Freeman Posté 25 janvier 2005 Signaler Posté 25 janvier 2005 J'aurais tout entendu comme horreurs étatistes depuis que je vais à l'école. Des couleuvres, j'en ai avalées, et je peux vous dire que je ne les ai pas appréciées… Mais là, enfin, j'ai eu droit à un cours de droit animé par un vrai libéral ! Vous ne pouvez pas imaginer ma surprise J'ai cru au bout d'un moment que le type était un militant de Liberté chérie ou Contribuables Associés. Il a dit qu'il n'existait pas de société sans droit, mais qu'à l'origine, dans les sociétés dont on dit aujourd'hui qu'elles sont archaiques ( société libertarienne ? ) le droit existait bel et bien, et souvent était plus juste et en faveur de la communauté. Il a ensuite expliqué que le droit recherche un certain ordre, de l'autorité, s'écarte de tout désordre… Il a dit que cela supposait un certain conservatisme… Après, il a continué, il nous a parlé de la justice fiscale, tant recherchée par les politiques. Alors là, il a tout démonté bloc par bloc, il a commencé par la retraite par répartition, il a montré les inconvénients, les limites bien en avant. Un système profondément injuste, inégalitaire, qui pénalisait les plus pauvres, les jeunes actifs au détriment de ceux qui ne foutaient rien, et qui se trouvent tout en haut de la pyramides, les vieux quoi. Il a totalement démonté la TVA, payée par tous, un truc soviétique qui pénalise les riches, mais surtout les plus pauvres, qui attachent plus de valeur à l'argent, puisque plus modestes. Il a parlé ensuite des impôts progressifs, là même scénar : il a démoli tous les arguments des socialistes en donnant des exemples économiques. Un tel qui gagne 500 doit payer 50, alors qu'un tel qui gagne 5000 doit payer 500. Mais il dit que le système est complètement inégalitaire : le pauvre est bien content d'avoir 50 euros en plus dans sa poche. Et le riche, il dit, mérite-il qu'on lui pique son argent ? Etcetera… Et bien sûr, tous les étudiants de l'amphi ont écouté attentivement ce qu'il disait, et c'en était même marrant: c'est quasiment le seul moment où tout le monde a fermé sa gueule, en deux heures, pendant près d'un quart d'heure. C'est marrant que ce type prof de droit, et non d'économie, que je croyais gauchiste à mort parce que me le tapant en cours de relations internationales, tienne ces propos en droit des institutions… La liberté avance les amis !
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