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Génération Facho


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http://www.liberation.fr/page.php?Article=273935

Livre. Quand Madelin, Devedjian, Longuet militaient à Occident, groupe d'extrême droite.

Génération facho

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Par Christophe FORCARI

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mardi 08 février 2005

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Génération Occident de Frédéric Charpier, éd. du Seuil. 350 pp., 22 €.

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les blousons de cuir et les impers mastic ont été remplacés par les costumes de bonne coupe. Les batailles rangées à coups de barre de fer ou de manche de pioche contre les «bolchos» ont fait place au travail parlementaire et à ses guerres d'amendements dans le cadre d'une démocratie qu'autrefois ces jeunes gens vilipendaient. Leurs noms restent inscrits dans l'actualité politique. Ils s'appellent Alain Madelin, Patrick Devedjian, Gérard Longuet, Alain Robert et toute une cohorte d'autres députés ou sénateurs UMP, et forment l'ossature d'une droite libérale, bercée par le thatchérisme et le reaganisme.

Sur leur passé militant, ils préfèrent ne pas s'étendre, affichant une discrétion de bon aloi, se retranchant derrière des erreurs de jeunesse. Avant de se poser en «quadras» rénovateurs de la droite parlementaire et libérale, tous ont appartenu au mouvement d'extrême droite Occident, né en 1964. Des petits nervis activistes, adeptes des actions commandos musclées plus que des longs débats théoriques, qui, au fil des années, ont troqué la panoplie du parfait petit faf pour décrocher des brevets de respectabilité. Toute une évolution, une génération que Frédéric Charpier, journaliste et auteur d'une Histoire de l'extrême gauche trotskiste : de 1929 à nos jours, ausculte et dont il retrace le parcours.

Le portrait d'une génération de babyboomers dont les vieilles bardes de l'extrême droite vichyste et collaborationniste guide les premiers pas, avec notamment pour mentor l'ex-franciste Pierre Sidos, épuré à la libération et patron de l'OEuvre française. Une génération qui va redonner à une droite discréditée et marginalisée après guerre un souffle de jeunesse. Ces nouveaux militants optent, un peu par esprit bravache, pour le camp des «réprouvés» de l'histoire, titre d'un roman de l'Allemand Ernst von Salomon, une de leurs lectures cultes. Alors que l'heure est à la décolonisation et que la France essuie une grande défaite en Indochine avec la chute de Dien Bien Phu, eux s'affirment prêts à défendre «l'armée française partout où elle se bat» pour faire barrage notamment à l'expansion du communisme. Ils seront bien sûr contre de Gaulle, le «bradeur» de l'Algérie française.

Leur petite guerre à eux se jouera dans le Quartier latin contre les gauchistes, contre la représentation de la pièce de Jean Genet les Paravents au Théâtre de l'Odéon à Paris en avril 1966, dont ils obtiendront le retrait de l'affiche.

Quand, le 12 janvier 1967, une petite équipe d'Occident attaque les comités Vietnam sur le campus de l'université de Rouen, la «rixe» politique entraînera l'interpellation rapide d'une vingtaine de membres du groupuscule dont Gérard Longuet, Alain Madelin et Patrick Devedjian. Cette affaire alimentera la tendance naturelle à la paranoïa des militants d'Occident, prêts à se soupçonner les uns les autres d'avoir lâché le morceau à la police. Patrick Devedjian, aujourd'hui ministre délégué à l'Industrie, figure en tête de la liste des «balances» possibles. Convoqué sous le prétexte d'une réunion, le jeune militant va être soumis à un interrogatoire musclé et à la baignoire. Nu comme un ver, il enjambe la fenêtre et se laisse pendre dans le vide avant d'être embarqué par une ronde de police.

En 1968, les troupes d'Occident qui se sont forgées une sulfureuse réputation de casseurs hésitent à rejoindre les barricades pour achever le régime gaulliste qu'elles exècrent ou, au contraire, à lutter contre les gauchistes. Après cette période, le mouvement connaîtra le sort habituel des mouvements d'extrême droite fait de scissions, de ruptures et de passages à l'âge de raison pour certains de ses membres qui rejoignent des structures plus tempérées. C'est le cas d'abord d'Alain Madelin qui entame sa carrière professionnelle à l'Institut d'histoire sociale, la très anticommuniste officine de Georges Albertini, ancien secrétaire général du Rassemblement national populaire, le parti collaborationniste créé par Marcel Déat.

Occident n'a pas renouvelé le corpus idéologique de l'extrême droite mais il a permis à toute une génération de naître à la politique puis d'y faire carrière. Sans parvenir à gommer ce passé de castagneurs d'extrême droite.

Posté

Georges Albertini, qui dirigeait la revue "Est & Ouest" était, en effet, le blanchisseur idéologique de cette époque. Le parcours de Madelin explique aussi, pour l'essentiel, son atlantisme persistant - c'est la seule trace de son passé "occidentaliste".

Posté
Le parcours de Madelin explique aussi, pour l'essentiel, son atlantisme persistant - c'est la seule trace de son passé "occidentaliste".

Du point de vue des gauchistes, c'est loin d'être la seule trace.

A partir de cette évolution, les analystes de gauche font une équation entre fascisme et libéralisme (en dehors de tout atlantisme).

Le darwinisme (sélection du plus fort) qu'implique le libéralisme rejoignant selon eux la fascination pour les forts contenue dans l'idéologie fasciste.

C'est bien pourquoi, vous débarrasser de l'atlantisme impérialiste ne suffira en rien à vous blanchir du soupçon droitiste aux yeux de la gauche, qui voit dans les principes mêmes du libéralisme une idéologie fascisante.

Le vieux thème de Lacordaire, "entre le faible et le

fort c'est la liberté qui opprime et c'est la loi qui libère."

Posté
Du point de vue des gauchistes, c'est loin d'être la seule trace.

A partir de cette évolution, les analystes de gauche font une équation entre fascisme et libéralisme (en dehors de tout atlantisme).

Le darwinisme (sélection du plus fort) qu'implique le libéralisme rejoignant selon eux la fascination pour les forts contenue dans l'idéologie fasciste.

C'est bien pourquoi, vous débarrasser de l'atlantisme impérialiste ne suffira en rien à vous blanchir du soupçon droitiste aux yeux de la gauche, qui voit dans les principes mêmes du libéralisme une idéologie fascisante.

Le vieux thème de Lacordaire, "entre le faible et le

fort c'est la liberté qui opprime et c'est la loi qui libère."

Si les libéraux français pouvaient se défaire de leur atlantisme vermoulu (consécutif aussi - dans le cas d'un Garello, par exemple, à un antigaullisme lié à la perte de "l'Algérie française", cf. ceci: http://www.libres.org/francais/actualite/a…ire_a3_4604.htm ), cela constituerait un immense progrès. Et je pense qu'aux yeux de beaucoup de non-libéraux, cela clarifierait les choses et permettrait au moins des débats plus sereins.

Posté
C'est savoir si ce que raconte son livre est exact ou pas qui importe.

Certes, mais pas seulement. J'ai lu son livre sur les RG et le parti communiste et ce n'était pas d'un grand intérêt. Il faisait preuve en plus d'une certaine complaisance un peu pénible à l'égard du PC.

Posté
De fait. Quelqu'un a des informations ?

Ceci est, par exemple, exact:

C'est le cas d'abord d'Alain Madelin qui entame sa carrière professionnelle à l'Institut d'histoire sociale, la très anticommuniste officine de Georges Albertini, ancien secrétaire général du Rassemblement national populaire, le parti collaborationniste créé par Marcel Déat.

A noter qu'Albertini *, mais il n'est pas le seul dans ce cas, est un ancien socialiste qui a suivi Déat pendant l'occupation nazie. Autre précision: je crois que l'Institut d'Histoire sociale est l'oeuvre de Boris Souvarine (ancien bolchevique ayant fui l'URSS au début des années 20), l'auteur de la première biographie non officielle de Staline en français:

http://www.histoire-sociale.asso.fr/cadres…esentation.html

_____

* Homme qui a exercé son influence aussi bien sous la IVe que la Ve République. Il semble qu'il soit à l'origine de l'article 4 de la Constitution de cette dernière: "Les partis et les groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter le principe de la souveraineté nationale et la démocratie." La dernière phrase était censée rendre anticonstitutionnel le PCF. Cf. ce qu'en dit Assouline dans "Un expert en anticommunisme: Georges Albertini", in L'Histoire, Le Temps de la Guerre froide, Seuil, coll. "Points-Histoire", pp. 255-256.

Posté

Je ne vois rien de nouveau dans ce livre, du moins dans son résumé.

Le Réseau Voltaire en a déjà fait beaucoup sur le sujet

L'Institut d'histoire sociale (IHS) a été créé en 1949 par Georges Albertini et Bouris Souvarine. C'était une officine soutenue par la CIA pour combattre le communisme en France. En effet, pour mener leur croisade, les Américains firent appel à d'anciens collaborateurs de haut niveau qui avaient fait pendant la guerre la preuve de leur efficacité contre le communisme. Georges Albertini avait été le secrétaire général du RNP et le bras droit de Marcel Déat. Ayant survécu à l'épuration, il devint l'un des dirigeants de la banque Worms, dont les cadres avaient incarné le mouvement synarque à Vichy. Albertini s'adjoint d'autres rescapés du RNP, comme Roland Gaucher, qui avait accompagné Déat et Pétain dans leur folle fuite à Sigmaringen. Rapidement financé par le CNPF, et plus particulièrement par l'UIMM, l'IHS donna naissance à une nébuleuse d'organisations et de publications déclinant l'anticommunisme pour des publics divers, dont la plus célèbre est Est-Ouest. L'IHS a notamment joué un rôle majeur dans le financement de FO par les USA pendant la guerre froide. Il a aussi servi de vivier aux " Pasqua's boys ", et le Conseil général des Hauts-de-Seine continue aujourd'hui encore à le financer bien que son activité se soit bien réduite. Récemment, l'IHS semble avoir orchestré les réactions à la publication du Livre noir du communisme.

Parmi les satellites de l'IHS, l'un des plus importants est l'Association pour la liberté économique et le progrès social (ALEPS), dont l'objet est de promouvoir la pensée libérale face au marxisme. En 1998, l'ALEPS est présidée par le professeur Jacques Garello (université d'Aix-Marseille III), assisté du professeur Roland Drago. Parmi les administrateurs, on note Octave Gélinier (fondateur de la CEGOS), Henri Lepage et Bertrand Peugeot.

* Pour plus d'informations, on se reportera à l'excellente étude : Le Dossier Georges Albertini, une intelligence avec l'ennemi par Jean Lévy, éd. L'Harmattan (288 p., 1992).

N.B. Cet article a suscité une réponse de l'Institut d'histoire sociale

http://www.reseauvoltaire.net/article992.html

Posté

Le problème c'est qu'un amalgame est fait - intentionnellement je suppose - entre lutte contre le communisme et fascisme.

Je ne vois pas finalement en quoi un institut à vocation anticommuniste pacifique qui recevrait de l'argent de la CIA devrait forcément être un groupuscule fasciste.

Franchement, ça me lasse cette manie des cocos de vouloir absolument lier libéralisme et fascisme. Il est vrai que, comme le disait Ronnie, si certains libéraux voulaient bien cesser de verser dans cet atlantisme à tout crin qui n'est ni rationnel ni très libéral (sorry, AK72), ces accusations seraient plus faciles à réduire à néant.

Posté
Le problème c'est qu'un amalgame est fait - intentionnellement je suppose - entre lutte contre le communisme et fascisme.

Je ne vois pas finalement en quoi un institut à vocation anticommuniste pacifique qui recevrait de l'argent de la CIA devrait forcément être un groupuscule fasciste.

Franchement, ça me lasse cette manie des cocos de vouloir absolument lier libéralisme et fascisme. Il est vrai que, comme le disait Ronnie, si certains libéraux voulaient bien cesser de verser dans cet atlantisme à tout crin qui n'est ni rationnel ni très libéral (sorry, AK72), ces accusations seraient plus faciles à réduire à néant.

En effet. Simplement, cet amalgame est aussi produit parce qu'il y a bel et bien eu d'anciens fafs qui se sont reconvertis ensuite dans le combat anticommuniste et/ou libéral.

Posté

Ouais bon, là c'est vous qui faites l'amalgame entre atlantisme et fascisme…

Le fascisme est mort et enterré, il n'y a guère que quelques marginaux au QI désolant et une floppée d'intellectuels dévoyés qui s'en réclament encore. Le Vlaams Blok est l'exception qui démontre la règle, et encore, ça mérite une analyse plus fine que "Hitler le retour".

Posté

Franchement, il faudrait creuser la question, mais je suis persuadé que l'atlantisme n'est pas, et de loin, ce qui gêne le + la gauche chez Madelin.

D'ailleurs, il suffit d'écouter Ronnie : l'Amérique n'est pas un modèle libéral pur, mais repose en partie sur l'étatisme.

Les Atlantistes sont donc un peu étatistes, et ça c'est plutôt un point positif pour la gauche.

Il y a beaucoup d'atlantistes à gauche (je ne dis pas de bushistes, mais d'atlantistes).

Ce qui est le pire pour la gauche, ce n'est pas l'atlantisme, mais la liberté économique pure, l'absence de régulation étatique. Cf Lacordaire encore une fois.

Le modèle libertarien pur, non atlantiste, est très clairement jugé plus monstrueux, plus inhumain, plus dur, par la gauche, que le libéral-atlantisme.

Posté
Franchement, il faudrait creuser la question, mais je suis persuadé que l'atlantisme n'est pas, et de loin, ce qui gêne le + la gauche chez Madelin.

D'ailleurs, il suffit d'écouter Ronnie : l'Amérique n'est pas un modèle libéral pur, mais repose en partie sur l'étatisme.

Les Atlantistes sont donc un peu étatistes, et ça c'est plutôt un point positif pour la gauche.

Il y a beaucoup d'atlantistes à gauche (je ne dis pas de bushistes, mais d'atlantistes).

Personne n'a dit le contraire. C'est vous qui êtes obsédé par l'idée que nous serions quelques uns à essayer de séduire la gauche.

Posté
Si les libéraux français pouvaient se défaire de leur atlantisme vermoulu cela constituerait un immense progrès.

Si "progrès" est à comprendre au sens de "pas en avant vers la pureté libérale", ok.

Mais si "progrès" sous-entend "gain d'influence", "plus grande popularité du libéralisme et gains politiques",

là j'en doute fort.

Posté
Si "progrès" est à comprendre au sens de "pas en avant vers la pureté libérale", ok.

Mais si "progrès" sous-entend "gain d'influence", "plus grande popularité du libéralisme et gains politiques",

là j'en doute fort.

Honnêtement, je ne comprends pas comment tu peux affirmer cela, alors tant la gauche que la grande majorité de la droite française ont toujours vomi l'atlantisme.

Posté

Oui, mais ceux qui l'ont vomi vomissent encore plus la liberté économique, le refus de l'Etat.

Donc vous ne gagnerez pas un seul adepte du côté de ces anti-atlantistes.

En revanche vous perdrez des libéraux qui ne conçoivent pas le libéralisme sans l'atlantisme, comme Madelin justement.

Posté
Du point de vue des gauchistes, c'est loin d'être la seule trace.

A partir de cette évolution, les analystes de gauche font une équation entre fascisme et libéralisme (en dehors de tout atlantisme).

Le darwinisme (sélection du plus fort) qu'implique le libéralisme rejoignant selon eux la fascination pour les forts contenue dans l'idéologie fasciste.

C'est bien pourquoi, vous débarrasser de l'atlantisme impérialiste ne suffira en rien à vous blanchir du soupçon droitiste aux yeux de la gauche, qui voit dans les principes mêmes du libéralisme une idéologie fascisante.

Le vieux thème de Lacordaire, "entre le faible et le

fort c'est la liberté qui opprime et c'est la loi qui libère."

C'est la seule trace.

Les gauchistes racontent des conneries (fascisme = liberalisme) c'est leur problème.

Madelin est libéral, Occident était un groupe nationaliste pronant un Etat fort.

Un des enseignements majeurs que j'ai tiré de la fréquentation de ce forum, c'est qu'il est absurde de baser son opinion sur celles de gens qui racontent des âneries (les gauchistes en tous genres), fût-ce pour en prendre la contraposée.

Posté
Oui, mais ceux qui l'ont vomi vomissent encore plus la liberté économique, le refus de l'Etat.

Donc vous ne gagnerez pas un seul adepte du côté de ces anti-atlantistes.

En revanche vous perdrez des libéraux qui ne conçoivent pas le libéralisme sans l'atlantisme, comme Madelin justement.

Et vous, vous vomissez aussi le refus de l'Etat, non ? De plus, si c'est pour gagner du terrain sur un malentendu: non, merci, très peu pour moi.

Posté

(il est à noter qu'une bonne part du rejet de l'atlantisme, chez ceux que tu évoques, Mélodius, tient au fait que l'atlantisme est associé au libéralisme, l'Amérique étant jugé un pays "ultra-libéral" par ces gens.

Ce qu'ils condamnent dans l'Atlantisme, c'est le libéralisme américain.

Donc ce n'est pas en vous écartant de l'Atlantisme que vous gagnerez le coeur de ces anti-libéraux.

A la rigueur, on peut faire le raisonnement inverse :

si l'Amérique était moins "ultra-libérale", l'Atlantisme serait davantage populaire.

Le libéralisme nuit davantage à l'Atlantisme,

que l'Atlantisme ne nuit au libéralisme

(en termes d'effectifs).

Posté

Tut-tut !

La question n'est pas là, la question est que tu n'arrêtes pas de nous dire que le libéralisme est tellement impopulaire qu'il vaut mieux ne pas en parler. Bizarrement, ton raisonnement change du tout au tout lorsqu'il s'agit d'atlantisme. Je trouve ça surprenant. :icon_up:

Posté
(il est à noter qu'une bonne part du rejet de l'atlantisme, chez ceux que tu évoques, Mélodius, tient au fait que l'atlantisme est associé au libéralisme, l'Amérique étant jugé un pays "ultra-libéral" par ces gens.

Ce qu'ils condamnent dans l'Atlantisme, c'est le libéralisme américain.

Ce que pas mal de gens condamnent dans le "libéralisme américain", c'est précisément ce qui n'est pas libéral : protectionnisme, bellicisme, impérialisme, etc.

Posté
C'est la seule trace.

Les gauchistes racontent des conneries (fascisme = liberalisme) c'est leur problème.

Madelin est libéral, Occident était un groupe nationaliste pronant un Etat fort.

Un des enseignements majeurs que j'ai tiré de la fréquentation de ce forum, c'est qu'il est absurde de baser son opinion sur celles de gens  qui racontent des âneries (les gauchistes en tous genres), fût-ce pour en prendre la contraposée.

oh la, je n'ai pas dit que je basais mon opinion là-dessus.

mais je crois qu'une partie du débat était : la réception du libéralisme. Donc de ce point de vue ce que les gens pensent est important, puisque c'est de leur opinion qu'on parle.

Le libéralisme serait-il mieux reçu, mieux accepté, moins assimilé au "fascisme", s'il s'émancipait tout à fait de l'Atlantisme? c'était le débat.

Mon impression est que non, au contraire.

Cela satisferait quelques libertariens, mais comme les libertariens sont bien plus minoritaires que les libéraux atlantistes, cela conduirait à un effondrement des troupes.

Posté

Il suffit d'ailleurs de passer en revue, sur le Web, les libéraux qui sont atlantistes (majoritairement) :

action-liberale, Liberté chérie, les cercles libéraux, les 4 vérités, les pères fondateurs, ….

à côté, quel grand courant libéral trouvez-vous qui soit hostile à l'atlantisme?

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