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Le retour d'Alain Madelin ?


Invité Berti

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Vivement demain, que nous entrions de plein pied dans l’ère du travail d'équipe, et ou l'idée même du mec super polyvalent et bon en tout fera rigoler tout le monde…

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Vivement demain, que nous entrions de plein pied dans l’ère du travail d'équipe, et ou l'idée même du mec super polyvalent et bon en tout fera rigoler tout le monde…

Ben justement, ce que dit Aurel, c'est que c'est sur l'aspect 'équipe' que ça pèche, pas sur l'aspect 'travail' ou 'talent'.

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Alors que nous, on pèse, on pèse, …

Qu'est ce qu'on pèse au fait ?

On pèse rien non ?

Madelin a commencé la politique dans les années 70. Il a mis plus de 20 ans à être connu et reconnu. En en reparlera donc dans 15 ans si tu veux bien.

Je défends une stratégie dans la durée, en tirant les leçons des échecs et des succès passés, et avec en tête des objectifs précis : comment établir un rapport de force avec les partis environnants. Comment développer la culture de l'action, du militantisme, du recrutement, de la communication grand public, des campagnes électorales de terrain. Comment abandonner nos cercles de penseurs pour passer à des bastions de cadres et d'élus seuls capables de déstabiliser nos adversaires pour nous installer aux postes de décisions, en commençant en bas et en remontant avec les succès.

Libre à chacun d'agir dans le secteur qui lui convient le plus. Si nous avançons bien, nous continuerons à recruter, à attirer des talents et à grossir. Le succès attire le succès, c'est simple. Mais en observant l'action de Contribuables, je ne vois aucun résultat patent. Ils citent et invitent une multitude d'hommes politiques sympathisants de leurs causes, mais rien au final. Ils n'ont pas de parti, pas d'alliés, souvent pas vraiment de vision non plus. Résultat : rien. Je crois moyennement au seul impaxct de l'action des associations. Je penche pour aller directement sur le terrain de jeu des politiques, pour les tenir là où ça fait mal : l'enjeu électoral. C'est là qu'on discute sérieusement et qu'on s'impose. Il n'y a que la loi du rapport de force qui compte pour le changement.

Compte tenu du verrouillage de la vie politique (financement des partis, des "grands candidats" que Madelin n'a pas eu le bonheur de connaître au PR, univers fermé des médias, absence de proportionnelle …), nous devons apprendre à utiliser les règles du jeu en notre faveur, utiliser les leviers possibles avec imagination. Je suis heureux de voir que ce projet rallie de plus en plus de monde, la route reste encore très longue. Mais le temps joue pour nous, l'horloge de la dette.

Invité Berti
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Madelin a commencé la politique dans les années 70. Il a mis plus de 20 ans à être connu et reconnu. En en reparlera donc dans 15 ans si tu veux bien.

Reparlons en une fois qu'on aura pesé autant que lui oui.

Et je pense qu'alors, certains le critiqueront moins durement qu'aujourd'hui et trouveront même qu'il a finalement fait du très bon boulot, un boulot pas facile.

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Aurel a raison, et je pense que ce n'est pas la peine de se battre pour savoir si Madelin a pesé ou pas. Oui, il est identifié comme libéral, comme le grand satan (à chaque fois que je parle de lui, j'entends que Madelin est raciste, facho, membre du FN, etc.).

Sur le reste un con qui marche va plus loin qu'un intello assis.

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Compte tenu du verrouillage de la vie politique (financement des partis, des "grands candidats" que Madelin n'a pas eu le bonheur de connaître au PR, univers fermé des médias, absence de proportionnelle …), nous devons apprendre à utiliser les règles du jeu en notre faveur, utiliser les leviers possibles avec imagination. Je suis heureux de voir que ce projet rallie de plus en plus de monde, la route reste encore très longue. Mais le temps joue pour nous, l'horloge de la dette.

Je crois que c'est une erreur que commettent de nombreux libéraux, que de croire que l'absence de proportionnelle constituerait pour eux une barrière à l'entrée.

En fait, c'est exactement le contraire. Car il est extrêmement difficile de créer une liste.

Ainsi, là où j'habite, il y a eu aux législatives de 2007 14 candidats, dont au moins un libéral.

En revanche, aux municipales de 2008, il ne put y avoir que 4 listes, dont aucune ne se rapprochait, même de loin, du libéralisme.

Le scurin proportionnel favorise les grosses organisations très centralisées, et pas du tout les petits candidats libéraux.

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Je me demande si ce n'est pas la dissolution de Démocratie Libérale dans l'UMP en 2002 qui a entrainé la quasi-disparition du courant libéral dans le monde politico-médiatique. Il me semble avoir lu que c'est parce que Madelin n'a pas obtenu les 5% qui permettent le remboursement de la campagne présidentielle que DL a connu des problèmes financiers qui l'ont poussé à se fondre dans l'UMP, en plus du racolage des chiraquiens. Si c'est ça, la survie du courant libéral ne s'est pas jouée à grand chose…

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Oui enfin sa stratégie a quand même fait des voix en masse, on veut vendre quoi, un désengagement de l'état ou le mot 'libéral' ?

Moi celui qui réduit le domaine d'action publique de 80%, il peut s'appeler 'alter-stalinien' si il veut, je vote pour sa tronche.

Concrètement, un désengagement de l'État.

Mais les vraies bases du système sont dans nos têtes, à travers les mots que l'on utilise ;

Réhabiliter le mot "libéral", ne serait-ce que sur le plan philosophique, contribuerait nettement à faire avancer la société dans ce sens :

Le combat politique ne peut pas se passer d'un combat sur le plan des idées.

Staline, puisque que tu l'évoques indirectement, et tous les dirigeants se réclamant du communisme, ont bien compris que pour convertir les esprits il fallait troubler le vocabulaire. Redonner aux mots un sens original et univoque, "appeler un chat un chat", est une condition d'accès à la liberté.

L'engagement de Madelin est intéressant s'il prend clairement une position libérale, c'est-à-dire nommée et assumée comme telle. Non pas simplement appeler à "moins d'Etat" mais dire "j'interviens en tant que libéral, les libéraux doivent faire entendre leur voix". En tout cas son retour permettra de réveiller certaines des énergies libérales qui s'étaient assoupies, ce qui pourra profiter aux structures développées depuis, leur donner un nouvel élan, si nous savons en tirer parti. Je suis plutôt enthousiaste.

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bon papier effectivement mais est ce suffisant?

je crois me rappeler que son dernier passage sur une grande chaîne (excusez moi, j'ai oublié le titre) avait été plutôt hésitant.

la clefs pour faire avancer le libéralisme passe par un ancrage dans les communes.

Les municipales sont très importantes.

cela étant, proposez une baisse des taux de TH et FB, vous passez pour un extraterrestre.

si, si, je vous jure.

Posté
bon papier effectivement mais est ce suffisant?

je crois me rappeler que son dernier passage sur une grande chaîne (excusez moi, j'ai oublié le titre) avait été plutôt hésitant.

sur france 2, Fric, krach et gueule de bois ? Il s'était fait un peu balader en effet, son propos n'était pas adapté aux autres intervenants.

Posté

Je me demande si ce n'est pas la dissolution de Démocratie Libérale dans l'UMP en 2002 qui a entrainé la quasi-disparition du courant libéral dans le monde politico-médiatique.

Hum ! Cette dissolution faisait suite au score d'Alain MADELIN aux élections présidentielles, moins de 5%, donc sans remboursement républicain. Le RPR a épongé les dettes, mais a croqué DL au passage.

La baisse du nombre de votants libéraux correspond à un mouvement de fond plus profond.

Posté

Bien lire la biographie de Madelin sur wikipédia, c'est un mec bien hardcore comme je les aime. :icon_up:

waouh, je savais que c'était hardos, mais là …

Il me semble qu'il a raccroché la politique, il gère un fond si je ne me trompe pas. Je doute que ça lui laisse ne serait-ce que le temps pour faire une telle démarche. Par ailleurs, je pense qu'il se ferait torpiller par les colbertistes de l'UMP.

il ne semble plus faire partie du CA de rentabiliweb

Posté

Moi aussi, A.M. serait une bonne nouvelle pour que j'aille voter au premier tour en 2012 (la seule, même).

Après 5 ans d'abstention civique (oui, oui, vous avez bien lu "civique" !).

En ce qui concerne vos doutes et interrogations, évidemment, je pense que sa présence médiatique (et/ou candidature) ne suffira pas.

Néanmoins, son échec ne serait pas la mort des libéraux, alors qu'une éventuelle bonne surprise serait un sérieux coup de pouce.

En revanche, j'ai une remarque, qui vient du fait que je me suis converti au libéralisme que récemment.

Le mot "Libéral" est, dans l'imaginaire collectif, fortement dévoyé, mal utilisé et déconsidéré.

Cela a été un frein dans mon cas.

Ne pas y faire référence pour présenter un programme n'est pas une mauvaise idée.

Dire plutôt : voici des mesures ou des réajustement "pragmatiques", dans "l'intérêt social de tous".

J'ai pris cet exemple, car au final, nous savons tous (heu, ici) que les mesures libérales SONT sociales, mais pas catégorielles, pas corporatistes, pas collectivistes.

Posté

Sinon sur Contrepoints : dans le cadre de la campagne, tous les programmes des candidats déclarés seront analysés point par point, celui de Madelin ou son site le seront bien entendu, sur un pied d'égalité dans le traitement. Enfin, c'est ce que je compte contribuer à faire.

Une publication comme celle-là n'a pas vocation a servir de porte-parole pour quiconque. Toutefois, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les thèses de Madelin risquent d'être mieux accueillies sur Contrepoints que celles de Mme Le Pen par exemple.

Très bonne initiative !

Posté

En revanche, j'ai une remarque, qui vient du fait que je me suis converti au libéralisme que récemment.

Le mot "Libéral" est, dans l'imaginaire collectif, fortement dévoyé, mal utilisé et déconsidéré.

Cela a été un frein dans mon cas.

Ne pas y faire référence pour présenter un programme n'est pas une mauvaise idée.

Dire plutôt : voici des mesures ou des réajustement "pragmatiques", dans "l'intérêt social de tous".

J'ai pris cet exemple, car au final, nous savons tous (heu, ici) que les mesures libérales SONT sociales, mais pas catégorielles, pas corporatistes, pas collectivistes.

la première action des imposteurs (et il y en a beaucoup en politique) est de changer le sens des mots.

Pour ma part, j'aurais plutôt tendance, dans la conversation, à provoquer en utilisant d'emblée le mot "libéral" pour mieux développer ce qu'il signifie dans un deuxième temps.

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la première action des imposteurs (et il y en a beaucoup en politique) est de changer le sens des mots.

Dans le cas du libéralisme, ce sont ses détracteurs qui l'ont changé.

Ils ont changé le vocable qui caractérise leurs ennemis, mais restent drapés dans la vision "éternellement humaine" de leur idéologie.

Ils s'assument communistes, socialistes, …

Pour ma part, j'aurais plutôt tendance, dans la conversation, à provoquer en utilisant d'emblée le mot "libéral" pour mieux développer ce qu'il signifie dans un deuxième temps.

Seulement voilà, ça provoque, ça permet éventuellement un débat, mais, en réalité, tu n'es pas écouté.

Les libéraux ne semblent pas très écoutés en public. Il y a toujours moyen de grossir leurs propos, de les détourner, de lancer quelques anathèmes faciles et grandiloquents, de parsemer leurs dires de quelques sophismes.

En revanche, une fois seul, ton contradicteur peut se retrouver à évaluer ce qu'est le libéralisme.

Et l'avantage du libéralisme, c'est que sa lecture éclaire son lectorat. C'est généralement direct, il y a toujours une justification, mais, jamais, il n'est affirmé que l'humanité doit être oublié au profit du capital.

Tout le monde parle des effets néfastes de l'hyper-libéralisme, mais ils ont beau chercher, aucun auteur a vanté les charmes de la destruction du tissu social et humain.

Aucun libéral n'a dit : il faut licencier pour avoir toujours plus de profit, supprimer toute aide pour éliminer les plus faibles, etc.

Les libéraux montrent en quoi la liberté est le départ de tout.

De même que les marxistes ne se sont jamais cachés d’appeler de leur vœux la lutte des classes. C'est écrit.

(et je ne parlerait pas de "mon combat", d'un A.H., vu que je suis trop jeune pour un point Godwin).

Au final, il reste quoi, un énoooorme complot mondial de tous les entrepreneurs de la Terre qui se sont unis pour exploiter les travailleurs, sans avoir besoin d'une idéologie structurée.

Le "coup de poing invisible", si je peux me permettre !!!

Posté

Dans le cas du libéralisme, ce sont ses détracteurs qui l'ont changé.

parce qu'ils sont des imposteurs

Seulement voilà, ça provoque, ça permet éventuellement un débat, mais, en réalité, tu n'es pas écouté.

L'important est de dire, de répéter, d'expliquer le mieux que l'on peut.

Après, ce n'est plus de notre pouvoir de savoir qui a entendu nos propos et ce qu'il va en faire.

Posté

d'autre part, je n'ai pas remarqué de réaction aux interventions de J. Arthuis.

Certes, il s'exprime comme un "parti de gouvernement" donc ses propos sont modérés; mais il me semble être (bien entendu, par comparaison avec les autres représentants de partis de gouvernement) un des plus proches des lignes libérales.

par contre, pour ce qui concerne son contradicteur dans cette émission…

france culture

…. c'est pas triste…

Posté

L'important est de dire, de répéter, d'expliquer le mieux que l'on peut.

Après, ce n'est plus de notre pouvoir de savoir qui a entendu nos propos et ce qu'il va en faire.

Oui, mais parfois, ça peut être très pénible lorsque certains concepts durant la discussion ne sont pas clairement définis et voire totalement ignorés par les personnes avec qui on discute.

Si on veut faire une discussion de fond, il est nécessaire de définir clairement ce que sont l'état, la liberté, le libéralisme, le droit, l'impôt, l'économie, la solidarité, le socialisme, l'individualisme, le consentement,.. Et c'est souvent là que ça bloque.

Une fois un gars m'a déjà dit clairement qu'il n'acceptait pas ma définition car il aurait été forcé de reconnaître que j'avais raison. Je lui ai fait remarqué qu'il appliquait là le principe du novlangue, mais ce genre de remarque peut être interprétée comme un godwin…

Posté

Très bien. Le ton est bon, les dossiers paraissent maîtrisés, il à l'air sympathique.

Ca manque de libéralisme autre qu'économique, mais bon.

Posté

Très bien. Le ton est bon, les dossiers paraissent maîtrisés, il à l'air sympathique.

Ca manque de libéralisme autre qu'économique, mais bon.

ça laisse de la place à côté, pour les autres…

Invité Berti
Posté

ça laisse de la place à côté, pour les autres…

Si Madelin "ne laissait aucune place" aux autres libéraux (avait un discours parfaitement en phase avec les autres libéraux et parfaitement efficace, rendant inutile la prise de parole d'autres libéraux), il faudrait s'en réjouir.

De ce que j'ai pu lire entendre de ses interventions, il semble sur la même ligne que AL ou le PLD ont adopté en leur temps (ce qu'il appelle "le libéralisme complet").

Tant mieux.

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