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Elections En Egypte


Chitah

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Mubarak OKs open elections in Egypt

THE ASSOCIATED PRESS

February 27, 2005

CAIRO, Egypt - In a surprise reversal, President Hosni Mubarak took a first significant step toward democratic reform in the world's most populous Arab country yesterday, ordering the constitution changed to allow presidential challengers on the ballot this fall.

The opposition has long demanded open elections, but Mubarak's party has rejected them repeatedly. Only last month, he dismissed calls for reform as "futile."

The shift was the first sign from the key U.S. ally that it was ready to participate in the Middle East's democratic evolution, which has included elections in Iraq and the Palestinian territories. Mubarak's government has faced opposition at home and friction with the United States regarding the lack of reform.

"We have moved a mountain," said Rifaat el-Said, leader of the opposition Tagammu party. "This should open the gate for other democratic reforms."

But Mubarak's order declared that the constitutional amendment must state that any potential candidate be a member of an official party and win the endorsement of parliament.

Most opposition parties and reform activists, therefore, said the initiative, though welcome, did not go far enough. All acknowledged Mubarak was likely to stay in power after the September vote, particularly since any potential candidate must still be approved by parliament, which his party dominates.

Mubarak made the announcement in a nationally televised speech, surprising even some in his inner circle, one source close to the presidency said.

Touting "freedom and democracy," Mubarak said the changes would provide "guarantees that allow more than one candidate for the people to choose among them."

Egyptians now vote for president every six years, choosing "yes" or "no" for a candidate approved by parliament. Mubarak, who came to power in 1981 after the assassination of Anwar Sadat, has stood in four ballots, winning more than 90 percent each time.

Ayman Nour, who is one of the strongest proponents of an open election and was arrested last month, praised Mubarak's announcement in a statement from jail. Nour called it a move toward "comprehensive constitutional reform."

Still, reform activists were wary about how deep the democratic change would be in a country where one party has held power for more than half a century.

  • 4 weeks later...
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Appremment, Rice fait de ces élections une priorité:

Rice Describes Plans To Spread Democracy

Elections in Egypt Among Priorities

By Glenn Kessler and Robin Wright

Washington Post Staff Writers

Saturday, March 26, 2005; Page A01

Secretary of State Condoleezza Rice yesterday set out ambitious goals for the Bush administration's push for greater democracy overseas over the next four years, including pressing for competitive presidential elections this year in Egypt and women's right to vote in Saudi Arabia and other Arab countries.

Rice, in an interview with Washington Post editors and reporters, said she was guided less by a fear that Islamic extremists would replace authoritarian governments than by a "strong certainty that the Middle East was not going to stay stable anyway." Extremism, she said, is rooted in the "absence of other channels for political activity," and so "when you know that the status quo is no longer defensible, then you have to be willing to move in another direction."

[..]

After Rice canceled a trip to Egypt recently to protest the continued imprisonment of an opposition leader, Egyptian President Hosni Mubarak announced the nation would hold multi-party elections this year for the first time, though with potentially significant caveats. Rice cautioned yesterday that Egyptian elections "will not look like American competitive presidential elections," but she said the United States believes "competitiveness is an important element of the democratic enterprise."

Asked whether she hopes to see women vote in Saudi Arabia, where they are barred, Rice replied: "In terms of women, I hope they are voting everywhere." She said she recalled a photograph of the recent Saudi municipal elections "that was very striking to me": a man having his daughter put his ballot in the box, which she interpreted as demonstrating his hopes for his daughter.

One of the most difficult challenges for the Bush administration is how to balance the push for democracy with its relations with Russia, which has become increasingly authoritarian under President Vladimir Putin.

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Appremment, Rice fait de ces élections une priorité:

Pourquoi attendre les élections egyptiennes? Miss Rice a l'occasion de démontrer son attachement à la démocratie au sujet de Bahrein. Bien sûr, Bahrein est plus petit que l'Egypte (qui groupe 30% des Arabes), mais il y un mouvement démocratique qui y éclot en ce moment même:

http://www.juancole.com/2005/03/massive-pr…reuters-is.html

Seulement, le roi de Bahrein est un allié des Etats-Unis. Voyons un peu si ces bonnes paroles sont du vent ou témoigent d'un intérêt réel pour la démocracie.

Invité jabial
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Sophisme du "tout ou rien".

Ce n'est pas parce que tu n'es pas prêt à sacrifier un bénéfice personnel pour faire le bien que tu ne désire pas le faire par ailleurs.

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Sophisme du "tout ou rien".

Ce n'est pas parce que tu n'es pas prêt à sacrifier un bénéfice personnel pour faire le bien que tu ne désire pas le faire par ailleurs.

Pas 100% n'est pas 0%

Je ne dis pas que Rice ne veut la démocratie nulle part, je dis que Rice ne veut la démocratie que dans la mesure où cela l'arrange. Ce n'est pas un sophisme (décidément, nous n'avons pas le même dictionnaire), c'est de l'intransigence.

Imaginons quelqu'un qui dirait "Je suis un fervent partisan de la démocratie, sauf dans les pays où il y a déjà un régime qui m'est personnellement favorable." Cette personne est-elle un partisan de la démocratie ou un partisan de ses intérêts personnels?

Le fait est que les relations entre l'Egypte et les USA ne sont plus ce qu'elles furent, et ceci explique peut-être que Rice demande des réformes à Moubarak. Bush semble s'être très bien accommodé la semi-dictature égyptienne au cours de son premier mandat.

Invité jabial
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On pourait en dire autant des libéraux que nous sommes, qui acceptons de nombreux aides et services de l'Etat. Si nous étions intransigeants, nous devrions tous les refuser.

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Il y a une nette différence de pouvoir entre Rice et chacun de nous.

De fait, comparer l'attachement de Condoleezza Rice à la démocratie et notre attachement au libéralisme, c'est comparer des pommes avec des chameaux. Pour un libéral, obtenir l'aide de l'état, c'est de la faiblesse. Pour une soi-disant démocrate qui est au pouvoir, promouvoir la démocratie uniquement quand cela l'arrange, c'est de la duplicité.

Je ne reproche pas à Rice de s'occuper des intérêts américains (après tout, elle est payée pour cela), je lui reproche de ne pas dire la vérité et de se servir de la démocratie comme d'une menace pour remettre au pas les régimes arabes qui auraient trop tendance à s'écarter de la ligne américaine.

Si les Etats-Unis voulaient vraiment que les choses s'améliorent là-bas, ils commenceraient par arrêter toute forme d'ingérence au Moyen-Orient. Or, je crois qu'ils viennent justement de renouveler leur aide financière à l'Egypte:

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/artic…av=rss_politics

Reprocher à quelqu'un de mettre les mains dans le pot de confiture tout en lui donnant 3 milliards de dollars ne me paraît guère constructif.

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Le problème d'une politique étrangère, c'est que - très vite - le raisonnement "he's a son of a bitch, but this is our son a bitch" devient la règle d'action qui prévaut. Et pas seulement aux USA.

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Le problème d'une politique étrangère, c'est que - très vite - le raisonnement "he's a son of a bitch, but this is our son a bitch" devient la règle d'action qui prévaut. Et pas seulement aux USA.

salut spider

il me semblait que cette célèbre formule était le fait d'un réaliste. aujourd'hui les states ont une politique extérieure messianique néocon. non?

mais il et vrai qu'ils s'arrangent avec des régimes "pas très catholiques" :icon_up:

ils se savent peut être pas si puisssant que ça…

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salut spider

il me semblait que cette célèbre formule était le fait d'un réaliste. aujourd'hui les states ont une politique extérieure messianique néocon. non?

mais il et vrai qu'ils s'arrangent avec des régimes "pas très catholiques"  :icon_up:

ils se savent peut être pas si puisssant que ça…

Roosevelt avait déjà prononcé cette phrase au sujet de Somoza père (si je me rappelle bien). Puis elle fut la devise de nombreux politocards US. Jeanne Kirkatrick, ambassadeur neoconne à l'ONU, développa notamment cette thèse dans les années 80. Etait totalitaire toute dictature s'opposant à la politique américaine; était un régime autoritaire toute dictature amie.

  • 3 months later...
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Coup de théâtre, moi qui pensait que Moubarak allait présenter son fils pour lui succéder, j'ai été très mauvaise langue, ce n'est pas du tout le cas.

Il va se présenter lui-même, en fait.

Égypte: Moubarak promet démocratie et sécurité

Mise à jour le jeudi 28 juillet 2005 à 11 h 38

Le président de l'Égypte, Hosni Moubarak, a profité, jeudi, de l'annonce officielle de sa candidature à l'élection présidentielle du 7 septembre prochain pour demander la tenue d'un sommet arabe extraordinaire à Charm el-Cheikh, le 3 août, dans la foulée des attentats terroristes qui ont ébranlé la station balnéaire.

Le président Moubarak sollicite ainsi un cinquième mandat auprès des 32,5 millions d'électeurs égyptiens, conviés pour la première fois à une élection à plusieurs candidats.

« L'Égypte est à la croisée des chemins, régresser ou aller de l'avant », a lancé M. Moubarak, en promettant davantage de démocratie, une libéralisation économique et de nouvelles mesures antiterroristes.

Un dirigeant parlementaire du Parti national démocrate, au pouvoir depuis près de 25 ans, a indiqué qu'un homme d'expérience était le choix idéal pour affronter la menace terroriste en Égypte.

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Roosevelt avait déjà prononcé cette phrase au sujet de Somoza père (si je me rappelle bien). Puis elle fut la devise de nombreux politocards US. Jeanne Kirkatrick, ambassadeur neoconne à l'ONU, développa notamment cette thèse dans les années 80. Etait totalitaire toute dictature s'opposant à la politique américaine; était un régime autoritaire toute dictature amie.

Evidemment ça à toujours été comme ça un conflit ou une oppsoition entre deux modèles est toujours passé par une diabolisation de l'ennemi et une propagande positive envers les alliés

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