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Et la liberté de conscience BORDEL !


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Posté

Hallucinant !

La dernière volonté d'un mort bafouée par la cours de cassation, une fatwa faite jurisprudence.

[dailymotion]xan0bc_martine-aubry-sous-affluence-islami_news[/dailymotion]

Posté

Wow, effectivement c'est ubuesque. On pourrait croire que 2500 ans après, les Créon en herbe ne s'attaqueraient plus à de tels fondamentaux.

Je ne vois rien, mais alors rien qui justifie qu'on enterre "de force" quelqu'un contre sa volonté et celle de ses enfants. Je serai curieux de savoir par quelle distorsion théorique et juridique ils ont pu réussir à faire passer ça.

Posté

Ne jamais perdre de vue qu'il y a des centaines de milliers d'enterrement ces dernières années qui se passent tous sans problèmes (si l'on peut dire).

Regardez le premier cas de funérailles bizarres répertoriées ici : http://www.oddee.com/item_96783.aspx On ne peut pas tirer de conclusions, parfois une conjonction d'évènements fait qu'on arrive à une situation complètement ubuesque.

Posté

autant pour moi, visiblement les enfants on fait un "faux".

Une plainte pour "faux"

Mais Me Xavier Labbée, qui vient de l'emporter devant Me Frank Berton assurant la défense des deux enfants majeurs, sait qu'un coin du dossier n'est toujours pas net : sur certains papiers administratifs, qui a signé à la place de la toujours épouse ? Nouvelle plainte pour « faux ». Enquête, instruction. Les deux enfants majeurs admettent finalement avoir commis le faux. « Nous n'avions pas réussi à retrouver cette épouse, on ne sait même pas si notre père était divorcé », assurent en choeur les deux enfants à l'audience du 10 juin dernier devant le président Gérard Flamant. « D'ailleurs, puisqu'ils ne vivaient plus ensemble, on se demandait même si les obsèques intéressaient cette dame », renchérissait Malik Bergham.

Toute l'histoire est là pour ceux que ça intéresse, Disons que la décision des juges semble raisonnable compte tenu de l'urgence de ce type de décision.

http://www.adns-avocats.com/espace_presse/affaire-amar-bergham-3-1.html

Posté

Quand il n'existe pas d'écrit du défunt sur ses volontés en matière de funérailles, la cour de cassation depuis un arrêt du 14/10/1970 a érigé un principe général, "selon lequel le conjoint, personne, qui généralement peut se prévaloir de la durée de vie la plus longue avec le défunt, permettant d’appréhender les volontés de celui-ci pour l’organisation de ses obsèques et le mode de sépulture, est la personne la plus habilitée à pourvoir aux funérailles." Par conséquent si le cas inverse devait se présenter, c'est à dire la femme demande une crémation, et la famille un enterrement, il y aurait crémation…. donc ça n'a aucun rapport avec les fatwas…..

Posté

donc ça n'a aucun rapport avec les fatwas…..[/font]

Effectivement, l'avis la "fatwa" de la ligue Islamiste du nord n'est pas pas citée dans le jugement selon maitre éolas.

Edit: il semble que la cours ait tranché en faveur de l’inhumation contre l'incinération mais pas sur la question de l'emplacement de la tombe dans le carré musulman. Point contesté par les enfant selon les quels le défunt était athée.

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