Nirvana Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 EDUCATION - Le ministre Luc Chatel le rappelle ce jeudi…La question de la laïcité est décidément au cœur des préoccupations actuelles de l’exécutif. Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a apporté ce jeudi son soutien à une directrice d'école qui avait interdit à une mère voilée d'accompagner son fils lors d'une sortie scolaire. Pour le ministre, le principe de laïcité doit aussi s'appliquer aux parents d'élèves. «Je décide de soutenir cette directrice d'école», a-t-il déclaré à Marseille, où devait être inauguré le mémorial de la Marseillaise. «Respecter les principes de neutralité et de laïcité» «La laïcité est au coeur du pacte républicain, nous n'avons pas à déroger à ses principes. Il s'agit d'un sujet pédagogique. Les parents d'élèves doivent respecter les principes de neutralité et de laïcité», a-t-il souligné. «L'école de la République est testée régulièrement, nous nous devons d'être intelligents pour répondre à cela», a ajouté le ministre de l'Education. Selon le récit du Parisien de ce jeudi, Luc Chatel a écrit aux parents d'élèves d'une école de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui ont protesté contre la décision de la directrice d'interdire à une mère voilée d'accompagner son fils de CP lors d'une sortie scolaire, en novembre dernier. La loi sur le voile intégrale publiée au Journal officiel Cet événement intervient alors que le texte de la loi sur l'interdiction du voile intégral a été publié ce jeudi au Journal officiel. Cette loi interdisant «la dissimulation du visage dans l'espace public» vise officiellement à réaffirmer les valeurs de la République et vise clairement les adeptes du voile intégral islamique -burqa ou niqab. En outre, une convention UMP sur la «laïcité» et l'organisation d'un «islam de France», qui provoque une polémique au sein même de la majorité, doit se tenir le 5 avril prochain. http://www.20minutes.fr/article/680352/soc…ties-scolaires-
Invité jabial Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Je peux difficilement être accusé d'islamisme, mais cette décision est vraiment n'importe quoi. Que les établissements mettent en place des règles allant même jusqu'à l'uniforme s'ils le souhaitent, c'est leur droit. Par contre, imposer ce type de règles aux parents accompagnateurs est proprement inimaginable. Ils sont les clients b…l ! Impensable dans une société libre où les gens paient l'école de leurs enfants.
Chitah Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Prendre le principe des titres des albums de Tintin (Tintin au Congo, Tintin et les Picaros, etc.) et remplacer "Tintin" par "le voile islamique" : vous avez les titres des communiqués de presse de l'UMPS pour les 15 prochaines années.
john_ross Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Le voile aux pays des soviets ça va pas trop le faire.
Chitah Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Le voile aux pays des soviets ça va pas trop le faire. Si, ça s'appelle "la maternelle de Beslan", épisode où les Tchétchènes (qui veulent monter un califat islamique paraît-il) ont appliqué la lettre du coran en massacrant des dizaines d'enfants, paraît-il. L'histoire réelle est, quant à elle, bien plus complexe, mais qui en a quelquechose à faire?
Nirvana Posté 4 mars 2011 Auteur Signaler Posté 4 mars 2011 Prendre le principe des titres des albums de Tintin (Tintin au Congo, Tintin et les Picaros, etc.) et remplacer "Tintin" par "le voile islamique" : vous avez les titres des communiqués de presse de l'UMPS pour les 15 prochaines années. Pour l'UMP, ce serait surtout :
Esperluette Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Déjà qu'on voit des instit pleurnicher sur le manque d'adultes accompagnants, si on vire les mères disponibles parce qu'elle ne sont pas laïco-correctes, ça va devenir impayable. Certains instit et certains PE en sont bien conscients et redoutent une décision venue d'en haut.
free jazz Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Par contre, imposer ce type de règles aux parents accompagnateurs est proprement inimaginable.Ils sont les clients b…l ! Impensable dans une société libre où les gens paient l'école de leurs enfants. Ben justement, s'ils sont clients, ils acceptent les règles de l'école laïcarde & républicaine, non? Je suppose que la réaction serait aussi hostile avec une mère habillée en bonne soeur. S'ils sont pas contents, z'ont qu'à faire comme les cathos et mettre leurs mouflets en privé plutôt que sans arrêt se poser en victimes et réclamer.
Esperluette Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 S'ils sont pas contents, z'ont qu'à faire comme les cathos et mettre leurs mouflets en privé Copain.
neuneu2k Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 S'ils sont pas contents, z'ont qu'à faire comme les cathos et mettre leurs mouflets en privé plutôt que sans arrêt se poser en victimes et réclamer. +1, quitte a se poser en victimes quand meme et réclamer d'arreter de financer l'ecole publique avec leurs impôts…
Tremendo Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Ben justement, s'ils sont clients, ils acceptent les règles de l'école laïcarde & républicaine, non? Je suppose que la réaction serait aussi hostile avec une mère habillée en bonne soeur. S'ils sont pas contents, z'ont qu'à faire comme les cathos et mettre leurs mouflets en privé plutôt que sans arrêt se poser en victimes et réclamer. Sauf qu'on n'est pas client de l'école publique, on la subit, et tout ce qui tombe dans le public c'est la liberté religieuse qui prime surtout quand on t'a pompé tes impôts pour le faire marcher. Un règlement interne à l'établissement public peut exister, il peut consister en mettre des tenues vestimentaires mais il doit pas s'attaquer aux libertés civiles (i.e: rien dire sur le voile ni sur la croix). Ceci dit tu as raison sur une chose, ils n'ont qu'à mettre leur gosse dans le privé, plus nos ministres nous harcèlent dans le public, et plus la fuite vers le privé s'amplifiera et l'ednat s'auto-détruira, que des bonnes nouvelles en fait.
Esperluette Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Tiens, en lisant moi aussi 20 minutes, je trouve : La position de Luc Chatel est une lecture nouvelle de la loi de 2004 interdisant les signes religieux à l'école. Elle reprend une position du Haut conseil pour l'intégration, qui, le 28 janvier, recommandait «de faire respecter le principe de laïcité à tous les collaborateurs occasionnels du service public y compris aux accompagnateurs de sorties scolaires».Mais cette lecture diffère de l'interprétation de Xavier Darcos, prédécesseur de Luc Chatel. En 2008, il avait souligné que seul importait, dans le choix des intervenants, «le souci d'assurer le bon fonctionnement du service». A cette époque, la consigne était plutôt de laisser les directeurs d'école et chefs d'établissement trancher sur ces questions, selon un proche du dossier. http://www.20minutes.fr/article/680558/soc…ignes-religieux L'arbitrage concret s'appréciant au niveau local c'est la fin de la respoublique.
Chitah Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Ben justement, s'ils sont clients, ils acceptent les règles de l'école laïcarde & républicaine, non? Justement, ce que dit jabial ce n'est que cela. Une relation client-fournisseur, c'est la rencontre d'une demande et d'une offre. Si une école, localement, ne peut s'adapter et son marché, et si les clients, n'ont pas le choix de leur prestataire, c'est le bordel. Et là, on est à la fois dans les deux situations, il n'y a pas que "le client ferme sa gueule et obéit", il y a "le proviseur ferme sa gueule et obéit au ministère" aussi. Sauf qu'on n'est pas client de l'école publique, on la subit +1 Ainsi, toutes les phrases commençant par "si ils ne sont pas content" sont, par nature, non pertinentes. "Sois heureux des services de La Poste, si t'es pas content porte les plis destinés à ton correspondant taïwanais toi-même à pied". Etc.
Yul Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Sauf qu'on n'est pas client de l'école publique, on la subit, et tout ce qui tombe dans le public c'est la liberté religieuse qui prime surtout quand on t'a pompé tes impôts pour le faire marcher.Un règlement interne à l'établissement public peut exister, il peut consister en mettre des tenues vestimentaires mais il doit pas s'attaquer aux libertés civiles (i.e: rien dire sur le voile ni sur la croix). Ceci dit tu as raison sur une chose, ils n'ont qu'à mettre leur gosse dans le privé, plus nos ministres nous harcèlent dans le public, et plus la fuite vers le privé s'amplifiera et l'ednat s'auto-détruira, que des bonnes nouvelles en fait. je suis absolument pour le remplacement progressif (mais très rapide, déjà plusieurs générations foutues) du public par le privé. Rien que le changement de mentalité dans les établissements est un bénéfice. Mais: – il faut en finir avec les quotas départementaux, fixés par les préfectures, qui protègent le public de l'expansion du privé jusqu'à un certain point (je me souviens très bien de cette règlementation assez ahurissante, mais je n'ai pas retrouvé le texte. Quelqu'un peut confirmer ?). – l'établissement des programmes doit être retiré au ministère, et les conditions des contrats assouplies.
henriparisien Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 il faut en finir avec les quotas départementaux, fixés par les préfectures, qui protègent le public de l'expansion du privé jusqu'à un certain point (je me souviens très bien de cette règlementation assez ahurissante, mais je n'ai pas retrouvé le texte. Quelqu'un peut confirmer ?). Cela se fait naturellement puisque c'est l'état qui paye les profs du privé ; et qui donc fixe un quota de profs. Et quand à dire que les musulmans n'ont qu'a faire leur école privée, c'est bien gentil ; mais obtenir l'agrément de l'ednat, c'est loin d'être évident. Et sans agrément, pas de profs payés donc des coûts de scolarité qui doivent tourner à plus de 3 000 euros par an => http://www.lyoncapitale.fr/journal/univers…ation-nationale
Esperluette Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Indépendamment des écoles privées, il reste l'IEF ; j'avais lu que ça intéressait de plus en plus de parents. Je crois qu'il existe néanmoins un conflit juridique entre IEF et inscription à des cours hors EdNat, par exemple auprès d'une instit officieuse qui fait cours 1h par jour à 6 mouflets. Un conflit genre interdiction - à vérifier.
free jazz Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 L'arbitrage concret s'appréciant au niveau local c'est la fin de la respoublique. A vue de nez je serais plutôt pour l'arbitrage local, mais là il se trouve justement que c'est la directrice de l'établissement qui a tranché, puis appelé le ministre à la rescousse pour calmer les asso qui menaçaient de poursuites judiciaires. Un règlement interne à l'établissement public peut exister, il peut consister en mettre des tenues vestimentaires mais il doit pas s'attaquer aux libertés civiles Sauf que si je ne m'abuse, les parents qui désirent accompagner les enfants lors des sorties scolaires dans le public ont aussi des obligations. En tant que responsables, ils ont un statut juridique de personnel accompagnateur de l'E.N. Et donc, ce n'est plus une affaire de liberté civile. De toute façon il ne faut pas raconter d'histoire, ces polémiques ne finiront jamais. Quand ce ne sera plus le voile, ce sera les horaires de piscines, les cours d'histoire ou de gym, les menus dans les cantines et autres joyeusetés. Donc plutôt que d'essayer de transformer l'école républicaine selon leurs revendications, la seule solution viable à long terme est un vote massif des familles vers le privé.
Chitah Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 De toute façon il ne faut pas raconter d'histoire, ces polémiques ne finiront jamais. En effet, les faits divers existeront toujours. Mais ces histoires sont négligeables en nombre, chaque année.
Esperluette Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Peu importe qu'elles soient pléthore ou négligeables. De toute façon, 65+M de gens ne s'entendront pas sur les choix pédagogiques ; l'EdNat en tant qu'organisme centralisé, étatisé, subventionné, réglementé et programmé par le haut, laboratoire de formatage des esprits, infesté de syndicalistes-grévistes-citoyens ne suscite guère de débat par ici, j'imagine. Le privé, le privé !
Chitah Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Peu importe qu'elles soient pléthore ou négligeables. De toute façon, 65+M de gens ne s'entendront pas sur les choix pédagogiques ; l'EdNat en tant qu'organisme centralisé, étatisé, subventionné, réglementé et programmé par le haut, laboratoire de formatage des esprits, infesté de syndicalistes-grévistes-citoyens ne suscite guère de débat par ici, j'imagine. Le privé, le privé ! Ouais, mais ce que je dis, c'est que voir que l'EdNat sort 5, 10, 15, 20 % d'analphabètes en 6ème est plus important que de savoir si cette institution autorise 5 femmes voilées par an à accompagner des enfants.
free jazz Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Négligeable? Ce n'est pas du tout ce qui ressort des témoignages et du dernier rapport du HCI, lire la partie 3: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rap…lics/114000053/ Des problèmes similaires se posent en Allemagne, en Angleterre, en Belgique ou aux Pays-Bas, donc ce n'est pas spécifique au modèle jacobin, même s'il cultive le pire. Comme d'autres l'ont souligné, il ne faut pas attendre une hypothétique privatisation dans un Grand Soir libéral, la meilleure chose à faire est de fuire ce système comme les gens fuyaient l'Allemagne de l'est, pour le priver de son pouvoir de nuisance.
Poil à gratter Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Ouais, mais ce que je dis, c'est que voir que l'EdNat sort 5, 10, 15, 20 % d'analphabètes en 6ème est plus important que de savoir si cette institution autorise 5 femmes voilées par an à accompagner des enfants. Tout à fait. Seulement je n'ai jamais entendu l'histoire de parents qui auraient porté plainte ou écrit à la directrice d'un établissement scolaire parceque leur enfant est arrivé analphabète en classe de 6eme.
Chitah Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Négligeable? Ce n'est pas du tout ce qui ressort des témoignages et du dernier rapport du HCI, lire la partie 3: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rap…lics/114000053/ Tu sais que je les lis les documents que tu proposes? Auditionnée par le HCI, l’association des professeurs d’histoire-géographie (APHG) fait état des incidents qui ont émaillé les cours de collèges de la région parisienne, notamment sur la question de l'extermination des Juifs d'Europe. L’association a donc lancé une enquête au printemps 2003 auprès des professeurs d’histoire-géographie des collèges et lycées (5 344 questionnaires, 708 réponses). Les résultats montrent une incidence modérée et limitée à certains établissements : 112 incidents déclarés sur les 708 réponses, soit 15,8%, et localisés principalement dans les académies d’Aix-Marseille, Lyon, Grenoble, Lille, Strasbourg, Reims, Toulouse. L’association observe cependant que les professeurs d’un certain nombre d’établissements difficiles ne se sont pas exprimés dans le cadre de cette enquête. Trois questions provoquent des situations de tension dans certains établissements : - l’enseignement du fait religieux ; - l'extermination des Juifs d'Europe ; - le Proche-Orient (le conflit israélo-palestinien). On peut y ajouter la décolonisation, notamment la guerre d’Algérie et les Etats-Unis (guerre du Golfe, guerre d’Irak, attentats de septembre 2001). L’enseignement du fait religieux est souvent assimilé à du catéchisme. Certains parents y voient des tentatives d'évangélisation. Plusieurs incidents sont liés à la visite de lieux de culte ou mémoriaux (refus de visiter des églises ou des mosquées, refus de visiter les cimetières de Verdun…). Des revendications religieuses se font jour : demande de pause pour la rupture du jeûne lors du Ramadan, rupture du jeûne de professeurs musulmans avec leurs élèves dans un collège du Nord de Paris, refus de représentation de figures humaines en cours de dessin… L’antisémitisme est souvent exprimé anonymement et peut se manifester lors des cours consacrés à l'enseignement du génocide des Juifs : plaisanteries déplacées, refus de voir des films comme Nuit et Brouillard. Les tensions viennent souvent d’élèves qui s'affirment musulmans. L’antiaméricanisme est souvent lié à l’antisémitisme. Admettons que le HCI (pour une fois présenté sous un jour favorable par free jazz) a fait une étude objective (en effet, si il n'y a plus de problème d'intégration, ce HCI n'a plus de raisons d'être) et que le syndicat des profs d'histoire-géo a fait une étude également objective : on voit 15% d'incidents. Maintenant qu'on a un chiffre, dont on sait que c'est la valeur maximale possible, regardons qualitativement de quoi il s'agit : des plaisanteries, des refus de voir tel ou tel film, etc. Wouahou, la vache de vague brune sur l'EdNat. Des gamins qui répètent ce qu'ils voient à la télé. Bref. Après tout, Gargamel existe peut-être.
romaric Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Mon rêve : Plus du tout d'école. Que des précepteurs ! C'est l'institution qui coûte cher ! Même privée c'est encore trop cher. Il faut payer des gens à surveiller les mioches et à résoudre des problèmes administratif inutiles, des chaises, des tableaux, De plus le cours particulier est ce qu'il y a de plus efficace. On met en place un système type libre échange de savoir. Via internet on doit pouvoir faire un truc bien. Le garagiste donne des cours de garagisme au fils du matheux. Le matheux des cours d'éducation à la fille du garagiste… Comme ça cela coûte pas cher ! Et on garde l'argent pour aller chez mickey ! Plus de problème de voile pour les sorties ! Les familles de divers horizons serait amené à se rencontrer alors qu'ils me disent pas des trucs sur la mixité sociale… Mais bon je plane je crois. La république démocratique populaire française ne nous rendra pas nos gosses comme ça.
Yul Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 Quand ce ne sera plus le voile, ce sera les horaires de piscines, les cours d'histoire ou de gym, les menus dans les cantines et autres joyeusetés. c'est déjà le cas, et pas que dans l'école…………………….. l'Islam est vraiment une saloperie. J'espère que la révolte arabe en train de se dérouler en ce moment se traduira par une désertion des mosquées dans ces pays, mais j'en doute….
Invité jabial Posté 5 mars 2011 Signaler Posté 5 mars 2011 Ben je suis désolé mais si je suis favorable à la légalisation de la discrimination privée, y compris lorsqu'elle est dirigée contre moi, je suis tout à fait opposé à tout droit pour une officine publique de discriminer sous quelque prétexte que ce soit, au moins entre les nationaux.
Yul Posté 5 mars 2011 Signaler Posté 5 mars 2011 Ben je suis désolé mais si je suis favorable à la légalisation de la discrimination privée, y compris lorsqu'elle est dirigée contre moi, je suis tout à fait opposé à tout droit pour une officine publique de discriminer sous quelque prétexte que ce soit, au moins entre les nationaux. la chose publique est en principe la chose de tous, mais le plus souvent en pratique la chose privée de ceux qui prétendent la servir.
Chitah Posté 5 mars 2011 Signaler Posté 5 mars 2011 la chose publique est en principe la chose de tous, mais le plus souvent en pratique la chose privée de ceux qui prétendent la servir. Voilà, l'EdNat est la chose des laïcards, qui veulent éradiquer la conscience religieuse de cette institution.
Tremendo Posté 7 mars 2011 Signaler Posté 7 mars 2011 je suis absolument pour le remplacement progressif (mais très rapide, déjà plusieurs générations foutues) du public par le privé. Rien que le changement de mentalité dans les établissements est un bénéfice. Mais: – il faut en finir avec les quotas départementaux, fixés par les préfectures, qui protègent le public de l'expansion du privé jusqu'à un certain point (je me souviens très bien de cette règlementation assez ahurissante, mais je n'ai pas retrouvé le texte. Quelqu'un peut confirmer ?). – l'établissement des programmes doit être retiré au ministère, et les conditions des contrats assouplies. +1 Négligeable? Ce n'est pas du tout ce qui ressort des témoignages et du dernier rapport du HCI, lire la partie 3: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rap…lics/114000053/Des problèmes similaires se posent en Allemagne, en Angleterre, en Belgique ou aux Pays-Bas, donc ce n'est pas spécifique au modèle jacobin, même s'il cultive le pire. Comme d'autres l'ont souligné, il ne faut pas attendre une hypothétique privatisation dans un Grand Soir libéral, la meilleure chose à faire est de fuire ce système comme les gens fuyaient l'Allemagne de l'est, pour le priver de son pouvoir de nuisance. Tout à fait, mais en attendant il y a un système public qui continue d'exister et qui draine la plupart des élèves, pourquoi? car il coûte déjà cher de financer l'ednat par l'impôt, si en plus la famille doit financer l'école privée du môme si celui-ci va dans le privé, ça fait double-coût et peu de parents peuvent se le permettre. Bref, tant que l'ednat existera ça limitera les flux de nouveaux élèves vers le privé, l'ednat pratique une concurrence déloyale. D'autre part, tu nous parles des questions connexes aux revendications de l'islam à l'école: piscine, cantine etc… Ces questions sont d'un autre ordre que la question du voile: autoriser le voile n'a aucun coût pour l'ednat, introduire la bouffe halal là où il n'y en avait pas si. Tout ce qu'on peut faire, c'est donner la pleine autonomie de gestion et financière aux établissements et les laisser gérer ces questions au cas par cas en fonction de leurs possibilités financières et logistiques et voir si de telles revendications sont générales, mais a priori rien ne doit s'y opposer sauf les limites financières et logistiques, aucun décret de ministère ne doit s'y opposer tout comme aucune loi ne doit s'opposer au port du voile en cours.
Esperluette Posté 7 mars 2011 Signaler Posté 7 mars 2011 Tout à fait, mais en attendant il y a un système public qui continue d'exister et qui draine la plupart des élèves, pourquoi? car il coûte déjà cher de financer l'ednat par l'impôt, si en plus la famille doit financer l'école privée du môme si celui-ci va dans le privé, ça fait double-coût et peu de parents peuvent se le permettre. Bref, tant que l'ednat existera ça limitera les flux de nouveaux élèves vers le privé, l'ednat pratique une concurrence déloyale. Sans compter les restictions légales ou réglementaires. D'autre part, tu nous parles des questions connexes aux revendications de l'islam à l'école: piscine, cantine etc… Ces questions sont d'un autre ordre que la question du voile: autoriser le voile n'a aucun coût pour l'ednat, introduire la bouffe halal là où il n'y en avait pas si. Tout ce qu'on peut faire, c'est donner la pleine autonomie de gestion et financière aux établissements et les laisser gérer ces questions au cas par cas en fonction de leurs possibilités financières et logistiques et voir si de telles revendications sont générales, mais a priori rien ne doit s'y opposer sauf les limites financières et logistiques, aucun décret de ministère ne doit s'y opposer tout comme aucune loi ne doit s'opposer au port du voile en cours. Je pense qu'il faut distinguer plusieurs points : - Le hijab que portent des mères lors des sorties scolaires. Je ne connais pas la situation de querelles associatives, toujours est-il que la solution simple, celle qui va s'imposer de gré ou de force, va aboutir au résultat suivant : les intéressées risquent fort de s'abstenir, d'où manque de personnel accompagnant lors de sorties scolaires (et ça chouine déjà, pour info). Donc, au final, moins de sorties scolaires pour les mouflets, sauf si le personnel de l'école se dévoue pour remplir les missions qui lui sont normalement dévolues - à savoir encadrer les ptis et les djeunz dans ces activités. Bon, pour moi, ç'aurait été plus malin de commencer par là : s'abstenir et laisser la directrice se démener pour trouver du personnel selon ses critères, non sans ricaner. - La bouffe halal dans les cantines. Ce n'est pas neuf, il y a déjà un moment que des élus montrent leurs quenottes sous prétexte de la santé des gamins et que des parents font valoir leurs préférences. Solution pragmatique : refuser les produits carnés servis à la cantoche. On ne me fera jamais croire que la santé d'un gamin en souffrira s'il compense par des aliments carnés au dîner, pendant les week-ends et pendant les vacances. - Quant à la piscine, encore une fois je verrais bien un renvoi vers la responsabilité des parents. Je me suis fait dispenser de piscine ma scolarité entière (quoique sans motif religieux) et ça n'a aucunement perturbé la marche de l'univers, je rentrais chez moi, voilà tout. Et si l'objection porte sur le développement physique de l'intéressé(e), ben, les parents peuvent indiquer que leur mouflet suit d'autres activités sportives extrascolaires, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Négociation amiable > confrontations inutiles. Surtout dans ce pays où les pouvoirs publics semblent se crisper sur la laïcitude au point d'aller fouiner dans quelle langue les imams formulent leurs sermons.
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