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Sarkozy, président des riches


Invité rogermila

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Invité rogermila
Posté

Beneficiant de leur statut de fonctionnaires au CNRS, les "chercheurs" en sociologie Monique Charlot et Michel Pinçon

pinon.jpg

publient un brulot pamphlétaire contre les riches intitulé:

"Le Président des riches- Enquête sur l'oligarchie dans la France de Sarkozy"

Ils veulent démontrer que la lutte des classes, si elle a disparu chez le prolétariat, serait, selon eux, reprise de manière tout aussi violente, par les classes dominantes qui dressent de véritables barrières de ségregation entre eux et le reste de la population, afin de recréer la situation d'avant 1789 (noblesse / tiers-etat).

Posté
Monique Charlot…. elle porte bien son nom.

Est-ce la fille de Jean Charlot, un spécialiste des partis politiques (années 60-70 ?) prof à sciences po?

Posté

On peut leur accorder qu'en France, beaucoup de riches, le sont devenus grâce à leurs amis de l'Etat…

Maintenant, pas sûr que ces chercheurs, payés par le labeur du Tiers Etat d'aujourd'hui, pour écrire des niaiseries politiques entre deux pauses cafés à la fac, soient les mieux placés pour dénoncer un système qui leur apporte le pain.

D'ailleurs au moment où j'écris, je m'interroge sur le fait de savoir si ces sociologues auraient pu exercer en URSS et en googlant un peu je trouve ça.

Après avoir été gommée du paysage des sciences sociales à la fin des années 1920, la sociologie retrouva un droit de cité en URSS à partir de la fin des années 1950 et particulièrement dans les années 1960. Elle se reconstruisit sur la base de l’ouverture de divers instituts au sein de l’Académie des sciences et des universités, mais aussi sur la base d’un réseau de relations informelles entre intellectuels qui se regroupèrent pour mener des recherches dont les résultats se diffusèrent dans toutes les sphères de la vie sociale. Cette vitalité de la vie scientifique ne fut pas spécifique à la sociologie, même si elle prit des allures un peu différentes dans ce cas précis. La période de « dégel » ouverte après le discours prononcé par Khrouchtchev au XXe congrès du Parti de 1956, dans lequel il dénonçait les crimes de Staline, contribua à libérer quelque peu les sciences sociales du poids de certains dogmes staliniens. Toutefois, ce renouveau de l’activité des sociologues suscita vite l’inquiétude du Parti communiste et renforça sa volonté de contrôle. Il se fit sous surveillance. La renaissance de la sociologie en URSS dut emprunter une voie étroite entre le contrôle du Parti et la volonté d’hégémonie des théoriciens du matérialisme historique réunis dans l’Institut de philosophie de l’Académie des sciences.

Conclusion:

1/Ils sont très gonflés d'écrire ça et c'est d'ailleurs la partie la plus irritante du gauchisme, car oser critiquer le système qui te fait bouffer ça mérite des claques. Et pour le coup, ça fait penser à un comportement de ce bourgeois gâté qu'ils détestent tant.

2/ Ce sont des professionnels de la critique, de la complainte, de l'indignation, bref, pas assez dociles, rebelles par nature, ils ne feront pas 24 heures si les alter-camarades parviennent à l'Elysée.

3/ Par conséquence, ces gens sont plus dangereux qu'une armée de Besancenots, car ils vont à l'abattoir en chantant , mais ils ont la conviction idéologique qu'aller à l'abattoir c'est trop bien, et qu'il faut que tout le monde y rentre aussi. Le KGB les appelait les "prostituées".

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