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Partis justicialistes


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Le parti justicialiste italien vient de remporter une victoire en Italie dans un contexte de corruption, d'affaire de moeurs touchant Berlusconi et de défiance envers le politique.

Une campagne d'une «rare vulgarité»

La surprise de ce scrutin vient toutefois de Naples, où Luigi De Magistris a pleinement bénéficié des reports de voix de la gauche réformatrice. Cet ancien magistrat anticorruption présenté par le parti justicialiste «Italie des valeurs» de l'ex-juge Di Pietro s'adjuge une victoire éclatante. Il devance de trente points (64 % contre 34 %) l'industriel Gianni Lettieri, présenté par le PDL et pourtant arrivé en tête au premier tour avec 38,5 % des suffrages. Cela fait vingt ans que la gauche gouverne Naples sans discontinuité. Les insultes de fin de campagne, avec un président du Conseil accusant les électeurs de « voter sans cervelle», ont certainement galvanisé son électorat. Luigi De Magistris a largement bénéficié des reports de voix du Parti démocrate et sans doute aussi des partis du centre modéré.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/30/01003-20110530ARTFIG00576-municipales-double-defaite-symbolique-de-berlusconi.php

Vu que l'Italie a souvent été un laboratoire en Europe, pensez-vous que ce genre de mouvement peut constituer une alternative crédible pour lutter contre la corruption et la tendance oligarchique des politiciens professionnels; ou bien faut-il craindre une dérive populiste du type Comité de Salut Public prospérant sur le slogan "tous pourris"?

Côté français, j'ai découvert l'existence d'un nouveau parti anti-corruption: Anticor.

http://anticor.org/qui-sommes-nous/

Eric Halphen, spécialiste des affaires politico-judiciaires, qui avait notamment instruit à Créteil celle des HLM de Paris, en tentant de démêler un réseau complexe de fausses factures soupçonnées de servir au financement occulte du RPR, l’ancêtre de l’UMP, est le premier magistrat à venir soutenir l’action d’Anticor. Il devient Président de son comité parrainage.

En 2003, des citoyens venant de tous horizons politiques et philosophiques, décident à leur tour de soutenir Anticor en constituant l’association des Amis d’Anticor et en 2008 les deux associations fusionnent par l’absorption des Amis d’Anticor par Anticor.

Elus et citoyens affirment qu’il est possible de faire de la politique autrement, sans pratiquer le clientélisme, sans tricher, en parlant vrai et en éliminant de la scène politique tous ceux qui ont commis des délits dans l’exercice de leur fonction élective. Pour ce faire, ils encouragent tous les partis à réagir et à se prononcer nettement sur les mesures d’assainissement qu’Anticor préconise pour réhabiliter la politique.

Tous font le constat désolant, que depuis quelques années, les affaires de corruption impliquant des hommes politiques, toutes tendances confondues, se multiplient. Elles éclaboussent même les sommets de l’Etat. Elles donnent de la France une image de république bananière. Quant au pouvoir en place, il freine les actions de la justice quand celle-ci cherche à affirmer son indépendance. Ce triste constat entraîne une désaffection profonde d’une majorité de citoyens de notre pays pour sa classe politique et pour ses institutions. En effet, d’après une étude du Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF), en 2006 60 % des Français jugent leurs élus corrompus.

On peut s’étonner que de tels signes de rejet de la politique ne suscitent pas encore l’attention qu’ils méritent auprès de la plupart des partis républicains. Tous plus allants sur la lutte contre la délinquance ordinaire, à propos de laquelle ils réclament une «tolérance zéro», se font généralement discrets s’agissant de la délinquance en col blanc. Pis, ils organisent le recyclage, et même pourrait-on dire le « recel» d’élus corrompus.

Il faudrait pourtant que les partis politiques comprennent que rien n’indique que les candidats corrompus bénéficient d’une plus-value électorale. On constate même l’inverse : une prime à la morale, là où la problématique de la bonne gestion publique, de l’éthique, des nouvelles pratiques est vigoureusement portée par un candidat en campagne, même si malheureusement quelques exemples viennent parfois contredire ce constat.

Aujourd’hui l’association Anticor est partie intégrante de la vie associative de notre pays et elle est reconnue en tant que telle. Elle a fait l’objet de reportages dans Libération, Témoignage Chrétiens, Le Parisien, et dans de nombreux autres quotidiens nationaux et régionaux. Elle a été invitée par Michel Hunault député, à participer à une consultation avec Transparency France pour l’élaboration de la loi anti-corruption votée en octobre 2007 dont ce député était le rapporteur.

On y trouve des liens juridiques utiles et de bons conseils pour écrire sur internet en évitant les risques de condamnation :

http://anticor.org/2…de-diffamation/

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Côté français, j'ai découvert l'existence d'un nouveau parti anti-corruption: Anticor.

http://anticor.org/qui-sommes-nous/

Pour moi, ce n'est pas un parti politique: de nombreux militants du MoDem de mon département font partie de cette association….

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Pour moi, ce n'est pas un parti politique: de nombreux militants du MoDem de mon département font partie de cette association….

J'ai lu sur leur site qu'ils allaient parrainer des candidats aux législatives: "Anticor et ses Amis mènent leur propre campagne avec des candidats à l'occasion des élections présidentielles et législatives". Donc même s'il s'agit à la base d'un label civil, ils ont vocation à devenir une sorte de club ou de mouvement autonome.

Maintenant si les moudem s'en mêlent ça ne présage rien de bon, car une telle démarche peut aboutir au pire comme au meilleur.

Le meilleur: une opération mains propres contre les dérives mafieuses du politique, comme en Italie.

Le pire: un Robespierre en jupon en campagne d'épuration comme Eva Joly.

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au dernières élections ( cantonales) ,nous étions aussi "parrainés" par Anticor,…..désolée, j'ai pas vu le problème….et ne vois toujours pas….quelque soit l'étiquette sous laquelle je me représenterai, (PLD) je ne vois aucune raison de renoncer à ce" label", qui commence à avoir un début de notoriété dans mon coin…

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