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Lagarde ri & lance


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http://www.boursorama.com/infos/actualites…cf6edc21112d0ee

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a usé dimanche d'un néologisme pour qualifier la politique française de sortie de crise: la "ri-lance", contraction de "rigueur" et "relance".

"Un subtil dosage", selon elle, qui consiste à "réduire la dépense publique là où ce sera le moins douloureux pour la perspective de relance de l'activité économique".

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Lagourde devrait participer à notre fil "j'invente des mots". A trop vouloir faire le grand-écart, elle risque fort de nous envoyer dans la relangueur, également mélange de relance et de rigueur.

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Lagourde devrait participer à notre fil "j'invente des mots". A trop vouloir faire le grand-écart, elle risque fort de nous envoyer dans la relangueur, également mélange de relance et de rigueur.

Etonnant comment il suffit de faire l'inverse de ce que font les politiciens pour faire sens :icon_up:

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Elle essaie sans doute de rendre populaire la pensée de J Attali.

Dans son dernier livre, il nous explique pas mal de choses (il ecrit bien, l'Attali, et il n'est pas mauvais pédagogue). Les choses se gâtent à la fin du livre: il y a donc la "mauvaise" dette et puis la "bonne" ! Evidemment, il suffit de couper dans la "mauvaise" et d'en rajouter dans la "bonne".

Mais, selon vous, quelle est la "bonne" et quelle est la "mauvaise" ? Et puisque vous, méprisable piétaille, ne le savez pas, dormez tranquilles: il y a nos "élites" pour le savoir et nous le dire !

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Les choses se gâtent à la fin du livre: il y a donc la "mauvaise" dette et puis la "bonne" !

C'est énorme comme idée : ça mérite le prix Jdanov de la pensée universelle. N'est-il pas venu à l'esprit de son auteur, qu'une dette bonne ou mauvaise doit être remboursée un jour ?

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Ouai j'ai lu ça dans le Figaro, en gros on est le pays avec les plus faibles mesures de rigueur quand nos voisins nous devance et seront en bien meilleur position que nous dans les années à venir. ( exemple : Allemagne, Angleterre, Espagne, … )

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Ouai j'ai lu ça dans le Figaro, en gros on est le pays avec les plus faibles mesures de rigueur quand nos voisins nous devance et seront en bien meilleur position que nous dans les années à venir. ( exemple : Allemagne, Angleterre, Espagne, … )

Il faut dire que politiquement, électoralement ça paie pas. A moins qu'ils n'aient pas vraiment tout à fait conscience de ce qui se passe ?

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Il faut dire que politiquement, électoralement ça paie pas. A moins qu'ils n'aient pas vraiment tout à fait conscience de ce qui se passe ?

La prise de pouvoir corrompra encore et toujours malheureusement. ( à moins que … ) :icon_up:

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C'est énorme comme idée : ça mérite le prix Jdanov de la pensée universelle. N'est-il pas venu à l'esprit de son auteur, qu'une dette bonne ou mauvaise doit être remboursée un jour ?

Si… et non.

1. La "bonne" dette est celle qui génère de la croissance future telle que le remboursement se fait sans problème. Rien à dire. Au fond, une entreprise s'endette pour les mêmes raisons. Evidemment, on ne nous dit pas pourquoi de tels investissements - car c'est donc des investissements, hautement rentables qui plus est! - doivent être faits par l'autorité publique. Le secteur privé ( rapace, à l'affut de toute opportunité d'enrichissement futur, comme tout le monde le sait) serait-il moins bon "entrepreneur" que le Public ? Historiquement, rien ne prouve une telle idée, bien au contraire ( ou alors on rentre dans un long débat, avec arguments et contre-arguments: les uns diront Airbus, le nucleaire, etc., les autres diront le Minitel, Bull, etc. ). On est là au coeur du débat économique entre libéraux et étatistes… Pour sa part, Mr Attali ne se pose pas de telles questions: il ecrit comme si le rôle "entrepreneurial" du "Prince" allait de soi.

2. Est également une "bonne" dette celle qui génère du "bien-être" social, fût-il non mesurable en unité monétaire: assurer la "cohésion sociale", éviter les guerres civiles, etc. Evidemment, cette deuxième "bonne" raison de s'endetter est la porte ouverte à tout et n'importe quoi.

En regle générale, Mr Attali constate que, historiquement, la dette "publique" n'est que trés rarement remboursée rubis sur ongle. Le plus souvent, d'une manière ou d'une autre, le "Prince" va user de ses prérogatives régaliennes pour se dispenser du payement de la dette. Philippe le Bel est, à ce titre, un excellent exemple: il va galvauder la monnaie (l'inflation) et/ou il va tuer ses créanciers de Templiers.

Autrement dit, le remboursement de la dette publique n'est pas le souci primordial…. Dans le pire des cas, les créanciers resteront baisés dans l'affaire et puis basta.

Ce qui sera le cas dans nôtre histoire actuelle:

- il y aura, tôt ou tard, inflation (avec ou sans l'Allemagne à nos côté)

- certains "créanciers" resteront sur leur faim: tôt ou tard, la génération future, ecrasée par le poids de la dette, va refusr d'honnorer certaines promesses: aussi bien à l'égard de créanciers "externes" (FMI, banques, etc) qu'à l'égard de certains "créanciers internes": retraités, par exemple.

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