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Déséquilibres démographiques en Asie


Esperluette

Messages recommandés

Posté

Pendant que certaines hystériques s'attachent à imposer la parité, ailleurs les filles meurent avant même de voir le jour.

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L’avortement sélectif banni de Hainan

"L'île de Hainan dit non aux avortements sélectifs", annonce le Guoji Lüyoudao Shangbao, quotidien économique de la province méridionale. Une nouvelle réglementation, édictée par les autorités provinciales, interdit l'avortement après 14 semaines de grossesse, sauf pour raisons médicales. La population craint toutefois que ces mesures restrictives n'incitent les femmes à avorter en cachette, ajoute le quotidien. Cette mesure répond au grave déséquilibre du ratio hommes-femmes dans l'île qui est de 135,6 %. Cela constitue un pas en avant pour stabiliser la démographie de la province très affectée par le manque de femmes.

http://www.courrierinternational.com/breve…on+au+quotidien

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Je ne crois pas que ça va régler les décès des fillettes à cause de la négligence excessive des parents envers leur progéniture féminine. Un accident ou une maladie sont si vite arrivés. Et si opportunément.

  • 4 months later...
Posté

Le déséquilibre filles-garçons s'aggrave en Inde

Loin de se résorber grâce à la croissance économique, le déséquilibre chronique entre les sexes en Inde s'est aggravé en dix ans, le pays comptant désormais 914 filles pour 1 000 garçons, selon les chiffres provisoires du recensement de la population publiés jeudi 31 mars.

Selon ces premières estimations, la population a atteint 1,21 milliard d'habitants, contre 1,02 milliard en 2001, soit l'équivalent de la population réunie de l'Indonésie, des Etats-Unis, du Brésil, du Pakistan et du Bangladesh. Mais "le rapport entre filles et garçons est passé de 927 pour 1 000 (en 2001) à 914 pour 1 000", a relevé le commissaire général chargé du recensement, C. Chandramouli.

AVORTEMENTS ILLÉGAUX

Bien que l'avortement en fonction du sexe soit illégal en Inde – les échographies indiquant aux parents le sexe du bébé sont d'ailleurs interdites –, les femmes restent soumises à une forte pression sociale pour engendrer des garçons, considérés comme une chance pour la famille. Selon des ONG, le déséquilibre est en partie dû aux avortements illégaux et au fait que les parents préfèrent laisser mourir leur fille, qui représente souvent une charge financière aux yeux de la société conservatrice indienne.

Selon un rapport de 2010 des Nations unies, 100 millions de femmes sont portées "manquantes" dans toute l'Asie, surtout en Inde et en Chine mais aussi au Bangladesh, en Iran et au Pakistan.

L'Inde a lancé son recensement national en avril 2010, une tâche gigantesque à laquelle sont employés pas moins de 2,5 millions de fonctionnaires devant frapper aux portes des maisons de 600 000 villages et 7 000 villes.

Source : Le Monde

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Le plus ironique, si je lis bien certains bouquins ou rapports, c'est que la condition des survivantes ne s'améliore pas pour autant.

Invité jabial
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C'est n'importe quoi, il faut absolument faire le contraire :icon_up:

Posté

J'aime beaucoup le roman d'Amin Maalouf, Le premier siècle après Béatrice…il traite très subtilement le sujet, avec tous ses paradoxes…

voilà, info pour les moins de 20 ans qui n'ont jamais entendu parler de cet auteur…

( ma fille a du le lire vers 15ans, elle va en avoir 30!)

Posté

S'ils votent des lois sans les appliquer, en effet, c'est pas très étonnant.

Cela dit, comme je ne connais rien à l'Inde, je me demande s'il n'y a pas comme un problème d'enquête chez eux quand une fille meurt naturellement (faute de vaccins, de nourriture suffisante et de soins en cas d'infection… puisque c'est de l'argent perdu, pas vrai ?).

Figures of child-sex ratio unfortunate but not surprising: National Commission for Women

With the latest census figures throwing up highly skewed statistics of child sex ratio, the National Commission for Women (NCW) today urged the government to quickly provide "more teeth" to the PNDT Act, while asking religious leaders to play a role in weaning the society away from sex selection.

NCWchairperson Girija Vyas termed the figures highly "unfortunate" but said she was hardly surprised by them.

"It is very unfortunate but honestly speaking we were anticipating this. This is the reason we have been focusing on seeking amendments in the PNDT Act to give it more teeth to achieve a better conviction rate, that is currently abysmally low," she said.

The census figures have revealed a national child sex ratio of 914 girls per 1000 boys, lowest since independence and down from the previous census figure of 927.

Vyas said the pre-natal diagnostic techniques law should be updated and its definition expanded to meet the changing requirements of the time like the advances in technology.

"We had, four years back proposed changes in the Act. I again appeal to the government to bring these proposals in Parliament in the next session," she said.

She said the law needs to increase its ambit to sex determination techniques beyond sonography, as well as lay down a role for police and any third party like the civil society in achieving convictions - features that are presently absent in the law.

"The very low conviction rate under the law is a major issue… there has been, I believe only one conviction over the past five years and if the conviction rate goes up the incidences would naturally come down," she said.

The chairperson, however, welcomed the increase in the overall sex ration to 940 women per thousand, as also the rise in literacy levels. The latter, she said, gives hope for improving the skewed ratio.

While calling for strong efforts on awareness campaigns targeting both the poorer and well-to-do sections of society, she also sought a major role for religious leaders in sensitising people.

"Religious leaders have a strong influence in Indian society and their active role is crucial for achieving success in this campaign to prevent female foeticide," she said.

The NCW chairperson also said that besides the rate of births, the mortality rate of girls also needs to be monitored and state governments should frame and enforce their own laws to deal with the menace of female foeticide.

"We have asked for state-wise and district wise data on mortality of girls to monitor and analyse it," she said.

Vyas also said that she was hopeful of a positive response from a group of ministers meeting on the NCW's proposed honour and tradition bill to deal with honour killings.

http://www.dnaindia.com/india/report_figur…r-women_1527064

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