu'on entend le mot "libéral", on l'associe à la rigueur, aux coupes sociales, etc… mais jamais à la dimension de liberté. Réformer "à coup de trique" doit être réservé aux partis totalitaires et socialo-communiste et non aux libéraux. Réformer "à coup de trique", selon moi, c'est rajouter au libéralisme un élément de contrainte qui n'est pas compatible avec l'idée que je me fais de cette doctrine. Plutot que d'adopter les mêmes méthodes des doctrines que l'on critique, il faut se montrer plus… libéral.

En dehors de ça, je suis tout à fait d'accord avec le poids exhorbitant du syndicalisme, totalement non représentatif des cohortes de fonctionnaires qu'ils sont censés représenter.

Bonjour et bienvenue.

Le problème c'est que sans trique on ne réformera jamais le syndicalisme. Ils seront tous dans la rue, et on aura deux fois. Reculer ou bien tenir. Et si il faut tenir, il faut mettre les moyens, et pas se laisser faire.

Posté
Réformer "à coup de trique", selon moi, c'est rajouter au libéralisme un élément de contrainte qui n'est pas compatible avec l'idée que je me fais de cette doctrine. Plutot que d'adopter les mêmes méthodes des doctrines que l'on critique, il faut se montrer plus… libéral.

Je comprends l'indignation de Yul de voir avec quelle impunité en France on laisse les syndicats bloquer des activités économiques et caillasser ceux qui ne sont pas d'accord avec eux, cf: son anecdote sur la petite vieille frappée par des syndicalistes à la Place du Capitole à Toulouse, mais on pourrait raconter les actes terroristes du syndicat du livre par exemple, ou les prises en otage de patron.

Je le dis ouvertement, la première chose à faire avant tout face à ces casseurs et ces voyous c'est le coup de trique, je ne vois pas les syndicalistes dans cette république de ripoux différemment que les cailleras des banlieues. Ces types méprisent nos droits, violentent physiquement, il n'est plus question de se laisser faire.

Ensuite, le plus important c'est de réformer le syndicalisme en France car il empêche toute avancée vers plus de liberté et donc la récupération économique. Il faut le réformer, en mettant fin purement et simplement au monopole des syndicats (et patronat), en interdisant le financement public des syndicats, en mettant fin à leurs privilèges, en ne les invitant plus ni eux ni le patronat à la table des négociations pour des réformes du marché du travail et pour décider à la place des autres, ou encore en mettant fin aux conventions collectives obligatoires. Ceci assorti de l'abolition du Droit universel à la grève, qui n'est qu'une agression pour les propriétaires d'une entreprise, et dont personne ne se sert hormis les fonctionnaires.

Evidemment ça ne plaira pas du tout aux syndicats qui ressortiront leurs habits de vieux combattants, aidés d'anarcho-communistes (l'exemple grec à l'appui). Crois-moi que ce jour-là face à ces agressions il faudra le coup de trique.

Les syndicats doivent ne vivre qu'avec la cotisation de leurs adhérents et ne servir qu'à les conseiller ou les représenter individuellement si les entreprises acceptent leur présence.

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Bonjour Maggie, et bienvenue ! :icon_up:

"L'idée que je me fais du libéralisme est assez différente de Yul, et je pense que sa façon se présenter les choses contribue (entre 1000 autres choses comme les médias…) à affaiblir les idées libérales en France."

Je sais bien que le libéralisme ce n'est pas se comporter de manière autoritaire. C'est juste qu'ils m'énervent violemment, depuis longtemps, et que j'ai envie de soulager ma frustration en les martyrisant. Ca ne veut pas dire que je le ferais si j'étais ministre ou président de la république, encore que… il faut bien avouer qu'ils le mériteraient quand même, vu toutes les misères qu'ils nous font.

Posté
Ceci assorti de l'abolition du Droit universel à la grève, qui n'est qu'une agression pour les propriétaires d'une entreprise, et dont personne ne se sert hormis les fonctionnaires.

tu oublies les agents du secteur public, postiers, cheminots, surtout les cheminots et le personnel de la RATP… Ceux qui font le plus grève sont curieusement ceux qui sont les plus protégés et qui savent que leurs revenus n'en pâtiront pas grâce aux accords de fin de grève impliquant toujours le paiement des jours de grève. Depuis que les jours de grève des professeurs ne sont plus payés, ils font curieusement moins grève (ce qui ne les empêche pas de jeter les lycéens dans la rue pour défendre des intérêts qui ne sont pas ceux de ces derniers).

je dirais, pour abonder dans ton sens, que le droit de grève dans les transports va à l'encontre de la liberté de déplacement garantie il me semble par la constitution, que les piquets de grève, interdits en principe mais toujours pratiqué contreviennent à la liberté de travailler, que les séquestrations de patrons pour extorquer des primes illégales, jamais condamnées et probablement téléguidées par l'extrême-gauche, sont des crimes, et que le droit de grève dans la fonction publique compromet la permanence de l'Etat. D'ailleurs, et comme par hasard, les fonctionnaires relevant des fonctions régaliennes de l'Etat n'ont pas le droit de faire grève: par exemple les flics, les militaires, les magistrats…

lorsque les magistrats ont voulu protester contre la réforme de la carte judiciaire, le ministère de la justice leur a rappelé "qu’en vertu de l’article 10 de l’ordonnance de 1958 portant statut de la magistrature, est interdite « toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions ». Cet article fonde le principe de l’absence du droit de grève pour les magistrats, même si la notion est débattue."

Les syndicats doivent ne vivre qu'avec la cotisation de leurs adhérents et ne servir qu'à les conseiller ou les représenter individuellement si les entreprises acceptent leur présence.

je plussoie abondamment. Sans compter que les syndicats ont une comptabilité opaque. La première des réformes à faire c'est celle du syndicalisme.

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je plussoie abondamment. Sans compter que les syndicats ont une comptabilité opaque. La première des réformes à faire c'est celle du syndicalisme.

C'est pour moi la mère des réformes en même temps que celle concernant les médias pour changer un système pourri. Bien avant l'éducation.

Ce sont les syndicats les principaux freins aux réformes, ce sont eux qui s'y opposent, en ayant infiltré les administrations ce sont eux qui indiquent l'ordre du jour.

Invité rogermila
Posté
sinon je reste convaincu qu'aucune réforme visant in fine à réduire la dette ne peut se faire sans d'abord réformer le syndicalisme et la fonction publique.

On en a encore la preuve avec ce préavis de grève SNCF complètement IRRATIONNEL pour début Septembre et relatif à la contestation d'une réforme de leur régime de retraite qui n'entrerait en application…… qu'en 2017. :icon_up:

"Nous exigeons des négociations avec le gouvernement, faute de quoi nous partirons en grève reconductible dès le 7 septembre", a précisé le secrétaire général de l'Unsa-cheminots, Jean-Daniel Bigarne.

Cette décision a été votée à l'unanimité mardi par le conseil national du syndicat :"Les délégués ont réaffirmé leur attachement au régime spécial de retraite des agents de la SNCF et leur opposition au projet de réforme en cours".

Le projet du gouvernement prévoit que pour les régimes spéciaux dont celui des cheminots l'augmentation de l'âge de la retraite débutera en 2017.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/07/0…ce-de-greve.php

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