Tremendo Posté 25 mai 2011 Signaler Posté 25 mai 2011 L'ultraturbolibéralisme en marche! [/url]http://www.lefigaro….e-6-en-2010.php Les dépenses sociales restant à la charge des conseils généraux - «charge nette», une fois les apports de l'État déduits - ont augmenté de 5,9% en 2010, à 22,7 milliards d'euros. Cette progression, identique à celle de 2009, «est due pour les deux tiers aux allocations et pour un tiers aux dépenses d'hébergement». Certes, les recettes ont augmenté parallèlement (+5,6%), grâce aux bonnes rentrées des droits de mutation, assis sur les transactions immobilières. Mais les départements rappellent que cette ressource reste «volatile et conjoncturelle» - elle avait plongé pendant la crise. La charge nette a presque doublé en dix ans. «Le développement du poids des allocations (allocation personnalisée d'autonomie en 2002, revenu minimum d'insertion en 2004 et revenu de solidarité active en 2009)», dont les dépenses ont été multipliées par 9, explique cette envolée. Les dépenses d'hébergement sont, elles, passées de 6 milliards à plus de 10 sur la même période Les deux facteurs de hausse de la charge nette en 2010 sont l'insertion et le soutien aux personnes handicapées. Les dépenses liées au RSA ont progressé de 24%, du fait de la crise et de la première année pleine d'exercice de la prestation Quant à l'APA, versée aux personnes âgées dépendantes, elle a crû de 3,1% pour un nombre de bénéficiaires en hausse de 2,8%
Poil à gratter Posté 25 mai 2011 Signaler Posté 25 mai 2011 Y'aurait pas quand même comme un effet trompe-l'œil à cause de la politique de décentralisation et du désengagement progressif de l'état français ? Même si je conçois bien que ces dépenses augmentent en temps de crise.
Tremendo Posté 25 mai 2011 Auteur Signaler Posté 25 mai 2011 Y'aurait pas quand même comme un effet trompe-l'œil à cause de la politique de décentralisation et du désengagement progressif de l'état français ? Même si je conçois bien que ces dépenses augmentent en temps de crise. Apparemment l'article mentionne les dépenses nettes déduites des apports de l'Etat, c'est-à-dire les dépenses à la charge du département et non pas celles qui correspondent à la délégation de pouvoirs de l'Etat. C'est ce que j'ai cru comprendre en tout cas.
Invité rogermila Posté 25 mai 2011 Signaler Posté 25 mai 2011 Les dépenses sociales ont explosé mais également certaines dépenses de prestige, qui n'auraient jamais du voir le jour en période de crise. Comme ce genre de connerie en Rhone-Alpes. Une gabegie….. parmi tant d'autres !
Chitah Posté 25 mai 2011 Signaler Posté 25 mai 2011 J'ai jeté un oeil au rapport : http://www.odas.net/IMG/pdf/Lettre_Odas_-_Les_depenses_departementales_action_sociale_en_2009.pdf Je pense qu'il est trop synthétique, si j'étais malpoli je dirais qu'il est trop merdique, pour qu'on puisse tirer quelque enseignement que ce soit, mis à part "les départements claquent plus". Pour expliquer cela, les facteurs sont nombreux, beaucoup trop nombreux. Quand on parle de "dépenses de personnels", on inclut le personnel sous contrat du département, mais si le département donne X € a une asso, les salariés de celle-ci sont-ils inclus dans les dépenses de personnels? Pour info, le centre d'action sociale de la ville de Paris (une asso loi 1901) reçoit plus de 200 millions (deux cent millions) d'euros de subventions, combien pour le "vrai" social, combien pour les activités annexes? Les salariés sont-ils comptés dans les dépenses prises en compte par ce rapport? Bref, si on revient sur les facteurs, les dépenses des départements doivent être décomposés précisément, ici on va considérer pour simplifier que lorsque le conseil général créé une asso pour gérer le social, les salariés sont employés indirectement par celui-ci, à la limite ce n'est même pas une approximation. Lorsqu'une augmentation de dépenses sociales apparaît pour un département, elle peut être due : - à l'augmentation de la prestation versée (en euros ou en nature) - à l'augmentation du nombre de bénéficiaire de l'allocation (à cause d'une augmentation du nombre de pauvres, ou bien un assouplissement des règles d'attribution qui élargit le nombre de bénéficiaires potentiels, etc.) - à une augmentation des frais de structures pour la distribuer (direction, fonctions support, salariés "de terrain", etc.) Tout cela n'apparaît pas clairement, ce rapport est donc inintéressant. Le Figaro fera semblant d'être libéral, Libération dira que vraiment, heureusement que les collectivités gérées par la gauche sont là pour reprendre le flambeau à cause du désengagement de l'Etat ultralibéral sarkozyste, Le Monde dira que quand même, c'est beau la France, etc. Nos amis du Cri du Contribuable doivent s'intéresser à cette question.
Tremendo Posté 25 mai 2011 Auteur Signaler Posté 25 mai 2011 Lorsqu'une augmentation de dépenses sociales apparaît pour un département, elle peut être due : - à l'augmentation de la prestation versée (en euros ou en nature) - à l'augmentation du nombre de bénéficiaire de l'allocation (à cause d'une augmentation du nombre de pauvres, ou bien un assouplissement des règles d'attribution qui élargit le nombre de bénéficiaires potentiels, etc.) - à une augmentation des frais de structures pour la distribuer (direction, fonctions support, salariés "de terrain", etc.) Pour avoir doublé en 10 ans, c'est forcément un mélange des trois. Tout de même, même si l'étude mérite approfondissement, la conclusion est la même: la gabegie du mille-feuille administratif est une réalité.
john_ross Posté 25 mai 2011 Signaler Posté 25 mai 2011 Déjà on ne sait pas si c'est en euro constant ou non, dans un cas ça fait du 7,2% par an dans l'autre du 5% (environ), et donc sans les montants montant ni les recettes des départements on ne peut rien dire. C'est comme mes amis hydrogène et deutérium en passant de l'un à l'autre on double la masse, mais le deutérium reste le deuxième atome le plus léger.
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