Invité rogermila Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 Le magazine "Challenges" dresse le triste bilan du retrait progressif de l'Hexagone, du géant néerlando-britannique Unilever. Ce mois-ci, c'est l'usine de thé "Lipton-l'Elephant" de Gemenos près de Marseille qui disparait. Unilever s'en explique : - salaire moyen brut 2633 euros …..pour un temps de travail moyen de 29 heures par semaine.. Pas tenable sur le plan de la rentabilité car le prix de revient du sachet de thé fabriqué dans les Bouches-du Rhone est deux fois plus élevé que dans d'autres pays européens (et on ne compare qu'avec l'Europe !) Pour ce produit, l'usine de Gemenos fournit seulement 5% du volume à fabriquer, mais le site absorbe, à lui tout seul, 27% des coûts supportés par l'entreprise. Depuis 2007, 2000 emplois ont été supprimés en France par Unilever….. et après Gemenos à qui le tour ?
Tremendo Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 Le magazine "Challenges" dresse le triste bilan du retrait progressif de l'Hexagone, du géant néerlando-britannique Unilever. Ce mois-ci, c'est l'usine de thé "Lipton-l'Elephant" de Gemenos près de Marseille qui disparait. Unilever s'en explique : - salaire moyen brut 2633 euros …..pour un temps de travail moyen de 29 heures par semaine.. Pas tenable sur le plan de la rentabilité car le prix de revient du sachet de thé fabriqué dans les Bouches-du Rhone est deux fois plus élevé que dans d'autres pays européens (et on ne compare qu'avec l'Europe !) Pour ce produit, l'usine de Gemenos fournit seulement 5% du volume à fabriquer, mais le site absorbe, à lui tout seul, 27% des coûts supportés par l'entreprise. Depuis 2007, 2000 emplois ont été supprimés en France par Unilever….. et après Gemenos à qui le tour ? Qu'est-ce que tu veux dire avec "surenchère"?
Invité rogermila Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 Qu'est-ce que tu veux dire avec "surenchère"? Je n'ai pas développé mais c'est à propos des conditions de travail imposées à Unilever par la CGT dans l'entreprise (29 h de travail par semaine avec des salaires trop élevés pour des emplois peu qualifiés et si peu d'activité des personnels).
Mike Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 Je n'ai pas développé mais c'est à propos des conditions de travail imposées à Unilever par la CGT dans l'entreprise (29 h de travail par semaine avec des salaires trop élevés pour des emplois peu qualifiés et si peu d'activité des personnels). C'est le syndrome des grosses boites: dirigées par un personnel recruté au diplôme (en général le produit des écoles de commerce), le management n'a pas la carrure pour s'opposer aux syndicats qui obtiennent tout. Dans les PME où le dirigeant est également l'actionnaire principal voire le fondateur, les choses sont différentes.
Chitah Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 A partir d'un fait divers, on peut rarement embrasser une réalité complexe : http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9local…rtes_d.27emploi Ces fameuses 2000 suppressions d'emploi chez Unilever ont-elles fait l'objet de création de chômeurs pure : a priori non, puisque des sites semblent avoir été vendus à d'autres, donc vraisemblablement une partie des emplois a été maintenue. Quand aux autres, une partie à certainement retrouvé du travail.
Bastiat Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 Uni lever s'en explique :- salaire moyen brut 2633 euros …..pour un temps de travail moyen de 29 heures par semaine.. <mode CGT> C'est normal la productivité des ouvriers français est bien supérieure à la normale, parce qu'ils sont motivés par leurs excellents services publiques.</mode CGT>
h16 Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 A partir d'un fait divers, on peut rarement embrasser une réalité complexe : http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9local…rtes_d.27emploiCes fameuses 2000 suppressions d'emploi chez Unilever ont-elles fait l'objet de création de chômeurs pure : a priori non, puisque des sites semblent avoir été vendus à d'autres, donc vraisemblablement une partie des emplois a été maintenue. Quand aux autres, une partie à certainement retrouvé du travail. C'est exact, mais un peu à côté du sujet. Même si on a 0 chômeur en plus, on a tout de même une entreprise en moins, Unilever. Ce n'est globalement pas bon, ne serait-ce que pour l'image générale française.
Nick de Cusa Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 De vous à moi, en pétrole et chimie, on est en train de mener des sites importants vers des restructurations dramatiques, voire pire, avec notre politique et avec nos syndicats. Je connais une raffinerie à qui le préfet a dit : vous bougez votre torchère. Comme ça. Parce que des gros malins on construit leurs maison à côté de la torchère. Le coût et l'effet sur la profitabilité déjà manquante du site ? On s'en fout. Autre problème : lors de la dernière grêve on s'est rendu compte que les raffineries des régions frontalières (Belgique, Allemagne, etc.) suffisent à alimenter la France. Bref, c'est triste ce qui se passe. Après quand ça mendiera son assistance, ça gueulera, salauds de capitalistes apatrides néolibéraux sauvages. Et après ça gueulera, ah ça ira ça ira ça ira. Concrètement il y a déjà eu le cas de Noroxo, fermée par un préfet pour légionellose. Quand on l'a autorisée à rouvrir, tous les clients étaient parti se fournir ailleurs. Elle n'a jamais rouvert et ne rouvrira jamais. Et vous savez le plus drôle ? Les cas de légionellose ont continué.
h16 Posté 14 janvier 2011 Signaler Posté 14 janvier 2011 Concrètement il y a déjà eu le cas de Noroxo, fermée par un préfet pour légionellose. Quand on l'a autorisée à rouvrir, tous les clients étaient parti se fournir ailleurs. Elle n'a jamais rouvert et ne rouvrira jamais. Et vous savez le plus drôle ? Les cas de légionellose ont continué. Ca mériterait un article sur Contrepoints, ça. Pas très long, factuel, mais informatif.
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