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Les idées du FN font recette, surtout chez les sympathisants UMP


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Je crois que vous vous méprenez sur la mémoire du peuple en politique.

C'est sûr que si tu dis "le bruit et l'odeur" ou "on ne peut accueillir toute la misère du monde", aucun français n'est capable de dire qui a dit cela hein.

Je ne vois pas le rapport entre des régionales et l'élection présidentielle.

Hé bien regarde mieux : il se trouve, je ne sais pas si tu es au courant, mais que le corps électoral est le même, techniquement on appelle cela le peuple français.

Et tiens, au passage, la top priorité de l'UMP ce sont les cantonales.

Si vous croyez que tout ce que je dis vient du fait que j'ai une vision déformée par ma soit disant haine de la gauche et ma non détestation de la droite pouvez-vous m'expliquer pourquoi le total des pourcentages des candidats de gauche soit si bas dans les sondages du premiers tour (aux alentours de 43 % http://www.sondages-en-france.fr/sondages/…ntielles%202012, soit environ le pourcentage obtenu par l'ensemble des candidats de gauche lors du premier tour de 2002), et pourquoi le PS craint un nouveau 21 avril?

Je retiens deux choses :

- lorsque je te montre que la gauche produit des idées (certes foireuses), tu n'écris pas "ah oui Chitah tu as raison, je ne le savais pas, je n'ai pas eu connaissance de ces documents", mais tu bottes en touche.

- tu bottes en touche en évoquant des sondages, je te répondrais qu'il faut que tu me laisses quelques jours pour te répondre, le temps que j'interroge ma voyante et mon marabout.

Tu évoques des sondages prévoyant une catastrophe pour la gauche, ces mêmes sondages n'ayant jamais montré que la gauche allait se faire latter en 2002. Crédibilité zéro pour ces oracles.

Loin de moi, la volonté de défendre la droite face à la gauche, mais quelles sont les idées "audibles" produites par la gauche ces dernières années ?

J'ai donné le lien vers le document résumant le projet économique du PS (pas encore complet apparemment). Il existe d'autres documents dans le même genre, sur la politique étrangère je crois, etc.

Mmh je dirai plutôt qu'ils produisent des trucs et des machins (idée est un mot un peu fort), que ça tombe en vrac, et qu'en général c'est couvert par le truc et le machin suivant. Ils sont inaudibles non pas parce qu'ils n'émettent pas de son mais plutôt parce que le ratio signal/bruit est exécrable, je pense.

Je le crois aussi, d'autant que le bruit est amplifié par le nombre d'émetteurs différents (Valls, Montebourg, Aubry, Royal, etc.) plus divers lieutenants de-ci de-là.

Posté
J'ai donné le lien vers le document résumant le projet économique du PS (pas encore complet apparemment). Il existe d'autres documents dans le même genre, sur la politique étrangère je crois, etc.

J'ai lu ton article mais tu ne sembles pas toi même convaincu de la production d'idées par la gauche puisque tu écris presque le contraire.

Posté
J'ai lu ton article mais tu ne sembles pas toi même convaincu de la production d'idées par la gauche puisque tu écris presque le contraire.

Ici, on est en train de se demander deux choses :

- le PS produit-il des idées?

- ces idées sont-elles plus ou moins crédibles que celles de l'UMP?

On peut répondre en citant ceci :

Le programme commun UMP-PS

Enfin, la troisième catégorie d’idées peut paraître surprenante : ce sont les idées partagées avec l’UMP [3].

« Nous souhaitons l’équivalent d’un Small Business Act qui favorise les PME et l’innovation. » Ce projet a été ardemment soutenu par Nicolas Sarkozy (et François Bayrou) durant la campagne présidentielle de 2007, le président en a également reparlé le 30 juin 2007.

« Ce peut être une chance si la puissance publique est capable de mettre en place des dispositifs concrets qui sécurisent enfin les parcours et qui améliorent les transitions. C’est le défi de la sécurité sociale professionnelle, qui est comparable, par son ampleur, à celui auquel étaient confrontés les concepteurs de la sécurité sociale en 1945. » Encore une fois, Nicolas Sarkozy a promis une telle Sécurité Sociale Professionnelle durant sa campagne présidentielle, et a mentionné ce point dans la lettre de mission de son Ministre Christine Lagarde le 11 juillet 2007. Enfin, la réforme la plus structurante :

« La réforme d’envergure que nous préconisons passe donc par la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG pour constituer un seul impôt progressif, prélevé à la source. » Evidemment, cette proposition a également été émise par la droite, par exemple par Jean-François Copé récemment.

Ainsi, on démontre d'un coup que le PS produit des idées, et que vu que beaucoup sont communes avec l'UMP, alors le programme de la rue de Solférino est, par construction, aussi crédible que celui du parti de Sarkoko.

Posté
Hé bien regarde mieux : il se trouve, je ne sais pas si tu es au courant, mais que le corps électoral est le même, techniquement on appelle cela le peuple français.

Et tiens, au passage, la top priorité de l'UMP ce sont les cantonales.

Ce qui d'ailleurs à empêcher Sarkozy d'être élue en 2007 alors que la droite avait une région métropolitaine sur 22?

Je retiens deux choses :

- lorsque je te montre que la gauche produit des idées (certes foireuses), tu n'écris pas "ah oui Chitah tu as raison, je ne le savais pas, je n'ai pas eu connaissance de ces documents", mais tu bottes en touche.

- tu bottes en touche en évoquant des sondages, je te répondrais qu'il faut que tu me laisses quelques jours pour te répondre, le temps que j'interroge ma voyante et mon marabout.

Tu évoques des sondages prévoyant une catastrophe pour la gauche, ces mêmes sondages n'ayant jamais montré que la gauche allait se faire latter en 2002. Crédibilité zéro pour ces oracles.

C'est faux les sondages montraient clairement le risque que Le Pen soit au second tour.

Voir comme un jour de tonnerre.

http://www.dailymotion.com/video/x1moao_co…onerre-3-5_news (à partie de 5min 15s).

J'ai donné le lien vers le document résumant le projet économique du PS (pas encore complet apparemment). Il existe d'autres documents dans le même genre, sur la politique étrangère je crois, etc.

Je le crois aussi, d'autant que le bruit est amplifié par le nombre d'émetteurs différents (Valls, Montebourg, Aubry, Royal, etc.) plus divers lieutenants de-ci de-là.

Je ne nie pas les documents seulement comme vous le noté le nombre d'émetteurs fait que l'on ne comprend rien et que personne n'est d'accord et que par conséquent le PS n'a pas d'idée ou si il en a elles ne sont pas partagé en son sein et encore moins par le reste de ses alliés potentiels, ce qui est encore pire.

Tout ce que je dis c'est qu'une élection se joue sur la perception par la population des faits et non sur des faits.

Et qu'au jour d'aujourd'hui je ne vois ce qui pourrait permettre au candidat du PS de gagner l'élection présidentielle.

Posté
Ce qui d'ailleurs à empêcher Sarkozy d'être élue en 2007 alors que la droite avait une région métropolitaine sur 22?

Je ne vois pas le rapport entre les régionales et les présidentielles, a écrit un contributeur plus haut. Faudrait savoir.

C'est faux les sondages montraient clairement le risque que Le Pen soit au second tour.

Voir comme un jour de tonnerre.

http://www.dailymotion.com/video/x1moao_co…onerre-3-5_news (à partie de 5min 15s).

L'extrait dit le contraire : le risque statistiques existe, le type qui cite cela dit texto que "politiquement" il n'y a pas de risque, et que d'ailleurs il n'y croit pas. Ayrault ajoute que c'est une manière de penser de looser.

Donc personne n'y croit.

D'ailleurs, le titre du documentaire parle de lui-même : un coup de tonnerre, quelquechose auquel personne ne croyait.

Je ne nie pas les documents seulement comme vous le noté le nombre d'émetteurs fait que l'on ne comprend rien et que personne n'est d'accord et que par conséquent le PS n'a pas d'idée ou si il en a elles ne sont pas partagé en son sein et encore moins par le reste de ses alliés potentiels, ce qui est encore pire.

Faudrait savoir : il n'y a pas d'idées, ou bien il y en a tellement qu'il n'y a pas de synthèse possible encore?

Enfin bref.

Pour revenir au sujet, la thèse de Mme Le Pen (et de son père avant), selon lequel les deux partis UMP ou PS ont le même programme, me semble assez vraie.

Posté
Je ne vois pas le rapport entre les régionales et les présidentielles, a écrit un contributeur plus haut. Faudrait savoir.

L'extrait dit le contraire : le risque statistiques existe, le type qui cite cela dit texto que "politiquement" il n'y a pas de risque, et que d'ailleurs il n'y croit pas. Ayrault ajoute que c'est une manière de penser de looser.

Donc personne n'y croit.

D'ailleurs, le titre du documentaire parle de lui-même : un coup de tonnerre, quelquechose auquel personne ne croyait.

Moi si j'en étais convaincu, et le 21 avril au matin en entrant dans la cuisine chez mes parents je dis à mon père c'est un temps à voir Le Pen au second tour.

Il dit que c'est possible mais qu'il n'y croit pas, après pourquoi il n'y croit pas c'est un autre problème.

Faudrait savoir : il n'y a pas d'idées, ou bien il y en a tellement qu'il n'y a pas de synthèse possible encore?

Pour l'opinion c'est pareil, ça donne l'impression que personne n'est d'accord rien et que par conséquent personne n'a d'idée.

Autre argument en faveur de Sarkozy, dire que si ont élu on reviendra à la retraite à 60 ans personne n'y croit, pourtant il y a une idée derrière qui est la retraite plus ou moins à la carte à partir de 60 ans, mais qui n' a pu être défendue correctement, si bien que dans l'opinion ça donne l'impression d'un grand n'importe quoi.

Pour revenir au sujet, la thèse de Mme Le Pen (et de son père avant), selon lequel les deux partis UMP ou PS ont le même programme, me semble assez vraie.

Oui, car comme vous l'expliquez ils ont le programme de la technocratie après c'est juste une affaire de com.

Et pour résumé ma position je pense que si elle est aujourd'hui aussi haut c'est parce que la gauche est bien basse, et qu'elle est inaudible, et que le risque de la voir au second tour (forcément face à Sarkozy) est bien présent.

Et je me demande même si elle ne pourrait pas arriver en tête surtout si la presse de gauche continue dans son déchaînement que je considère comme contre productif.

On est encore loin du premier tour, mais rien dans le fonctionnement du PS aujourd'hui ne me laisse pensé que son candidat soit élu, et je doute fortement qu'il soit en capacité d'être au second tour, alors que pour l'UMP la question ne se pose même pas tant elle est organisée dans ce seul et unique but gagner la présidentielle et s'assurer une majorité absolue à l'AN dans la foulée.

Posté
Pour l'opinion c'est pareil, ça donne l'impression que personne n'est d'accord rien et que par conséquent personne n'a d'idée.

Autre argument en faveur de Sarkozy, dire que si ont élu on reviendra à la retraite à 60 ans personne n'y croit, pourtant il y a une idée derrière qui est la retraite plus ou moins à la carte à partir de 60 ans, mais qui n' a pu être défendue correctement, si bien que dans l'opinion ça donne l'impression d'un grand n'importe quoi.

Avec un peu de mémoire, on se rappellerait que juste après l'arrivée de certaines lois (comme l'ISF, les 35h, etc.) la droite braillait à qui mieux mieux qu'elle reviendrait dessus sans coup férir. On a vu le résultat.

Et cela confirme que tout cela n'est que de la mousse.

Et je me demande même si elle ne pourrait pas arriver en tête sur tout si la presse de gauche continue dans son déchaînement que je considère contre productif.

Je ne vois pas trop le déchaînement, mais soit.

Posté
Avec un peu de mémoire, on se rappellerait que juste après l'arrivée de certaines lois (comme l'ISF, les 35h, etc.) la droite braillait à qui mieux mieux qu'elle reviendrait dessus sans coup férir. On a vu le résultat.

Et cela confirme que tout cela n'est que de la mousse.

L'ISF Chirac l'a fait, les 35 heures Sarkozy dira reforme TEPA.

Je ne vois pas trop le déchaînement, mais soit.

Quand on voit des unes comme celle-là, je pense que ça laisse des traces.

http://www.marianne2.fr/photo/929300-11017…pg?v=1295014382

Je ne sais pas qui, ils accusent si c'est la gauche, la droite, Sarkozy, les électeurs du front national, mais je trouve ça très maladroit, et contre productif, car marine ne provoque pas le même rejet que son père.

Posté
L'ISF Chirac l'a fait, les 35 heures Sarkozy dira reforme TEPA.

Non, c'est l'IGF que Chirac a supprimé, puis l'ISF est né, puis il n'a pas été supprimé.

Ensuite, le TEPA, soyons sérieux deux minutes.

Quand on voit des unes comme celle-là, je pense que ça laisse des traces.

http://www.marianne2.fr/photo/929300-11017…pg?v=1295014382

Ce n'est rien par rapport aux unes de Marianne sur Sarkozy qui, si on les lisait, faisaient penser que c'était l'héritier du Duce en personne qui venait de prendre le pouvoir, avec un soupçon de Berlusconi, de Ben Ali, etc. Bref, le truc de dingue.

Notamment la Une : "N'ayez pas peur" avec la photo de Sarko. Pour le moment, pour Marine, c'est l'état de grâce.

Posté
Non, c'est l'IGF que Chirac a supprimé, puis l'ISF est né, puis il n'a pas été supprimé.

Exact.

Ensuite, le TEPA, soyons sérieux deux minutes.

Vous croyez que eux ils le sont?

Je vous dis que c'est ce qu'il répondra avec tout l'aplomb nécessaire surtout si il est face à la dame aux 35 heures, et idem avec n'importe quel membre du gouvernement qui a institué les 35 heures, et citera Manuel Valls au passage.

Posté
Pour revenir au sujet, la thèse de Mme Le Pen (et de son père avant), selon lequel les deux partis UMP ou PS ont le même programme, me semble assez vraie.

oui, mais le FN est aussi interventionniste qu'eux et il n'apporte aucune solution neuve et claire.

Tout aussi brouillon que le PS, la différence et qu'il mobilise sur quelques discours "tranchants" qui plaisent (par exemple contre les immigrés ou pour le rétablissement de la peine de mort - pour le coup, particulièrement "tranchant"-).

Invité Arn0
Posté
Pour revenir au sujet, la thèse de Mme Le Pen (et de son père avant), selon lequel les deux partis UMP ou PS ont le même programme, me semble assez vraie.

Dans la mesure où ces deux partis ont vocation à gouverner alternativement l'un après l'autre à une fréquence relativement rapide (de 5 à 15ans disons) il serait quand même assez absurde qu'ils soient radicalement différent : ce serait la ruine du système.

Cette convergence est en soi une bonne chose : une démocratie ne peut marcher que si les partis qui gouvernent le font au centre. Le problème c'est plutôt qu'en France le centre des forces politiques, leur compromis naturel, est très étatiste.

Posté
Dans la mesure où ces deux partis ont vocation à gouverner alternativement l'un après l'autre à une fréquence relativement rapide (de 5 à 15ans disons) il serait quand même assez absurde qu'ils soient radicalement différent : ce serait la ruine du système.

Cette convergence est en soi une bonne chose : une démocratie ne peut marcher que si les partis qui gouvernent le font au centre. Le problème c'est plutôt qu'en France le centre des forces politiques, leur compromis naturel, est très étatiste.

Je comprends ce point, cependant :

- l'insécurité juridique demeure très importante, cf le statut de Jeune Entreprise Innovante, fait et défait, puis refait, indépendamment de tout changement de majorité

- la continuité de l'Etat est assurée juridiquement, si Philippe Séguin et Charles Pasqua avaient remporté la présidentielle de 1995, ils ne seraient pas revenus d'un bloc sur la signature du traité de Maastricht (auquel ils s'étaient violemment opposé), cela aurait été beaucoup plus compliqué que cela.

Ce qui me pose problème dans l'avènement de l'UMPS, outre le côté factice du débat politique, c'est que même sur des choses très simples il n'existe pas d'opposition, et sur les sujets très très importants (Loi de programmation militaire, Loi de la sécurité sociale, loi de finance) en gros tout le monde s'en branle, il n'y a même pas de discussion.

Qui sait par exemple de quoi discute la commission de la défense nationale? Ils parlent de quoi ces gens, au sujet du budget le plus important de l'Etat? Sur la sécu, mis à part les modifications du ticket modérateur, quelles sont les grandes questions qui se posent, quels sont les grands équilibres à arbitrer?

Par exemple, concernant la loi de finance, ce n'est que lorsque la situation commence à devenir intenable qu'on commence à s'intéresser à la dette. Quand les agences menacent de dégrader la note de la dette. Avant cela, il y a moins de 5 ans, personne, dans le débat, n'évoquait le deficit. Absolument personne. Ni droite, ni gauche, tout le monde s'en foutait, alors que 95% de la situation actuelle existait déjà.

Posté
Par exemple, concernant la loi de finance, ce n'est que lorsque la situation commence à devenir intenable qu'on commence à s'intéresser à la dette. Quand les agences menacent de dégrader la note de la dette. Avant cela, il y a moins de 5 ans, personne, dans le débat, n'évoquait le deficit. Absolument personne. Ni droite, ni gauche, tout le monde s'en foutait, alors que 95% de la situation actuelle existait déjà.

Il me semble que c'était le cheval de bataille de François Bayrou, non ?

Posté
Il me semble que c'était le cheval de bataille de François Bayrou, non ?

J'ai bien dit "il y a moins de 5 ans", histoire de compter large, mais en effet, la première fois que cela avait été évoqué par un homme politique de manière récurrente c'était en 2007.

Posté

Et, pour mettre les faits en accord avec les paroles, un programme jugé comme, et de loin, le moins budgétivore des programmes des 3 candidats considérés, à l'époque, comme se disputant le 2ème tour.

Posté
Dans la mesure où ces deux partis ont vocation à gouverner alternativement l'un après l'autre à une fréquence relativement rapide (de 5 à 15ans disons) il serait quand même assez absurde qu'ils soient radicalement différent : ce serait la ruine du système.

Cette convergence est en soi une bonne chose : une démocratie ne peut marcher que si les partis qui gouvernent le font au centre. Le problème c'est plutôt qu'en France le centre des forces politiques, leur compromis naturel, est très étatiste.

C'est cette convergence qui provoque l'abstentionnisme et le désintérêt de la société civile pour les questions politiques, par conséquent ce désintérêt donne un chèque en blanc aux politiciens pour leurs programmes budgétivores et donne le champ libre aux minorités organisées pour investir les débats au détriment du reste.

C'est paradoxal, mais plus les politiciens gouvernent au centre plus ils ont de chance de gouverner mais en même temps ils scient un peu plus la branche sur laquelle ils sont assis. Il n'y a qu'à voir la menace d'érosion du vote UMP qui planait si Sarkozy n'arrêtait pas d'essayer de séduire la gauche et d'en ramener au gouvernement, sans parler du pochtron vert.

C'est justement une réelle alternance que les gens cherchent de plus en plus surtout si la doxsa officielle est en décalage avec la réalité, c'est un peu le message les tea-party aux Etats-Unis dans leur lutte contre Repdémocrates washingtoniens, et c'est aussi ce discours qui leur a assuré de rentrer au congrès. Certe ça ne leur permettra pas de gouverner ni de prendre le contrôle du congrès et du sénat, mais au moins d'influer sur les décisions.

Quant à l'éventualité d'une insécurité juridique on y est déjà, la démocratie, du moins en France est faite pour favoriser la création de lois mais pas leur annulation, l'inverse serait bien mieux et beaucoup moins instable.

Posté

Sous les pressions extérieures (europe, déficits,…), la convergence devient si aboutie qu'il me paraît impropre de continuer à parler de droite et de gauche et encore moins de centre, broyé entre les deux.

Il faudrait s'habituer à utiliser une autre grille de lecture de la politique.

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C'est quoi encore ces pignouferies ?

Marine Le Pen s'est déclarée dimanche sur Canal+ une nouvelle fois «choquée» qu'Eva Joly, d'origine norvégienne, puisse défendre les couleurs d'Europe-Ecologie-Les Verts à la présidentielle de 2012 en raison de sa double nationalité.

«Quand on est candidat à la présidentielle (…) il faut avoir un lien charnel avec notre pays, avec notre peuple. Je trouve profondément indécent que quelqu'un qui est devenu français à 20 ans (…) qui a la double nationalité, puisse poser sa candidature», a affirmé la présidente du Front national.

«Cette dame pourrait donc être candidate à la présidentielle et voter elle-même dans son autre pays pour le président de son pays d'origine (la Norvège est en réalité un royaume, ndlr). Moi ça me choque mais à un point, vous n'imaginez pas», a insisté Marine Le Pen dans l'émission "Dimanche +", réitérant une critique qui avait déclenché une polémique.

© 2011 AFP

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C'est quoi encore ces pignouferies ?

Elle parle à son électorat, le même qui était choqué, outré, qu'une miss France puisse avoir un prénom "pas français". On a les combats qu'on peut.

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Ca vous parait normal que quelqu'un qui aspire à être président de la république ait deux nationalités?

Moi ça me parait aussi incongru qu'un fonctionnaire candidat à une élection élection.

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Ca vous parait normal que quelqu'un qui aspire à être président de la république ait deux nationalités?

Ce serait un peu bancal, mais bon, de toute façon, regarde ce qu'on a.

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Ca vous parait normal que quelqu'un qui aspire à être président de la république ait deux nationalités?

Pas plus que quelqu'un qui aspire à être président soit une femme (il n'y a jamais eu de femmes présidente), un protestant, ou un juif (alors que la France éternelle est la fille aînée de l'Eglise).

On a bien eu un empereur corse, c'est dire si ça n'a pas l'air de déranger grand monde ce genre de détails.

Ce serait un peu bancal, mais bon, de toute façon, regarde ce qu'on a.

On notera que ce genre de débats apparaît également concernant la présidence des grandes entreprises de la France éternelle. L'Oréal avec M.Owen-Jones, Carrefour avec le type avec un nom espagnol, M.Ghosn qui est franco-libanais je crois, etc.

Ce sont juste des débats un peu plus bidons que celui dont on parle, mais guère plus.

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Ca peut être fort embarrassant d'avoir deux nationalités quand on est président?

Elle ça va qu'elle est norvégienne mais imaginer un franco-américain candidat à l'élection présidentielle, et la question ne se poserait pas on interdirait aux bi-nationaux d'être candidats.

Posté
Ca peut être fort embarrassant d'avoir deux nationalités quand on est président?

Elle ça va qu'elle est norvégienne mais imaginer un franco-américain candidat à l'élection présidentielle, et la question ne se poserait pas on interdirait aux bi-nationaux d'être candidats.

Si Mme Thatcher ou plus près de nous M.Cameron prenait la nationalité française en plus de la sienne, et se présentait à la présidence, je peux te jurer que je démissionnerai immédiatement de mon travail pour faire campagne pour eux absolument à plein temps, sans dormir pendant 6 mois si il le faut.

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oui, mais le FN est aussi interventionniste qu'eux et il n'apporte aucune solution neuve et claire.

Le gauchisme de MLP est une impasse, elle témoigne surtout de sa démagogie et la nullité de sa culture économique. Toutefois je ne suis pas sûr qu'on puisse généraliser aux diverses tendances qui coexistent à l'ED.

L'aile gollnischienne défend par exemple un Etat contenu dans ses fonctions régaliennes par le principe de subsidiarité:

L’Etat, la France, le peuple, la justice sociale

Il y a un chemin raisonnable entre l’étatisme étouffant d’essence socialiste et la loi de la jungle de l’individualisme, de l’ultra libéralisme. Un juste milieu défendu par le FN dans son programme économique et social. Un Etat fort qui a toujours été défendu par le FN mais dans ses fonctions régaliennes. Un Etat protecteur mais qui n’a pas vocation à s’immiscer partout. Cet Etat tentaculaire et dévoyé auquel Jean-Marie Le Pen demandait qu’il « descende du dos des Français et retire les mains de nos poches », un Etat qui pousse toujours plus loin le flicage, les entraves, la persécution administrative et financière de nos compatriotes, notamment des « Français qui se lèvent tôt »…ou qui aimeraient se lever tôt pour travailler !

Le journaliste Renaud Pila, dont nous avons cité les propos dans un article publié aujourd’hui, relève que « les dernières enquêtes d’opinions montrent un Front National qui prospère actuellement à droite chez les déçus du sarkozysme, notamment chez les artisans-commerçants et la petite bourgeoisie. Cette catégorie de Français, sensible aux problèmes de délinquance, voue traditionnellement une grande méfiance vis-à-vis de l’Etat et son interventionnisme économique. »

« Or dans son discours de dimanche poursuit-il, Marine Le Pen a choisi (…) de se lancer dans un vibrant éloge de l’Etat fort et de ses services publics (…). Ce choix qui cible l’électorat populaire de gauche peut se révéler payant dans certains départements du nord mais perdant dans d’autres où l’initiative individuelle est encore structurante, comme dans le sud-est de la France ou le grand-ouest (…). L’objectif de crédibilité pour la conquête du pouvoir fixé par Marine Le Pen va s’accompagner très difficilement d’un grand écart permanent, au risque de surprendre les anciennes puis nouvelles clientèles. »

Pour autant il ya bien un point commun entre tous ses français séduits ou « tentés » par le vote FN, c’est bien le refus de voir la France que nous aimons mourir, perdre son identité, sa souveraineté, ses libertés. Comme Marine Le Pen après lui, dans son ouvrage « Une volonté un idéal » Bruno Gollnisch souligne que si « la substance même de notre nation est en péril, elle l’est aussi du fait de la déchéance de l’institution qui a pour mission de la préserver : l’Etat. Car la civilisation française est pour une grande part tributaire de l’Etat. C’est l’Etat qui l’a protégée, et le sens de l’Etat a existé très tôt en France, peut être beaucoup plus tôt qu’on ne le pense. »

Cependant ajoute-t-il, « le sens de l’Etat chez nous n’est ni totalitaire, ni personnel. Ce n’est pas l’Etat pharaonique de l’Egypte ancienne, ce n’est pas l’Etat totalitaire des Incas » ou encore celui rêvé par Mélenchon et consorts, façon « les soviets plus l’électricité »…

Et Bruno s’inscrit dans la continuité de notre famille de pensée quand il appelle à « faire cesser la boulimie de l’Etat, les impôts toujours croissants, les gaspillages et la corruption », souhaite une « nécessaire réforme fiscale » et prône, pour faire pièce à cet Etat envahissant et adipeux, le recours à la consultation des français via le referendum d’initiative populaire sur les grandes questions de société, et notamment l’impôt.

Jean-Marie Le Pen utilisait une image très parlante pour expliquer les dérives de cet Etat là qui confond pareillement la nécessaire solidarité nationale et justice sociale avec la confiscation. Dans la revue Identité (Numéro 10) il soulignait dans son éditorial « Les Libertés contre l’utopie sociale », que le FN estime « que les préoccupations sociales vraies exigent efforts collectifs certes, mais surtout responsabilités individuelles et respect de nos valeurs nationales (…). Nous voulons avec le peuple et contre l’Etat sous occupation, rendre ses libertés à la société ».

Et le « Menhir » de prendre l’exemple de Saint-Martin qui secouru un pauvre en haillons en partageant son manteau en deux. « Inscrit au PS ou membre des internationales technocratiques, Saint Martin aurait volé le manteau d’un autre puis, dans un souci d’égalité, l’aurait partagé entre plusieurs centaines de personnes, sous formes de lambeaux, d’ailleurs inégaux du fait des barèmes et des règlements administratifs »…

« Pour nous était-il écrit dans le chapitre «L’Etat, au service de la France et des Français» du programme du FN, le dernier en date publié sous l’égide de Bruno Gollnisch et de Thibaut de La Tocnaye au début des années 2000, l’Etat n’est pas, comme pour les libéraux ou les socialistes, une fin en soi. Il n’est qu’un moyen. Les institutions, pour être respectées, doivent se conformer à un ordre supérieur qui les fonde. Les pouvoirs des responsables de la Cité, la force dont ils peuvent user de manière légitime, ne leur sont confiés que pour autant que ces prérogatives, comme les lois qui en découlent, respectent les données naturelles sur lesquelles repose la Cité : les principes spirituels et moraux qui pacifient les relations entre les hommes, la recherche du Bien commun national, l’épanouissement des sociétés naturelles (famille, profession, collectivité locale), la justice au service des libertés individuelles et collectives. »

L’Etat à une double mission était-il encore expliqué. Il doit, d’abord, gouverner, c’est-à-dire être le maître et l’arbitre de la continuité nationale, par la souveraineté et la sécurité. Il doit, ensuite, représenter l’ensemble de la Nation en consacrant les libertés des Français regroupés dans leurs communautés naturelles d’appartenance, les laissant pourvoir au quotidien de la manière la moins encadrée possible en matière scolaire, professionnelle, économique, car le despotisme administratif aboutit inéluctablement au totalitarisme. »

Lutte contre le totalitarisme qui, comme nous le savons au moins depuis Aristote, passe par l’application dans la Cité du principe de subsidiarité auquel le FN reste attaché.

http://www.gollnisch.com/2011/01/21/l%E2%80%99etat-la-france-le-peuple-la-justice-sociale-jean-marie-et-bruno-dans-le-texte%E2%80%A6/

Posté
Ca vous parait normal que quelqu'un qui aspire à être président de la république ait deux nationalités?

Si la situation se présentait, j'aimerais mieux voter pour une franco-sénégalaise présentant un programme vers un désengagement de l'Etat plutôt qu'un Français bien d'chez nous avec un plan socialiste. J'assume sans frémir cette indifférence au pedigree.

De toute façon vu ce qu'on a en lice, c'est une tempête dans un verre d'eau.

Posté
Si la situation se présentait, j'aimerais mieux voter pour une franco-sénégalaise présentant un programme vers un désengagement de l'Etat plutôt qu'un Français bien d'chez nous avec un plan socialiste. J'assume sans frémir cette indifférence au pedigree.

De toute façon vu ce qu'on a en lice, c'est une tempête dans un verre d'eau.

Ce n'est pas une question de pédigrée, c'est la question de savoir si un candidat à l'élection présidentielle doit renoncer à toutes ses autres nationalités, et non d'empêcher quelqu'un qui est citoyen français de concourir.

Invité jabial
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Il y a vraiment un monde entre la diabolisation irréfléchie et le déni de ce qui fait le FN, sa tradition, son histoire et sa composition.

Je revendique d'avoir des amis et des relations noirs, arabes, étrangers, cosmopolites, expatriés, protestants et autres traîtres à la nation. Je suis par ailleurs moi-même juif et je sais parfaitement quel est le genre de discours qui se tient dans les beuveries natios et/ou roycos au sujet de ma confession. Et même si je n'y attache pas plus de gravité que ça n'en a, même si je ne sombre pas dans la démesure en criant au nazisme, il n'en reste pas moins que ce parti reste pour moi marqué du sceau de l'infâmie et le restera tant qu'il n'aura pas décidé franchement de faire le ménage.

Pour ceux qui connaissent, j'ai pu entendre, il y a une petite dizaine d'années, la France bouge dans une soirée facho où je me suis retrouvé par hasard à l'invitation d'une amie d'enfance qui allait y rejoindre son petit ami du moment. Ceux qui connaissent les paroles comprendront. Alors bon, il ne faut pas se foutre du monde. Au strict minimum, le FN tolère autour de lui des gens qui rient gaiement du massacre de mes ancêtres. Ça n'en fait pas des massacreurs eux-mêmes, certes. Je défend la liberté de parole pour tout le monde, et je la défendrai encore. Mais. On me demande après de les traiter comme des gens normaux ? Allez. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.

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Pas plus que quelqu'un qui aspire à être président soit une femme (il n'y a jamais eu de femmes présidente), un protestant, ou un juif (alors que la France éternelle est la fille aînée de l'Eglise).

On a bien eu un empereur corse, c'est dire si ça n'a pas l'air de déranger grand monde ce genre de détails.

On notera que ce genre de débats apparaît également concernant la présidence des grandes entreprises de la France éternelle. L'Oréal avec M.Owen-Jones, Carrefour avec le type avec un nom espagnol, M.Ghosn qui est franco-libanais je crois, etc.

Ce sont juste des débats un peu plus bidons que celui dont on parle, mais guère plus.

(Wikipedia) Carlos Ghosn (en arabe : كارلوس غصن), dit Bichara ou Ghosn Bichara, (né le 9 mars 1954 (1954-03-09) (56 ans) à Porto Velho au Brésil), issu d'une famille libanaise, est un industriel français….D'origine libanaise, et né au Brésil à Porto Velho, Carlos Ghosn part avec sa mère pour Beyrouth à l’âge de 6 ans et est scolarisé chez les jésuites, au Collège Notre-Dame de Jamhour, jusqu’à la fin de ses études secondaires. À l’âge de 16 ans, il s’envole pour la France pour le Collège Stanislas puis il intègre l'École polytechnique, puis l'École des mines de Paris.

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