0100011 Posté 30 septembre 2010 Signaler Posté 30 septembre 2010 Un peu d'agitation en Equateur, ça sent bon le prélude à une révolution Bolivarienne ou en tout un partage en couille assuré : http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1309804 http://www.leparisien.fr/international/equ…010-1089846.php Equateur : état d'urgence face à une rebellion de policiersConfusion totale en Equateur où le pouvoir faisait face jeudi à des manifestations incontrôlées de policiers et militaires opposés à une réforme. Alors que le Congrès et l'aéroport de Quito sont occupés par des hommes armées, le président socialiste, Rafael Correa, dénonce «une tentative de coup d'Etat menée par l'opposition et certains secteurs des forces armées et de police. Un pays d'une instabilité chronique La situation est telle que le gouvernement a du déclarer l'état d'urgence tandis que le chef de l'armée, resté fidèle au président, a ordonné aux policiers rebelles de se rendre. Lors d'un entretien téléphonique à une télévision locale, le président de ce pays d'Amérique du Sud a indiqué s'être réfugié dans une chambre d'un hôpital de la capitale entouré de policiers et qu'il craignait pour sa vie. «Au cas où il m'arriverait quelque chose, je veux exprimer mon amour à ma famille et à ma patrie», a-t-il déclaré. Une loi supprimant les primes à l'ancienneté Dénoncant contre une loi supprimant certaines primes à l'ancienneté pour les membres des forces de l'ordre, des policiers ont manifesté dans la principale caserne de la capitale, mais aussi à Guayaquil, la grande ville portuaire du sud-ouest, et à Cuenca, des protestations qui ont débouché sur des échaufourées. Dans la matinée, «environ 150 membres des forces aériennes équatoriennes ont pris la piste de l'aéroport Mariscal Sucre», annonçait l'entreprise Quiport, gestionnaire de l'aéroport, qui a dû suspendre tout mouvement. Vers 12 h 30 (18 h 30 en Frabnce), les policiers chargés de la sécurité du Congrès ont investi l'édifice. Rejoints par d'autres policiers, ils ont empêché des députés de pénétrer dans l'institution. «Si vous voulez détruire la patrie, allez-y. Mais je ne céderai pas !» Le chef de l'Etat s'était rendu aux abords de la principale caserne de la capitale pour tenter de calmer la colère des agents, mais une bombe lacrymogène est tombée a ses pieds, et il a dû quitter les lieux se couvrant le visage d'un masque après un discours enflammé où il a annoncé qu'il ne céderait pas. «Je ne ferai pas un seul pas en arrière, si vous voulez prendre les casernes, si vous voulez laisser les citoyens sans défense, si vous voulez trahir votre mission de policiers, faites-le», a lancé le chef de l'Etat équatorien avant de s'arracher quasiment la cravate en criant aux policiers : «Si vous voulez détruire la patrie, allez-y. Mais ce président ne cédera pas». «La troupe unie ne sera jamais vaincue», criaient pour leur part les policiers en appelant les militaires à se joindre au mouvement. Le commandant des forces armées équatoriennes, Ernesto Gonzalez, a pour sa part annoncé qu'il soutenait le gouvernement de Rafael Correa. «Nous sommes dans un Etat de droit, nous sommes subordonnés à la plus haute autorité incarnée par Monsieur le président de la République», a affirmé le général lors d'une conférence de presse retransmise par les médias locaux à Cuenca (sud de l'Equateur).* Chavez appelle les «peuples» latino-américains à défendre Rafael Correa Les réactions internationales n'ont pas tardé. A Washington, l'Organisation des Etats américains (OEA) a décidé de convoquer une session extraordinaire de son conseil permament, tandis que les Etats-Unis ont indiqué suivre «de près» la situation en Equateur. En Europe, Madrid a dénoncé «tentative de coup d'Etat» tandis qu'à Paris, Nicolas Sarkozy a exprimé son «plein soutien» au président. La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a quant à elle appelé «à la préservation de l'ordre constitutionnel». Le président chilien Sebastian Pinera a exprimé son soutien «absolu et total» à son homologue équatorien. De même que le chef de la diplomatie, Celso Amorim, tandis que le chef de l'Etat péruvien, Alan Garcia, a proposé d'organiser un sommet de l'Union des nations sud-américaines (Unasur) en soutien au président équatorien confronté à une grave «ingérence putschiste». De son côté, le président vénézuélien, Hugo Chavez, a appelé les «peuples» latino-américains à défendre Rafael Correa. Le gouvernement cubain a condamné jeudi une tentative de «coup d'Etat» et a appelé les Etats-Unis à la rejeter également s'ils n'en sont pas «complices». Quelques heures plus tard, par la voix de leur représentante à l'Organisation des Etats américains (OEA), les Etats-Unis ont condamné toute tentative de violer l'ordre constitutionnel en Equateur.
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