fryer Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Voilà une question que je me pose depuis pas mal de temps. Donc, admettons que la SS disparaisse au profit de mutuelles ou d'assurances santé privées. Je suis d'accord pour dire que les individus pourront y souscrire sans être contraint par l'Etat (comme actuellement). Néanmoins se pose la question des faibles revenus, comment un smicard peut il épargner et donc soucrire à une assurance après avoir déjà consommé la plupart de son revenu (loyer, nourriture, éducation et tout les autre charges). La suppresion du salaire minimal ne fait que reporter la question à mon avis puisque les individus avec une faible qualification seront eux aussi soumis à des revenus faiblard et donc au même problème. Donc voilà, une libéralisation du système de santé ne mettrait il pas à l'écart une certaine partie de la population et par corrolaire, le systeme de SS actuel n'est il pas le seul à pouvoir soigner peu ou prou tous les individus d'une société (voire plus même) ?
Nicolas Azor Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Alain Madelin s'est exprimé il y a quelques temps sur BFM au sujet des assurances obligatoires. Même lui était prêt à admettre le concept. En gros si je me souviens bien il expliquait que normalement on doit pouvoir laisser les individus faire face à leurs responsabilités et aux conséquences de leurs actes. Donc si quelqu'un décide de ne pas souscrire d'assurance, c'est son droit. Seulement dans cette situation la société se retrouve face à un dilemne: que faire si l'individu tombe gravement malade? Faut-il, et là je cite Madelin, le laisser crever comme un chien? La réponse est que la société ne peut pas s'y résoudre, et que donc les assurances obligatoires sont justifiées.
Yul Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Donc voilà, une libéralisation du système de santé ne mettrait il pas à l'écart une certaine partie de la population et par corrolaire, le systeme de SS actuel n'est il pas le seul à pouvoir soigner peu ou prou tous les individus d'une société (voire plus même) ? une réforme n'est jamais un fait isolé. Le corollaire de la disparition de la sécu, en toute logique libérale, c'est la disparition des charges qui lui sont associées. Ces charges font que le revenu net est très en-dessous de ce qu'il devrait être. mais je crains que si jamais la sécu est supprimée, contre le souhait des Français (qui croient etc…) et parce que l'Europe aura eu un coup de sang, ce sera fait dans la mauvaise volonté par des fonctionnaires bigots qui fileront des bons plans à leurs copains du privé et se garderont bien de supprimer les prélèvements…. et la haine contre le libéralisme montera d'un cran.
Tremendo Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Alain Madelin s'est exprimé il y a quelques temps sur BFM au sujet des assurances obligatoires. Même lui était prêt à admettre le concept.En gros si je me souviens bien il expliquait que normalement on doit pouvoir laisser les individus faire face à leurs responsabilités et aux conséquences de leurs actes. Donc si quelqu'un décide de ne pas souscrire d'assurance, c'est son droit. Seulement dans cette situation la société se retrouve face à un dilemne: que faire si l'individu tombe gravement malade? Faut-il, et là je cite Madelin, le laisser crever comme un chien? La réponse est que la société ne peut pas s'y résoudre, et que donc les assurances obligatoires sont justifiées. Question souvent posé. Madelin dit des grosses conneries de temps en temps, et régulièrement il décridibilise le discours libéral dans les médias. Une personne peut ne pas vouloir d'assurance car elle ne tombe jamais malade et qu'elle estime qu'en cas de pépin elle a suffisemment d'argent pour se couvrir. Tout le monde fait comme si les assurances privées allaient être bien plus chères, actuellement les cotisations sociales c'est plus de 20% du brut, c'est pas rien, rien ne fait penser que les assurances privées devraient être plus chères, sauf si rationnement de l'offre et augmentation artificielle des coûts par la réglementation comme aux Etats-unis. Et puis sinon, des assurances destinées à des personnes modestes peuvent spontanément voir le jour sur le marché, on verra bien si les socialos donneurs de leçons sont capables d'être généreux et d'offrir des alternatives pas chères. il y a les amis et la famille qui peuvent assumer les coûts pour la personne, les voisins, l'Eglise, les associations, les fondations, que du volontaire pas un poids obligatoire pour la société. Mais bon, le mieux c'est encore d'aller dans les pays développés où l'assurance n'est pas obligatoire pour s'apercevoir que les mendiants lépreux et boiteux y'en a pas plus qu'en Soviétie.
Groucho Marx Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Donc, admettons que la SS disparaisse au profit de mutuelles ou d'assurances santé privées. Je suis d'accord pour dire que les individus pourront y souscrire sans être contraint par l'Etat (comme actuellement). Il me parait difficile de ne pas rendre obligatoire une assurance santé. La grosse nouveauté serait que l'actuelle SS ne soit plus en position de monopole. Donc ouvrir le matrché de la santé à la concurrence, mais il faudrais que tous soit assurés. (je vais me faire luncher par les anarcap mais tant pis). Néanmoins se pose la question des faibles revenus, comment un smicard peut il épargner et donc soucrire à une assurance après avoir déjà consommé la plupart de son revenu (loyer, nourriture, éducation et tout les autre charges). La suppresion du salaire minimal ne fait que reporter la question à mon avis puisque les individus avec une faible qualification seront eux aussi soumis à des revenus faiblard et donc au même problème. Si les salariés touchaient leur salaire brut, et qu'ils soient libre de choisir leur assurance privée ou publique, le problème du smicard ne se poserait plus. Je ne suis pas certain que la suppression du salaire minimal engendrerai une baisse des rémunération. mais je crains que si jamais la sécu est supprimée, contre le souhait des Français (qui croient etc…) et parce que l'Europe aura eu un coup de sang, ce sera fait dans la mauvaise volonté par des fonctionnaires bigots qui fileront des bons plans à leurs copains du privé et se garderont bien de supprimer les prélèvements…. et la haine contre le libéralisme montera d'un cran. Il ne me parait pas possible que la sécu disparaisse. Par contre la solution passe par la suppression de son monopole. De toutes façons, le maintient des monopoles publics est le dada des fonctionnaires (tu m'etonnes), des syndicats qui en vivent et de tous les tenants du collectivisme.
Yul Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Il ne me parait pas possible que la sécu disparaisse. Par contre la solution passe par la suppression de son monopole. De toutes façons, le maintient des monopoles publics est le dada des fonctionnaires (tu m'etonnes), des syndicats qui en vivent et de tous les tenants du collectivisme. non en effet: ils maintiendront la sécu, ils maintiendront les charges voire les augmenteront, lutte contre le déficit tout ça, et EN PLUS, s'il y a fin du monopole, tu prendras une assurance privée au premier euro parce que la sécu sera en phase terminale (enfin comme le reste du bouzingue étatiste: phase terminale à durée indéterminée, faire un check-up lors de la prochaine ère géologique).
Invité Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Voilà une question que je me pose depuis pas mal de temps. Donc, admettons que la SS disparaisse au profit de mutuelles ou d'assurances santé privées. Je suis d'accord pour dire que les individus pourront y souscrire sans être contraint par l'Etat (comme actuellement). Néanmoins se pose la question des faibles revenus, comment un smicard peut il épargner et donc soucrire à une assurance après avoir déjà consommé la plupart de son revenu (loyer, nourriture, éducation et tout les autre charges). La suppresion du salaire minimal ne fait que reporter la question à mon avis puisque les individus avec une faible qualification seront eux aussi soumis à des revenus faiblard et donc au même problème. Donc voilà, une libéralisation du système de santé ne mettrait il pas à l'écart une certaine partie de la population et par corrolaire, le systeme de SS actuel n'est il pas le seul à pouvoir soigner peu ou prou tous les individus d'une société (voire plus même) ? Comparer coût mensuel de la SS pour un smicard aux offres équivalentes en qualité suisses, danoises, anglaises. SS fail. D'ailleurs, à la louche 90% des travailleurs souscrivent à une complémentaire. ça la fout mal pour nous raconter que la plupart des gens ne s'assuraient pas si ce n'était pas obligatoire. Le gout du risque n'est pas vraiment la vertu des français.
h16 Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Il y a un autre facteur à prendre en compte. Si on supprime l'obligation à la sécu, on augmente d'un coup les salaires d'un facteur 1.5 à 2 (suivant les cas). 50 à 100% d'augmentation, combien ça fait de bobos psychologiques en moins ? Combien ça fait de gens qui peuvent, du jour au lendemain, choisir de prendre un risque modéré (ne pas s'assurer à 100% pour tout, mais seulement sur les cas les plus coûteux) et dégager une forte marge pour … se payer des vacances, une voiture neuve, un petit pavillon en banlieue ou un appart plus près du travail, etc… Tout ces bénéfices là, qui rendent, factuellement, les gens plus heureux, ça rapporte combien en maladies, stress, fatigue en moins ?
neuneu2k Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Comparer coût mensuel de la SS pour un smicard aux offres équivalentes en qualité suisses, danoises, anglaises. SS fail. En fait, ce n'est pas tout a fait vrai, pour celui qui a un petit travail et une famille a charge (et qui aime sa patrie), la SS n'est pas du tout un mauvais deal. Edit: je sais bien que c'est avant tout un bon deal parce que d'autres payent a sa place, mais c'est un bon deal quand meme.
Groucho Marx Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Il y a un autre facteur à prendre en compte.Si on supprime l'obligation à la sécu, on augmente d'un coup les salaires d'un facteur 1.5 à 2 (suivant les cas). 50 à 100% d'augmentation, combien ça fait de bobos psychologiques en moins ? Combien ça fait de gens qui peuvent, du jour au lendemain, choisir de prendre un risque modéré (ne pas s'assurer à 100% pour tout, mais seulement sur les cas les plus coûteux) et dégager une forte marge pour … se payer des vacances, une voiture neuve, un petit pavillon en banlieue ou un appart plus près du travail, etc… Tout ces bénéfices là, qui rendent, factuellement, les gens plus heureux, ça rapporte combien en maladies, stress, fatigue en moins ? Ok, mais combien de fonctionnaires devenus factuellement inutiles (ils l'étaient déjà avant, mais là, ça ce voit) ? Combien vont développer du stress, des dépressions, des maladies de peau à soigner à la Bourboule, hein combien ?
TODA Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 pour reprendre les choses d'un autre point de vue: mon cocktail:( panarchiste) Responsabilité individuelle +principe de subsidiarité+ concurrence Réelle Offrir le choix entre 3 formes d'assurances: 1" public" pour ceux qui veulent absolument rester dans le système étatiste actuel, ( sauf que ce n'est plus qu'une possibilité parmi d'autres) 2 privé, ( contrats et engagements de type commerciaux) 3"associatif", local,professionnel, confessionnel, nawak…( mutuelles ou autres à inventer) Aucune ingérence du législateur, pas de préférence, de privilège, fiscaux ou autres, chaque "entité" se débrouille avec ses sous ( cotisations) pour assurer la prestation promise…. ( et on prévoit tout de suite l'interdiction pour les "politiques" de piocher dans ces caisses, via toutes sortes de taxes et impôts et prélèvements confiscatoires)) Comme pour le chèque éducation, chacun choisit…ce qui lui conviens le mieux,à un moment donné, et révise ses choix en fonction de l'évolution de sa vie… Et juge sur pièces, se renseigne….
Groucho Marx Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 pour reprendre les choses d'un autre point de vue: mon cocktail:( panarchiste) Responsabilité individuelle +principe de subsidiarité+ concurrence Réelle Offrir le choix entre 3 formes d'assurances: 1" public" pour ceux qui veulent absolument rester dans le système étatiste actuel, ( sauf que ce n'est plus qu'une possibilité parmi d'autres) 2 privé, ( contrats et engagements de type commerciaux) 3"associatif", local,professionnel, confessionnel, nawak…( mutuelles ou autres à inventer) C'est pas plus ou moins le système qui a été mis en place en Argentine ? Faudrait demander à Lucillo… Et puis, il ne faudrait pas oublier également que même si abolition du monopole d'état ou suppression pure et simple de la sécu, il n'en reste pas moins que la dette est toujours là, et qu'il faudra bien la rembourser, ou trouver un moyen de la fondre dans autre chose qu'il faudra quand même payer…
Tremendo Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 pour reprendre les choses d'un autre point de vue: mon cocktail:( panarchiste) Responsabilité individuelle +principe de subsidiarité+ concurrence Réelle Offrir le choix entre 3 formes d'assurances: 1" public" pour ceux qui veulent absolument rester dans le système étatiste actuel, ( sauf que ce n'est plus qu'une possibilité parmi d'autres) 2 privé, ( contrats et engagements de type commerciaux) 3"associatif", local,professionnel, confessionnel, nawak…( mutuelles ou autres à inventer) Aucune ingérence du législateur, pas de préférence, de privilège, fiscaux ou autres, chaque "entité" se débrouille avec ses sous ( cotisations) pour assurer la prestation promise…. ( et on prévoit tout de suite l'interdiction pour les "politiques" de piocher dans ces caisses, via toutes sortes de taxes et impôts et prélèvements confiscatoires)) Comme pour le chèque éducation, chacun choisit…ce qui lui conviens le mieux,à un moment donné, et révise ses choix en fonction de l'évolution de sa vie… Et juge sur pièces, se renseigne…. Mon point de vue est que le système actuel n'est pas vraiment "public", la SECU est gérée par les partenaires sociaux et non l'Etat -certe ces partenaires sociaux touchent des subventions à gogo et sont les partenaires légaux uniques protégés par la loi. Le probleme réside dans le fait qu'on ne peut choisir entre cette Secu et autres choses, c'est une sorte de grande mutuelle obligatoire sur tout le territoire français. Ce qui justifie son existence pour ses partisans est qu'elle permet aux pauvres de bénéficier d'une couverture maladie grace aux apports des riches. Bref, pour les socialos, ouvrir demain la SECU à la concurrence, c'est permettre aux riches de quitter le navire et laisser les pauvres avec une SECU de piètre qualité et sans moyens, précipitant sa chute. Ainsi, je ne sais pas si cette réforme passerait en l'état, en tout cas pas maintenant. Mon avis est que l'ouverture à la concurrence précipiterait la chute de la SECU, le risque qui pèse c'est de voir l'Etat en retour prélever par l'impôt à chaque français -même ceux ayant fait le choix de l'assurance privée- les moyens de remettre à flot la structure. Mais en pratique ta solution est plutôt bonne, excepté que la fin du monopole devrait comporter la fin des subventions aux partenaires sociaux et l'ouverture de sa gestion, il ne resterait plus que la garantie financière de l'Etat.
Yul Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Ok, mais combien de fonctionnaires devenus factuellement inutiles (ils l'étaient déjà avant, mais là, ça ce voit) ? Combien vont développer du stress, des dépressions, des maladies de peau à soigner à la Bourboule, hein combien ? ils les développent déjà…. ils carburent à l'alcool, aux antidépresseurs et aux absences répétées. Ca n'y changera rien. A moins qu'ils n'organisent des séances de pendaisons par services entiers (rendant ainsi un fier service à leur patrie), je vois mal comment ça peut empirer. Leur situation de petits parasites privilégiés les rend malheureux comme des pierres. Mon avis est que l'ouverture à la concurrence précipiterait la chute de la SECU, le risque qui pèse c'est de voir l'Etat en retour prélever par l'impôt à chaque français -même ceux ayant fait le choix de l'assurance privée- les moyens de remettre à flot la structure. c'est précisément ce que je redoute, mais ils ne pourront jamais remettre à flot la structure, avec les machins étatiques les oeuvres vives sont de toute façon compromises dès le lancement du rafiot. le jusqu'au boutisme de certains, et la mauvaise volonté jointe à une colossale mauvaise foi de tous les autres font que ce sera tout ou rien, parce que si on laisse un bout subsister ce sera la porte ouverte à des abus encore pires.
TODA Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 C'est pas plus ou moins le système qui a été mis en place en Argentine ? Faudrait demander à Lucillo…Et puis, il ne faudrait pas oublier également que même si abolition du monopole d'état ou suppression pure et simple de la sécu, il n'en reste pas moins que la dette est toujours là, et qu'il faudra bien la rembourser, ou trouver un moyen de la fondre dans autre chose qu'il faudra quand même payer… Moi, j'invente rien, hein, je me contente d'appliquer le raisonnement: Lucillo m'a tout appris !
Métazét Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 pour reprendre les choses d'un autre point de vue: mon cocktail:( panarchiste) Responsabilité individuelle +principe de subsidiarité+ concurrence Réelle Offrir le choix entre 3 formes d'assurances: 1" public" pour ceux qui veulent absolument rester dans le système étatiste actuel, ( sauf que ce n'est plus qu'une possibilité parmi d'autres) 2 privé, ( contrats et engagements de type commerciaux) 3"associatif", local,professionnel, confessionnel, nawak…( mutuelles ou autres à inventer) Aucune ingérence du législateur, pas de préférence, de privilège, fiscaux ou autres, chaque "entité" se débrouille avec ses sous ( cotisations) pour assurer la prestation promise…. ( et on prévoit tout de suite l'interdiction pour les "politiques" de piocher dans ces caisses, via toutes sortes de taxes et impôts et prélèvements confiscatoires)) Comme pour le chèque éducation, chacun choisit…ce qui lui conviens le mieux,à un moment donné, et révise ses choix en fonction de l'évolution de sa vie… Et juge sur pièces, se renseigne…. +1 à condition que ce que tu appelles "public" ne soit pas financé par l'argent de ceux qui auront choisi les autres systèmes (à moins qu'il s'agisse d'un "filet de sécurité minimal exceptionnel" qui me paraît tolérable pour pas "crever la gueule ouverte") et en inversant complétement la numérotation.
TODA Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Attention , dans une famille sur endettée: Question: "qu'est-ce qu'on mange?", la réponse peut être des patates, mais pas "on va au restau, c'est les autres qui paient donc on prend caviar langouste…" ça me rappelle un excellent article: toujours aussi drôle, Vincent benard en 2004! La vraie solidarité, la vraie générosité, c'est de dire à quelqu'un, ça va pas marcher ton truc, si c'est opportun, tenter de lui expliquer ses erreurs, et puis ensuite, quand la cata arrive, non pas sermonner"je te l'avais bien dit" mais gérer l'urgence ( en y ayant réfléchi à l'avance…) Au niveau de l'anticipation, et je ne parle pas de science fiction, nous avons des années lumières d'avance , inéluctablement, ils vont se le manger, leur mur… conseil du jour: investir dans les petites cuillères!
Yul Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 conseil du jour: investir dans les petites cuillères! de préférence en or, comme ça ça fait d'une pierre deux coups
fryer Posté 30 mars 2011 Auteur Signaler Posté 30 mars 2011 Merci pour vos réponses, ça m'éclaire déjà un peu plus ; )
h16 Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Ok, mais combien de fonctionnaires devenus factuellement inutiles (ils l'étaient déjà avant, mais là, ça ce voit) ? Combien vont développer du stress, des dépressions, des maladies de peau à soigner à la Bourboule, hein combien ? 0. Quand on n'a pas un rond pour glander et soigner ses maladies, on bosse et hop, tout va mieux.
h16 Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Ok, mais combien de fonctionnaires devenus factuellement inutiles (ils l'étaient déjà avant, mais là, ça ce voit) ? Combien vont développer du stress, des dépressions, des maladies de peau à soigner à la Bourboule, hein combien ? 0. Quand on n'a pas un rond pour glander et soigner ses maladies, on bosse et hop, tout va mieux.
Nick de Cusa Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Je vais chez le boulanger. Je prends une baguette. Il me tamponne un formulaire. Je rentre à la maison, je fais des démarches administratives auprès de mon assurance boulangerie. Peu après, elle me rembourse ma baguette. Réadaptez cet exemple à tout ce que vous achetez. Cela a-t-il du sens ? Bref, les assurances, c'est pour les gros dégâts imprévisibles, et non pas pour tout ce qu'on consomme.
Invité Arn0 Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Je vais chez le boulanger. Je prends une baguette. Il me tamponne un formulaire. Je rentre à la maison, je fais des démarches administratives auprès de mon assurance boulangerie. Peu après, elle me rembourse ma baguette.Réadaptez cet exemple à tout ce que vous achetez. Cela a-t-il du sens ? Bref, les assurances, c'est pour les gros dégâts imprévisibles, et non pas pour tout ce qu'on consomme. Ben c'est un peu à ce que sert l'assurance maladie, non ? Bien sur pas quand on va chez le médecin pour une grippe mais enfin il ne me semble pas que ce soit là le gros des dépenses. Et puis à la limite peut-être est-il plus rentable pour les assurances de rembourser des visites de routine chez le médecin que de devoir rembourser plus tard une vraie maladie pour cause de retard dans le traitement. En bref la santé et l'alimentation sont deux marchés différents (ce n'est pas une justification de l'intervention publique : cela resterait vrai dans le cadre d'un système maladie entièrement libéralisé).
h16 Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Ben c'est un peu à ce que sert l'assurance maladie, non ?Bien sur pas quand on va chez le médecin pour une grippe mais enfin il ne me semble pas que ce soit là le gros des dépenses. Tu plaisantes ? La bobologie, c'est le plus gros morceau en matière de sécu ; pourquoi crois-tu qu'ils déremboursent actuellement tout un tas de produits ? Et puis à la limite peut-être est-il plus rentable pour les assurances de rembourser des visites de routine chez le médecin que de devoir rembourser plus tard une vraie maladie pour cause de retard dans le traitement. Les gens jeunes ne vont pas chez le médecin (en gros, ils sont même sous-médicalisés). En revanche, les vieux y vont trop souvent. Evidemment, ce que je te dis est sensiblement différent lorsque le système est plus libéral.
Kuing Yamang Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Je vais chez le boulanger. Je prends une baguette. Il me tamponne un formulaire. Je rentre à la maison, je fais des démarches administratives auprès de mon assurance boulangerie. Peu après, elle me rembourse ma baguette.Réadaptez cet exemple à tout ce que vous achetez. Cela a-t-il du sens ? Il y a mieux: avec la télétransmission (et le tiers payant), tu vas chez ton boulanger avec pas un sou et ton boulanger envoie la note directement à l'assurance boulangerie qui paye directement le boulanger. Tu prends autant de fois que tu veux une baguette chez autant de boulangers que tu veux et quand tu veux sans rien payer toi-même..pas-un-cen-ti-me Puis le boulanger te fait un papier pour son pote et voisin l'épicier (que seul lui saura lire d'ailleurs ) pour que tu puisses mettre des trucs dans ta baguette pour l'égayer et pour te faire un bon sandwich, c'est même toi qui choisis presque ce qu'il marque dessus: "je voudrais du beurre, un camembert, du saucisson, des cornichons, une bière, paske j'en n'ai pu, siyouplait m'sieu le boulanger", on appelle ça une ordonnance-épicière. Donc tu files chez l'épicier parce que t'as vachement la dalle, il te file tout ce que le boulanger a marqué et tu repars avec sans avoir déboursé un centime: l'épicier envoie directement la note à l'assurance épicerie (qui en fait est la même que l'assurance boulangerie) et cette assurance épicerie paye directos l'épicier .. et t'es content car tu te fais un bon gueuleton grâce aux cotisations obligatoires de tous les autres pigeons qui financent l'assurance boulangerie-épicerie alors qu'ils font diète. Tu bouffes autant que tu veux, ce que tu veux et quand tu veux.. T'avais pas un centime sur toi. Lors de toutes ces transactions, tu n'as jamais eu besoin d'être conscient de la valeur de l'argent ou de ce que tu as consommé ni combien ça coûte, d'ailleurs tu t'en fous totalement car "ça à toujours été comme ça ma p'tite dame", tu étais juste un maillon pour permettre à ce fric que tu n'as jamais vu, dont tu n'as jamais vu la couleur, de circuler… et t'es un assisté.
Invité Arn0 Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Tu plaisantes ? La bobologie, c'est le plus gros morceau en matière de sécu ; pourquoi crois-tu qu'ils déremboursent actuellement tout un tas de produits ? Et avec quels résultats ? Et pour info : Huit millions de personnes bénéficiaient du régime d’ALD fin 2009. Les dépenses de santé des personnes en ALD représentaient, fin 2009, 68 % des dépenses totales de l’assurance maladie. http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_de_longue_dur%C3%A9eRien que les ALD (affection de longue durée) c'est 68%, alors je doute fort que le gros morceau soit la "bobologie".
Invité rogermila Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Les gens jeunes ne vont pas chez le médecin (en gros, ils sont même sous-médicalisés). Donc si l'assurance-maladie était facultative il y a fort à parier que 80% ne prendraient pas la peine de s'assurer (préférant depenser leur fric autrement). Et on verrait se pointer ces gens, la gueule enfarinée, vers 45/50 ans pour s'assurer…. vite fait. Alors qu'est-ce qu'on ferait ? -on proposerait des tarifs préférentiels, des sortes de primes de fidélité, à ceux qui auraient de l'ancienneté et on matraquerait les assurés tardifs ? Tout ceci ne vaut rien. Le seul système valable c'est l'asurance-maladie solidaire et obligatoire.
Kuing Yamang Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Le seul système valable c'est l'asurance-maladie solidaire et obligatoire. AaAaaAaaRRrrGgghhhh !! rogermila m'a tueR ..couic.. En tout cas un système à la française est une horreur. Le système suisse par exemple est beaucoup moins con, ce peut être un bon compromis: http://www.ch.ch/private/00045/00047/00586…ex.html?lang=fr Mais tout sauf la sécu à la française, stp.. Que chacun puisse choisir sont niveau de cotisations et de prestations, or dans "solidaire", on n'a pas l'impression que ça va dans ce sens.
Invité rogermila Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 Le système suisse par exemple est beaucoup moins con, ce peut être un bon compromis:http://www.ch.ch/private/00045/00047/00586…ex.html?lang=fr C'est pareil, l'assurance maladie est obligatoire. Aucun soin dentaire n'est remboursé ! (sauf à prendre une autre assurance). Et il y a une franchise annuelle équivalente à 230 euros. Donc celui qui va très peu chez le médecin est pénalisé car il paye et n'est JAMAIS remboursé.
Kuing Yamang Posté 30 mars 2011 Signaler Posté 30 mars 2011 C'est pareil, l'assurance maladie est obligatoire.Aucun soin dentaire n'est remboursé ! (sauf à prendre une autre assurance). Et il y a une franchise annuelle équivalente à 230 euros. Donc celui qui va très peu chez le médecin est pénalisé car il paye et n'est JAMAIS remboursé. Il y a moins de dégâts qu'en France et puis on peut mettre la cotisation obligatoire à un euro symbolique si tu veux puis ensuite le mec cotise comme il veut à l'assurance qu'il veut selon ce qu'il en attend, mais tout sauf un système à la française.. pitié. Chaque euro engagé de façon obligatoire (avec un flingue sur la tempe par les prélèvements sociaux obligatoires) est un euro en moins dont tu peux disposer à ta guise. Et c'est là que le vase "liberté" se vide au profit du vase "fraternitude".
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