Tremendo Posté 27 mai 2011 Signaler Posté 27 mai 2011 Regarde une carte de densité de population de France, et compare des zones urbaines comme l'Ile-de-France avec des grandes métropoles comme Marseille, Lille, Bordeaux, etc. Il y a de quoi caser encore 15 millions de personnes en France, à l'aise. La superficie des terres émergées : 149.400.000 km2 Population mondiale estimée au max: 9.000.000.000 habitants Densité: 60 habitants /km2 , soit …..la moitié de la densité d'habitants au km2 actuellement en France et en Europe de l'ouest. Si la recherche permet d'aller vivre dans des colonies aquatiques sous l'eau: Superficie totale: 510.065.700 km2 Soit une densité de …18 habitants/km2… Sans compter d'éventuelles colonies spatiales Donc non, il n'y a franchement pas de quoi s'inquiéter.
Ilmryn Posté 27 mai 2011 Signaler Posté 27 mai 2011 J'ai cru comprendre que dans certaines sociétés, il était de bon ton de roter à table, en fin de repas. A moins qu'il ne s'agisse d'un hoax Ça semble vrai en tout cas dans certains pays du Maghreb selon cet article, je ne sais pas si la coutume est encore d'actualité ou si elle tombe en désuétude ? http://www.linternaute.com/sante/magazine/dossier/questions-sales/7.shtml Le sujet de la natalité futur est hautement hypothétique et dépend d'une myriade de facteurs par nature chaotique, le facteur culturel n'est pas à négliger je me demande si des études on tenter de modéliser ces facteurs, par exemple le sentiment écologiste ? Donc non, il n'y a franchement pas de quoi s'inquiéter. Certes, le catastrophisme des années 70 sur la natalité est bien loin mais Sanksion parlait d'une croissance sans alternative (donc infinie), ce qui a amené le sujet: on est toujours à un point, où il faut soit grandir/croître, soit stagner et mourir. On est captif de cette alternative. Alors je pense qu'il faut croître, notre consommation de ressources doit croître, notre production d'énergie doit croître, ou alors on doit mourir.
Invité Posté 27 mai 2011 Signaler Posté 27 mai 2011 L'alternative à la croissance infinie n'est certainement pas la mort. Avec une croissance infinie de 1% en 400 ans nous serions 370 milliards et euh… 145'000 milliards au bout de mille ans. Je ne pensais pas à la croissance de la population, mais plutôt, Amha, quand une société stagne il y a toujours des tensions qui mettent en danger le maintien des institutions propices à la civilisation, à la prospérité, à la paix. On peut pas dire ou même se dire par un contrat social : "stop, on s'arrête là, n'améliorez plus vos conditions de vie." On est captif du progrès. A tel point que la survie de l'humanité dépend, toujours amha, de sa capacité à comprendre l'univers, connaissances permettant de coloniser d'autres planètes. Utiliser l'énergie d'autres soleils. Pour se faire, on doit augmenter notre production d'énergie continuellement parce que c'est ça dont on a besoin pour progresser. La production d'énergie de l'humanité dans le temps donne un bon indicateur de son degré de civilisation. Pour revenir au sujet de l'espace disponible sur Terre, en plus de construire en hauteur, on peut construire sur les océans, voir au fond des océans si nécessaire. D'ailleurs la croissance de la population augemente la probabilité de voir la naissance de quelques cerveaux capables d'établir les maths et la physique requis pour quitter le berceau de l'humanité. (ne comptez pas sur le mien là dessus) C'est une bonne chose. Je sais que ça parait culotté de parler de colonisation de l'espace alors que ça ne fait pas beaucoup de générations qu'on a commencé à visiter d'autres mondes, mais pourtant ça me parait la seule alternative à notre disparition à terme. "So there's the choice in life: One either grows or one decays—grow or die. I think we should grow.” - Dr. Robert Zubrin.
free jazz Posté 27 mai 2011 Signaler Posté 27 mai 2011 Le libéralisme n'a pas réponse à tout, il comporte des apories et des indécidables sur le bon régime, le rapport de l'homme à la nature ou sur les questions de bioéthique. Et on doit s'en féliciter, sinon il ne serait qu'une variante du socialisme. C'est cette prise en compte de l'ignorance dans les échanges, des capacités cognitives limitées de l'homme pour maîtriser la totalité de l'information qui rend l'ordre spontané supérieur aux visions holistes pour inventer des solutions nouvelles adaptées aux problèmes. Dans sa version utilitariste, il reste quand-même ontologiquement marqué par une foi un peu naïve dans le progrès et la croissance. En tout cas je reste convaincu que le souci de préservation d'un environnement de qualité est compatible avec la liberté et que l'écologie totalitaire est une impasse.
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