Arturus Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Ben Bernanke a balayé les objections des Européens et des élus républicains du Congrès en évoquant la possibilité d'une extension du programme de 600 milliards de dollars de titres d'Etat sur huit mois.Tout en considérant comme « surévaluée » la crainte d'un réveil de l'inflation, il rejette vivement l'idée du recours à la planche à billets. « C'est un mythe. Nous n'imprimons pas de la monnaie. Le montant de l'argent en circulation ne change pas de manière significative », a-t-il objecté. Pour lui, si la Fed n'avait pas opté pour une relance quantitative massive, le niveau de chômage aurait été « beaucoup, beaucoup plus élevé, proche de 25 % » http://www.lesechos.fr/economie-politique/…lementaires.htm
Kevinz Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 en évoquant la possibilité d'une extension du programme de 600 milliards de dollars de titres d'Etat sur huit mois. Le QE2.1 avant le QE3 ou il y aura également un QE2.2 ? :} Ils devraient faire des roadmaps à la Fed… En passant l'interview réalisée dans l'émission 60 minutes était vraiment une belle blague :x entre la vie de Bernanke et la promotion pathétique des fantaisies keynésiennes, c'était parfait pour perdre un peu de temps.
Fuego Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Pour lui, si la Fed n'avait pas opté pour une relance quantitative massive, le niveau de chômage aurait été « beaucoup, beaucoup plus élevé, proche de 25 % », avec des implications catastrophiques pour l'économie globale, « et pas seulement l'économie américaine »
vincponcet Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 c'est jouer sur les mots de dire qu'il n'imprime pas. Certes, il n'imprime pas des billets, mais il créé bien de la monnaie.
gdm Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 c'est jouer sur les mots de dire qu'il n'imprime pas.Certes, il n'imprime pas des billets, mais il créé bien de la monnaie. Dans sa déclaration, Bernanke ne semble pas jouer sur le fait qu'on imprime sur du papier ou qu'on imprime sur des supports électroniques. Bernanke affirme que le montant d'argent en circulation varierait peu. Et il ne ment pas puisqu'il existe de multiples manières de mesurer la masse monétaire. Le concept de masse monétaire n'est pas pertinent. A mon avis, la donnée monétaire la plus pertinente est l'endettement des Etats. Les emprunts d'un Etat produisent pas ou peu de marchandises. Ainsi, un dette de l'Etat induit une demande sans induire d'offre. La dette de l'Etat induit donc une augmentation des prix, sans offre suffisante pour la compenser. Donc la dette de l'Etat induit une inflation systématique. L'inflation ne provient que de l'endettement des Etats.
Silex Posté 8 décembre 2010 Signaler Posté 8 décembre 2010 Le concept de masse monétaire n'est pas pertinent. A mon avis, la donnée monétaire la plus pertinente est l'endettement des Etats. Les emprunts d'un Etat produisent pas ou peu de marchandises. Ainsi, un dette de l'Etat induit une demande sans induire d'offre. La dette de l'Etat induit donc une augmentation des prix, sans offre suffisante pour la compenser. Donc la dette de l'Etat induit une inflation systématique. L'inflation ne provient que de l'endettement des Etats. L'endettement de nombreux ménages américains pour acheter de l'immobilier ou pour consommer n'était pas productif non plus. C'est de l'inflation également. Il est faux de dire que l'inflation provient uniquement de l'endettement des Etats. L'inflation d'un pays n'est d'ailleurs pas corrélé avec l'endettement de l'état : par exemple le Japon est en déflation depuis 30 ans bien que l'Etat japonais se soit massivement endetté pendant ce temps.
h16 Posté 8 décembre 2010 Signaler Posté 8 décembre 2010 L'endettement de nombreux ménages américains pour acheter de l'immobilier ou pour consommer n'était pas productif non plus. C'est de l'inflation également. Mmmmmhhhhh … Je suis réservé sur cette assertion. Il est faux de dire que l'inflation provient uniquement de l'endettement des Etats. L'inflation d'un pays n'est d'ailleurs pas corrélé avec l'endettement de l'état : par exemple le Japon est en déflation depuis 30 ans bien que l'Etat japonais se soit massivement endetté pendant ce temps. Oui certes.
gdm Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 L'endettement de nombreux ménages américains pour acheter de l'immobilier ou pour consommer n'était pas productif non plus. C'est de l'inflation également. Un individu qui emprunte espère produire plus de richesses que le montant de son emprunt. Ainsi il pourra rembourser son emprunt et s'enrichir. Lorsque l'emprunteur réussit, l'offre qu'il génère est supérieure à la demande induit en dépensant son emprunt. Parfois, l'emprunteur échoue et produit moins de richesses vendables que le montant de son emprunt. L'offre produite par l'emprunteur est alors moindre que la demande exercée par la dépense de son emprunt. Je suis d'accord avec vous pour dire que cette inégalité induit de l'inflation. Mais il faut aller plus loin dans cette analyse de l'emprunteur qui échoue. En échouant, l'emprunteur perd une partie de son patrimoine qu'il doit liquider et vendre. Puis il rembourse ainsi son créancier. Cette partie vendable du patrimoine de l'emprunteur induit, dans le secteur des biens capitalistiques, une offre supplémentaire. Il est utile d'ajouter le montant de cette offre capitalistique et le montant de la production insuffisante de l'emprunteur. Ce montant total est proche de la demande induite lorsque l'emprunteur a dépensé son emprunt. Si l'emprunteur ne peut pas rembourser, la perte en capital est à la charge du créancier, c'est a dire de la banque. La conséquence sur l'inflation de la perte en capital de la banque est la même que celle de la perte en capital de l'emprunteur. Il s'en déduit qu'un emprunt individuel défaillant n'a pas d'incidence sur l'inflation. Il est faux de dire que l'inflation provient uniquement de l'endettement des Etats. Ma thèse est que l'augmentation de la dette de l’État induit de l'inflation. Une condition de validité de cette thèse est que les dépenses de l’État ne produisent, pas même indirectement, ni services vendables ni marchandises vendables. Dans cette condition, l'action de l'Etat n'induit aucune augmentation de la productivité des agents économiques du pays. Lorsque les reconnaissances de dette de l’État emprunteur sont détenus par des agents économiques résolus à ne pas dépenser, mais plutôt recevoir une rente, cette augmentation de la demande est potentielle, mais ne s'exprime pas. Il existe néanmoins un risque que les créanciers choisissent ultérieurement de dépenser dans le pays de l’État emprunteur. Cette dépense induirait alors une demande donc une inflation des prix. L'inflation d'un pays n'est d'ailleurs pas corrélé avec l'endettement de l'état : par exemple le Japon est en déflation depuis 30 ans bien que l'Etat japonais se soit massivement endetté pendant ce temps. Je n'ai pas eu le temps de l'étudier le cas du Japon. Pensez-vous qu'il infirmerait le raisonnement que j'expose?
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.