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Toujours Aussi Libéraux ?


MoonyLeRouge

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Posté

Je suis tombé sur votre forum complètement par hasard, et j'ai été frappé d'une telle stupeur en le parcourant que l'envie m'a pris de vous poser quelques questions. 

Tout d'abord, comment peut-on, dans le monde dans lequel on vit, se déclarer libéral ? 

 

D'un point de vue économique, d'abord. 

La mondialisation et ses ravages vous donnent donc satisfaction ? La finance internationale, la spéculation sur les matières premières, la frontière toujours plus poreuse entre les marchés licites/illicites ? Les crimes éhontés des multinationales ? (voir à ce sujet "Face aux crimes du marchés", de William Bourdon: Nestlé, Areva, BP et j'en passe qui asservissent les peuples qui sont déjà les plus vulnérables, avec la complicité de la finance internationale qui maintien les inégalités sur la scène mondiale de façon parfaitement volontaire: c'est pas joli joli tout ça les gars !)

 

Le racket bancaire ? La dette fictive des Etats ? L'austérité ? Non, vraiment, ça me dépasse. Quand j'entends des libéraux, c'est toujours la même rengaine "Les Etats comme la Chine se développent dans la mondialisation". Et en attendant, ceux qui crèvent à fabriquer nos IPad ? Cela validerait donc la doctrine du "Sens de l'histoire" ? 

 

Et bien sur, la question sociale: Le libéralisme repose, comme l'a parfaitement démontré Jean-Claude Michéa, sur une destruction organisée des "valeurs" (au sens nietzschéen du terme), qui sont le support de la structure don/contre don de Mauss, qui constitue le seul véritable rempart au libéralisme, celui-ci étant exclusivement fondé sur l'intérêt égoïste et individuel. 

 

Cela passe donc par une destruction méthodique de la culture (Bigard et Booba ont remplacés Baudelaire et Hugo) et une liquidation des croyances et des repères issues de la culture canal et de mai 68, soit le passage de la gauche sociale à la gauche sociétale, et le triomphe de la droite d'affaire. 

 

Connaissez vous les thèses de Michéa ? 

 

Allons, retrouvons le chemin, retrouvons nous ! 

Oui au temps libéré ! 

Oui à la semaine de 32 heures ! 

Oui à l'Etat-boussole ! 

Oui au salaire universel ! 

Posté

T'aurais du lire la charte.
 

Ce forum est un espace de dialogue et de réflexion entre libéraux consacré principalement au libéralisme.

Posté

En fait on devrait peut-être te nonosser  :lol:
 
:fleur:Gros bouffon :fleur:

 

edit: en plus, le mec il vouvoie sur Internet, encore pire sur un forum :boxe:

Posté
D'un point de vue économique, d'abord. 

La mondialisation et ses ravages vous donnent donc satisfaction ? La finance internationale, la spéculation sur les matières premières, la frontière toujours plus poreuse entre les marchés licites/illicites ? Les crimes éhontés des multinationales ? (voir à ce sujet "Face aux crimes du marchés", de William Bourdon: Nestlé, Areva, BP et j'en passe qui asservissent les peuples qui sont déjà les plus vulnérables, avec la complicité de la finance internationale qui maintien les inégalités sur la scène mondiale de façon parfaitement volontaire: c'est pas joli joli tout ça les gars !)

 

Le racket bancaire ? La dette fictive des Etats ? L'austérité ? Non, vraiment, ça me dépasse. Quand j'entends des libéraux, c'est toujours la même rengaine "Les Etats comme la Chine se développent dans la mondialisation". Et en attendant, ceux qui crèvent à fabriquer nos IPad ? Cela validerait donc la doctrine du "Sens de l'histoire" ? 

 

Et bien sur, la question sociale: Le libéralisme repose, comme l'a parfaitement démontré Jean-Claude Michéa, sur une destruction organisée des "valeurs" (au sens nietzschéen du terme), qui sont le support de la structure don/contre don de Mauss, qui constitue le seul véritable rempart au libéralisme, celui-ci étant exclusivement fondé sur l'intérêt égoïste et individuel. 

 

Cela passe donc par une destruction méthodique de la culture (Bigard et Booba ont remplacés Baudelaire et Hugo) et une liquidation des croyances et des repères issues de la culture canal et de mai 68, soit le passage de la gauche sociale à la gauche sociétale, et le triomphe de la droite d'affaire. 

 

 

Arrête, ça me donne la trique, tout ça.

 

Posté

MoonyLeRouge, laisse-moi deviner... le Michéa, c'est le premier livre sans image et sans gros caractères que tu lis, n'est-ce pas ?

Je sais, ça été un choc pour toi, mais tu vas t'en remettre.

Salut en kost, en de wind van achter.

Invité
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