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En France La Solution Est Toujours Plus D'etat !


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Remarquez la conclusion : la solution aux défaillances de la France étatique et soviétique est : PLUS d'ETAT !!

Ci-gisent les biotechnologies

Un rapport s'alarme du retard de l'Europe et surtout de la France.

Par Corinne BENSIMON

vendredi 28 janvier 2005 (Liberation - 06:00)

Si les biotechnologies sont l'avenir, l'avenir n'appartient pas à l'Europe, et surtout pas à la France. Tel est le message sombrissime inscrit en filigrane du rapport sur «la place des biotechnologies en France et en Europe» présenté hier par le député socialiste Jean-Yves Le Déaut pour l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). En seize mois d'enquête internationale et cent quarante auditions menées dans huit pays, le rapporteur assisté de sept experts a sondé l'état de cette vaste galaxie des biotechnologies dont le point commun est d'utiliser la connaissance moléculaire du vivant pour transformer des organismes en source de nouvelles richesses.

Aujourd'hui, la liste de ces richesses est relativement restreinte, avec en vedette quelques médicaments (telle l'insuline humaine fabriquée par des bactéries transgéniques) et une gamme de plantes OGM de grande culture . Mais les technologies du vivant promettent d'exploser, surtout dans la pharmacie, où «plus de la moitié des nouvelles molécules testées en 2004 étaient issues de procédés biotechnologiques». Du moins aux Etats-Unis. «L'Europe et la France décrochent», note Jean-Yves Le Déaut. Parmi les vingt-deux premières sociétés de biotechnologies, aucune n'est française. Et, tandis que de nombreux chercheurs s'installent à l'étranger, la facture des produits des biotechnologies importés croît.

En riposte, le rapport préconise une série de mesures ­ aide au retour des chercheurs, à l'innovation… Leur succès suppose, comme le souligne le rapporteur, de placer les sciences à la tête des priorités de l'Etat. Une question d'actualité à l'heure de l'élaboration du projet de loi sur la réforme de la recherche.

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En seize mois d'enquête internationale et cent quarante auditions menées dans huit pays, le rapporteur assisté de sept experts a sondé l'état de cette vaste galaxie des biotechnologies dont le point commun est d'utiliser la connaissance moléculaire du vivant pour transformer des organismes en source de nouvelles richesses.

Je n'ose pas demander combien ça aura coûté (pour en final aboutir à une conclusion que tout le monde connaissait déjà d'avance), on pourrait me dire que c'est mesquin de ma part de suggérer que les parlementaires aiment voyager et 'auditionner' aux frais du contribuable…

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Même les grands dirigeants français réclament cette intervention étatique et ont applaudi l'annonce de la création de l'agence de l'innovation industriel…

Tant que la recherche ne sera pas LIBRE dans nos universités elles-même LIBRES de la tutelle étatique, nous continuerons à prendre des retards.

Les biotechs constituent un des avantages comparatifs de demain. Je discutais il y a pas longtemps avec un chercheur en bio-moléculaire qui m'expliquait que ce n'était même pas la peine de tenter de rattraper le retard. L'argent serait gaspillé car les découvertes seraient mineures et à la traîne par rapport aux Etats-Unis et au Japon qui ont pris une avance hallucinante. Le salut ne viendra pas du privé dont les labos de recherche les plus presitigieux sont également aux Etats-Unis.

Cela démontre également que les agents privés ont su voir dans les bio-tech un potentiel important pour l'avenir. Il s'avère aujourd'hui qu'ils ne sont pas trompés et l'Etat français découvre qu'il est aveugle et qu'il n'a pas pu anticiper cela.

A l'heure où on "communie" (dixit de Villepin) devant l'Airbus A380, bijoux de l'industrie pilotée par l'Etat, les technologies du futur nous échappent. Après on accusera l'idéologie libérale de nos gouvernants d'avoir retardé la recherche française…

L'exemple des biotechnologies

Selon une étude publiée par France Biotech, les investissements dans le secteur des biotechnologies ont progressé de 17 % au cours de l'année 2003 par rapport à 2002, avec un volume de 46,6 milliards de dollars, contre 39,8 milliards en 2002. Néanmoins, cette reprise ne profite pas aux entreprises européennes, qui ne captaient à fin juin 2004 que 13 % du total mondial des investissements réalisés dans ce secteur, les Etats-Unis emportant la part du lion.

En France, les ressources se sont taries : 155 millions d'euros en 2003 contre 230 millions en 2002. Seules 23 sociétés ont pu lever des fonds en 2003, contre 33 l'année précédente. Et si l'on retire les 53 millions d'euros que Flamel Technologies a levés sur le Nasdaq, c'est seulement 102 millions d'euros qui auront été drainés en capital-investissement en France.

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Je n'ose pas demander combien ça aura coûté (pour en final aboutir à une conclusion que tout le monde connaissait déjà d'avance), on pourrait me dire que c'est mesquin de ma part de suggérer que les parlementaires aiment voyager et 'auditionner' aux frais du contribuable…

Les députés n'ont rien à faire et ne servent à rien, il faut bien les occuper. Sinon, ils risqueraient d'avoir envie d'auditionner les administrations pour voir ce qu'elles font du pognon.

Ils sont moins dangereux à faire des enquêtes débile le plus loin possible, soit à l'étranger, soit en province.

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