Invité rogermila Posté 14 septembre 2011 Signaler Posté 14 septembre 2011 C'était bien la peine d'elargir ….et d'elargir encore l'UE pour assister à ça (En Estonie), la députée de l'opposition centriste Marika Tuus-Laul a considéré comme "injuste" une contribution estonienne au fonds européen d'aide, après les années où les Estoniens ont dû se serrer la ceinture avant que leur pays puisse rejoindre la zone euro au 1er janvier 2011. "Les sommes que l'Estonie doit débourser paraissent aux gens très importantes et injustes", a-t-elle déclaré. "Nous avons procédé à de nombreuses coupes et gelé nos retraites. Aujourd'hui, j'ai l'impression que les Grecs veulent boire du vin et continuer à verser des retraites élevées à leurs personnes âgées, alors que c'est nous qui serons obligés de payer pour cela", a-t-elle dit. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/14/97001-20110914FILWWW00697-les-grecs-vont-depenser-l-aide-en-ouzo.php
Nick de Cusa Posté 14 septembre 2011 Signaler Posté 14 septembre 2011 Oui, il semble que pas mal de libéraux sincères ( je ne parle pas des sociaux-démocrates honteux et émasculés de l'ADLE) tombent dans le panneau en priant pour que l'hydre fédéraliste se transforme par magie en contre-pouvoir. Au moins actuellement, les marchés constituent un frein puissant aux manipulations monétaires des eurocrates. Je conçois mal comment la mutualisation des dettes à marche forcée, avec son cortège d'aléas moral et d'irresponsabilité, conduirait à la généralisation de la discipline allemande et non sur un gigantesque mammouth incontrôlable. D'ailleurs j'avoue que pour ma part, payer des taxes pour rembourser les créanciers des socialistes grecs augmente la tentation de me saisir d'un vote protestataire, ça commence à me démanger. C'est à dire qu'ils ont vraiment fait tomber des barrières douanières et autres au début, comme une fine couche de colle sur du papier tue mouche. Mais les libérodiptères devraient commencer à se rendre compte que c'est poisseux. Résumons pour ceux qui aiment constater les choses : la tactique de l'UE c'est juste de faire un minimum de choses bien de façon ponctuelle et provisoire, dans le seul et unique but de déconsidérer un peu les gouvernements nationaux et leur piquer un peu d'influence. C'est tout. La concurrence étant un de nos seuls espoirs, ce processus long est forcément vu comme un terrible menace par toute personne sensée. Bon, à très long terme, si le projet réussit, on a un méga empire multilingue avec plein de nations qui se lancent des reproches et qui se haïssent, donc je vous laisse deviner comment ça va tourner une fois ce stade atteint.
Ray Posté 14 septembre 2011 Signaler Posté 14 septembre 2011 D'ailleurs j'ai jamais trop compris pourquoi l'Estonie était rentrée dans l'euro en 2011. Faut quand même avoir la foi pour rentrer de plein gré dans ce merdier.
Tremendo Posté 15 septembre 2011 Signaler Posté 15 septembre 2011 C'était bien la peine d'elargir ….et d'elargir encore l'UE pour assister à ça Ben comprends les estoniens, ils ne roulent pas sur l'or non plus, enfin n'empêche que s'ils continuent comme ça ils rouleront davantage dessus que nous. Je ne comprends pas comment en France on ne prenne pas autant conscience de cette réalité-là, qu'il est aberrant d'aider une élite grecque irresponsable et menteuse. D'ailleurs j'ai jamais trop compris pourquoi l'Estonie était rentrée dans l'euro en 2011. Faut quand même avoir la foi pour rentrer de plein gré dans ce merdier. +1 Ils ont fait une grosse connerie.
Tremendo Posté 15 septembre 2011 Signaler Posté 15 septembre 2011 C'est à dire qu'ils ont vraiment fait tomber des barrières douanières et autres au début, comme une fine couche de colle sur du papier tue mouche. Mais les libérodiptères devraient commencer à se rendre compte que c'est poisseux. Résumons pour ceux qui aiment constater les choses : la tactique de l'UE c'est juste de faire un minimum de choses bien de façon ponctuelle et provisoire, dans le seul et unique but de déconsidérer un peu les gouvernements nationaux et leur piquer un peu d'influence. C'est tout. La CEE était un projet d'intégration économique très original, elle a permis la coordination et la collaboration des Etats afin de mettre fin aux barrières douanières, permettre la libre-circulation des hommes, des marchandises, des capitaux, mettre en place des facilités pour les européens afin de s'installer dans un autre pays de l'UE. Il y a même eu quelques effets positifs en forçant les Etats à libéraliser certains secteurs pour les ouvrir à la concurrence européenne et mondiale, mais à mon avis ce fut bien trop supervisé par Bruxelles qui s'est arrogé des droits à sa technocratie grandissante, et d'ailleurs bien des pays n'ont pas attendu Bruxelles pour ouvrir leurs marchés. C'est lorsqu'on est passé à la phase suivante -celle de créer un ersatz d'Etat européen avec une monnaie, pourquoi pas un impôt, des institutions supranationales aux pouvoirs grandissants, une administration pléthorique se mêlant de tout et n'importe quoi, sans demander l'avis aux nations souveraines- que tout a basculé. La coopération initiale s'est transformée en imposition d'un modèle social-démocrate inquisiteur venue d'en haut, les sentiments nationaux sont encore forts et vivaces et ils réagissent naturellement face à cette dérive, ils n'ont absolument pas disparu contrairement à ce que veulent nous faire avaler les constructeurs d'une nation européenne artificielle inexistante. Si autant de réaction il y a , c'est que l'intégration européenne est allé beaucoup trop loin, et de manière beaucoup trop injuste. La conséquence de tout cela effectivement: on risque d'exacerber encore davantage les nationalismes à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'UE.
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