Pendant ce temps-là… au PCF

[tautelle]

Le parti le plus moribond de France renvoie à ses accusateurs,les accusations dont il était autrefois sujet. Par ailleurs on note dans cet article l'autisme du PCF qui persiste à défendre un systéme qui a foiré au XX ème siècle:

Face à une mondialisation totalitaire : pour de nouvelles solidarités

La nouvelle court les rues de Lisbonne comme l’annonce d’un cataclysme. « Le FMI arrive… »

Une autre menace inquiète le Portugal dont le premier ministre, démissionnaire et désavoué par le Parlement, vient de jeter l’éponge et de réclamer l’aide de l’Union européenne… Elle a la figure familière de M. Barroso qui, au nom de la Commission de Bruxelles, va imposer une nouvelle cure d’austérité à un peuple qui vient déjà d’en subir une très violente. Mais chacun a en mémoire comment ce tandem a laissé la Grèce, exsangue, pante­lante. Ils sont parfaitement assortis à ces agences de notation qui provoquent l’en­volée des coûts de refinancement de la dette pour le plus grand bénéfice des mar­chés financiers. Ces derniers n’ont pas besoin de s’agiter. Le système roule pour eux. Ils n’ont rien à craindre de la solida­rité des états européens.

Les dirigeants de l’UE ont l’apparence des médecins de Molière, l’un brandit la lan­cette et l’autre le bassinet pour infliger la saignée. Ainsi, Paris et Berlin ont refusé toute aide à Lisbonne, et notamment un crédit relais qui aurait permis d’éviter les fourches caudines. Les hommes en noir du FMI, de la BCE et de la Commission vont débarquer avec un arsenal de mesures. Les mêmes que celles qu’ils ont appliquées à la Grèce et qui ont dévasté l’économie hellène, désormais en récession. La dette continue à grimper et les taux à deux ans dépassent 15 %. L’Irlande aussi vacille sous les coups qui lui sont infligés. Le Vieux Continent est ravagé d’ouest en est par les oukases du libéralisme. En Hongrie, les syndicalistes mobilisent avec le soutien de leurs camarades européens contre le massacre des garanties sociales des salariés.

En toile de fond se dessine le pacte de compétitivité dont les dirigeants euro­péens veulent faire une camisole qui ligote les peuples et les états. Les dogmes du libéralisme et de la gouvernance capita­liste s’imposeraient au-dessus du suffrage universel. Une mondialisation totalitaire prend forme, appuyée sur la brutalité mili­taire. En effet, la violence sociale imposée à l’intérieur des frontières trouve désor­mais un pendant dans les interventions extérieures.

Un temps désarçonnées par le printemps arabe, les puissances capitalistes revien­nent sur le devant la scène, ici en bombar­dant en Libye, là en donnant le feu vert aux chars saoudiens pour écraser les révoltés au Bahreïn, ailleurs en fermant les yeux sur le sort de la Palestine humi­liée. Á nouveau, les réflexes de puissance coloniale sont à l’œuvre et les hélicoptères de Sarkozy bombardent dans Abidjan. Á Tripoli, Alain Juppé concède un enlise­ment. En Côte d’Ivoire, les choix de Paris et d’une ONU de plus en plus instrumen­talisée sèment le chaos. Le choix de la guerre marquera durablement le pays de son empreinte et, déjà, la figure d’Alas­sane Ouattara perd les attraits sous les dehors desquels les grands médias l’avaient dépeint, quand au long de l’avancée de ses troupes on déterre des charniers. La réconciliation fragile, qui avait prévalu dans les dernières années, ressuscitera-t-elle ? Cela n’est pas certain et la diplomatie de la canonnière conduite par Alain Juppé risque de semer des ger­mes encore plus néfastes que celle des amitiés troubles conduites par Michèle Alliot-Marie. Les ambitions de politique internationales de l’Union européenne semblent s’être réduites à l’enrôlement dans l’Otan.

Un chantier titanesque se présente aux progressistes européens pour réorienter le cours du continent. De nouvelles solidari­tés se nouent, indispensables à un avenir qui appartienne aux peuples.

Gérard Streiff.

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[Nirvana]

"Mélenchon est le cache-sexe du Parti Communiste" (Jean-Marie Le Pen)