DiabloSwing Posté 23 octobre 2013 Signaler Posté 23 octobre 2013 Peut-être aussi parce qu'il n'y aura pas de matelas de type économie sous-terraine enfin...pas comme dans les pays du sud. Le RSA et l'etat providence bien développés a à mon sens rendu caduc l'économie informelle telle qu'on peut la voir en Italie ou Espagne. Si le gros machin qui arrose tout le monde arrête d'arroser il faudra improviser. Là où les pseudo-solutions sont plus ou moins en place...dans les autres pays latins. Sans même parler du sens familial et voisinage qui a perdu du terrain en France (rappel sur la canicule de 2003) Après j'ai envie de dire que c'est le rêve humide socialiste qui prend fin faute d'argent des autres, et c'est difficile à avaler, même si c'est pas tout à fait conscient. Bon j'admets que c'est un cliché liborgesque ce que je dis.
Tremendo Posté 23 octobre 2013 Signaler Posté 23 octobre 2013 Effectivement l'économie informelle et l'entraide familiale ont encore joué leur rôle de soupape dans les pays du sud c'est certain, tout comme il est certain que l'Etat-providence n'y est pas aussi généreux qu'en France, ces deux phénomènes sont en relation d'ailleurs. Néammoins c'est aussi culturel.
DiabloSwing Posté 23 octobre 2013 Signaler Posté 23 octobre 2013 L'adage "on ne met pas tout ses oeufs dans le même panier" prend encore son sens : si le panier stato-providentiel vient à faillir...pas de solution de repli.
Tremendo Posté 23 octobre 2013 Signaler Posté 23 octobre 2013 L'avantage des pays du sud -je grossis le trait- c'est qu'ils ont une capacité d'adaptation aux évènements contraires, le règne de la débrouille reprend le dessus, par contre ils ne se rebelleront pas souvent contre le pouvoir établi, les élites politiques (qui en profitent bien) etc...ou alors pour de très mauvaises raisons, on retrouve cette manière de faire en entreprises où ils revendiquent beaucoup moins. Les français sont un peu moins dans le règne de la débrouille mais un peu plus revendicateurs, ils sont entre-deux, entre pays du nord et du sud. Bon mais je grossis le trait.
DiabloSwing Posté 23 octobre 2013 Signaler Posté 23 octobre 2013 Que se passe-t-il dès lors que l'autorité auprès de laquelle on a pris l'habitude de râler est au bord du rouleau financier ? 1789 ?
DiabloSwing Posté 23 octobre 2013 Signaler Posté 23 octobre 2013 Y a Tsarine Le Pen qui est prête en tout cas.
poney Posté 23 octobre 2013 Signaler Posté 23 octobre 2013 Je pensais à une alliance FN-FDG, en effet. edit : évidement, ça ne serait pas aussi gros que ça. Sans doute un tiers parti avec un nouveau nom mais de gros transfuge entre les deux.
Hayek's plosive Posté 23 octobre 2013 Signaler Posté 23 octobre 2013 Un article ultra violent du Telegraph. Tellement de vérités sont dites: http://www.telegraph.co.uk/finance/10390571/france-hollande-taxes-socialist-farrage.html my street, I have spotted three new Maseratis. Even before seeing their Qatari plates, I knew they couldn’t belong to local owners: they’re an ostentatious admission of wealth no one wants to make in Hollande’s France. (A luxury car is one of the “outward signs of wealth” your tax inspector has been specifically trained to query. The lesson has been learnt: last year, Rolls-Royce sold no cars in France.) lol French unions see as their main goal the preservation of the status quo: from overprotective labour laws that make it so hard to fire employees that French bosses will do almost anything to avoid hiring new staff (who cost them a whopping 70 per cent in payroll taxes), to perpetuating antiquated regulations dating back to Vichy France, banning Sunday trading and evening shifts. un petit coup de trolling Les 35 heures, Sephora, les greves de 95, tout y est...
Cthulhu Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Très bon en effet, mais je le trouvais un peu complaisant avec Sarkozy et la droite française en le lisant. Puis paf, le dernier paragraphe. Il faut voter pour les conservateurs même si ils sont mauvais parce que sinon la gauche est élue. Et la comparaison foireuse entre Farage et Le Pen qui sort de nul part.
Hayek's plosive Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Bah ils se referont pas. Mais pour expliquer la situation a un anglais, c'est pas mal.
Cthulhu Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 C'est pas vraiment les Anglais que je blâme sur le coup, mais plutôt la journaliste qui a écrit l'article vu qu'elle est Française et habite à Paris.
h16 Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Petite vidéo Doze vs Mosco : http://www.youtube.com/watch?v=FijlcFHgp9o
poney Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Et lol, Mosco : "Et mais mais mais mais mais"
neuneu2k Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 J'ai fait un backup local pour quand youtube le fera sauter, je trouverai bien un moyen de l'heberger tranquillement...
Malky Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 rutube. +1, tant que ça ne critique pas poutine, ça stick sur rutube.
free jazz Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 L’ETAT PILLARD ! L’Assemblée vient de voter une augmentation des prélèvements sociaux sur l’épargne des ménages : PEA, PEL et assurance-vie. Afin de financer la sécurité-sociale, de façon doublement rétroactive, les revenus de cette épargne réalisés à la sortie des plans ou à la fin des contrats seront taxés uniformément à 15,5 % à partir du 26/09/2013, première rétroactivité et quelle que soit l’année de la plus-value. Auparavant on tenait compte du taux en cours alors : deuxième rétroactivité. Cette mesure est l’indice d’un gouvernement aux abois et prêt à tous les expédients. Elle est doublement stupide sur le plan économique. Elle est, d’abord, injuste et immorale. Comme d’habitude, le gouvernement justifie ce qu’il fait par l’héritage qu’il a reçu de la majorité précédente et par son souci de prendre aux riches pour donner aux pauvres. Or, d’une part et de l’aveu même de la députée socialiste qui a rapporté pour avis le PLFSS pour la Commission des Finances, la bien-nommée Valérie Rabault, cette taxation supplémentaire touche « une épargne pour les ménages les moins aisés », et d’autre part, elle procède d’une politique qui accentue les prélèvements plus qu’elle ne cherche des économies. C’est ce gouvernement qui a élevé, par idéologie, le remboursement de l’avortement à 100%, augmentant la dépense de 13,5 Millions d’Euros pour la porter à 70, afin de financer un acte dont on peut contester le caractère médical et s’étonner qu’il soit ainsi financé par la solidarité des assurés sociaux et des contribuables, notamment de ceux qu’il révulse. On pourrait aussi rappeler l’AME, super-CMU, à condition ( l’administration a toujours le mot juste) d’être en situation irrégulière ou la CMU-C, qui attribue le bénéfice du remboursement pour des traitements auxquels renoncent ceux qui sont au-dessus du seuil de ressources, mais ne peuvent pas s’offrir une complémentaire. A force d’appliquer le principe injuste de la discrimination positive, et de vouloir donner plus à ceux qui ont moins, on finit par donner plus à ceux qui font moins. C’est ainsi qu’on va punir la fourmi d’avoir travaillé et économisé pour continuer à financer toutes les cigales de France. Je n’ai pas dit : « françaises ». La rétroactivité inscrite dans la loi de financement de la Sécurité Sociale est particulièrement scandaleuse. Elle témoigne d’abord d’un rare mépris à l’égard des agents économiques que sont les épargnants et les contribuables. On peut penser en effet que leurs placements ont tenu compte de la fiscalité à laquelle ils étaient soumis, que leur engagement ou leur désengagement dépendent de son évolution. La rétroactivité est une insulte à l’intelligence des contribuables. C’est ensuite une atteinte à leur liberté puisqu’ils ne pourront pas agir avant que la mesure s’applique. C’est donc une tricherie de l’Etat envers les particuliers, venant de gens qui ont le front de parler de Pacte Républicain et qui sont incapables de respecter un contrat moral. Certes, la Constitution n’interdit explicitement la rétroactivité que dans les lois pénales. Un justiciable ne peut être condamné en vertu d’une loi postérieure au fait. La jurisprudence accepte cependant un effet rétroactif favorable à la personne mise en cause. Manifestement, notre chère République a plus d’égards pour les délinquants que pour les contribuables ! Pourtant, comme le disait le grand juriste Portalis, et comme l’indique l’article 2 de notre code civil, « la loi ne dispose que pour l’avenir. Elle n’a point d’effet rétroactif ». Portalis précisait : « que deviendrait la loi civile si le citoyen pouvait craindre qu’après coup, il ne soit troublé dans ses droits acquis par une loi postérieure ? » J’espère, pour ma part qu’un recours déposé auprès du Conseil Constitutionnel permettra d’acter le caractère général de ce principe inséparable du Contrat social et que seuls des brigands peuvent ne pas respecter. En plus d’être immoral, ce Projet de Loi est anti-économique. C’est une manière de décourager l’épargne qui est le carburant des investissements et avec le travail, comme le disait l’un de nos plus grands Premiers Ministres, Guizot, l’un des moyens de s’enrichir, si j’ose ce gros mot dans un pays gouverné par les amis des cigales, consommatrices et assistées. L’impôt tue l’impôt: on répète cette vérité de Laffer, mais on n’en tient pas compte. La France détient le triste record des prélèvements obligatoires à plus de 46% du PIB. Certains ont, récemment et improprement, parlé de rafle, on pourrait ici évoquer la razzia, qui comme chacun sait est une action de pillage, un mot qui serait plus proche de la réalité. Le vrai moteur de l’économie comme le vrai ciment d’une communauté politique s’appelle la confiance. La rétroactivité de la loi détruit cette confiance. Comment imaginer qu’un peuple, dont récemment encore le Ministre du Budget planquait son argent en Suisse, accepte qu’on taxe rétroactivement les gains déjà réalisés de son épargne en lui lançant à la figure et sans rire que c’est « pour harmoniser »? Je crois au contraire que le peu d’harmonie qui subsistait et que les chiffres du chômage ( 60 000 chômeurs, 2% de plus en septembre ) détériorent davantage aujourd’hui même, va voler en éclats. Les fourches vont à nouveau se lever et les valises se préparer. Lorsqu’un gouvernement devient chaque jour plus imbuvable, n’est-il pas salutaire de le cracher ? http://www.christianvanneste.fr/2013/10/24/letat-pillard/
Fagotto Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Il faut quand meme rappeler que Sarko avait beaucoup augmente la fiscalite sur l'epargne, avec beaucoup moins de cris de putois a l'epoque.
Hank Rearden Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Il faut quand meme rappeler que Sarko avait beaucoup augmente la fiscalite sur l'epargne, avec beaucoup moins de cris de putois a l'epoque. Tu tenteras l'expérience suivante: Mets toi le kiki dans un casse noix et commence à serrer. Tu verras, au début, on arrive à ne pas crier.
Fagotto Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 C'est juste pour rappeler que l'UMP hurle mais n'aurait eu aucun scrupule a le faire faire s'ils avaient ete au pouvoir.
Chitah Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 C'est juste pour rappeler que l'UMP hurle mais n'aurait eu aucun scrupule a le faire faire s'ils avaient ete au pouvoir. L'administration leur aurait alors apporté exactement les mêmes dossiers, exactement les mêmes projets.
Hayek's plosive Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 L'administration leur aurait alors apporté exactement les mêmes dossiers, exactement les mêmes projets. Ca ne change pas le point de Fagotto, il ne parle pas de l'intégrité de l'administration mais de celle de l'uèmpé.
Hank Rearden Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 C'est juste pour rappeler que l'UMP hurle mais n'aurait eu aucun scrupule a le faire faire s'ils avaient ete au pouvoir. Sur lib.org en tout cas, quand sarko a augmenté l'impôt sur les plus-values mobilières en 2011, on a gueulé
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