Porcinet Posté 19 janvier 2011 Signaler Posté 19 janvier 2011 Alternative Libérale et le Nouveau Centre ont officialisé aujourd’hui leur accord d’association.Cette association s’inscrit dans la dynamique de rassemblement de la famille centriste, libérale et démocrate dans laquelle le Nouveau Centre joue un rôle central depuis près d’un an. Elle se fonde sur le partage de valeurs et de préoccupations communes entre centristes et libéraux ainsi que sur la conscience d’une longue tradition de communauté de vie et d’actions en France comme à travers toute l’Europe. Hervé Morin, Président du Nouveau Centre et Louis-Marie Bachelot, Président d’Alternative Libérale, ont officialisé aujourd’hui, au cours d’une conférence de presse à l’Assemblée Nationale, la signature d’une convention d’association entre leurs deux formations ; Alternative Libérale devenant ainsi le 1er parti associé du Nouveau Centre. Humanisme, responsabilité individuelle, liberté d’entreprendre, juste récompense de la prise de risque, ouverture au monde sont les valeurs fondamentales partagées par les centristes et les libéraux. Nous avons également de nombreuses préoccupations communes comme l’explosion de la dette et de la dépense publique, le rétrécissement des libertés individuelles, certains dysfonctionnements de nos institutions ou l’inflation législative. L’association d’Alternative Libérale et du Nouveau Centre est un signal fort envoyé aux électeurs centristes et libéraux qui aspirent à une représentation politique autonome comme c’est le cas partout ailleurs en Europe.
Skit Posté 19 janvier 2011 Signaler Posté 19 janvier 2011 Représentation politique autonome? Kézako? Si ça se fait partout en Europe, c'est forcément pas bon. Sinon, en physique, quand il y a un choc violent entre deux corps déformables, il y a concaténation voire absorption du plus massif par le moins massif. A bon entendeur…
Invité Berti Posté 19 janvier 2011 Signaler Posté 19 janvier 2011 http://www.lesechos.fr/economie-politique/…herve-morin.htm "Alternative libérale, qui revendique un millier de militants" Il n'y a pas eu seulement 40 voix en faveur du rapprochement avec le NC ?
Adrian Posté 19 janvier 2011 Signaler Posté 19 janvier 2011 http://www.lesechos.fr/economie-politique/…herve-morin.htm"Alternative libérale, qui revendique un millier de militants"
Astha Posté 19 janvier 2011 Signaler Posté 19 janvier 2011 Heureusement qu'il y a Aurélien, parce qu'entre les Novelli et compagnie qui trouve du progrès en matière de libéralisme sous Sarkozy et ceux se faisant des papouilles avec le Modem puis le NC, ils sont beaux les "libéraux" en politique
Invité Berti Posté 19 janvier 2011 Signaler Posté 19 janvier 2011 Heureusement qu'il y a Aurélien, parce qu'entre les Novelli et compagnie qui trouve du progrès en matière de libéralisme sous Sarkozy et ceux se faisant des papouilles avec le Modem puis le NC, ils sont beaux les "libéraux" en politique Tu es certain qu'il n'a pas "papouillé" avec Bayrou en 2007 ton Aurélien ? Sinon, chacun est bien sur libre de "papouiller" avec qui il veut. (Après tout peut-être que s'allier avec Bayrou/Morin sera le meilleur moyen de faire passer rapidement de vraies mesures libérales. Je n'en suis pas convaincu pour ma part, mais libre à d'autres de le penser et d'essayer de le faire. Je leur souhaite bon courage.) Mais ce qui est casse pieds, c'est quand ceux qui "papouillent" disent, les libéraux (sous entendu tous) sont comme moi avec Bayrou/Morin, etc.. nous sommes des milliers de libéraux à penser que Bayrou/Morin est le gorbatchev du 21ème siècle etc… J'aimerais bien ne pas être une groupie de Bayrou/Morin malgré moi. Autant que je m'en souvienne, 40 personnes ont voté chez AL pour ce rapprochement avec le NC. Donc laisser entendre que des milliers de libéraux sont pour un tel rapprochement me semble mensonger.
Astha Posté 19 janvier 2011 Signaler Posté 19 janvier 2011 Tu es certain qu'il n'a pas "papouillé" avec Bayrou en 2007 ton Aurélien ? Oh il a peut être aussi quelques casseroles, mais pour le moment il me semble le plus honnêtes de ceux ayant entrepris quelque chose en politique du point de vue libéral ( alors que je ne suis pas trop pour de la politique).
G7H+ Posté 20 janvier 2011 Signaler Posté 20 janvier 2011 C'est pour ça que je suis totalement contre le fait de baptiser "libéral" ou "libertarien" ou "liberté bidule" n'importe quelle organisation plus ou moins politique. Il suffit que ses dirigeants aient de mauvaises fréquentations (ce qui est normal en politique) pour coller au libéralisme une mauvaise réputation. De toutes façons, si le programme est libéral et si ses dirigeants se font connaître par les canaux libéraux habituels, les libéraux voteront pour. Mieux vaut choisir un nom bidon (avec dedans des conneries du genre démocratie, progrès, justice, ordre, concorde, humanisme, etc.) pour ne pas foutre le libéralisme dans la merde (n'importe quel parti se dénature à long terme, c'est le destin, c'est comme ça) et ratisser plus large.
José Posté 20 janvier 2011 Signaler Posté 20 janvier 2011 C'est pour ça que je suis totalement contre le fait de baptiser "libéral" ou "libertarien" ou "liberté bidule" n'importe quelle organisation plus ou moins politique. Il suffit que ses dirigeants aient de mauvaises fréquentations (ce qui est normal en politique) pour coller au libéralisme une mauvaise réputation. Bof… ça n'a jamais empêché tous les partis socialistes du monde de s'appeler socialistes sans que cela pose jamais un sérieux problème d'image.
G7H+ Posté 20 janvier 2011 Signaler Posté 20 janvier 2011 Bof… ça n'a jamais empêché tous les partis socialistes du monde de s'appeler socialistes sans que cela pose jamais un sérieux problème d'image. En dehors de l'Europe de l'Ouest, si. En Europe de l'Ouest, parti socialiste = gauche = bisounours. En dehors de l'Europe de l'Ouest, parti socialiste = socialisme = URSS, TCHEKA, Castro, Mao et tout le bazar = grands méchants ou bien gentils anti-colonialistes. Par exemple, je connaîs PLEIN de personne d'Europe de l'Est qui, de part leurs opinions et leur style de vie pourraient être classées à gauche, et qui sont épidermiquement anti-socialistes pour des raisons évidentes : le socialisme, 30% de ma famille en est mort.
Salatomatonion Posté 20 janvier 2011 Signaler Posté 20 janvier 2011 le socialisme, 30% de ma famille en est mort. Alternative libérale, 99% de la famille libérale en est morte… de rire.
Tremendo Posté 20 janvier 2011 Signaler Posté 20 janvier 2011 Alternative libérale, 99% de la famille libérale en est morte… de rire.
Invité rogermila Posté 20 janvier 2011 Signaler Posté 20 janvier 2011 C'est pour ça que je suis totalement contre le fait de baptiser "libéral" ou "libertarien" ou "liberté bidule" n'importe quelle organisation plus ou moins politique. Il suffit que ses dirigeants aient de mauvaises fréquentations (ce qui est normal en politique) pour coller au libéralisme une mauvaise réputation. De toutes façons, si le programme est libéral et si ses dirigeants se font connaître par les canaux libéraux habituels, les libéraux voteront pour. Mieux vaut choisir un nom bidon (avec dedans des conneries du genre démocratie, progrès, justice, ordre, concorde, humanisme, etc.) pour ne pas foutre le libéralisme dans la merde (n'importe quel parti se dénature à long terme, c'est le destin, c'est comme ça) et ratisser plus large. De toute manière, il y a trop d'extrémistes qui se réclament du libéralisme.Des gens qui ont quasiment un discours de nature melenchoniste donc ça ne peut pas passer aux niveau des conservateurs.
nordetoile Posté 20 janvier 2011 Signaler Posté 20 janvier 2011 ….. pour coller au libéralisme une mauvaise réputation….. pour ne pas foutre le libéralisme dans la merde …… le problème c'est que la mauvaise réputation, le libéralisme l'a déjà. être libéral, c'est pire que d'être frontiste, c'est tout dire! (je viens d'en faire encore l'expérience) Et tout cela à cause d'amalgames, de mauvaises informations. La qualité de contrepoint est formidable mais ne touche qu'une minorité. Pour toucher le grand public, rétablir des vérités, promotionner les idées libérales, l'engagement dans les reseaux politiques me paraît indispensable. La politique, ce sont des compromis; c'est la force, la qualité des convictions qui font la différence et permettent la fidélité aux idéaux de départ. AL en aura bien besoin. bonne chance à eux.
Porcinet Posté 21 janvier 2011 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2011 Les différentes approches (AL, PLD, entrisme dans les grands partis, approche militante non-politique) sont complémentaires et ne devraient pas être disqualifiées d'avance. On part de si bas que toute approche est bonne à prendre… Sur le fond, j'approuve l'approche d'AL (disclaimer: je suis membre depuis l'année de fondation) qui me paraît être une bonne tentative d'intégrer le système politique tout en gardant notre indépendance. Nous restons indépendants du NC mais nous nous rapprochons sur certains points et le contrat d'association (qui peut être rompu de manière unilatérale) devrait nous permettre de faire entendre notre voix plus facilement. Si l'association s'avérait être un échec dans quelques mois, il sera toujours temps de penser à délier cet accord.
Fedaykin Posté 21 janvier 2011 Signaler Posté 21 janvier 2011 Les différentes approches (AL, PLD, entrisme dans les grands partis, approche militante non-politique) sont complémentaires et ne devraient pas être disqualifiées d'avance. On part de si bas que toute approche est bonne à prendre…Sur le fond, j'approuve l'approche d'AL (disclaimer: je suis membre depuis l'année de fondation) qui me paraît être une bonne tentative d'intégrer le système politique tout en gardant notre indépendance. Nous restons indépendants du NC mais nous nous rapprochons sur certains points et le contrat d'association (qui peut être rompu de manière unilatérale) devrait nous permettre de faire entendre notre voix plus facilement. Si l'association s'avérait être un échec dans quelques mois, il sera toujours temps de penser à délier cet accord. Comme je l'avais dis quand on a commencé à parler de cette fusion, ça sera marrant de voir AL soutenir Sarkozy au deuxième tour (puisque c'est ce que le NC fera) Ceci dit bonnes choses aux ALiens Qui sait peut être qu'ils convertiront le nouveau centre.
Gero Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Et voilà comment une quarantaine de personnes de bonne volonté ont fait basculer un parti de 124 membres dans les bras de Morin. Ca tient à peu de choses, la politique.
xara Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Dans la série, joignons-nous à l'establishment, mais sans l'excuse d'être un parti politique cette fois: Pour 2012, Copé lance la "boite à idées" de l'UMP La sphère UMP comprend aussi des fondations politiques proches de l'UMP. Celles-ci également participeront au "conseil des clubs". Elles sont très majoritairement libérales, à l'image de la Fondation pour l'Innovation Politique dirigée par Dominique Reynié ou encore l'Institut Turgot et l'Institut économique Molinari. Pendant ce temps du côté de l'Institut Montaigne on explique que "Notre think tank n’a pas vocation à participer à une opération menée par un parti politique. Si M.Copé nous invite à débattre d’un sujet, nous irons volontiers, mais nous ne pouvons pas être intégrés dans un conseil", affirme son directeur, Laurent Bigorgne".
free jazz Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 D'un autre côté je ne vois pas comment le libéralisme pourrait avoir une autre influence politique en France qu'à travers ce rôle de think tank, de club ou de boîte à idées. C'est déjà moins risible que d'aller à la soupe chez des andouilles comme Morin.
Aurel Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 D'un autre côté je ne vois pas comment le libéralisme pourrait avoir une autre influence politique en France qu'à travers ce rôle de think tank, de club ou de boîte à idées.C'est déjà moins risible que d'aller à la soupe chez des andouilles comme Morin. L'Ifrap a englouti des millions pour parvenir à déduire de l'ISF les investissements dans des petites entreprises. Quelle avancée pour la pensée libérale en France. Contribuables Associés n'a pas empêché Sarko de créer 25 nouveaux impôts. A part le plaisir de se retrouver dans des colloques entre libéraux (et moins libéraux) et voir quelques élus opiner du chef avant de faire le contraire de retour dans leur circo, je vois mal en quoi ces think tanks et associations qui ont 20 ans d'existence apportent quoi que ce soit de plus qu'un parti politique. Le monde politique n'entend que la menace et ne comprend que le rapport de force. Au PLD, nous serons bien davantage écoutés localement lorsque nous aurons contribué à faire tomber un ou deux apparatchiks de droite, et nationalement lorsque l'un d'entre eux appartiendra à la nomenklatura dirigeante de l'UMP ou du centre. C'est aussi ce type de succès qui attire les jeunes talents politiques libéraux en quête d'une structure crédible et performante. Ils sont aujourd'hui à l'UMP, mais de nombreux échanges me confirment qu'ils observent notre progression. Nous en recruterons de plus en plus avec les premiers petits succès. Certes, il nous faut assumer ce travail de prolétariat du libéralisme si nous avons l'espoir de faire passer un jour nos grandes idées. Je comprends que ce ne soit pas excitant pour certains.
nordetoile Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 jugement sévére. les 2 sont complémentaires. Les think tank ont le temps de la reflexion parce qu'ils restent dans le virtuel. Les politiques se cognent à la réalité. il faut les 2 pour avancer.
xara Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 La question implicitement soulevée n'était pas "think tank ou pas think tank"? La question était plutôt "quelle stratégie pour un think tank? Et si un think tank ne s'affiche pas clairement "société civile" et indépendant des partis politiques, est-il vraiment un TT ou devient-il une branche ou un faire valoir d'un parti? Par ailleurs, ce n'est pas à n'importe quel parti que les TT s'associent là. On parle de l'UMP.
xara Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Tout cela me rappelle au bon souvenir des réflexions stratégiques de Hans Hoppe et de ses commentaires sur l'industrie des think-tanks libéraux et de ses relations avec l'establishment qui me paraissent de moins en moins exagérés. Je cite le passage pertinent: Instead of helping to reform—liberalize—the (Western) State, as they intended (or pretended?) to do, the Mont Pelerin Society and the international “limited-government” think-tank industry would become an integral part of a continuously expanding welfare-warfare state system.Indicators for this verdict abound: The typical location of the think tanks is in or near the capital city, most prominently Washington, DC., because their principal addressee is the central government. They react to measures and announcements of government, and they suggest and make proposals to government. Most contacts of think-tankers outside their own institution are with politicians, government bureaucrats, lobbyists, and assorted staffers and assistants. Along with connected journalists, these are also the regular attendees of their conferences, briefings, receptions and cocktail parties. There is a steady exchange of personnel between think tanks and governments. And the leaders of the limited government industry are frequently themselves prominent members of the power elite and the ruling class. Most indicative of all: For decades, the limited government movement has been a growth industry. Its annual expenditures currently run in the hundreds of millions of dollars, and billions of dollars likely have been spent in total. All the while, government expenditures never and nowhere fell, not even once, but instead always and uninterruptedly increased to ever more dizzying heights. And yet, this glaring failure of the industry to deliver the promised good of limited government is not punished but, perversely, rewarded with still more ample funds. The more the think tanks fail, the more money they get. The State and the free market think tank industry thus live in perfect harmony with each other. They grow together, in tandem. For limited government advocates such as Hayek and the entire free market think tank industry, this is an embarrassment. They must try to explain it away somehow, as accidental or coincidental. And they typically do so, simply enough, by arguing that without their continued funding and operations matters would be even worse. Thus excused, then, the industry continues on as before, undisturbed by any fact or event past or future. But the embarrassing facts are not accidental or coincidental and could have been systematically predicted—if only one had better understood the nature of the state, and did not believe in miracles. As a territorial monopolist of legislation and the money-printing press, the State has a natural tendency to grow: to use its “fiat” laws and “fiat” money to gain increasing control of society and social institutions. With “fiat laws”, the State has the unique power of threatening and punishing or incentivizing and rewarding whatever it pleases. And with its “fiat money”, it can buy-up support, bribe, and corrupt more easily than anyone else. Certainly, an extraordinary institution such as this will have the means at its disposal, legal and financial, to deal with the challenge posed by a limited government industry. Historically, the State has successfully dealt with far more formidable opponents—like organized religion, for instance! Unlike the Church or churches, however, the limited government industry is conveniently located and concentrated at or near the center of State power, and the industry’s entire raison d’etre is to talk and have access to the State. That is what its donor-financiers typically expect. Yet so much the easier, then, was it for the State to target and effectively control this industry. The State only had to set up its own bureaucracy in charge of free-market-relations and lure the limited-government NGOs with conferences, invitations, sponsorships, grants, money and employment prospects. Without having to resort to threats, these measures alone were sufficient to ensure compliance on the part of the free-market think-tank industry and its associated intellectuals. The market demand for intellectual services is low and fickle and hence intellectuals can be bought up cheaply! Moreover, through its cooperation with the free market industry, the State could enhance its own legitimacy and intellectual respectability as an “economically enlightened”, institution—and thus open up still further room for State growth. Essentially, as with all so-called NGOs [non-government organizations], the State managed to transform the limited government industry into just another vehicle for its own aggrandizement. What I learned from my experience with the Mont Pelerin Society, then, was that an entirely different strategy had to be chosen if one wanted to limit the power of the state. For socialists or social-democrats, it is perfectly rational to talk and seek access to the State and to try “marching through its institutions”, because the Left wants to increase the power of the State. That is, the Left wants what the State is disposed to do anyway, by virtue of its nature as a territorial monopolist of law and order. But the same strategy is inefficient or even counterproductive if one wants to roll the power of the State back—regardless of whether one wants to roll it back completely and establish a stateless natural order or roll it back only “sharply” or “drastically” to some “glorious” or “golden” status quo ante. In any case, this goal can only be reached if, instead of talking and seeking access to the State, the State is openly ignored, avoided and disavowed; and its agents and propagandists are explicitly excluded from one’s proceedings. To talk to the State and include its agents and propagandists is to lend legitimacy and strength to it. To ostentatiously ignore, avoid and disavow it and to exclude its agents and propagandists as undesirable is to withdraw consent from the State and to weaken its legitimacy. In sharp contrast to the Mont Pelerin Society and its multiple offspring, which wanted to reform and liberalize the welfare-warfare state system from within—pursuing a “system-immanent” strategy of change, as Marxists would say—and which failed precisely for this reason and was instead co-opted by the State as part of the political establishment, my envisioned society, the Property and Freedom Society was to pursue a “system-transcending” strategy. That is, it would try to reform, and ultimately revolutionize, the ever more invasive welfare-warfare State system from the outside, through the creation of an anti-statist counterculture that could attract a steadily growing number of defectors—of intellectuals, educated laymen and even the much-cited “man on the street”—away from the dominant State culture and institutions. The Property And Freedom Society was to be the international spearhead, the avant-garde, of this intellectual counterculture. Central to this counterculture was this insight into the perversity of the institution of a State: A territorial monopolist of law and order that can make and change laws in its own favor does not and cannot, without assuming miracles, protect the life and property of its subjects (clients); but is and always will be a permanent danger to them—the sure road to serfdom and tyranny. Based on this insight, then, the Property And Freedom Society was to have a twofold goal. On the one hand, positively, it was to explain and elucidate the legal, economic, cognitive and cultural requirements and features of a free, state-less natural order. On the other hand, negatively, it was to unmask the State and showcase it for what it really is: an institution run by gangs of murderers, plunderers and thieves, surrounded by willing executioners, propagandists, sycophants, crooks, liars, clowns, charlatans, dupes and useful idiots—an institution that dirties and taints everything it touches.
Invité Berti Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 D'accord avec Aurel pour dire qu'il faut investir la scène politique (mais pas se compromettre avec Bayrou, Morin, etc…) A ce sujet, que fait-on en 2012 ? Une campagne en faveur de Frédéric Bastiat ? Si FB fait 2-3 % en 2012, ça risque de faire réfléchir nos politiciens non ? (FB c'est Frédéric Bastiat hein, pas François Bayrou)
TODA Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 Certes, il nous faut assumer ce travail de prolétariat du libéralisme si nous avons l'espoir de faire passer un jour nos grandes idées. Je comprends que ce ne soit pas excitant pour certains. Certes,boulot peu glamour, mais cela trie bien!
Fedaykin Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 D'accord avec Aurel pour dire qu'il faut investir la scène politique (mais pas se compromettre avec Bayrou, Morin, etc…)A ce sujet, que fait-on en 2012 ? Une campagne en faveur de Frédéric Bastiat ? Si FB fait 2-3 % en 2012, ça risque de faire réfléchir nos politiciens non ? (FB c'est Frédéric Bastiat hein, pas François Bayrou) 2-3% pour un candidat factice (sans comptage officiel, tous les nuls ne seront pas des FB) à une élection présidentielle ???
Invité Berti Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 2-3% pour un candidat factice (sans comptage officiel, tous les nuls ne seront pas des FB) à une élection présidentielle ??? C'était pour fixer un objectif ambitieux. Tu as un meilleure solution ? Un vrai candidat qui n'obtiendra pas les 500 signatures (et donc nous perdrons le temps que nous aurons pris pour essayer de les rassembler), qui risque ensuite de se rallier au Bayrou du jour contre l'avis de tous ceux qui l'ont soutenu ?
Arturus Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 2-3% pour un candidat factice (sans comptage officiel, tous les nuls ne seront pas des FB) à une élection présidentielle ??? +1 Cela représente 500 000 bulletins. Un dixième de cela serait déjà miraculeux. En plus, les résultats des blancs / non exprimés ne sont même pas annoncés par les médias.
Tremendo Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 La question implicitement soulevée n'était pas "think tank ou pas think tank"? La question était plutôt "quelle stratégie pour un think tank? Et si un think tank ne s'affiche pas clairement "société civile" et indépendant des partis politiques, est-il vraiment un TT ou devient-il une branche ou un faire valoir d'un parti? Par ailleurs, ce n'est pas à n'importe quel parti que les TT s'associent là. On parle de l'UMP. Certe mais participer à une boite à idées d'un parti n'engage pas le think tank à rester dans le parti, il reste indépendant et en même temps peut tenter d'influencer le parti en question. Face à des structures ouvertes comme le parti républicain aux USA, l'entrisme d'un Ron paul a des chances de faire des émues davantage que d'être en-dehors, mais face à des structures monolithiques telles que les partis français, mieux vaut rester en-dehors, et l'action de ces think tanks ne les engage pas à se dissoudre dans l'UMP bien au contraire, leur action est complémentaire d'un projet tel que celui du PLD, même si je ne souscris pas à tout le programme de ce parti loin de là. En revanche oui la stratégie d'AL de se dissoudre faire alliance avec un parti inexistant qui ne tardera pas à retourner sa veste et à se montrer plus étatiste que les étatistes de l'UMP est une belle connerie. Toutefois Aurel a raison, l'institut Turgot et Molinari vont être broyés par toute la masse de ces partis et fondations qui n'ont rien de libéraux, cette boîte à idées ne retiendra rien de leurs idées.
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