Garantie bancaire de l'État

[dexter79]

Une question de taraude l'esprit et j'aimerais vous l'a poser.

Admettons qu'une banque francaise, n'importe laquelle, fasse faillite et que l'insuffisance chronique des fonds propres ne suffisent pas à couvrir l'ensemble de l'epargne détenu par cette même banque, l'Etat va intervenir grace ou plutôt à cause de la garantie des comptes bancaires à hauteur de 250 000 euros il me semble. Seulement l'Etat n'ayant pas le premier sous de cette somme colossale à rembourser il va falloir que celui-çi emprunte sur les marché financier, or le credit étant de la création de monnaie, la masse monétaire en circulation va augmenter et donc la valeur de la monnaie déja émise baisser. Donc la valeur de l'épargne récuperer par les clients de ladite banque sera moindre qu'avant la faillite, est-ce exacte ?

[Nicolas Azor]

Une question de taraude l'esprit et j'aimerais vous l'a poser

[…], or le credit étant de la création de monnaie, la masse monétaire en circulation va augmenter et donc la valeur de la monnaie déja émise baisser. Donc la valeur de l'épargne récuperer par les clients de ladite banque sera moindre qu'avant la faillite, est-ce exacte ?

Oui, c'est exact.

[dexter79]

Merci pour ta réponse.

Ca confirme ce que je pense, nos systemes bancaires et monétaires sont bidons.

[ikichi]

Du point de vue de l'épargnant, c'est mieux de récupérer de l'argent dévalué que tout perdre…

Et puis ça dépend de la taille de la banque et de l'importance de la monnaie. Je ne défend pas le systéme bancaire actuel, mais je ne pense pas que la faillite d'une petite banque en France change grand chose au système financier européen.

[Nicolas Azor]

Pour être plus précis, je dirais que d'après la théorie, le prêt n'augmente pas l’agrégat monétaire puisqu'il est sensé être remboursé à terme (et donc la monnaie injectée est détruite).

Ce que cette théorie oublie de mentionner c'est que quand il y a faillite, les dettes ne sont pas remboursées et donc la destruction monétaire n'a pas lieu. L'argent prêté s'est perdu dans la nature, c'est à dire qu'il a été dilué dans le milieu économique.