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La complexéologie de l'esprit


Messages recommandés

Posté

Pour faire bref je ne saisi pas une seule ligne de son bouquin.

Quelqu'un aurait-il l'amabilité la capacité de décrypter ce passage par exemple ?

"Que le vrai ne soit effectif que comme système, ou que la substance soit essentiellement sujet, est exprimé dans la représentation qui énonce l'absolu comme esprit, -- le concept le plus sublime, et qui appartient au temps moderne et sa religion. Le spirituel seul est effectif; il est l'essence ou qui est en soit,--ce qui est en relation ou déterminé, l'être-autre et l'être-pour-soit--et ce qui dans cette déterminité ou son être-hors-de-soi demeure dans sois-même;-- ou il est en soi et pour soi. Mais cet être en et pour soi, s'il ne l'est d'abord que pour nous ou en soi, ou il est la substance spirituelle. Il faut que cela le soit aussi pour soi-même" Préface de la phénoménologie"

Je précise que le passage est parfaitement retranscrit et ça continue comme ça tout au long des 3 tomes…

A coté, il s'en faut de peu pour qu'Heidegger passe pour un conteur de crèche

Posté
Quelqu'un aurait-il l'amabilité la capacité de décrypter ce passage par exemple ?

Hegel utilise un langage cryptique pour dire des choses très simples, il suffit de décoder ses concepts et saisir la gymnastique intellectuelle de la dialectique. Ce qui n'est pas trop difficile puisque notre éducation progressiste baigne dedans depuis deux siècles. On comprend alors que sa philosophie est celle de l'Etat absolu. Hegel est le vrai seigneur noir des Siths, Marx n'est que son lieutenant.

"Que le vrai ne soit effectif que comme système, ou que la substance soit essentiellement sujet, est exprimé dans la représentation qui énonce l'absolu comme esprit,

Le vrai implique l'effectivité, c'est-à-dire la propriété d'existence, qui agit en tant que processus logique dans l'histoire. Par conséquent seul le vrai existe effectivement. La vérité (comme substance) agit sur le réel, elle le travaille rationnellement comme le sujet utilise sa raison pour transformer son existence. La vérité s'exprime pour la raison en tant qu'esprit absolu, c'est-à-dire comme universalisme. L'histoire est la synthèse des étapes de transformation de la Raison (par négations successives) pour s'affirmer comme universel effectif. In fine, elle se réalise dans le gouvernement mondial et les droits de l'homme. Ce processus est la phénoménologie de l'Esprit.

Conclusion: tout ce qui est réel est rationnel et tout ce qui est rationnel est réel.

-- le concept le plus sublime, et qui appartient au temps moderne et sa religion.

L'homme moderne issu des Lumières vénère la Raison comme sa religion et comme esthétique, c'est-à-dire forme de son jugement. Cette religion rationnelle est la religion de sa propre conscience, qu'il perçoit d'abord comme extérieure et dont il intériorise progressivement la logique. Elle est nécessaire, car en la posant comme institution supérieure l'homme transforme sa propre nature, il la transporte dans le droit et dans la culture. Ainsi la raison transforme la nature en construisant un monde à son image, qui coïncide avec la conscience humaine.

Le spirituel seul est effectif; il est l'essence ou qui est en soit,--ce qui est en relation ou déterminé, l'être-autre et l'être-pour-soit--et ce qui dans cette déterminité ou son être-hors-de-soi demeure dans sois-même;-- ou il est en soi et pour soi.

Comme tout ce qui est réel est nécessairement rationnel, la Raison détermine toutes les relations entre les choses inconscientes (en soi) et entre les être conscients (pour soi). Elle s'affirme d'abord dans les sciences naturelles (comme extériorité), puis dans les sciences de l'esprit. Toutefois, les animaux et les plantes sont dépendants de leur milieu, ils sont aliénés par leur environnement. L'homme est le seul être qui peut se libérer de sa condition d'aliénation en niant ses désirs instinctifs, par la reconnaissance de son droit de transformer ce qui lui est donné. Lorsqu'il désire une chose, il n'agit pas pour s'en emparer mais cherche à faire reconnaître par autrui son droit de la travailler. Ainsi la conscience humaine existe pour elle-même grâce à la médiation de la reconnaissance des autres consciences. L'économie suppose que les sujets prennent conscience de leurs opportunités en reconnaissant le désir des autres. En produisant ce que les autres désirent, l'homme peut se rendre maître du désir d'autrui. S'engage alors la dialectique de lutte entre le maître et le serviteur.

Mais cet être en et pour soi, s'il ne l'est d'abord que pour nous ou en soi, ou il est la substance spirituelle. Il faut que cela le soit aussi pour soi-même" Préface de la phénoménologie"

L'action humaine existe d'abord en suivant des buts égoïstes particuliers, avant de se déployer comme projet rationnel et universel.

Posté
il suffit de décoder ses concepts et saisir la gymnastique intellectuelle de la dialectique

Aurais-tu un livre ou site à me conseiller afin d'y voir plus clair sur Hegel?

Posté

C'est comme Sartre ou Merleau-Ponty, du blabla cryptique sans aucun intérêt. Ces mecs-là sont capables d'écrire des "C'est par la translation vers le lieu idoine que libération sera faite" en lieu et place de "je vais aller chier".

Posté

Quel est donc ce philosophe (allemand évidemment) qui déclarait avoir enfin compris ce qu'il écrivait après avoir lu la traduction de ses ouvrages en français? Ne serait-ce pas Hegel?

Sinon sur ce philosophe, Blizard pourra sans doute lire "La société ouverte et ses ennemis" de Karl Popper.

J'applaudis.

Moi aussi.

Posté
Sinon sur ce philosophe, Blizard pourra sans doute lire "La société ouverte et ses ennemis" de Karl Popper.

merci Drake mais je connais déjà les principes généraux ou axiomes de la pensé de Hegel ainsi que de ces continuateurs français (Cousin et Kojève)

Je n'arrive pas à lire un livre d'Hegel; malgré la traduction de FreeJazz, Je vais essayer de persévérer dans la lecture et je verrais bien.

Quand à Popper j'ai lu son livre "la logique de la découverte scientifique et c'est un positiviste à mon avis qui n'eut jamais l'opportunité de tirer toutes les conséquences de sa théorie de la falsifiabilité. Mais j'ai feuilleté des pages de "misère de historicisme" ses critiques sont valables mais ses arguments sont à rejeter.

Posté
merci Drake mais je connais déjà les principes généraux ou axiomes de la pensé de Hegel ainsi que de ces continuateurs français (Cousin et Kojève)

Je n'arrive pas à lire un livre d'Hegel; malgré la traduction de FreeJazz, Je vais essayer de persévérer dans la lecture et je verrais bien.

Quand à Popper j'ai lu son livre "la logique de la découverte scientifique et c'est un positiviste à mon avis qui n'eut jamais l'opportunité de tirer toutes les conséquences de sa théorie de la falsifiabilité. Mais j'ai feuilleté des pages de "misère de historicisme" ses critiques sont valables mais ses arguments sont à rejeter.

Dans le tome 1, seule la dialectique du maître et de l'esclave (chapitre sur la conscience de soi) est vraiment centrale. Le reste ne sert qu'à exposer les axiomes de sa logique générale.

Passez directement au tome 2, sur l'Etat de droit, la moralité et la culture, la critique de la société civile, les Lumières, l'Etat rationnel mondial comme résolution des contradiction sociales, sens de l'Histoire et incarnation de la volonté universelle.

Il existe une interprétation marxiste du système hegelien. C'est même la plus courante, la dialectique du maître et de l'esclave y est seulement remplacée par la lutte des classes. Les critiques actuelles du libéralisme comme aliénation marchande de la conscience en sont issues. Toutes proposent l'Etat comme dépassement des "contradictions" du capitalisme.

L'hégélianisme de droite (Fukuyama) qui théorise le choc des civilisations et voit la démocratie libérale, la globalisation des marchés et la gouvernance mondiale comme dépassement des conflits, en est aussi issu.

Posté
Dans le tome 1, seule la dialectique du maître et de l'esclave (chapitre sur la conscience de soi) est vraiment centrale. Le reste ne sert qu'à exposer les axiomes de sa logique générale.

Passez directement au tome 2, sur l'Etat de droit, la moralité et la culture, la critique de la société civile, les Lumières, l'Etat rationnel mondial comme résolution des contradiction sociales, sens de l'Histoire et incarnation de la volonté universelle.

je finis déjà le tome1; Je n'aime pas parler de livre que je n'ai pas entièrement lu (plus que 600 pages :icon_up: )

Il existe une interprétation marxiste du système hegelien. C'est même la plus courante, la dialectique du maître et de l'esclave y est seulement remplacée par la lutte des classes. Les critiques actuelles du libéralisme comme aliénation marchande de la conscience en sont issues. Toutes proposent l'Etat comme dépassement des "contradictions" du capitalisme.

L'hégélianisme de droite (Fukuyama) qui théorise le choc des civilisations et voit la démocratie libérale, la globalisation des marchés et la gouvernance mondiale comme dépassement des conflits, en est aussi issu.

Je rajouterais l'influence de Kojève dans la relecture Hégélienne de la fin de l'histoire => "La fin de l'histoire paraît avoir été abusivement attribuée à Hegel par Kojève ; en fait, c'est une thèse inventée par ce dernier. Elle représente davantage la pensée propre de Kojève, que celle de Hegel." (sourcewiki)

Posté
Aurais-tu un livre ou site à me conseiller afin d'y voir plus clair sur Hegel?

Pourquoi commences-tu par la Phénoménologie de l'esprit ? C'est vraiment pas le plus accessible. La raison dans l'Histoire est relativement plus lisible, c'est des cours de Hegel donc l'écriture est moins "hégélienne"…

Sinon, Aron a pas mal écrit sur la philosophie de l'Histoire en général, donc sur Hegel, et c'est très pédagogique. Regarde précisément les livres de Aron, il y en a un qui te conviendra. Mais il faut lire dans le texte pour comprendre, comme toujours.

L'hégélianisme de droite (Fukuyama) qui théorise le choc des civilisations et voit la démocratie libérale, la globalisation des marchés et la gouvernance mondiale comme dépassement des conflits, en est aussi issu.

C'est drôle de voir Fukuyama classé ainsi. Trouves-tu qu'il a des valeurs particulièrement autoritaires, religieuses, conservatrices et nationalistes ? (de fait j'ai toujours cru qu'il n'y avait plus d'hégéliens de droites depuis le nazisme).

Posté
C'est drôle de voir Fukuyama classé ainsi. Trouves-tu qu'il a des valeurs particulièrement autoritaires, religieuses, conservatrices et nationalistes ?

Fukuyama est un des théoriciens du néo-conservatisme (bien qu'il eût pris ses distances avec l'hybris guerrière de ce mouvement), qui s'appuie sur la vision du sens de l'histoire mentionnée plus haut.

(de fait j'ai toujours cru qu'il n'y avait plus d'hégéliens de droites depuis le nazisme).

Joli point Godwin. Quel rapport entre les hegeliens et le nazisme?

La Fin de l'histoire ou le triomphe de la démocratie libérale

Lorsque Fukuyama évoque l'hypothèse que l'Histoire ait atteint son terme, il n'est aucunement question de l'histoire au sens événementiel, de l'histoire qui se développe à chaque jour, qui nourrit la chronique et charrie avec elle individus et nations dans un flot continu. Fukuyama ne fait que reprendre et confirmer la thèse de Hegel, revue par Kojève, sur une Histoire universelle dont le développement de la liberté serait le moteur principal. « Hegel avait défini l'histoire comme la progression de l'homme vers de plus hauts niveaux de rationalisme et de liberté, et ce processus avaint un point final logique avec la réalisation de l'autonomie absolue de la conscience. Celle-ci pensait-il, était incarné dans l'État libéral moderne apparut en Europe à la suite de la Révolution française et en Amérique à la suite de l'indépendance des États-Unis ». Lorsque Hegel affirme dès 1806, au lendemain de la bataille d'Iéna, que l'histoire était terminée, « il ne prétendait pas que l'État libéral était victorieux dans le monde entier : sa victoire n'était même pas certaine dans le petit canton d'Allemagne où il vivait. Il disait simplement que les principes de liberté et d'égalité qui sous-tendent l'État libéral moderne avait été découverts et réalisés dans les pays les plus avancés, et qu'il n'y avait pas de principes ou de formes d'organisation sociale et politique alternatifs qui fussent supérieurs à ceux du libéralisme. » Selon Hegel, la démocratie libérale était la seule forme d'organisation politique et social libre des « contradictions internes » inhérentes à toutes les modèles connus jusque là, contradictions qui conduisaient inévitablement ces modèles à leur déclin et à leur remplacement éventuel par d'autres formes plus élaborées.

Que faut-il entendre par libéralisme politique et démocratie, par libéralisme économique ? « Le libéralisme politique peut être défini assez simplement comme un système légal qui reconnaît certains droits individuels ou libertés indépendantes du contrôle de l'État. » Ces droits, selon la définition classique proposée par lord Bryce, se limitent à trois catégories: « les droits civils, "exemption de contrôle du citoyen en ce qui concerne sa personne et sa propriété"; les droits religieux, "exemption de contrôle dans l'expression des opinions religieuses et de la pratique du culte"; ce qu'il [lord Bryce] appelle les droits politiques, "exemption de contrôle pour tout ce qui ne touche pas au bien-être de la communauté dans son ensemble au point de rendre un contrôle nécessaire et qui inclut les droits fondamentaux de la liberté de presse". » La démocratie « est le droit universel de participer au pouvoir politique, c'est-à-dire le droit qu'ont tous les citoyens de voter et de prendre part à la vie politique. » Par ailleurs, le libéralisme économique désigne « la reconnaissance du droit à la liberté des activités et des échanges économiques, fondée sur la propriété privée et les lois du marché ».

La chute du communisme — principale alternative à la démocratie libérale — au XXe siècle ne ferait que confirmer la justesse de la thèse du philosophe allemand. Le recul des États totalitaires en Europe, la victoire de la démocratie sur les didactures militaires en Amérique latine, la conversion de la Chine à l'économie de marché « suggérerait que les principes de liberté et d'égalité sur lesquels le système est fondé ne sont pas le fait du hasard ou le résultat de préjugés ethnocentriques, mais sont vraiment la révélation de la nature de l'homme en tant qu'homme, dont la véracité ne diminue pas mais augmente au fur et à mesure que le cosmopolisme du point de vue grandit. […] Si nous en sommes à présent au point de ne pouvoir imaginer un monde substantiellement différent du nôtre, dans lequel aucun indice ne nous montre la possibilité d'une amélioration fondamentale de notre ordre courant, alors il nous faut prendre en considération la possibilité que l'Histoire elle-même puisse être à sa fin. […] N'est-il pas temps […] de secouer notre pessimisme acquis et de reconsidérer s'il est possible ou non d'écrire une histoire universlle de l'humanité ? »

Mais le jour où la démocratie et le libéralisme économisme régneront sans partage sur la planète entière, et que toutes les nations seront devenues semblables en vertu de la « théorie de la modernisation » selon laquelle toute nation qui adhère aux principes démocratiques et à l'économie de marché finit par adopter des valeurs semblables à celles des autres nations qui les ont adoptés avant elle, alors, nous assisterons au triomphe du "dernier Homme", plus soucieux d'assurer son bien-être que d'affirmer sa valeur par des oeuvres géniales ou par des guerres.

«Ce dernier Homme, qu'on peut aussi appeler l'Homme démocratique, a été amputé de la partie centrale de l'âme humaine, le thumos, lequel avait été la principale caractéristique de l'Homme historique. Fukuyama se rattache ici à la tradition remontant à Platon, selon laquelle l'âme humaine est divisée en trois parties: le noos, correspondant à la tête; thumos, le courage, correspondant au coeur; l'épithumia, le désir, correspondant au ventre. Le thumos, dont l'atrophie signe l'identité du dernier Homme, est le siège de cette partie noble de l'affectivité qui est la source du courage, du sentiment de fierté et de dignité, des actions glorieuses en amour, dans les arts ou à la guerre. Chez le dernier Homme, ne subsistent donc que la raison et le désir. La raison du technicien, le désir du consommateur. «Pour Nietzsche, écrit Fukuyama, l'homme démocratique était entièrement composé de désir et de raison, habile à trouver de nouvelles ruses pour satisfaire une foule de petits désirs grâce aux calculs d'un égoïsme à long terme. Mais il manquait complètement de mégalothumia, se satisfaisant de son bonheur mesquin et étant hors d'état de ressentir la moindre honte de son incapacité à s'élever au-dessus de ses désirs.»

Jacques Dufresne

http://agora.qc.ca/dossiers/Francis_Fukuyama

Posté
Fukuyama est un des théoriciens du néo-conservatisme (bien qu'il eût pris ses distances avec l'hybris guerrière de ce mouvement), qui s'appuie sur la vision du sens de l'histoire mentionnée plus haut.

Joli point Godwin. Quel rapport entre les hegeliens et le nazisme?

Je ne pensais pas qu'on pouvait classer les néo-cons chez les hégéliens de droites. Pour moi, les jeunes hégéliens (de gauches) reprennent Hegel en supprimant sa théologie et le conservatisme "moral". Et à droite, ils ont repris Hegel dans la défense de l'Etat Prussien, belliqueux, nationaliste et conservateur.

Le rapport avec le nazisme n'était pas une tentative de réfuter Hegel par un reducto ad hitlerum. C'est que je pensais sincèrement qu'on n'accolait plus l'étiquette hégélien de droite de nos jours ; car ils s'étaient compromis avec l'idée national-socialiste. Bref, des questions d'étiquettes, c'est pas le plus important.

  • 3 weeks later...
Posté
J'applaudis.

+ 1000

Etre capable de traduire la pensée de Hegel en des termes compréhensibles relève du génie, voire, n'ayons pas peur des mots, du miracle.

Dans le tome 1, seule la dialectique du maître et de l'esclave (chapitre sur la conscience de soi) est vraiment centrale. Le reste ne sert qu'à exposer les axiomes de sa logique générale.

Que tu sois capable de reformuler la pensée de Hegel en termes intelligibles, je veux bien. Mais quant à y trouver une logique… Là tu vas trop loin.

Posté
Etre capable de traduire la pensée de Hegel en des termes compréhensibles relève du génie, voire, n'ayons pas peur des mots, du miracle.

Ça veut surtout dire que freejazz a l'esprit aussi maladivement et crapuleusement tordu que celui de Hegel.

Pas net ça. Je serais de vous que j'éviterais freejazz comme la peste.

Posté

La vraie question est de savoir quelle peut être la réelle utilité, pour un philosophe, de l'usage d'un langage cryptique qui dissimule ou déguise sa pensée ?

En dehors d'un arrangement qui permet de faire de leur pensée une pensée qui apparaitrait comme très profonde (donc inaccessible au commun des mortels) alors qu'elle n'est faite en réalité que de concepts bien faiblards et accessibles à tous, je n'en vois pas.

Le discours volontairement alambiqué de certains philosophes, c'est de l'art contemporain, du flan dans un packaging post-moderne. La boîte est très impressionnante, le produit banal.

Posté
Ça veut surtout dire que freejazz a l'esprit aussi maladivement et crapuleusement tordu que celui de Hegel.

Pas net ça. Je serais de vous que j'éviterais freejazz comme la peste.

:icon_up:

La vraie question est de savoir quelle peut être la réelle utilité, pour un philosophe, de l'usage d'un langage cryptique qui dissimule ou déguise sa pensée ?

En dehors d'un arrangement qui permet de faire de leur pensée une pensée qui apparaitrait comme très profonde (donc inaccessible au commun des mortels) alors qu'elle n'est faite en réalité que de concepts bien faiblards et accessibles à tous, je n'en vois pas.

Le discours volontairement alambiqué de certains philosophes, c'est de l'art contemporain, du flan dans un packaging post-moderne. La boîte est très impressionnante, le produit banal.

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