Chitah Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Concernant la France, peut on s'attendre à l'avenir à une extinction progressive des commerces de proximité (formager, caviste, ...) indépendant au profit des chaines de magasins (starbuck, McDo, ...) et grandes surfaces ? Je ne cherche pas à faire de jugement de valeur, je m'en tiendrais simplement à une analyse économique sur les évolutions de notre société.Dans quelle partie de la France? A Paris, vu la densité urbaine, difficile de caser de nouvelles grandes surfaces. Tu as des quartiers entiers où ce n'est pas possible, tout simplement. Après : dans les zones moins denses, il est possible que le commerce de proximité tangue un peu, mais finalement, ne sont-ce pas les tracasseries règlementaires et fiscales qui sont la plus grosse pression sur ce type de commerces? Et le fait qu'il y ait moins de boucheries ne vient-il pas du deficit de vocation pour cette profession chez les jeunes? Enfin : horaires d'ouverture, proximité, qualité des produits, etc. tout cela joue aussi quand même. Cela fait des décennies qu'on prédit la fin du commerce indépendant, qui tarde à venir.
Bisounours Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 A Paris, c'est Franprix, l'épicerie de quartier ? A Toulouse, c'est Casino
Chitah Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 A Paris, c'est Franprix, l'épicerie de quartier ? A Toulouse, c'est Casino Bah y'en a plein : Franprix, A 2 pas, Simply Market, Casino, Monop', etc.
Hayek's plosive Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 En campagne, ce ne sont pas les commerces de proximité mais les commerces ambulants qui subissent la concurrence des grandes surfaces. Mais les petits vieux qui peuvent pas se déplacer, ca reste une clientele stable pour eux.
poney Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Ca existe encore ça, en dehors de deux ou trois résistants ? Quand j'étais petit, on nous livrait des oeufs, du lait, ... comme ça. Je connaissais d'autres marchands ambulants. Mais maintenant, j'ai pas souvenir en avoir vu depuis des années.
Malky Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Ca existe encore ça, en dehors de deux ou trois résistants ? À certains endroits ça revient, même.
Nofreedom Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Le premier ennemi des petits commerces, c'est l’état, pas la concurrence des grandes surfaces. Autant un grand groupe a la possibilité de s'adapter aux taxes et aux règlementations àlakon, autant un petit commerçant au chiffre d'affaire réduit avec seulement un ou deux employé est condamné au pilori étatique de l'inquisition fiscale et règlementaire.
poney Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Ah, marrant. Je ne sais pas trop pourquoi, je trouve ça très bien, mon côté romantique peut-être. Le même qui me pousse à acheter mes denrées italiennes (parmezan, oranccini, pecorino, jambon, mozza, ...) chez un traiteur/vendeur au marché italien.
free jazz Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Il serait idiot de nier que la prolifération des zones de supermarchés aux abords des villes tue le petit commerce et enlaidit le pays à grande vitesse en créant des périphéries bétonnées monstrueuses et ravagées par un urbanisme absurde. La question étant de savoir pourquoi ce phénomène d'étalement des supermarchés est-il beaucoup plus développé en France qu'ailleurs en Europe. Tout est expliqué dans cet article, et comme d'habitude les causes en sont la planification, le clientélisme, la réglementation, et l'idéologie de la croissance imposée par les politiques. Comment la France est devenue moche Les trois éléments de cette urbanisation sont constants: infrastructures routières, zones commerciales, lotissements; ils ont débouché sur «l'étalement urbain le plus spectaculaire d'Europe: tous les dix ans, l'équivalent d'un département français disparaît sous le béton, le bitume, les panneaux, la tôle.» Ces transformations ne sont pas une fatalité. L'architecte urbaniste David Mangin auteur de La Ville franchisée, estime qu'il s'agit au contraire de «de rapports de forces politiques, de visions idéologiques, de cultures techniques». Comme la loi Pasqua de 1998, qui stipule que tout citoyen doit se trouver à moins de 45 minutes d'une entrée ou d'une sortie d'autoroute. La culture des hypermarchés développée en France a aussi eu son rôle dans la dilution des villes en périphérie. La France compte 1.400 hypermarchés et 8.000 supermarchés: une spécificité hexagonale (70% du chiffre d'affaires commercial est réalisé en périphérie des villes, contre 30% en Allemagne). Dans un rapport sur l'urbanisme commercial rédigé en mars 2009, le député UMP Jean-Paul Charié, expliquait: http://www.slate.fr/story/17421/comment-la-france-est-devenue-moche
free jazz Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Comment la France est devenue moche (suite) : il y a aussi la "décentralisation" à la française, avec ses élus mégalos pompeurs de subventions d'aménagement du territoire, logement social et autre fonds de péréquation. http://www.telerama.fr/monde/comment-la-france-est-devenue-moche,52457.php Quatre ans plus tard, les élus créent un peu plus au nord, à Kergaradec, un prototype, une ZAC, « zone d'aménagement concerté » : les hangars y poussent un par un. Lorsque apparaissent les premiers supermarchés, au début des années 60, la France ne compte que 200 kilomètres d'autoroutes, un morceau de périphérique parisien, aucune autre rocade, pas le moindre rond-point... et un architecte-urbaniste visionnaire, Le Corbusier ! Celui-ci a compris très tôt l'hégémonie à venir de la voiture, à laquelle il est favorable. Dès 1933, avec des confrères qu'il a réunis à Athènes, il a imaginé de découper les villes de façon rationnelle, en quatre zones correspondant à quatre « fonctions » : la vie, le travail, les loisirs et les infrastructures routières. L'Etat s'empare de l'idée, on entre dans l'ère des « zones », ZUP, ZAC, etc. (1) Et puis il faut « rattraper » l'Allemagne et son insolent réseau d'autoroutes ! Du pain bénit pour notre illustre corps d'ingénieurs des Ponts et Chaussées. La France inscrit dans la loi (loi Pasqua, 1998) que tout citoyen doit se trouver à moins de quarante-cinq minutes d'une entrée ou d'une sortie d'autoroute ! Des itinéraires de contournement des villes sont construits, le territoire se couvre d'échangeurs, de bretelles et de rocades. Vingt ans plus tard, les enfilades de ronds-points à l'anglaise, trop nombreux et trop grands, parachèvent le travail : ils jouent, constate Mangin, « le rôle de diffuseurs de l'étalement dans le nouveau Meccano urbain qui se met en place ». Aujourd'hui, la France, championne mondiale de la grande distribution – elle exporte son glorieux modèle jusqu'en Chine – compte 1 400 hypermarchés (de plus de 2 500 mètres carrés) et 8 000 supermarchés... « Pourtant, le pavillon, c'est avant tout un choix contraint », constate David Mangin. Les centres-villes étant devenus inabordables, les familles pas très riches – elles sont la grande majorité – sont condamnées à l'exil périurbain. Et elles le resteront tant que manquera une bonne offre résidentielle collective. Alors, comme l'a observé l'urbaniste Bruno Fortier, « on tartine du lotissement au kilomètre », c'est facile et pas cher. Conçue par un promoteur-constructeur, la maison est un « produit », à commander sur catalogue. Où que l'on aille, le marché ne sait fournir que des lotissements avec des rues « en raquette », des parcelles de même taille, des maisons posées sur leur sous-sol de béton ; tant pis pour le raccord visuel avec la ville ancienne. Les plantes des jardins sont achetées en promotion à la jardinerie du coin ; tant pis pour la flore locale et le paysage. La puissance publique y met du sien : incapable d'assurer la continuité urbaine, elle croit compenser en imposant les règles draconiennes des Plans locaux d'urbanisme (PLU). Les Directions départementales de l'Equipement (DDE) imposent leurs normes, et les architectes des Bâtiments de France (ABF) homogénéisent à coups de pastiches régionalistes. Allez essayer de construire une maison en bois ou un peu personnalisée dans un lotissement ! « Les gens qui essaient se font flinguer, dit David Mangin. Ils doivent s'expliquer avec le maire, déposer trois permis, il y a des recours... Ils sont découragés. » Les dégâts de la décentralisation « Pendant très longtemps l'urbanisme a été une affaire d'Etat en France », rappelle Thierry Paquot, philosophe de l'urbain et éditeur de la revue Urbanisme. Mais, à partir des années 80, les gouvernements, de droite ou de gauche, ont délégué à d'autres la fabrication de la ville. L'Etat s'est mis au service du privé : « Le meilleur exemple, c'est Laurent Fabius, qui "offre" à Eurodisney une ligne de RER que les habitants de Marne-la-Vallée réclamaient sans succès depuis des années ! »
poney Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 C'est vrai que la première fois que j'ai mis les pieds à Plan de Campagne, près de Marseille, j'ai halluciné, totalement halluciné. Des zones pareils n'existent pas vraiment en Belgique. Y a bien des zones commerciales type Cora ou des zones industrielles, mais sans commune mesure avec ce que j'ai pu voir en France.
neuneu2k Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Le problème des petits commerces est un problème de coûts fixes, quand vous voyez un petit commerce qui est encore vivant, au choix: Il contourne le code du travail en faisant travailler des clandos et/ou la famille (et tant mieux !) Il vends de la merde en barre, bien pire qu'une grande surface, pour pouvoir marger correctement en vendant pas cher Il vends des produits de luxe, afin de conserver des marges hautes, nécéssaires pour survivre Il est en train de faire faillite. Et oui, la majorité des coûts fixes sont des coûts réglementaires (code du travail, normes des locaux, fiscalité), paradoxalement, c'est bien les coûts réglementaires de malade qui font que certains petits commerces vendent de la merde aussi chère, sans ces coûts réglementaires, il y aurai bien entendu des rats dans les cuisines, mais ceux qui ont les rats dans les cuisines seraient capables de vendre nettement moins cher (augmentant de fait le pouvoir d'achat des plus pauvres). C'est facile de critiquer les grandes surfaces, mais il faut bien voir qu'avec le poids économique de l'état en France, sans l'efficacité économique monstrueuse des grandes surfaces, des tas de gens seraient tout simplement en situation de famine.
Malky Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Le problème des petits commerces est un problème de coûts fixes, quand vous voyez un petit commerce qui est encore vivant, au choix: Il contourne le code du travail en faisant travailler des clandos et/ou la famille (et tant mieux !) Il vends de la merde en barre, bien pire qu'une grande surface, pour pouvoir marger correctement en vendant pas cher Il vends des produits de luxe, afin de conserver des marges hautes, nécéssaires pour survivre Il est en train de faire faillite. Et oui, la majorité des coûts fixes sont des coûts réglementaires (code du travail, normes des locaux, fiscalité), paradoxalement, c'est bien les coûts réglementaires de malade qui font que certains petits commerces vendent de la merde aussi chère, sans ces coûts réglementaires, il y aurai bien entendu des rats dans les cuisines, mais ceux qui ont les rats dans les cuisines seraient capables de vendre nettement moins cher (augmentant de fait le pouvoir d'achat des plus pauvres). C'est facile de critiquer les grandes surfaces, mais il faut bien voir qu'avec le poids économique de l'état en France, sans l'efficacité économique monstrueuse des grandes surfaces, des tas de gens seraient tout simplement en situation de famine. C'est aussi ma théorie quand je dis que c'est le coût du travail qui assassine le petit commerce, proportionnellement il est moindre dans la grande distribution du coup toute nouvelle réglementation / taxe / bisou fiscal se traduit par la mort d'un petit chaton vendeur de cosmétiques. Mais écrit comme ça c'est plus détaillé, ânéfé.
NoName Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Le problème des petits commerces est un problème de coûts fixes, quand vous voyez un petit commerce qui est encore vivant, au choix: Il contourne le code du travail en faisant travailler des clandos et/ou la famille (et tant mieux !) Il vends de la merde en barre, bien pire qu'une grande surface, pour pouvoir marger correctement en vendant pas cher Il vends des produits de luxe, afin de conserver des marges hautes, nécéssaires pour survivre Il est en train de faire faillite. Mouais. Ou alors il fait du bon travail à un prix correct avec des horaires intéressantes et bosse le dimanche et les jours fériés. En plus il est sympa, il réserve et il fait crédit si besoin est, du coup il a une clientèle fidèle. Je vois bien plutôt ça.
Rübezahl Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 C'est facile de critiquer les grandes surfaces, mais il faut bien voir qu'avec le poids économique de l'état en France, sans l'efficacité économique monstrueuse des grandes surfaces, des tas de gens seraient tout simplement en situation de famine. Hum, les grandes surfaces, comme tout ce qui fonctionne encore un peu dans ce pays, sont de facto en situation de croony capitalism avec l'état. Au nom de plein de bons principes, la concurrence est en effet sévèrement limitée dans ce secteur. Faut pas ouvrir de nouvelle grande surface, sinon ça va soi-disant tuer le gentil petit droguiste (mort il y a déjà 25 ans) ... ça arrange surtout les grandes surfaces déjà installées. Et la réglementation délirante, laboratoires etc ... les enseignes installées aident largement à l'écrire.
poney Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Vous négligez le coup du capital ! http://www.humanite.fr/social-eco/leur-fait-un-dessin-le-cout-du-capital-550796 http://www.humanite.fr/social-eco/conference-le-cout-du-capital-par-les-economistes-551008
free jazz Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 C'est facile de critiquer les grandes surfaces, mais il faut bien voir qu'avec le poids économique de l'état en France, sans l'efficacité économique monstrueuse des grandes surfaces, des tas de gens seraient tout simplement en situation de famine. Bof, elles sont chères les grandes surfaces en France. Avec leur situation de rente et leur concentration, en l'absence de concurrence dans leur zone de chalandise elles se sucrent sur les marges au détriment des producteurs et des consommateurs. J'ai souvent constaté que les prix y sont plus élevés qu'au marché du dimanche (sauf chaînes de discount infâmes). Elles ont quelques produits d'appel intéressant, mais pour le reste les classes modestes y sont perdantes. Dire que les supermarchés sauvent le pays de la famine, c'est une vue de l'esprit. Non moi je pense que l'avenir pour satisfaire mutuellement consommateurs et producteurs, c'est la vente directe, notamment grâce à des plateformes en ligne : on reviendra au bon vieux marché.
poney Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Je viens d'avoir une vision de Freejazz avec un panier sous le bras, arpentant les rues parisiennes vers son AMAP locale pour y acheter ses produits en vente directe. Je suis tout chose.
Chitah Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Bof, elles sont chères les grandes surfaces en France. Et avec leur situation de rente et leur concentration, en l'absence de concurrence dans leur zone de chalandise elles se sucrent sur les marges au détriment des producteurs et des consommateurs. J'ai souvent constaté que les prix y sont plus élevés qu'au marché du dimanche (sauf chaînes de discount infâmes). Elles ont quelques produits d'appel intéressant, mais pour le reste les classes modestes y sont perdantes. Dire que les supermarchés sauvent le pays de la famine, c'est une vue de l'esprit. Non moi je pense que l'avenir pour satisfaire mutuellement consommateurs et producteurs, c'est la vente directe, notamment grâce à des plateformes en ligne : on reviendra au bon vieux marché. Exactement. Au détail près que le marché du dimanche, bah c'est dimanche, et que si t'as besoin de tomates le jeudi, à moins d'habiter Paris où il y a toujours un marché d'ouvert, on est obligés d'aller au supermarché se faire arnaquer. Quand je vais au marché, j'ai remarqué que quand je commence à dépasser 15€ d'achats, ça devient chiant à porter d'où mon investissement dans un petit caddie à roulettes comme les vieilles. Celui-là, pour 30€ je le remplis à ras bord (y compris avec des produits nobles comme les girolles)
poney Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Moi aussi je suis fan de mon caddie à roulette, même pour le supermarché (vu que j'y vais à pied) Truc que j'ai remarqué ici en rentrant à Bruxelles : les marchés sont au moins aussi cher que les supermarchés. J'ai calculé, je n'ai pas d'avantages à aller au marché, sauf pour des produits introuvables dans un Carrefour ou autre Match. Enfin, je n'ai pas fait le tour des marchés non plus. En France, c'était un réel avantage financier que d'aller au marché pour les légumes.
Bisounours Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Légumes et fruits sont bien moins chers et meilleurs au marché lorsqu'ils sont vendus par le maraicher producteur. Les fromages, viandes et poissons, bof. La vente directe est en effet la solution qui parait idéale pour tous, je suis surprise qu'elle ne connaisse pas davantage de succès.
free jazz Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Je viens d'avoir une vision de Freejazz avec un panier sous le bras, arpentant les rues parisiennes vers son AMAP locale pour y acheter ses produits en vente directe. Je suis tout chose. Si tu savais, entre mes virées aux champignons et mes excursions à la chasse, je représente l'avenir de la boboïtude. J'ai ainsi trouvé un marché de producteurs bio dans un quartier dédié au vélib et à la citoyenneté durable. Je préfère même aller dans des boucheries halal correctes, soigneusement inspectées auparavant, que de passer des heures dans des supermarchés labyrinthiques où l'on perd ses journées en vain au milieu des troupeaux de beaufs. Et un paquet d'autres stratégies pour les commerces de bouche, comme négocier un rabais sur produits frais au moment de la fermeture. Je mets donc rarement les pieds dans ces immenses hangars déshumanisés et finalement onéreux. Je suis en train de me constituer un réseau gris pour l'alcool et le tabac.
free jazz Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Exactement. Au détail près que le marché du dimanche, bah c'est dimanche, et que si t'as besoin de tomates le jeudi, à moins d'habiter Paris où il y a toujours un marché d'ouvert, on est obligés d'aller au supermarché se faire arnaquer. Quand je vais au marché, j'ai remarqué que quand je commence à dépasser 15€ d'achats, ça devient chiant à porter d'où mon investissement dans un petit caddie à roulettes comme les vieilles. Celui-là, pour 30€ je le remplis à ras bord (y compris avec des produits nobles comme les girolles) Cool, tu me fais envie avec tes girolles. Comme on va faire les courses ensemble ce samedi, je regarderai comment tu t'y prends avec ton panier roulant de vieille.
neuneu2k Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Mouais. Ou alors il fait du bon travail à un prix correct avec des horaires intéressantes et bosse le dimanche et les jours fériés. En plus il est sympa, il réserve et il fait crédit si besoin est, du coup il a une clientèle fidèle. Je vois bien plutôt ça. Horaires interessants: illégal ou famille/clandos Dimanche et jours fériés: illégal ou famille/clandos Crédit, CREDIT, mon dieu, et le monopole bancaire alors, ils font crédit sans passer par un organisme de crédit habilité !!: illégal Une clientèle fidèle, je me demande bien ce qu'en pense le commissariat général à la concurrence libre et parfaite et contre les discriminations tiens Ma liste n'avait pas vocation à critiquer les petits commerçants, mais au contraire à montrer qu'ils doivent utiliser des moyens considérés comme au minimum "anti-sociaux", sinon illégaux, pour survivre, et d'une certaine façon, tant mieux !
Malky Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Cool, tu me fais envie avec tes girolles. Comme on va faire les courses ensemble ce samedi, je regarderai comment tu t'y prends avec ton panier roulant de vieille. Photo please, il y a du potentiel de franche rigolade. N'oubliez pas de mettre un fichu pour compléter le tableau.
poney Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Si tu savais, entre mes virées aux champignons et mes excursions à la chasse, je représente l'avenir de la boboïtude. J'ai ainsi trouvé un marché de producteurs bio dans un quartier dédié au vélib et à la citoyenneté durable. Je préfère même aller dans des boucheries halal correctes, soigneusement inspectées auparavant, que de passer des heures dans des supermarchés labyrinthiques où l'on perd ses journées en vain au milieu des troupeaux de beaufs. Et un paquet d'autres stratégies pour les commerces de bouche, comme négocier un rabais sur produits frais au moment de la fermeture. Je mets donc rarement les pieds dans ces immenses hangars déshumanisés et finalement onéreux. Je suis en train de me constituer un réseau gris pour l'alcool et le tabac. Ha, ça me fait penser que j'ai une virée champignon ce samedi, sauf si il continue de pleuvoir à mort, ce qui aura sans doute tout pourri (j'irai quand meme, pour la balade). LA chasse, j'ai encore jamais essayé, j'ai très envie mais dans le meme temps, [lopette]je ne suis pas sur que je suis pret à tuer un animal juste "comme ça", sans crever de faim.[/lopettes] Les boucheries hallal, j'en suis client, c'est souvent hyper bon marché en plus, mais mon souci est que je raffole du hachis mélange porc/boeuf à 50/50, donc par définition, je suis obligé d'aller aussi ailleurs Le réseau gris alcool et tabac, ça m'interesse.
neuneu2k Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 La chasse ça me botterai bien, mais j'aime pas trop la volaille sauvage, et passer de 0 à sanglier sans étape, c'est pas évident...
Malky Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 La chasse ça me botterai bien, mais j'aime pas trop la volaille sauvage, et passer de 0 à sanglier sans étape, c'est pas évident... Va aux states, ils ont une méthode pour rendre la chose plus simple (formellement interdit ici, et c'est très con au final de l'interdire)
poney Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 C'est nul. Ou est le plaisir de la chasse là dedans ?
neuneu2k Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 C'est nul. Ou est le plaisir de la chasse là dedans ? J'ai pas vu la vidéo, mais je suppute qu'en effet c'est un peu "brutal", franchement même la chasse à la française me semble assez molle, une meute de types contre quelques bêtes, bof, de ce que j'en ai vu de l’extérieur, ça ressemble plus à une occasion sociale qu'a de la chasse. Ce n'est pas péjoratif, je trouve ça bien qu'il y ai des gens dont le loisir est de picoler avec des fusils, mais je ne suis pas convaincu que ça soit très existant Si je veux une pièce de viande sans effort, je l’achète à un chasseur, c'est encore plus simple
Messages recommandés