Malky Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 PS. sinon, pour ce qui est de ce fil, on y trouve beaucoup d'idées fausses. Toutes ses considérations sur le continu ou le discontinu sont sans intérêt amha. Le continu peut être modélisé par du discontinu (genre le son d'un violon est constitué d'ondes tout ce qu'il y a de plus continues, ça ne m'empêche pas de pouvoir l'enregistrer sur mon PC avec des zéros et des uns), et réciproquement. Un son numérique, quelque soit sa fréquence d'échantillonnage, ne sera jamais parfaitement égal à un son analogique. La question est plus de déterminer quel est le critère de distinction : un son numérique peut être suffisamment proche pour ne pas être distingué de la source analogique par une ouïe humaine par exemple, mais un analyseur de spectre révèlera la différence. Quant à la question initiale, « Peut-on modéliser mathématiquement l'économie ? », ma réponse est que oui, on peut, mais c'est pas facile du tout, qu'il faut d'abord comprendre des tas de choses pour obtenir un bon modèle, et que même si on trouve un bon modèle il n'est pas sûr que les équations obtenues seront résolubles ni analytiquement ni même numériquement. L'économie est avant tout la somme de comportements humains, à moins de pouvoir modéliser le comportement humain dans son ensemble la tâche risque fort d'être vaine. De nouveau, tout dépend de la résolution espérée : un modèle peut approcher l'économie, mais sans jamais l'atteindre. (petit apparté pour le bien être de mes yeux : une équation est solvable, pas résoluble… encore qu'un de mes profs de maths rétorquerait que certaines équations sont solubles dans la vodka)
Nicolas Azor Posté 19 août 2012 Signaler Posté 19 août 2012 Un son numérique, quelque soit sa fréquence d'échantillonnage, ne sera jamais parfaitement égal à un son analogique. La question est plus de déterminer quel est le critère de distinction : un son numérique peut être suffisamment proche pour ne pas être distingué de la source analogique par une ouïe humaine par exemple, mais un analyseur de spectre révèlera la différence. N'empêche, si il y a cinquante ans tu avais dit à un musicien qu'on pourrait un jour enregistrer de la musique en écrivant une série de zéros et de uns, il t'aurait rit au nez. C'est à ça que m'ont fait penser les considérations plus haut sur le continu et le discontinu. (petit apparté pour le bien être de mes yeux : une équation est solvable, pas résoluble… encore qu'un de mes profs de maths rétorquerait que certaines équations sont solubles dans la vodka) Solvable en français ça veut dire "qui est capable d'acquitter ses dettes". Je ne vois pas ce que tu as contre le mot "résoluble".
Malky Posté 19 août 2012 Signaler Posté 19 août 2012 Solvable en français ça veut dire "qui est capable d'acquitter ses dettes". Je ne vois pas ce que tu as contre le mot "résoluble". Ouh joli, en fait ce n'est pas que j'ai quelque chose contre, c'est plutôt que 95% des documents matheux que je lis sont en anglais… et curieusement les rares documents francophones qui m'arrivent utilisent le terme résolvable en fait. Anglicisme quand tu nous tiens…
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