Ronnie Hayek Posté 8 mars 2005 Signaler Posté 8 mars 2005 http://www.lepoint.fr/static/afp/francais/…10.i34k1e0r.htm Citation Le leader séparatiste Aslan Maskhadov tué en Tchétchénie 21h25 - 08/03/05 Un corps montré sur la chaîne de télévision NTV, dont le visage ressembel à celui de Maskhadov © AFP/NTV MOSCOU (AFP) - Le président indépendantiste tchétchène Aslan Maskhadov, principal obstacle à la mise au pas de la Tchétchénie, a été tué par les forces spéciales russes après cinq ans de traque, une grande victoire annoncée mardi par Moscou mais qui risque de radicaliser plus encore la lutte séparatiste. La mort d'Aslan Maskhadov a été confirmée mardi soir par son émissaire en Europe Akhmed Zakaïev. "Il est mort, c'est un fait", a-t-il dit. L'"élimination" de Maskhadov avait auparavant été annoncée au président russe Vladimir Poutine devant les caméras de télévision, par le chef des services secrets russes (FSB), Nikolaï Patrouchev. "Une opération a été menée aujourd'hui par les forces spéciales du FSB en Tchétchénie dans le village de Tolstoï-Iourt, au cours de laquelle a été tué le terroriste international et chef de bandes armées Maskhadov, et ont été arrêtés ses complices les plus proches", a déclaré M. Patrouchev au président russe. "Il y a là-bas encore beaucoup de travail. Il nous faut redoubler d'efforts pour protéger la population de la république (tchétchène) et de toute la Russie contre les bandits", a déclaré Vladimir Poutine. Les circonstances exactes de la mort de M. Maskhadov n'étaient pas très claires. Le porte-parole de l'état-major des forces russes dans le Caucase du Nord, Ilia Chabalkine, a d'abord déclaré que le dirigeant indépendantiste avait été tué dans des "combats" après avoir été localisé grâce aux renseignements arrachés à des combattants indépendantistes capturés récemment. Il a ensuite parlé d'informations données par la "population locale", et indiqué que le leader indépendantiste était mort lorsque l'on avait fait sauter son bunker souterrain. Les images montrées par les télévisions du cadavre du leader indépendantiste, dénudé jusqu'à la ceinture et ne portant pas de blessure apparente, mais les yeux enfoncés dans les orbites et du sang coulant par les oreilles, pouvaient accréditer cette version. Mais le vice-Premier ministre tchétchène pro-russe Ramzan Kadyrov, qui dirige des milices redoutées dans la république, a laissé entendre qu'Aslan Maskhadov avait été tué par l'un de ses gardes du corps, alors que le site indépendantiste Chechenpress.com estimait que M. Maskhadov avait été tué deux jours auparavant par des Tchétchènes pro-russes à la suite d'une trahison. Un membre des forces spéciales russes montre à NTV un drapeau tchétchène près du corps de Maskhadov © AFP/NTV L'annonce de la mort de M. Maskhadov a été aussitôt saluée par les dirigeants pro-russes de la république tchétchène. "Je peux aujourd'hui dire avec certitude qu'avec la disparition de Maskhadov la république va retrouver une vie normale", a dit Taous Djabraïlov, le président du Conseil d'Etat tchétchène pro-russe. Une perspective démentie par l'émissaire indépendantiste Akhmed Zakaïev. "La résistance va continuer, il n'y a aucun doute là-dessus (…), à la place de Maskhadov viendra quelqu'un d'autre. Car la crise (entre la Tchétchénie et la Russie) a une longue histoire", a-t-il dit, interrogé par l'AFP par téléphone. Il a souligné qu'Aslan Maskhadov, 53 ans, qui servait dans l'armée soviétique avec le grade de colonel avant la chute du régime soviétique en 1991 et la déclaration d'indépendance de la Tchétchénie, et avait une réputation de modéré, "était un facteur de retenue en Tchétchénie" sans lequel la situation risquait désormais "de devenir ingérable". Une opinion partagée notamment par l'ONG russe Memorial, selon laquelle la mort de Maskhadov n'allait mener qu'à la radicalisation. Aslan Maskhadov avait régulièrement désavoué les actes terroristes touchant des civils russes, comme les prises d'otages de la Doubrovka (Moscou, octobre 2002) et de Beslan (Caucase russe, septembre 2004), revendiqués par le dirigeant radical Chamil Bassaïev. Il avait décrété en février un cessez-le-feu unilatéral et proposé une nouvelle fois au Kremlin --en vain-- d'ouvrir des négociations. Moscou a toujours refusé de faire la distinction entre les dirigeants séparatistes, qualifiant Maskhadov de "terroriste", et refusant toute négociation malgré les appels de la communauté internationale et des défenseurs russes des droits de l'Homme.
Chitah Posté 8 mars 2005 Signaler Posté 8 mars 2005 Mashkadov avait mis une branlée humiliante à l'armée russe en reprenant Grozny et en prenant un millier de soldats russes en otages. Après la défaite d'Afghganistan et la défaite sur le terrain de la guerre froide, ça commencait à faire beaucoup pour la fierté des gouvernants russes. Il n'y a plus de problème de stabilité de la République de Russie (raison de la premiere intervention, plusieurs républiques avaient presque fait sécession, toutes ont reculé sauf une, la Tchétchénie), il n'y a plus de probleme d'hydrocarbures puisque le pipeline qui passait en Tchétchénie a été détourné par le nord, etc…. Cet acharnement est donc incompréhensible, la seule et unique raison étant semble-t-il la monomanie de tous les dirigeants russes depuis 300 ans en ce qui concerne la Tchétchénie. Après avoir été déportés par Staline, et massacrés par Poutine, je peux comprendre que les Tchétchènes aient perdu la foi. Du coup, nombreux sont ceux qui rejoindront Chamil Bassaiev, qui est nettement moins conciliant que Mashkadov. Sale histoire, pauvre peuple tchétchène.
Sous-Commandant Marco Posté 9 mars 2005 Signaler Posté 9 mars 2005 Chitah a dit : Mashkadov avait mis une branlée humiliante à l'armée russe en reprenant Grozny et en prenant un millier de soldats russes en otages. <{POST_SNAPBACK}> Je suis en train de lire un livre intitulé "Tchétchénie, le déshonneur russe", écrit par une journaliste russe: Anna Politkovskaïa (Folio Documents numéro 24). Il donne pas mal d'informations, souvent horribles et toujours tragiques. Avec la disparition de Mashkadov, les Russes se retrouvent face au jihad wahhabite de Bassaiev, qu'ils ont d'ailleurs plus ou moins contribué à créer, et à ce que Politoskaia appelle "la troisième force", c'est à dire des combattants désorganisés, qui mènent leur vendetta personnelle. Il y a une petite analogie avec l'Irak, Bassaiev jouant le rôle de Zarqawi et la "troisième force" celle des insurgés locaux. Le livre mentionne un site Web: http://www.kavkazcenter.com qui donne un point de vue tchétchène rebelle sur ce conflit presque complètement passé sous silence.
Chitah Posté 9 mars 2005 Signaler Posté 9 mars 2005 http://letters.washingtonpost.com/W2RH043F…492D793CCCFEAE0 Citation "We believe that 30 minutes of honest dialogue face to face is enough to stop this war and to explain to the president of the Russian federation what the Chechens want," Maskhadov said in an interview this month that was posted on the Kavkaz Center Web site. But he went on to say that without a settlement, "the flames of this war will embrace the whole of the North Caucasus. The Russian people will constantly experience the fear of possible retribution."An organization of mothers of Russian soldiers, who have been among the most vociferous opponents of Russia's continued prosecution of the war, met recently in London with Maskhadov's representative, Akhmad Zakayev. They agreed that the conflict could not be settled by force and blamed the terrorism it has triggered on the "shortsighted and criminal policies" of the Russian government. The government condemned the meeting. Speaking on Echo Moskvy radio Tuesday night, Zakayev said: "Maskhadov's death will lead to an outburst of terrorism in Chechnya and all over Russia. . . . I'm absolutely sure that this may complicate the situation even further because Maskhadov was a deterring factor preventing the spread of this conflict. Until the last moment, he had been trying to get the Kremlin to understand all the processes underway in the Northern Caucasus." The Kremlin repeatedly rejected such overtures, but there had been some signals recently, including in remarks made by Putin in Germany, that the government might be open to international help in resolving the conflict. And implicitly, Putin understood that U.S. or European Union mediators were likely to involve Maskhadov in the process, Russian observers said. "Privately, people in the Kremlin, even Putin, recognized that Maskhadov represented a moderate branch of the Chechen resistance, and comparing him to Basayev was just a game," Alexei Malashenko, an expert on the Caucasus at the Moscow Carnegie Center, said in an interview. "The Russian opposition, the mothers of soldiers and others have all been talking about the necessity of negotiation. The question now is: With whom do you negotiate?" J'espère que les prévisions de Mashkadov se réaliseront, et que le gouvernement russe perdra un maximum de ses soldats dans cette région. Paix à leur âme, ils auraient mieux fait de choisir un autre métier. Je lance une question: quelqu'un connait-il l'adresse d'une association qui aiderait les rebelles tchétchènes en les financant, en leur faisant de la pub, ou quelquechose comme ça? C'est une cause que j'ai envie d'aider, ces russes perdront et j'aimerai apporter une pierre à cet édifice. Je vais chercher de mon coté.
Taisei Yokusankai Posté 9 mars 2005 Signaler Posté 9 mars 2005 L'une des toutes dernières interviews données par Mashkadov: "Asia Times Online" a dit : The thoughts of Aslan MaskhadovBy Liz Fuller Editor's note: This article is based on extensive answers supplied by Aslan Maskhadov on March 4 to questions submitted via the Internet by Radio Free Europe/Radio Liberty's North Caucasus Service. Asked about the rationale for the unilateral ceasefire he declared in January in a bid to persuade Moscow to agree to unconditional talks on ending the war in Chechnya, Maskhadov said he believes that Russian President Vladimir Putin has been "profoundly misinformed" about the situation in Chechnya by the Russian security services, top Russian generals, his aides, and what Maskhadov refers to as the "puppet" pro-Moscow regime installed in Grozny. Maskhadov said he thinks that as a result, Putin's understanding of the situation in Chechnya "is far from reality". He acknowledged that "there is a well-established practice in the army of reporting what your superior wants to hear from you", and that Russian intelligence probably operates according to a similar practice. In a disparaging reference to pro-Moscow Chechen First Deputy Prime Minister Ramzan Kadyrov, for whom Putin apparently has considerable respect, Maskhadov asked rhetorically, "What reliable information can a traitor who has only completed two years of high-school education provide?" Maskhadov went on to say that he believes a 30-minute face-to-face "honest dialogue" with Putin would be sufficient to explain to the Russian president what the Chechens want, and thus to end the war. He added that the Chechens for their part have no idea what Russia wants from Chechnya. Maskhadov proposed taking as a basis for the proposed talks the twin issues of security guarantees for the Chechen people and a Chechen commitment to respect Russia's regional and defense interests in the North Caucasus. Asked whether the ceasefire he proclaimed in January was observed, Maskhadov said, "I do not think there are detachments on Chechen territory that would ignore my orders, or in Ingushetia, Daghestan, and Kabardino-Balkaria … All military detachments on the territory of Chechnya and neighboring republics are subordinate to the leadership of the Chechen resistance." That assertion is an implicit rejection of Russian officials' claims that most fighters in the North Caucasus, including the militants operating in republics bordering on Chechnya, take their orders not from Maskhadov but from radical field commander Shamil Basaev. Maskhadov added, however, that he issued a caveat to field commanders that despite the unilateral ceasefire they were free to resort to force to protect themselves, which they did when surrounded in the suburbs of Grozny on February 21. On that occasion, the Chechen fighters escaped, but the Russian forces sustained numerous casualties upon entering a mined building - casualties that could, Maskhadov argued, have been avoided if "the politicians had enough sense to comprehend one thing - that this conflict cannot be solved by force". Maskhadov went on to discuss the geographical expansion of hostilities since the second Chechen war began in the fall of 1999. He disclosed that on the eve of hostilities he appealed to the leaders of all North Caucasus republics, convinced that if they presented a united antiwar front, Moscow would not dare to launch a new incursion, but only former Krasnodar Krai governor Nikolai Kondratenko and "respected" Ingushetian president Ruslan Aushev promised their support. Maskhadov said he waited in vain for three hours in Aushev's office for Putin - then Russian prime minister - to arrive for talks, but Putin telephoned and said that president Boris Yeltsin had ordered him not to come. Maskhadov said he believes that was merely an excuse on Putin's part, and that Yeltsin himself did not want a second war. Maskhadov went on to say that "already at the beginning of this war it was clear that it was impossible to confine it within the limits of Chechnya. The same sort of punitive operations that were launched in Chechnya also began in Ingushetia, Daghestan, North Ossetia and Kabardino-Balkaria. It was the Federal Security Service that inflicted the war on those republics," not Osama bin Laden or al-Qaeda. Maskhadov said he is certain that "bin Laden couldn't even find Chechnya on a map". In that context, Maskhadov claimed "we were constrained to broaden the front of military resistance. On my orders, additional sectors were established: Ingush, Kabardino-Balkar, Daghestan, etc amirs [commanders] of these fronts were appointed, and they are all subordinate to the military leadership of the Chechen resistance." This is the first time that Maskhadov has claimed any personal responsibility for military operations beyond the borders of Chechnya; in earlier interviews and addresses to the Chechen people, for example in June 2003, he explicitly ordered his subordinates not to engage in hostilities elsewhere in the Russian Federation. Maskhadov further defined as the objective of the ongoing armed resistance "saving our people from arbitrary Russian reprisals and barbarity", and he added that "we shall consider we have achieved that goal when we deprive Russia of the right to continue killing Chechens with impunity". Maskhadov said that the Chechen side is ready to sit at the negotiating table together with "any international experts" and discuss with Russia the optimum model for future bilateral relations. In this context, he pointed to the contradiction between Russian officials' claims, on the one hand, that Chechnya is "an internal domestic Russian problem", and, on the other hand, those officials' allegations of external involvement in the form of al-Qaeda. Invited by RFE/RL to speculate about Putin's motives for beginning the war, Maskhadov replied that it is not clear whether Moscow's priority is to defend Russia's territorial integrity or to defend Russia's regional and defense interests. He pointed out that Chechnya is a relatively small republic encompassing only 17,000 square kilometers, and that "while Russia has been at war with Chechnya, the Chinese have occupied the whole of Primorskii Krai and Trans-Baikal". Maskhadov denied that his January ceasefire offer was prompted by the abduction of his relatives. Asked how the situation will develop if peace talks do not take place in the near future, Maskhadov said, "The war will continue … Chechen mujahideen will resist to the end in this struggle, and the flame of this conflagration will spread to the entire North Caucasus." And in seeming contrast to his earlier prohibition on terrorist acts outside Chechnya and directed against the Russian civilian population, Maskhadov continued, "The people of Russia will experience constant fear of possible retribution by suicide bombers in revenge for the evil deeds of the [Federal Security Service] and the federal forces in Chechnya." Maskhadov did, however, admit the possibility that "when the interests of Western states and those of Russia collide in the Caucasus, when the leaders of those Western states comprehend the level of danger to the entire civilized world that emanates from Russia, then they will line up and beg us Chechens to agree to end the war". Asked about the West's role, Maskhadov said the West is sitting it out, playing with Putin and trying to achieve its own global strategic objectives, and that the Russian leadership for its part is taking advantage of Western forbearance to "continue to commit monstrous crimes on Chechen territory". Maskhadov dismissed as "risible" the proposed roundtable on Chechnya to be convened by the Parliamentary Assembly of the Council of Europe's (PACE) rapporteur for Chechnya, Swiss parliamentarian Andreas Gross. That event is scheduled for later this month, but the venue remains unclear. The Council of Europe originally proposed Strasbourg, but over the past week several members of the pro-Moscow Chechen government have insisted that it should be held in Grozny. The interlocutors are Russian and pro-Moscow Chechen officials; Gross tried to include Maskhadov's representatives, but his envoy Umar Khanbiev declined to attend. Khanbiev told the information agency Daymohk on March 2 that Maskhadov has ordered the Chechen Foreign Ministry to consider "freezing" all contacts with PACE. Maskhadov contemptuously dismissed the various pro-Moscow Chechen "bandit formations" running loose in Chechnya as "traitors" to the Chechen cause, adding that this phenomenon dates back to the 1994-96 Chechen war when mavericks such as Ruslan Labazanov, Umar Avturkhanov and Bislan Gantamirov headed such bands. The difference, according to Maskhadov, is that those commanders "had brains", the inference being that Ramzan Kadyrov does not. Maskhadov admitted that occasional clashes occurred in 1994-96 between such bands and the resistance forces (of which he at that time was commander in chief), and that he personally participated in such clashes, but that they were never protracted. He said that "history should teach us" that Chechens should never fight among themselves, and he went on to claim that "there is a clear understanding - and I mean today - how a Chechen from one side or the other should behave during a forced clash. Not a single self-respecting Chechen policeman … would ever refuse help to the mujahideen," because those Chechen police know how the war will end, and that "tomorrow we shall have to live together". Maskhadov implied that Federal Security Service director Nikolai Patrushev was the "godfather" of the pro-Moscow Chechen police force and that Patrushev created that force in the hope of triggering a civil war in Chechnya - but to no avail.
Sous-Commandant Marco Posté 9 mars 2005 Signaler Posté 9 mars 2005 Taisei Yokusankai a dit : L'une des toutes dernières interviews données par Mashkadov: <{POST_SNAPBACK}> Mashkadov était rationnel, mais je crois qu'il s'illusionnait un peu quant à la bonne volonté de Poutine. En témoigne son incompréhension des mobiles russes. Poutine se sert des Tchétchènes comme d'un épouvantail, afin de maintenir sa popularité. Il n'a aucune intention de faire la paix car l'objectif qu'il poursuit avec cette guerre n'est pas en Tchétchénie mais à Moscou. A la limite, ce qui se passe sur le terrain ne l'intéresse pas, pourvu que les sondages d'opinion restent bons et qu'il puisse être réélu.
Invité jabial Posté 10 mars 2005 Signaler Posté 10 mars 2005 Chitah a dit : Je lance une question: quelqu'un connait-il l'adresse d'une association qui aiderait les rebelles tchétchènes en les financant, en leur faisant de la pub, ou quelquechose comme ça?C'est une cause que j'ai envie d'aider, ces russes perdront et j'aimerai apporter une pierre à cet édifice. Je vais chercher de mon coté. <{POST_SNAPBACK}> Si tu en trouves une dont tu es sûr qu'elle ne finance pas d'attentats contre des civils…
Taisei Yokusankai Posté 10 mars 2005 Signaler Posté 10 mars 2005 jabial a dit : Si tu en trouves une dont tu es sûr qu'elle ne finance pas d'attentats contre des civils… <{POST_SNAPBACK}> Ce qui, vu ce que les russes ont laissés là-bas, est loin d'être gagné… Ca fait plus de 10 ans que les Russes hurlent au terrorisme. Ils avaient tort. maintenant, ils ont raison: ils ont éliminés tout ce qui ne l'était pas, il ne retse (comme par hasard) que Bassaiev. ça c'est de la terre brulée…
Sous-Commandant Marco Posté 10 mars 2005 Signaler Posté 10 mars 2005 Taisei Yokusankai a dit : Ce qui, vu ce que les russes ont laissés là-bas, est loin d'être gagné…Ca fait plus de 10 ans que les Russes hurlent au terrorisme. Ils avaient tort. maintenant, ils ont raison: ils ont éliminés tout ce qui ne l'était pas, il ne retse (comme par hasard) que Bassaiev. ça c'est de la terre brulée… <{POST_SNAPBACK}> Quand les Russes pratiquent le terrorisme, ils appellent cela des "zatchistki", qui vont du contrôle d'identité musclé aux exactions les plus barbares. Et ce qu'ils appellent "terrorisme" ne sont souvent que ce que les Tchétchènes appellent des "zatchitski personnelles" pratiquées pour venger la mort ou la disparition d'un proche ou le viol d'une femme. Je cite la préface d'André Glucksmann, dans le livre dont j'ai parlé plus tôt: Citation La volonté qui pousse le Kremlin à poursuivre coûte que coûte sa guerre contre les civils tchétchènes défie tout calcul rationnel.
walter-rebuttand Posté 10 mars 2005 Signaler Posté 10 mars 2005 Comme disait Aristophane, tous les jours on apprend la mort de gens dont on ignorait l'existence.
Invité jabial Posté 11 mars 2005 Signaler Posté 11 mars 2005 J'ai pas dit que l'armée Russe n'était pas terroriste. J'ai dit qu'un libertarien ne peut pas défendre ou soutenir le terrorisme. Tuer un criminel, OK. Tuer des gens au hasard, c'est l'antithèse absolue de la liberté.
walter-rebuttand Posté 11 mars 2005 Signaler Posté 11 mars 2005 jabial a dit : J'ai pas dit que l'armée Russe n'était pas terroriste.J'ai dit qu'un libertarien ne peut pas défendre ou soutenir le terrorisme. Tuer un criminel, OK. Tuer des gens au hasard, c'est l'antithèse absolue de la liberté. <{POST_SNAPBACK}> Exact. C'est pourquoi toute guerre est un crime.
Invité jabial Posté 12 mars 2005 Signaler Posté 12 mars 2005 walter-rebuttand a dit : Exact.C'est pourquoi toute guerre est un crime. <{POST_SNAPBACK}> Toute guerre telle qu'on la mène actuellement est un crime. Par contre, on ne me fera pas avaler la notion étatiste de souveraineté - le fait d'être à l'intérieur du territoire qu'il contrôle ne donne aucun droit spécial à un esclavagiste, et surtout pas celui d'échapper aux balles qu'il mérite.
Chitah Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 Citation 2005-03-11 22:36 * POLOGNE * RUSSIE * MASKHADOV *Le chef de la diplomatie polonaise s'excuse pour une déclaration de son porte-parole MOSCOU, 11 mars - RIA Novosti. Les propos tenus par le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères ne reflètent pas la position officielle de Varsovie sur la mort du chef séparatiste tchétchène, Aslan Maskhadov, a déclaré le chef de la diplomatie polonaise, Adam Rotfeld, à l'issue d'un entretien téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Cet entretien a eu lieu vendredi sur l'initiative russe. "Diffusées par les médias, les déclarations antirusses des officiels polonais concernant le meurtre de Maskhadov sont inacceptables et ne correspondent pas aux normes élémentaires des rapports entre deux États qui font partie d'une large coalition antiterroriste", selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Moscou a une nouvelle fois "confirmé sa disposition à informer la Pologne sur la situation réelle dans le Caucase du Nord, les aspects pratiques des activités des terroristes internationaux, de leurs inspirateurs et suppôts pour que la position de Varsovie se fonde désormais sur des faits concrets". Le porte-parole de la diplomatie polonaise, Aleksander Checko, avait déclaré que la mort d'Aslan Maskhadov "est non seulement un crime, mais aussi une bêtise politique et une grande erreur". A mon avis: les USA voulaient quand même envoyer un signal à Poutine pour lui expliquer que c'était pas bien de tuer Mashkadov, mais ils ont préféré laisser les polonais faire, avec la bonne vieille technique du ministre qui soi-disant se laisse emporter et fait une déclaration non préparée et non écrite, contre l'action de Poutine. Ensuite, le ministère polonais ainsi que le chef du gouvernement peuvent dire "nous regrettons ces propos malheureux, mais quand même…."
Etienne Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 Chitah a dit : A mon avis: les USA voulaient quand même envoyer un signal à Poutine pour lui expliquer que c'était pas bien de tuer Mashkadov, mais ils ont préféré laisser les polonais faire, avec la bonne vieille technique du ministre qui soi-disant se laisse emporter et fait une déclaration non préparée et non écrite, contre l'action de Poutine. Ensuite, le ministère polonais ainsi que le chef du gouvernement peuvent dire "nous regrettons ces propos malheureux, mais quand même…." <{POST_SNAPBACK}> Un peu comme de Gaulle et son emportement de Montréal : "vive le Québec libre". Enfin, qu'il y en ait quelqu'un qui dise ses quatre vérités au tsar, n'est pas déplaisant! Plus sérieusement, Chitah, tu es sur de ton hypothèse, parce que dans ma mémoire, depuis la dislocation du Mur, les Polonais ne sont pas en très bons termes avec les Russes, et cela me semblerait suffisant pour expliquer une intiative indépendante du ministre sur la Mashkadov… avec l'accord tacite, mais pas la commandite, des USA.
Chitah Posté 21 mars 2005 Signaler Posté 21 mars 2005 Citation En février 2004, le dirigeant indépendantiste tchétchène Zelimkhan Iandarbiev a été tué dans un attentat à la voiture piégée à Doha où il vivait en exil. Deux agents russes du renseignement ont été condamnés à perpétuité au Qatar pour cet assassinat, avant d'être remis à Moscou pour purger leur peine en Russie.
Invité jabial Posté 21 mars 2005 Signaler Posté 21 mars 2005 Purger leur peine en russie? C'était la blague du jour. A propos, source?
Chitah Posté 21 mars 2005 Signaler Posté 21 mars 2005 http://www.chechentimes.org/fr/people/?id=12628 http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?….nouvelobs.com/ Le Nouvel Obs dit même que les deux officiers russes chargés de liquider le tchétchène sont rentrès à Moscou "avec les honneurs".
Sous-Commandant Marco Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Sous-Commandant Marco a dit : Je suis en train de lire un livre intitulé "Tchétchénie, le déshonneur russe", écrit par une journaliste russe: Anna Politkovskaïa (Folio Documents numéro 24). Il donne pas mal d'informations, souvent horribles et toujours tragiques. […]Je viens d'apprendre l'assassinat d'Anna Politkovskaïa, probablement des mains d'un tueur du pouvoir russe ou tchétchène:http://fr.news.yahoo.com/08102006/5/anna-p…nie-lorsqu.html Elle enquêtait sur la torture en Tchétchénie. C'est vraiment triste. Je vous rappelle les coordonnées de son livre:
Taisei Yokusankai Posté 9 octobre 2006 Signaler Posté 9 octobre 2006 Sous-Commandant Marco a dit : Je viens d'apprendre l'assassinat d'Anna Politkovskaïa, probablement des mains d'un tueur du pouvoir russe ou tchétchène:http://fr.news.yahoo.com/08102006/5/anna-p…nie-lorsqu.html Elle enquêtait sur la torture en Tchétchénie. C'est vraiment triste. Je vous rappelle les coordonnées de son livre: La première dépêche que j'ai pu lire était "hilarante". C'était un truc du genre: "la police a trouvé à proximité de son corps quatre douilles et un revolver. L'assassinat est une possibilité, mais on n'exclut aucune piste"….
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