Hr77 Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 http://www.letemps.ch/Page/Uuid/723a6e7c-8…cf-2e6e89d5ea27 Bernard Rappaz, producteur de chanvre, mourra d'ici quelques semaines si la ministre de la justice (socialiste) rejette ses requêtes. Derrière ce cas, se cache bien évidemment la prohibition étatique des drogues. Selon Rapazz, la dangerosité du cannabis se situe "quelque part entre le thé et le café", quand celle du tabac se situe entre "l'héroïne et la cocaïne". A l'heure actuelle, que savons-nous du cannabis ? Pas grand chose. Entre ceux qui nous disent qu'il est inoffensif, et ceux qui nous disent que c'est un poison, bien malin celui qui pourra se décider. Personnellement, je n'en sais rien. Je trouve assez cocasse d'interdire un produit dont on ne connait pas les effets.
Fenster Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Je trouve assez cocasse d'interdire un produit tout court.
TODA Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 J'ai 50 berges… cela fait déjà quelques années que j'ai conduit au cimetière incinéré ma vieille copine qui adorait la vie…. Cancer du poumon à 38ans…elle n'a pas atteint 40 ans… Elle ne fumait pas que des feuilles de thé…
Invité jabial Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Il y a peu de circonstance où une grève de la faim est moralement acceptable, mais quand on vous met dans une cage, alors oui je comprend. Quand dans le même temps l'État affrète des bâtiments et des fonctionnaires pour que les camés puissent venir se droguer en paix et en sécurité aux frais du contribuable, il y a vraiment un problème.
TODA Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Fenster a dit : Je trouve assez cocasse d'interdire un produit tout court. Interdire c'est une chose… informer honnêtement une autre… Ce que j'observe autours de moi, une fois de plus, me confirme la minable efficacité des politiques étatistes …
free jazz Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Du point de vue utilitariste, le principal problème de la dépénalisation du commerce est qu'elle casserait l'économie souterraine des banlieues et la première ressource des trafiquants, qui maintient encore un semblant de paix civile. On risquerait de se retrouver avec un niveau d'insécurité pire que celui généré par la prohibition. Dans cette affaire l'intérêt des mafias rejoint celui de l'Etat, les deux parties ont adopté une sorte de pacte de non-agression au détriment des consommateurs.
TODA Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Et en prime,si on leur casse le buisness en libéralisant le bédo, il auront vite fait de se reconvertir dans des trucs encore plus pire
jamkan Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Si je dis pas une connerie , le cannabis en soi ne fait "que" griller des neurones et augmenter le risque de cancer des testicules . C'est le tabac qu'il y a avec qui pourrit les poumons . Enfin pur , c'est degueu . Sinon , dans une société libérale il n'y aurai plus de trafics , non ? ( si on libéralise la prostitution , la drogue , les armes … ) . Je pense pas qu'ils se mettraient tous à faire du trafic d'enfants , d'organes de personnes de gens non-consentants , d'esclaves ….
Invité jabial Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 free jazz a dit : Du point de vue utilitariste, le principal problème de la dépénalisation est qu'elle casserait l'économie souterraine des banlieues et la première ressource des trafiquants, qui maintient encore un semblant de paix civile. On risquerait de se retrouver avec un niveau d'insécurité pire que celui généré par la prohibition. Dans cette affaire l'intérêt des mafias rejoint celui de l'Etat, les deux parties ont adopté une sorte de pacte de non-agression au détriment des consommateurs. Nourrir le crocodile… Niet. Pour mettre des gens en tôle pour des raisons idéologiques, il faut vraiment avoir une mentalité totalitaire. Soit ce que fait quelqu'un est un crime, soit pas. Si la réponse est "pas", alors l'enfermer est un crime contre l'humanité. Il n'y a pas à tortiller. Faut arrêter de croire qu'on aurait une vraie guerre civile. Une guerre c'est quand on peut la perdre. On aurait une grosse opération de police à faire, c'est tout. Ça n'a rien d'impossible et non, on n'aurait pas des échanges de tirs de mortier dans nos rues. TODA a dit : Et en prime,si on leur casse le buisness en libéralisant le bédo, il auront vite fait de se reconvertir dans des trucs encore plus pire Encore le semptiternel sophisme du nombre de criminels constant. Et même dans l'hypothèse farfelue où tout ce beau monde trouverait magiquement à se recycler… Pourquoi "pire" ? Le traffic de cigarettes ça existe aussi. Le profit se fait sur la marge de taxation, qui est énorme. Dis-toi bien que si le cannabis est taxé pareil que la clope, ce serait pas la fin des dealers. Le fait n'en reste pas moins que si on détruit des opportunités de carrière criminelle, à long terme ça ramène du monde dans le droit chemin.
Invité Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Il faut conserver le monopole de la secu alors, sinon ils vont se reconvertir dans un business encore pire.
Tremendo Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 free jazz a dit : Du point de vue utilitariste, le principal problème de la dépénalisation du commerce est qu'elle casserait l'économie souterraine des banlieues et la première ressource des trafiquants, qui maintient encore un semblant de paix civile. On risquerait de se retrouver avec un niveau d'insécurité pire que celui généré par la prohibition. Dans cette affaire l'intérêt des mafias rejoint celui de l'Etat, les deux parties ont adopté une sorte de pacte de non-agression au détriment des consommateurs. Sujet déjà abordé, mais c'est avec la prohibition que les mafias pullulent et s'enrichissent, que la qualité des produits dégénère et font peser un risque sanitaire supplémentaire. Que je sache, la légalisation du cannabis en Hollande n'a pas provoqué de guerre civile.
free jazz Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Tremendo a dit : Sujet déjà abordé, mais c'est avec la prohibition que les mafias pullulent et s'enrichissent, que la qualité des produits dégénère et font peser un risque sanitaire supplémentaire. Que je sache, la légalisation du cannabis en Hollande n'a pas provoqué de guerre civile. Les mentalités et le contexte ne sont pas du tout les mêmes, parce que les mafias des cités n'y sont pas en position de force. La situation pourrait s'équilibrer à terme, mais il faut être prêt à assumer une phase transitoire avec un niveau de violence critique. jabial a dit : Nourrir le crocodile… Niet. Pour mettre des gens en tôle pour des raisons idéologiques, il faut vraiment avoir une mentalité totalitaire. Soit ce que fait quelqu'un est un crime, soit pas. Si la réponse est "pas", alors l'enfermer est un crime contre l'humanité. Il n'y a pas à tortiller. J'ai situé mon argument dans un raisonnement utilitariste, le tien se situe à un niveau déontologique, ce sont deux plans différents. Dépénaliser la consommation est certes un préalable au respect des droits élémentaires, mais ça n'invalide pas mon hypothèse qui concerne la dépénalisation du commerce. Citation Faut arrêter de croire qu'on aurait une vraie guerre civile. Une guerre c'est quand on peut la perdre. On aurait une grosse opération de police à faire, c'est tout. Ça n'a rien d'impossible et non, on n'aurait pas des échanges de tirs de mortier dans nos rues. Une guerre civile sans doute pas mais des émeutes de forte intensité comme en 2005, c'est probable. Citation « Le cannabis a toujours été utilisé par le peuple pour résister aux situations difficiles, un peu comme la feuille de coca permet de marcher pendant des heures sans ressentir la fatigue, » explique Kenza Afsahi. Ce mirage à la fois intime et social, le rapper Ideal J l’a traduit fort justement dans son album Le combat continue : « Un nuage de fumée me contient, dans un simple joint ma rage je contiens. » Difficile de croire, alors, que cette pénurie massive de haschich n’a pas joué un rôle important dans les émeutes de banlieues. Au cœur des quartiers, certains n’hésitent pas à l’affirmer. « Ces derniers mois, sur le terrain, les jeunes avaient les crocs. Beaucoup n’avait rien à fumer et la tension était palpable. Quand le gâteau est de plus en plus petit, les rapport se durcissent », explique un usager/revendeur. « Il y a quelques semaines, un des gars à qui j’achète en général par kilos est monté dans une grosse cité de la région parisienne où il a l’habitude d’aller. Il est revenu avec 22 grammes ! Je te laisse imaginer le climat sur place », confie un usager de province. La pénurie, si elle ne remet pas en cause les raisons profondes des émeutes (un drame et une situation sociale de plus en plus intenable dans les banlieues où plus de 40% des jeunes sont au chômage), produit incontestablement des effets auxquels les technocrates européens n’avaient pas songé lorsqu’ils ont encouragé le Maroc à diminuer ses cultures. « Cette pénurie a pu constituer un facteur contextuel non négligeable dans la crise récente, avoue Nacer Lalam, universitaire spécialiste des économies informelles. Ce sont les études sociologiques de terrain qui devront déterminer dans le futur son impact réel. »La crack a remplacé le shit Cette diminution des doses de sédatif en circulation dans le corps social peut-elle expliquer, plus largement, le climat électrique que connaît actuellement la France et dont le dernier épisode en date est la mise en déroute du train Nice-Lyon par une bande de jeunes surexcités ? Le pays serait-il rendu ingérable par une crise de manque généralisé ? Un dealer fraîchement revenu de la Guadeloupe nuance : « Dans la cité, si tu as de bonnes connexions, il y a toujours moyen de trouver quelque chose. » Ces supermarchés à ciel ouvert, qui figurent l’aboutissement de l’utopie capitaliste, se réadaptent avec plus de rapidité que n’importe quelle autre structure commerciale aux aléas du marché. « Quand il n’y a plus de marocain, les vendeurs et les consommateurs se tournent vers d’autres produits, souvent plus durs, analyse Alain Labrousse, fondateur de l’Observatoire géopolitique des drogues. Dans les années 80, sur l’île Maurice, une campagne d’éradication du cannabis avait débouchée sur une épidémie d’héroïne. Chez nous, la coke est aujourd’hui la menace principale. » S’ils ne plongent pas forcément le nez dans la poudre, les jeunes des quartiers fument du haschich en provenance d’Afghanistan, du Pakistan ou bien de l’herbe chimique venue de Hollande, autant de produits dont les effets sont plus violents. Alors que le shit marocain vous transforme en philosophe de rez-de-chaussée capable de deviser pendant des heures sur l’horreur insupportable de votre condition en inhibant tout passage à l’acte, la weed batave vous fait pousser dans le dos des ailes de warrior survolté. Voilà qui expliquerait l’actuel climat à la Orange mécanique qui plane sur l’Hexagone et le fait que de plus en plus de gens mettent en œuvre sans complexe leurs scénarios hallucinés. Via un contact, un gros dealer de banlieue nous propose même de venir l’interviewer dans une cave du 9.3. « Le problème, nous dit le contact, c’est qu’ils veulent t’emmener là bas avec une cagoule sur la tête et qu’ils t’ont préparé sur place une petite mise en scène. » Excusez moi, j’adore le folklore, mais une prochaine fois si vous voulez bien ! Nous réorientons donc nos recherches en direction des forces de l’ordre. Celui qui nous appellerons à sa demande le commandant Loulou, vieux routard de la police, considère les kilos de cannabis qui transitent sous son nez comme de précieux adjoints de sécurité. « S’il y a aujourd’hui en France une paix sociale relative, c’est grâce au cannabis. Sans ça, nous explique ce fonctionnaire qu’on croirait tout droit sorti de The Shield, les banlieues auraient explosé bien avant et avec encore plus de violence. Ce sont d’ailleurs les gros dealers et les religieux qui ont ramené le calme. Grâce au cannabis, les jeunes restent cantonnés à un petit trafic qui ne fait pas trop de vagues. Si tu leurs enlève ça, ils vont passer à des choses beaucoup plus dures, comme les braquages. Il y a une grosse hypocrisie : les pouvoirs public te disent qu’ils veulent lutter contre les stupéfiants, mais c’est bidon. Sur le terrain, on n’a aucun moyen, on est juste là pour tondre la pelouse, pas pour s’attaquer aux racines. La drogue est une guerre que la police a perdue. » Au-delà des saisies spectaculaires annoncées à grands renforts de communiqués, ce flic de terrain témoigne d’une réalité quotidienne sans doute plus proche de la vérité. Dans de nombreux quartiers, la résine de cannabis fait figure d’ultime ciment social. Pour essayer de mieux comprendre ce phénomène, nous prenons rendez-vous avec Kader, un ancien trafiquant de la porte de Clignancourt. Après quatre passages par la case prison, il s’est décidé à raccrocher et raconte ses galères dans un livre passionnant : Dealer. Kader nous attend à côté des distributeurs de billets, là où il y a quelques années il a tenté de vendre du cannabis à l’écrivain Yann Moix avant de lui proposer un peu plus tard son manuscrit. Yann Moix ne lui achètera pas de shit mais lui trouvera un éditeur. « Ce que je voulais dire, avec ce livre, c’est que les dealers ne sont pas des gens mauvais : moi je ne suis pas sorti du ventre de ma mère avec un couteau dans une main et une plaquette de 250 grammes dans l’autre. Si tu deales, c’est par nécessité. Quand t’as une tête d’arabe, comme moi, t’as du mal à trouver du boulot. Alors tu traînes avec tes potes à la sortie du métro, tu fumes et, comme tu as toujours ta tête de basané, les gens viennent te voir en te demandant si t’as rien à vendre. Voilà comment ça commence. Sans trop forcer, tu peux rapidement te faire 4000 euros par mois. » Grâce au succès médiatique de son livre, Kader est contacté par le ministre de l’Emploi Jean-Louis Borloo, qui lui commande un rapport sur les attentes des jeunes des quartiers. « Ce qu’il veulent, c’est simple, c’est un taf et un appart’. Mais comme ils savent que personne ne les aidera, ils se prennent directement en charge et n’attendent plus rien de cette société. Aujourd’hui, à Clignancourt, le shit a quasiment disparu. Les jeunes de 16 ans vendent du crack sans avoir conscience de la gravité de leur acte. En quelques années, le quartier est devenu morbide. » A vrai dire, le temps où le marocain coulait à flots fait presque figure de paradis perdu. http://www.chanvre-info.ch/info/fr/J-AI-PLUS-DE-SHIT.html
Invité Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Justement, de cet article on en deduit qu'il vaut mieux legaliser pour eviter les penuries, et inciter les gens a se droguer au cannabis plutot qu'aux autres produits. En France, c'est indeniable que le cannabis est la drogue favorite, et si les politiques reussissent a en diminuer l'offre, les gens se tournent vers d'autres drogues plus nocives. Dans les boites de nuit d'Allemagne ou d'Angletterre, il y a du speed, de la coke et de la MDMA partout. Faut voir les files d'attentes dans les toilettes. Alors, s'il y a encore des conservateurs, de deux maux faut chosir le moindre. C'est le consommateur l'arbitre des dealers. Si les gens ont dispo tous les jours de la bonne weed et du haschich dans le supermarche du coin a bas prix, ils vont beaucoup moins chercher des produits plus exotiques. Bon, on va me dire que je choisis bien mes dealers, mais 90% d'entre eux sont des gens normaux qui non, ne vont pas se mettre aux traffics d'esclaves ou au braquage d'offices de la poste s'ils ne peuvent plus tirer de revenus du commerce de cannabis. Il y a autant de dealers car au fond de nous, on sait que ce que nous faisons n'a rien d'illegitime, les dealers ont une morale.
jubal Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Sanksion a dit : Il faut conserver le monopole de la secu alors, sinon ils vont se reconvertir dans un business encore pire.
free jazz Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Sanksion a dit : Alors, s'il y a encore des conservateurs, de deux maux faut chosir le moindre. Justement, vu la situation sociale pour le moins tendue, si l'on veut éviter un embrasement, le moindre mal consisterait à dépénaliser la consommation et la détention, avec maintien du statu quo actuel pour la vente, caractérisée de fait par un laissez-faire de la police. Autrement dit laisser vivre les marchés noirs lorsqu'ils ne font pas de victime et mettre le paquet sur la répression des crimes plutôt que dans la persécution des consommateurs. La difficulté réside actuellement dans la coïncidence du crime et du trafic. Citation Il y a autant de dealers car au fond de nous, on sait que ce que nous faisons n'a rien d'illegitime, les dealers ont une morale. La famille du type qui s'est fait lyncher en pleine rue parce qu'il prenait des photos devant un coffee shop de cité ne doit pas partager ton optimisme. Il me semble que tu confonds la morale avec le partage territorial des bandes.
Invité Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Citation Justement il me semble que vu la situation sociale pour le moins tendue, si l'on veut éviter un embrasement, le moindre mal consisterait à dépénaliser la consommation et la détention, avec maintien du statu quo actuel pour la vente, caractérisée de fait par un laissez-faire de la police. Autrement dit laisser vivre les marchés noirs lorsqu'ils ne font pas de victime et mettre le paquet sur la répression des crimes plutôt que dans la persécution des consommateurs. La difficulté réside actuellement dans la coïncidence du crime et du trafic. Il faut dans la pratique pour que cela marche une enorme tolerance tacite de la police. Parce que je vous connais, vous allez choisir arbitrairement une quantite de drogues au dela de laquelle on est considere comme dealer, en dehors de toute consideration des usages du marche. Quand je vois la dose toleree dans la plupart des pays europeens, ce qui est deja un large progres par rapport a la France, ca reste ridiculement faible. Vaut mieux prendre une fois 200 grammes par mois que 20 fois 10 grammes, question de gestion des risques judiciaires, de baisse des couts (en gros, je peux trouver de l'herbe entre 2 et 3 euros le gramme. Au detail le pigeon final le paie 10e) et d'opportunisme (ce n'est pas tous les jours que la dope est dispo). Seulement un consommateur avec 200 grammes, c'est la prison pour vente de stupefiants. Aux PB, seule la production industrielle est interdite et la vente au detail plafonne. Mais la distribution de drogues est largement toleree par la police et c'est tres bien comme ca. Il semble que vous confondez tous les dealers avec des bandes de racailles dont vous avez l'echo, alors que la plupart sont des gens lambda. Et d'ailleurs, une bonne partie des gens qui dealent le font pour consommer avec l'argent de leurs clients. Ce sont de simples consommateurs qui desirent diminuer le cout de leur consommation. Puis bon, entre nous, prendre en photo des dealers, vous croyez qu'ils vont se laisser faire ? entre les RG et les balances, c'est un risque enorme de laisser un type vous prendre en photo. Si c'etait tolere, ils s'en fouteraient. Un minimum de bon sens est quand meme requis pour survivre dans ce monde.
Invité jabial Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 L'autre option c'est d'entériner le statut des dealers actuels en leur donnant une exonération fiscale transmissible, comme jadis les bouilleurs de cru. Et là il y a une bonne chance qu'ils passent purement et simplement dans le camp de la légalité.
José Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 jabial a dit : L'autre option c'est d'entériner le statut des dealers actuels en leur donnant une exonération fiscale transmissible, comme jadis les bouilleurs de cru. Quitte à faire dans l'ancien et le traditionnel, je propose de réserver exclusivement le deal de cannabis aux Juifs.
Invité jabial Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Lucilio a dit : Quitte à faire dans l'ancien et le traditionnel, je propose de réserver exclusivement le deal de cannabis aux Juifs. Aux musulmans Euh en fait je ne suis même pas sûr qu'un musulman ait le droit de vendre de la drogue à un infidèle. Il a pas le droit d'y toucher, pas le droit d'en vendre à un musulman… Faut demander à un imam.
Invité Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 jabial a dit : Aux musulmans Euh en fait je ne suis même pas sûr qu'un musulman ait le droit de vendre de la drogue à un infidèle. Va leur expliquer cela
Invité jabial Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Sanksion a dit : Va leur expliquer cela Je vais te donner un indice : ils sont aussi musulmans que tu es catholique.
Invité Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 jabial a dit : Je vais te donner un indice : ils sont aussi musulmans que tu es catholique. Toutafay. Sauf que moi je ne jure pas sur la Bible a tout bout de champs pour un oui ou un non. Je suis donc meme plus catho qu'eux sont musulmans. La decadence occidentale > tradition religieuse.
free jazz Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Sanksion a dit : Aux PB, seule la production industrielle est interdite et la vente au detail plafonne. Mais la distribution de drogues est largement toleree par la police et c'est tres bien comme ca. Une tolérance de fait vaut en effet mieux qu'une mauvaise loi. Citation Il semble que vous confondez tous les dealers avec des bandes de racailles dont vous avez l'echo, alors que la plupart sont des gens lambda. Et d'ailleurs, une bonne partie des gens qui dealent le font pour consommer avec l'argent de leurs clients. Ce sont de simples consommateurs qui desirent diminuer le cout de leur consommation. Tu confonds le trafic avec l'achat groupé dans une représentation de bisounours. Celui qui prend le risque de la commande groupée prend sa marge qui paye le risque, c'est normal mais ce n'est pas ce qu'on appelle du deal dans le langage courant, qui dégage du bénéfice. Lorsqu'il fait son achat groupé il s'adresse à un intermédiaire qui se fournit lui-même chez un grossiste de cité. Il ne s'agit pas d'un écho médiatique, j'ai l'expérience de ces cités avec vendeurs encagoulés, en particulier celle où a eu lieu ce meurtre. La réalité dépasse largement la fiction. Citation Puis bon, entre nous, prendre en photo des dealers, vous croyez qu'ils vont se laisser faire ? entre les RG et les balances, c'est un risque enorme de laisser un type vous prendre en photo. Si c'etait tolere, ils s'en fouteraient. Un minimum de bon sens est quand meme requis pour survivre dans ce monde. Le type en question était un touriste, il photographiait le lampadaire devant l'entrée en famille. La paranoïa et la sauvagerie des trafiquants l'ont condamné. Cela dit je comprends ta mansuétude à leur égard dans la mesure où ils partagent avec les nanarcaps une conception souverainiste du trottoir. Le même phénomène s'est reproduit à Tremblay après le reportage de TF1, qui fut perçu comme une intrusion.
Invité Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 free jazz a dit : Une tolérance de fait vaut en effet mieux qu'une mauvaise loi. Tu confonds le trafic avec l'achat groupé dans une représentation de bisounours. Celui qui prend le risque de la commande groupée prend sa marge qui paye le risque, c'est normal mais ce n'est pas ce qu'on appelle du deal dans le langage courant, qui dégage du bénéfice. Lorsqu'il fait son achat groupé il s'adresse à un intermédiaire qui se fournit lui-même chez un grossiste de cité. Il ne s'agit pas d'un écho médiatique, j'ai l'expérience de ces cités avec vendeurs encagoulés, en particulier celle où a eu lieu ce meurtre. La réalité dépasse largement la fiction. Oula, pour avoir pratiquer l'achat groupe pour des amis sans marge (parce que je suis solidaire, sinon je pouvais tres bien me faire aussi 50% de marge as usual) et dealer, les deux actions sont similaires. Ramassage des thunes du client, coups de telephone, langage code qui ne trompe personne, paiement et logistique. Ou l'autre version, achat a credit, logistique et ventes et puis paiement du fournisseur. Et j'utilise egalement la definition juridique de trafiquant de stupefiant : un mec qui prends en gros pour ses amis est un dealer. Citation Le type en question était un touriste, il photographiait le lampadaire devant l'entrée en famille. La paranoïa et la sauvagerie des trafiquants l'ont condamné. Il y a de quoi etre parano, mais effectivement je retire ce que j'ai dit, le touriste ignorant ne merite pas un Darwin award. Quoi que prendre un lampadaire pour la tour effeil reste quand meme suspect. Citation Cela dit je comprends ta mansuétude à leur égard dans la mesure où il partagent avec les nanarcaps une conception souverainiste du trottoir. Sous la ceinture la. Et il n'y a pas de police pour proteger les dealers, donc on doit utiliser la violence nous meme pour faire regner un semblant de regles. Pour TF1, ils se croient permis de filmer tout ce qu'ils veulent parce qu'ils ont une carte de journaliste. Et apres le politique veut intervenir parce que des journalistes ont fait un reportage. C'est grace a des emmerdeurs comme eux que les open bar c'est fini. Surtout pour vomir leur point de vue debile au lieu de rapporter les faits objectifs… Je ne vais pas les pleurer quand ils se font casser la gueule ceux la.
Tremendo Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 free jazz a dit : Une tolérance de fait vaut en effet mieux qu'une mauvaise loi. Tout ça pour dire qu'une bonne légalisation est préférable pour maintenir un certain ordre dans la société et abolir le monopole des mafias.
jamkan Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Citation Pour TF1, ils se croient permis de filmer tout ce qu'ils veulent parce qu'ils ont une carte de journaliste C'est à dire ? TF1 ou n'importe qui d'autre , les gens filment ce qu'ils veulent dans la rue , ca n'appartient à personne , ou plutot ca appartient à tout le monde . Citation Et il n'y a pas de police pour proteger les dealers, donc on doit utiliser la violence nous meme pour faire regner un semblant de regles. Là encore , c'est à dire ? Les protéger de quoi ?
Invité Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 jamkan a dit : C'est à dire ?TF1 ou n'importe qui d'autre , les gens filment ce qu'ils veulent dans la rue , ca n'appartient à personne , ou plutot ca appartient à tout le monde . C'est a dire qu'on ne debarque pas de sa tour pour venir remuer la merde, tout le monde sait que ce sont des balances, d'ailleurs on sait qui les finance. Citation Là encore , c'est à dire ? Les protéger de quoi ? D'escroquerie, de vol, rupture de contrat, etc.. dans les cas extremes des dealers qui sont forces par leur fournisseur de continuer a pratiquer sous peine de mort.
Théo31 Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Tremendo a dit : mais c'est avec la prohibition que les mafias pullulent et s'enrichissent C'est pas Al Capone qui dira le contraire. Tremendo a dit : Que je sache, la légalisation du cannabis en Hollande n'a pas provoqué de guerre civile. Elle n'a pas mis fin aux trafics pour autant il me semble car une partie des clients des coffee shops ne trouve pas de produits satisfaisants pour avoir une défonce maximale.
Invité Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Le marché légal aux PB s'approvisionne forcément sur le marché noir, la production industrielle étant illégale.
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