tisserand Posté 4 août 2010 Signaler Posté 4 août 2010 JUSTICE. Le gestionnaire d'un collège d'Eure-et-Loir a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Chartres (Eure-et-Loir) à sept mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pour avoir détourné près de 13.000 euros. L'homme de 47 ans a été reconnu coupable d'avoir détourné pendant près de deux ans des règlements, essentiellement en espèces, effectués par des parents qui payaient les repas de leurs enfants à la cantine du collège. L'escroquerie a été découverte par un agent-comptable de l'éducation nationale. Absent à l'audience, le prévenu a été également condamné à rembourser la somme détournée. On ne sait pour l’heure si cette condamnation aura une incidence sur sa carrière.Mourad Guichard (avec AFP)
Yul Posté 4 août 2010 Signaler Posté 4 août 2010 On ne sait pour l’heure si cette condamnation aura une incidence sur sa carrière. c'est un fonctionnaire, tout au plus son avancement sera bloqué quelques années. Détourner de l'argent public c'est moins grave qu'écrire un livre sur l'incompétence et la feignantise de la fonction publique territoriale. J'ai une amie qui est mandataire judiciaire dans un centre pour handicapés. Elle est arrivée il y a quelques mois. La précédente à son poste avait craqué. Le centre est une structure semi-publique, les handicapés reçoivent de la CAF une pension, ainsi qu'un salaire pour les travaux artisanaux qu'ils effectuent et dont le produit est vendu par le centre. La mandataire judiciaire est responsable devant le juge de l'usage qui est fait de cette pension ainsi que du salaire. Elle fait partie de la structure, mais n'est pas placée sous l'autorité d'un chef de service, elle ne rend de comptes qu'au seul juge. Les handicapés sont appelés d'un point de vue juridique et patrimonial des "majeurs protégés" depuis quelques années, car l'appellation ancienne "de personnes incapables" a été jugée stigmatisante. Donc, la mandataire judiciaire doit être consultée pour chaque dépense effectuée au nom des protégés par leurs éducateurs, car en cas d'abus elle est la première à subir des sanctions pénales. Or, non seulement les éducateurs sont incompétents et n'ont aucun diplôme relevant de leur activité (voire pas de diplômes du tout), mais il se servent allègrement sur les comptes des protégés, car ils ont le droit de faire des retraits pour des menues dépenses comme des vêtements ou un vélo, le "majeur protégé" n'ayant pas le droit de faire des dépenses lui-même. Le plafond légal aux retraits effectués de la sorte est de 200 euros par mois. Ca peut paraître peu, mais les handicapés sont bien sûr nourris, blanchis et logés. Or, les retraits qu'effectuent les éducateurs peuvent atteindre facilement les 1000 euros sur un seul compte sur un mois, le plus souvent en liquide et sans le moindre justificatif. On l'aura compris à ce stade, l'éducateur se fait construire sa piscine tandis que l'handicapé reçoit un porte-clef. De par sa responsabilité pénale, car je le répète, c'est elle qui trinque en premier si ça venait à se savoir, mon amie ne peut pas faire comme si de rien était et rester pépère dans son coin. Elle a essayé de raisonner les éducateurs en leur expliquant. Depuis, elle a tout le monde sur le dos, les éducateurs (qui en plus font un complexe par rapport à sa licence en droit) mais aussi les chefs de service. Et c'est du harcèlement moral violent. Exactement ce qu'a subi la personne qu'elle remplace. Elle est isolée, elle se fait engueuler par les chefs de service à chaque réunion et même souvent entre les réunions, des réactions de haine ahurissantes, on l'insulte et elle a failli se prendre des coups. Ca a commencé au quart de tour, dès qu'elle a manifesté la première velléité de faire son boulot. Depuis, elle cherche à se barrer. Je lui ai dit d'écrire à la juge pour se couvrir, car ça va péter.
h16 Posté 4 août 2010 Signaler Posté 4 août 2010 Oui. Il lui faut absolument écrire au juge pour relater l'ensemble de ces faits et des pressions qu'elle subit, et faire en sorte que cette lettre soit enregistrée proprement (on ne sait pas dans quelle mesure le juge n'est pas lui-même plus ou moins partie prenante dans l'affaire).
Yul Posté 4 août 2010 Signaler Posté 4 août 2010 Oui. Il lui faut absolument écrire au juge pour relater l'ensemble de ces faits et des pressions qu'elle subit, et faire en sorte que cette lettre soit enregistrée proprement (on ne sait pas dans quelle mesure le juge n'est pas lui-même plus ou moins partie prenante dans l'affaire). clairement. d'autant plus, si j'ai bien compris, qu'elle peut rester responsable plusieurs années après avoir quitté son poste… je crois qu'elle a un peu peur des conséquences… elle cherche juste à se barrer, mais pas évident de trouver du boulot ailleurs par les temps qui courent… je ne pense pas que la juge soit de mèche. Ca fait des années que ça dure, cette histoire, cela dit. Le risque, c'est que la lettre soit aussitôt transmise à qui de droit, et là c'est le bordel avec un B. C'est ce qui la fait hésiter. Mais en même temps, ça finira par tôt ou tard par transpirer. En plus, elle a de gros soucis de santé, elle est cardiaque, et elle est au bord de la dépression nerveuse. Youplaboum. au fait, merci pour la mise en forme, j'ai écrit mon gros pâté sur le fil et c'était pas super lisible……….
Invité jabial Posté 4 août 2010 Signaler Posté 4 août 2010 Là ce que tu me décris c'est une antre d'iniquité qui doit être purifiée par le fer et par le feu. On parle de gens qui volent des handicapés là. Moi si je tombais sur un tel bordel je ferais directement une lettre recommandée très détaillée au procureur de la république, avec copie à mon avocat. Même si les gens étaient de bonne volonté, on ne se contente pas de remettre les choses en ordre quand on tombe sur des ordures qui profitent ainsi de handicapés ; c'est un devoir de tomber dessus à la hache, et dans les pays civilisés, la hache c'est le système judiciaire.
h16 Posté 4 août 2010 Signaler Posté 4 août 2010 Oui, voilà. Il lui faut a/ écrire la lettre au juge, au proc, à son avocat b/ prévenir la presse qui adore les histoires croustillantes En gros, les cafards ont peur de la lumière.
neuneu2k Posté 4 août 2010 Signaler Posté 4 août 2010 Là ce que tu me décris c'est une antre d'iniquité qui doit être purifiée par le fer et par le feu. On parle de gens qui volent des handicapés là.Moi si je tombais sur un tel bordel je ferais directement une lettre recommandée très détaillée au procureur de la république, avec copie à mon avocat. Même si les gens étaient de bonne volonté, on ne se contente pas de remettre les choses en ordre quand on tombe sur des ordures qui profitent ainsi de handicapés ; c'est un devoir de tomber dessus à la hache, et dans les pays civilisés, la hache c'est le système judiciaire. +1, dans tous les cas, en parler a son avocat.
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