FabriceM Posté 30 octobre 2017 Auteur Signaler Posté 30 octobre 2017 il y a 1 minute, Wayto a dit : On a pas les même échos, parce que moi ce que j'en entends c'est que ça demande plus de boulot mais que les rendements sont meilleurs / plus diversifiés. Sinon deux articles de journaux différents dont le ton est légèrement différent : Peu importe le ton. Plus je lis ce Antoine Jacobsohn plus il m'est antipathique. Prétendre construire l'agriculture de demain quand tu n'est pas foutu de préserver les acquis du passé, c'est parfaitement grotesque. Zéro humilité, 100% babillage média compatible. Après, si tu as des liens vers des compte rendus sérieux présentant des résultats effectivement intéressants en permaculture, je serai ravi de les lire et même d'en parler si c'est à la hauteur 2
frigo Posté 31 octobre 2017 Signaler Posté 31 octobre 2017 J'essaie de voir un peu de quels moyens phyto pouvait disposer De La Quintinie, le créateur du potager du roi. Je ne trouve pas d'études sur le sujet mais je ne pense pas qu'il devait disposer beaucoup plus que du soufre, savon noir et decoctions de plantes. Alors pourquoi ce qui venait presque sans phyto au 17ème ne vient plus aujourd'hui? Un savoir faire s'est il perdu? Cela ne serait il pas le rôle d'un jardin "historique" de conserver et de reproduire et de développer ces savoir faire?
poney Posté 31 octobre 2017 Signaler Posté 31 octobre 2017 La Quintinie n'avait pas des arbres de 300 ans. Si on veut comprendre ce qu'il se passe au potager, il faut voir que les arbres qui meurent et dont il est question sont une à deux fois centenaires et ont été entravés de force depuis le début. Leur survie aussi longtemps tient déjà du miracle. Sans produits phyto, ils n'auraient jamais tenus si longtemps. Ce sont/c'étaient des patients en soins intensifs. Tout le monde savait ça au potager du roi depuis 50 ans. Jusqu'il y a peu, le potager pratiquaient l'agriculture raisonnée là ou ils n'avaient pas le choix, et le "bio" ailleurs. C'est à dire que les fruitiers étaient pulvérisés le moins possible, mais le juste minimum nécéssaire. Une dizaine de fois par an de mémoire. Ils ont décidé d'arrêter en toute connaissance de cause et voudraient remplacer des arbres de 200 ans qui sont des morts vivants par des jeunes arbres et ne plus les rendre dépendant des produits phyto. Ce n'est pas totalement aberrant. Ca n'enlève rien à la mauvaise gestion financière et touristique, ni au dogmatisme béat du bio et des pseudo sciences type biodynamie, dont l'AFIS a déjà montré l'idiotie crasse, mais c'est un peu plus compliqué que "ho trololol les zécolos ont frappé".
frigo Posté 31 octobre 2017 Signaler Posté 31 octobre 2017 Wow je n'imaginais pas des arbres si vieux. En partant du bourgeon terminal on peut refaire des greffons indemnent de toutes viroses, mais c'est connu et je pense déjà fait. Du coup j'ai regardé le plus viel arbre du monde, près de 5000 ans quand même, vertige du temps.
TODA Posté 1 novembre 2017 Signaler Posté 1 novembre 2017 Alain baraton a pris sa retraite? Moi il me plaisait bien, je ne le vois pas du tout comme un illuminé ... La durée de vie d'un arbre fruitier en espallier est très très courte .... C'est un "objet" très sophistiqué...et très fragile à mon avis ça fait logiquement partie du boulot du jardinier de les remplacer par roulement... C'est un gros travail, très technique , de reproduire ces variétés anciennes sous cette forme De plus, il faudrait remplacer la terre en entier pour avoir un résultat satisfaisant... (Moi perso j'ai horreur de ces bonzaïs à la française) En tous cas dans un jardin "normal", un espallier à une durée de vie et de production de 10/15 ans.. 200, 300 ans???
frigo Posté 1 novembre 2017 Signaler Posté 1 novembre 2017 Je n'ai jamais pratiqué ces formes plates mais on fait grand cas de la méthode Bouché -Thomas, il s'agit d'une acure systématique à 30 degrés tout en préservant le bourgeon terminal, une sorte de compromis avec les formes naturelles, c'est souvent couplé avec l'affranchissement du greffon par un léger butage.
Neuron Posté 1 novembre 2017 Signaler Posté 1 novembre 2017 Le 30 octobre 2017 à 09:51, frigo a dit : En plus c'est un jardin ouvert au public, tu ne peux donc pas utiliser l'arsenal chimique, t'es pas à l'abri qu'un visiteur croque en passant une plante fraîchement traitée. Cette histoire de rentabilité m'étonne, le potager du roi est peut être le meilleur emplacement au monde pour avoir un jardin rentable, commercialement c'est un summum . Et comment font les autres jardins publiques ?
frigo Posté 1 novembre 2017 Signaler Posté 1 novembre 2017 il y a 6 minutes, Neuron a dit : Et comment font les autres jardins publiques ? C'est très encadré, et bientôt interdit d'ailleurs.
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