Aller au contenu

Riffraff

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    481
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Profile Information

  • Gender
    Male
  • Lieu
    France

Idées

  • Tendance
    Libéral classique
  • Ma référence
    Jean-François Revel

Visiteurs récents du profil

Le bloc de visiteurs récents est désactivé et il n’est pas visible pour les autres utilisateurs.

  1. Comment policer les relations internationales avec des régimes qui déclarent ouvertement vouloir la destruction d'Israël ? Vous rigolez ou quoi ? Netanyhu a fait plusieurs déclarations envers les Iraniens indiquant qu'il n'est pas l'ennemi de ce peuple mais veut la destruction du régime, c'est pas la même chose, non ? Connaissant l'histoire des Juifs et la résilience à laquelle ils ont abouti, je crois que dire qu'on va les détruire, pour moi c'est du suicide. Beaucoup d'Iraniens en exil approuvent l'attaque d'Israël.
  2. La question de savoir dans quelle mesure l'Iran a violé le droit international en poursuivant son programme nucléaire est complexe et nécessite une analyse des obligations de l'Iran au titre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), de l'accord de garanties avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), et du Plan d'action global commun (JCPOA ou PAGC) de 2015, ainsi que des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies. Voici une réponse concise et structurée, basée sur les informations disponibles et une analyse critique : 1. Contexte du programme nucléaire iranien L'Iran est signataire du TNP depuis 1970, qui lui accorde le droit de développer l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, tout en interdisant la poursuite d'armes nucléaires (article IV et II du TNP). Cependant, les activités nucléaires de l'Iran ont suscité des préoccupations internationales, notamment en raison de son manque de transparence, de ses activités d'enrichissement d'uranium, et de ses installations non déclarées. 2. Principales violations alléguées du droit international a) Non-déclaration d'activités nucléaires (2002-2003) En 2002, la révélation par un dissident iranien de l'existence de sites nucléaires non déclarés à Natanz et Arak a soulevé des soupçons de non-respect des obligations de l'Iran envers l'AIEA. Selon l'accord de garanties généralisées, l'Iran était tenu d'informer l'AIEA de toute nouvelle installation nucléaire dès sa planification. Bien que l'Iran ait soutenu que ses obligations à l'époque ne nécessitaient pas une déclaration immédiate, l'AIEA a jugé en 2003 que l'Iran avait manqué à ses obligations de transparence. En 2009, la découverte du site secret de Fordow, non déclaré à l'AIEA, a renforcé les accusations de violation des obligations de déclaration, bien que l'Iran ait affirmé que ce site était destiné à des fins pacifiques. b) Enrichissement d'uranium au-delà des limites du JCPOA (depuis 2019) Le JCPOA, signé en 2015, imposait des limites strictes à l'enrichissement d'uranium (3,67 % maximum) et au stock d'uranium enrichi (300 kg maximum). Après le retrait des États-Unis du JCPOA en 2018 et la réimposition de sanctions, l'Iran a progressivement repris des activités nucléaires en violation de l'accord : Stock d'uranium enrichi : En 2025, l'AIEA a rapporté que l'Iran possédait plus de 6 200 kg d'uranium enrichi, soit 30 fois la limite autorisée par le JCPOA, dont 142,1 kg enrichis à 60 %, un niveau proche des 90 % nécessaires pour une arme nucléaire. Niveau d'enrichissement : L'Iran est le seul État non doté d'armes nucléaires à enrichir l'uranium à 60 %, ce qui n'a pas de justification civile crédible selon l'AIEA et les puissances occidentales. Production d'uranium métal : L'Iran a également commencé à produire de l'uranium métal, une étape clé vers le développement d'armes nucléaires. c) Non-coopération avec l'AIEA Depuis 2019, l'Iran a réduit sa coopération avec l'AIEA, notamment en limitant l'accès des inspecteurs à certains sites et en cessant d'appliquer certaines dispositions de l'accord de garanties. En juin 2025, l'AIEA a adopté une résolution déclarant l'Iran en non-conformité avec ses obligations de non-prolifération, citant un manque de transparence et l'incapacité de l'Agence à vérifier que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique. La découverte de traces de matières fissiles non déclarées sur plusieurs sites a aggravé les préoccupations, l'Iran refusant de fournir des explications satisfaisantes. d) Résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU Entre 2006 et 2010, le Conseil de sécurité a adopté plusieurs résolutions (notamment 1696, 1737, 1747, 1803, 1835 et 1929) exigeant que l'Iran suspende ses activités d'enrichissement et coopère pleinement avec l'AIEA. L'Iran a continué ses activités malgré ces résolutions, ce qui constitue une violation du droit international, car les résolutions du Conseil de sécurité sont juridiquement contraignantes. e) Projet AMAD (1999-2003) Des rapports de l'AIEA ont révélé que l'Iran avait mené un programme de recherche sur les armes nucléaires, appelé projet AMAD, jusqu'en 2003. Ce programme visait à concevoir des ogives nucléaires, en violation de l'article II du TNP, qui interdit aux États non dotés d'armes nucléaires de poursuivre de telles activités. Bien que l'Iran ait suspendu ce programme en 2003, les soupçons persistent quant à d'éventuelles activités résiduelles. 3. Contre-arguments de l'Iran L'Iran affirme que son programme nucléaire est exclusivement destiné à des fins pacifiques, comme la production d'électricité et la recherche médicale, ce qui est conforme à son droit inaliénable au titre de l'article IV du TNP. Téhéran soutient que ses violations du JCPOA sont une réponse légitime au retrait unilatéral des États-Unis en 2018 et à l'échec des autres signataires (E3/UE) à compenser les sanctions économiques imposées. L'Iran considère l'enrichissement d'uranium comme un droit souverain et accuse les puissances occidentales d'appliquer un « apartheid nucléaire ». Concernant les sites non déclarés, l'Iran argue que ses obligations de déclaration à l'AIEA à l'époque étaient limitées et que les accusations de violations sont politiquement motivées. 4. Conséquences et portée des violations Menace pour la non-prolifération : Les activités nucléaires de l'Iran, notamment l'enrichissement à 60 % et le stock accumulé, réduisent son « breakout time » (temps nécessaire pour produire une arme nucléaire) à environ une semaine pour une bombe et un mois pour sept, selon des estimations récentes. Cela constitue une menace potentielle pour le régime de non-prolifération. Sanctions et pressions internationales : Les violations de l'Iran ont conduit à des sanctions économiques sévères, des résolutions de l'AIEA condamnant Téhéran, et des frappes militaires israéliennes contre des sites nucléaires en juin 2025, considérées comme une violation du droit international par certains (résolutions de l'AIEA GC(XXIX)/RES/444 et GC(XXXIV)/RES/533). Impact régional : Les progrès nucléaires de l'Iran alimentent les tensions avec des pays comme Israël, qui considère un Iran nucléaire comme une menace existentielle, et peuvent encourager une course aux armements dans la région. 5. Analyse critique Nature des violations : Bien que l'Iran n'ait pas formellement produit d'arme nucléaire, ses activités (enrichissement à haut niveau, non-coopération avec l'AIEA, sites non déclarés) violent clairement ses engagements internationaux, notamment le JCPOA et les résolutions du Conseil de sécurité. Ces actions vont au-delà de ce qui est nécessaire pour un programme nucléaire civil, alimentant les soupçons d'intentions militaires. Contexte politique : Les violations de l'Iran doivent être vues dans le contexte de la rupture du JCPOA par les États-Unis en 2018, qui a exacerbé les tensions. Certains soutiennent que l'Iran utilise son programme nucléaire comme un levier diplomatique pour négocier la levée des sanctions, plutôt que comme une quête d'armes nucléaires. Ambiguïté juridique : Le droit de l'Iran à enrichir l'uranium pour des fins pacifiques est reconnu par le TNP, mais l'absence de transparence et l'enrichissement à des niveaux proches de l'usage militaire rendent difficile la distinction entre intentions civiles et militaires. 6. Conclusion L'Iran a violé le droit international à plusieurs égards : non-déclaration de sites nucléaires, non-respect des limites du JCPOA, poursuite de l'enrichissement à des niveaux non justifiés par des besoins civils, et non-coopération avec l'AIEA. Ces actions contreviennent au TNP, à l'accord de garanties, et aux résolutions du Conseil de sécurité. Cependant, l'Iran justifie ses actions comme une réponse aux sanctions et à la pression occidentale, tout en affirmant son droit à un programme nucléaire civil. Les violations de l'Iran ont des implications graves pour la non-prolifération et la stabilité régionale, mais la question reste politiquement chargée, les responsabilités étant partagées entre l'Iran, les États-Unis (pour leur retrait du JCPOA), et d'autres acteurs internationaux. Pour des informations plus détaillées sur les négociations en cours ou les rapports de l'AIEA, je peux approfondir ou fournir des sources spécifiques si nécessaire.
  3. Alors, je pense qu'on méconnait la richesse culturel et le riche passé des Persans l’ethnie principale de l'Iran, ce n'est pas faire offense aux Libyens de dire que cette civilisation à plus de ressources pour faire une transition démocratique, je ne connais pas bien l’Irak.
  4. Je vais creuser la question, mais on peut envisager quelques pistes. Même avant la guerre d'indépendance les colonies se sont fondées sur la liberté religieuse, les Juifs sont un peu l'archétype de la religion persécutée. Il fallait au sortir de la guerre se différencier de la vieille Europe pour finaliser la suprématie américaine, pour des américains majoritairement européens ethniques c'est un bon moyen. 40 % des prix Nobel américain sont Juifs. (j'ai pas les derniers chiffre la proportion d'Asiatiques a dû augmenter) Hollywood.
  5. L'argument du droit international, n'est pas celui qui est cité en premier, ça peut être en effet le plus valable, maintenant le droit international est-ce qu'il répond à toutes les valeurs du libéralisme puisque tu finis par le citer ? Est-ce qu'il a été mis en œuvre de manière impartiale dans le passé, est-ce que l'ONU n'est pas susceptible de reproche ? Le droit international n'a-t-il pas été violé par l'Iran en poursuivant son programme ? Je ne vois en quoi entrainer - les modalités restent à préciser et à prouver - son allié à les aider présente un caractère outrageant.
  6. Oui bien sûr l'Iran avait vraiment l'intention d'arrêter son programme ou peut-être une stratégie pour gagner du temps ? Peut-être....
  7. Au moins le conflit Iran/Israël aura permit de bien identifier les véritables anti-sémites dans la sphère médiatique française. Le conflit à Gaza étant moins facilement défendable, il y a beaucoup de victimes civiles - je rappelle que ce n'est pas un crime de guerre de bombarder des populations civiles si des soldats sont présents (utilisation de boucliers humains) et que c'est un crime de guerre de se mêler pour des soldats aux populations civiles - Le prétendu génocide est peut-être la faute du Hamas, mais bon c'est quand même une interprétation ambiguë et de toute manière cela donne une mauvaise image d'Israël. On peut comprendre donc les récriminations envers Israël, surtout que cela fait 80 ans que la propagande est alimentée. J'ajoute que les précautions qu'a souvent prises l'armée israélienne par le passé pour éviter des dommages collatéraux ne sont plus de mise depuis le 7 octobre. Mais le masque tombe avec le conflit contre l'Iran, le régime est universellement honni en occident par la droite et par la gauche, les deux pays n'ont jamais combattu directement, on connait les proxys de l'Iran mais c'est un conflit indirect, Israël ne convoite pas des territoires iraniens... Cependant on voit fleurir les explications incriminant Israël, le risque de troisième guerre mondiale, mêmes les américains ne les soutiennent plus, c'est une violation du droit international, etc, tout à coup le régime Iranien devient paré de toutes les vertus sans aucune vergogne ! Ne parlons pas de Netanyahu depuis longtemps condamné qui n'a plus le soutien de son opinion, encore etc. Je n'ai pas le temps de faire un florilège des déclarations mais il y a eu quelques perles. Je souhaite vraiment que le régime iranien ne survive pas au conflit et c'est vraiment une possibilité, pour le salut des Iraniens bien sûr, mais aussi pour voir la gueule que feront tous les petits soldats de la haine d'Israël...
  8. Je crois que le poulet est le vertébré terrestre avec le plus d'individu. Side note, les chauve-souris représentent 1/4 des espèces de mammifères.
  9. Très bonne vidéo de paléoanthropologie sur le sujet de la guerre à la préhistoire et d'une manière générale sur la coopération et la violence au sein de l'espèce humaine préhistorique. L’opposition Hobbes/Rousseau, la notion de culture cumulative, l'autodomestication au sein de l'espèce humaine, l'état de la recherche dans tous les champs de la connaissance autour de ces sujets, 1 heure très dense d'informations, je vais la réécouter plusieurs fois.
  10. Les fonds ont bien servi à des fins politiques, n'exagère pas.
  11. Parmi ce que j'ai entendu. Séparation des pouvoirs : ce n'est pas aux juges de décider comment les parlementaires, français ou européens utilisent les moyens qui sont mis à leur disposition pour exercer leur fonctions. Les règlements du parlement européens n'interdisent pas formellement l'utilisation qui auraient été faite des moyens par le partie de MLP mais le droit français oui. Bayrou avait été relaxé pour les mêmes faits, comme c'est bizarre....
  12. Ayant été sensibilisé au sujet après avoir perdu un appel d'offre public dans des conditions, soyons sobre, difficile à comprendre, j'ai tout naturellement remarqué plein d'articles, de commentaires, d'analyses de situation, j'ai effectué des rapprochements entre certains évènements qui m'avaient échappés jusqu'à présent, etc. Est-ce que mon expérience personnelle m'a affublé d'un biais sur le sujet ou la France (et l'Europe) est-elle devenue une putain de république bananière ? Edit : ma question est bien sûr à rapprocher d'un autre post de cette partie du forum : Trop-plein de dépenses publiques
  13. La courbe du taux de mortalité infantile incluse dans l'article dresse un tableau un peu différent du catastrophisme dont se sont fait écho plusieurs média. Il était légèrement au dessous de 4/1000 depuis 2005 et est passé à 4,1 cette année mais il faut surtout rappeler qu'il était de 6,1 en 1994 et de 5 en 1995 (d'ailleurs comment expliquer cette baisse importante en 1 an ?). Ce n'est pas moi qui vais faire l'éloge du système de santé français mais comme d'habitude le journalisme est complètement perdu.... Pour comparaison, en Suède pays réputé pour ses grandes maternités en petit nombre (43 d'après Grok) a un taux de mortalité des plus bas au monde.
  14. Pour les pays Baltes c'est seulement en partie vrai, je ne connais pas l'état de la corruption dans ces pays, il doit y avoir quelques habitudes du temps de l'époque soviétique et l'intégration dans l'UE n'a pas dû arranger les choses, pour la minorité, il ne reste plus que les vieux, par contre les Baltes sont extrêmement russophobes. L'installation de bases de l'Otan dans les pays Baltes et l’absence de réaction russe à l'époque (du moins en comparaison avec cette éventualité en Ukraine) prouve d'une manière indirecte le peu d'intérêt de la Russie pour ces nations. Si tu parles exclusivement de l'Ukraine, je devance les commentaires, ne serais-tu pas victime de la propagande Russe (dixit Thierry Breton). Edit : Je précise il vaut mieux avoir tord avec Thierry Breton que raison avec Putin, n'est-ce pas?
  15. En tout cas Trump est en train de réaliser un beaucoup plus gros coup que Putin en Ukraine avec le Groenland... Au moins il va pas annexer un pays détruit.
×
×
  • Créer...