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Noob

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Posts posted by Noob

  1. On 4/4/2022 at 8:49 AM, Rincevent said:

    Des gens ici utilisent un wearable dédié à leur santé (sommeil, activité, whatever) et peuvent en donner un retour d'expérience ? Montre ou anneau ? Quelle marque ? Avec suçage de données par Google / les Tinois, ou avec un meilleur de respect de la vie privée ?

    J'ai une montre Garmin 645 music. Plutôt satisfait pour l'activité. C'est surtout bien en muscu pour s'assurer qu'on accélère pas les rep (comme n'importe qu'elle casio) ou pour mesurer la fréquence cardiaque dans les autres sports. Il y a moyen de saisir son programme d'entrainement et dans ce cas la montre va essayer de compter les rep, mais c'est pas assez fiable et comme l'interface pour enregistrer les exo est nulle, je trouve pas que l'effort vaille la peine.  Je l'ai utilisée dès la première fois avec l'app android pour créer mon compte sur garmin connect. Puis j'ai totalement désinstallé l'app android parce qu'elle consommait beaucoup trop de batterie. Je dois changer le bracelet tous les ans ou presque. Il s'agit d'un bracelet assez flexible, sinon la montre perdrais en précision pour la fréquence cardiaque. Mais le service après vente est top. J'ai fracassé la monture du bracelet contre une poignée de porte et ils m'ont remplacé gratuitement la montre alors qu'elle était hors garantie. 

     

    Je n'utilise presque plus la fonction musique parce que dans les salles la musique y est souvent trop forte pour être couverte par des écouteurs à un volume sans risque pour l'ouïe (en tout cas sans casque à réduction de bruit), je n'y avais pas pensé avant :facepalm:. Mais pour courir dehors c'est cool à condition de ne pas avoir trop de bruit de traffic, ça permet de ne pas avoir besoin de son téléphone. Question données ça va surtout chez Garmin seulement si tu installes leurs softs.

  2. 1 hour ago, Johnnieboy said:

    Absolument pas comment cette guerre a été vendue, tu as la mémoire courte.

    Nope, j'ai dis plus haut que c'était du cinoche. Ça n'empêche pas que si les USA n'envahissent pas l'Irak comme des bourrins en 2003, le problème irakien reste entier. (Le problème vient d'avoir laisser Saddam au pouvoir en 1991, même si politiquement c'était probablement pas faisable).

    A savoir qu'on a un maniac qui a utilisé des armes chimiques par le passé en plus d'avoir déclenché deux guerres et qui entrave le travail des inspecteurs chargés de faire appliquer les résolutions de l'ONU. Sans parler du fait que si daesh est apparu là-bas ça n'est pas pour rien, ce n'est pas que la prison qui les a poussé dans l'islam radical.

    Pour rappel pour essayer de pousser Saddam à mieux coopérer il y a eu un terrible embargo et même une campagne de bombardements en 1998.

    Combien de temps cette situation pouvait encore durer ? Quelle confiance pouvait-on lui faire, ? Ok, c'était pas une raison pour envahir l'Irak et encore moins pour raconter des salades au conseil de sécurité.

  3. 1 hour ago, L'affreux said:

    Vous manquez totalement le point, qui est qu'un gouvernement peut sciemment mentir et il y aura toujours un soutien et une justification de la part de sa population et alliés. Et c'était le cas en Irak.

    Pardon, mais non. De ce côté là je suis absolument d'accord. Je réagissais simplement sur le fait que l'Irak n'était pas un état innocent victime d'une injustice atroce. On savait que Saddam en avait fabriqué stocké et utilisé des armes chimiques dans les années 80. Du coup à la fin de la guerre en 1991 on impose des contrôles à l'Irak.

    Mais quand des experts se pointaient en Irak ils se voyaient refuser l'accoès à certaines sites quand ils n'étaient pas simplement expulsés. C'était pas non plus déconnant d'inférer que l'Irak cachait des trucs.

    17 minutes ago, Serge said:

    N'exagérons rien.

    :lol: quelle andouille.

    • Yea 1
  4. 3 hours ago, Johnnieboy said:

    Mouais, on n’envahit pas un pays car on ne peut pas faire confiance à un dirigeant sur ses intentions ou ce qu’il pourrait éventuellement faire. 

    Normalement non, mais techniquement ça restait les conséquences de la première guerre du golf et comme il s'en était servi pour génocider les kurdes..

    Il faudrait reprendre tout l'historique des violations des obligations de l'Irak.

    2 hours ago, L'affreux said:

    Quel pays n'en a pas. 

    De munition au gaz sarin ?

  5. 25 minutes ago, Marlenus said:

    Troll ou pas Troll?  ?

    Non pourquoi ? Je parle pas de la mise en scène grotesque à l'ONU, mais de ce qui a été trouvé sur le terrain. Après l'invasion de 2003 il y a bien eu des munitions retrouvées éparpillées dans plusieurs coin en Irak. Je me rappelle d'une anecdote d'une équipe de polonais qui en avaient trouvé 5000, à savoir dans quel état elles étaient.

    Elles étaient probablement plus efficace, mais le soucis concernait surtout l'assurance sur ses capacité de production. Et là l'Irak ne tenait pas ses obligations.

     

    La guerre a un peu effacé le contexte, mais le problème de base ce sont les inspections qui tournent mal depuis des années. Et compte tenu du passé de Saddam, lui faire confiance était aussi un pari risqué.

  6. 17 minutes ago, Marlenus said:

    En 2003 cela rentre dans le mensonge d'état.


    Mais mensonge d'état qui à un moment ne tiens plus car les preuves sont trop grosses et que plus personne ne défend même ceux qui l'ont promut à l'époque.

    Plus personne actuellement pense qu'il y a eu des ADM en 2003 en irak.

    Et cela est arrivé assez vite.

    Cela ne m'a pas surpris à l'époque que les américains aient put y croire, surtout qu'internet était moins répandu que maintenant.

    C'est un peu plus compliqué. On a bien retrouvé des munitions de gaz en Irak (quel potentiel de destruction ?), ce sont plutôt les labos de productions qui faisaient l'objet de spéculations. Et comme ils en avaient eu avant 1990 et qu'il refusaient les inspections, c'était délicat de les croire sur parole après ce qu'ils avaient au Kurdistan.

  7. 9 minutes ago, Rübezahl said:

    En même temps, le russe moyen qui voit que poutine en est à son 5° mandat, mais qui ne gratte quand même rien au-delà des médias officiels, ama on ne peut pas grand chose pour lui.

    Oui, il y a des gens qui racontent des histoires, mais c'est au mieux la moitié du problème.

    La racine du mal, ce sont les gens qui veulent entendre des histoires, et c'est cette demande qui permet à l'offre de prospérer.

    Les russes qui veulent de l'info pas 100% déformée (on en croise sur les réseaux) ... et bien ils la trouvent.

    Exactement. Leur seule excuse étant que n'ayant jamais vraiment connu la démocratie, il était peut-être difficile de comprendre à quelle moment elle a vraiment été détruite. 

  8. Just now, Freezbee said:

    Réponse au thread de Galeev intitulé Why Russia is losing this war?

    J'aime bien ces anecdotes, mais il a souvent des conclusions disons très hâtives. Par exemple dans un autre thread il parlait des différents peuples en Russie et la dépendance au rail pour les relier et y maintenir l'ordre depuis Moscou. Du coup il conclut qu'il suffit de saboter les chemins de fer pour permettre à une élite locale d'émerger et de déclarer son indépendance. 

    • Yea 1
  9. 9 minutes ago, Freezbee said:

    Général Gomart, ex-DRM, ex-COS, ex-13e RDP :

     

    On devrait pouvoir faire de l'électricité en collant un alternateur dans la tombe de "Mon Général".

     

    3 hours ago, Marlenus said:

    -Dans tous les cas, le donbass va vite tomber et après on pourra prendre toute l'Ukraine.

    On laissera aux Hongrois et aux Polonais un peu de terre à l'Ouest dont on ne veut pas;

    Bon le taux directeur à 20% cela pique, mais on va pouvoir le baisser maintenant.

     Toujours bien les prédictions, ça permet d'évaluer le degré d'attachement à la réalité.

  10. 5 minutes ago, Bézoukhov said:

    Il semble que ça a renforcé la solidarité au sein de l'élite russe. C'est assez logique ; le second cercle n'a maintenant plus d'autre choix que de suivre Poutine.

    Ha oui là sûrement, même si de toute façon ils devaient pas avoir une marge de manœuvre folle.

    5 minutes ago, Bézoukhov said:

    Pourquoi les gens ne comprennent pas qu'une guerre froide contre un pays qui a le PIB de la Chine

    ? Il y a un facteur 10 entre les deux.

    5 minutes ago, Bézoukhov said:

    et la population du Mexique ne peut pas être la cible d'une guerre froide ?

    ? En dehors de ses exportations de pétrole et de gaz il y a quoi d'autres ? Rien que pour l'extraction il leur faut des technos de l'occident, sans elles ils vont avoir le même problème que le Venezuela. 

    5 minutes ago, Bézoukhov said:

    Dans ce cas, que les sanctions se concentrent sur certaines technologies militaires de pointe.

    Ben justement, tu dois interdire presque toute la manufacture puisque le but c'est qu'il ne puisse même plus réparer le moindre tank, sans même parler de les empêcher de développer des missiles.

    • Yea 1
  11. 9 hours ago, Bézoukhov said:

    Zéro, et même négatif en terme de politique interne russe.

    Vraiment ? Avant de me prononcer j'attendrais au moins 6 mois.

    9 hours ago, Bézoukhov said:

    Une sanction économique doit être localisée et proportionnée à ce que tu cherches à obtenir. La réaction débile des occidentaux qui consiste à dire "la guerre c'est illégal, sanctionnons" est contre-productive.

    Alors que j'aurais soutenu des sanctions du type :

    • Nous mettons en place telle sanction tant que vous ne montrez pas un peu de bonne foi dans la mise en place des corridors humanitaires
    • Nous mettons en place telle sanction tant que vous ne nous prouvez pas que vous faîtes une enquête sérieuse sur les événements de Boucha.

    C'est une sanction qui me semble légitime parce qu'elle s'attaque à des crimes de guerre manifestes. Et qui peut être proportionnée (c'est-à-dire faire mal à la Russie en échange de quelque chose qui ne leur coûte pas tant que ça).

    Ou alors c'est la simple réalisation qu'on entre dans une nouvelle guerre froide. Dans un tel cas on s'en fout de l'impact immédiat sur la politique interne, le principal si on voit la Russie comme un ennemi c'est de s'assurer que son industrie militaire soit paralysée.

  12. Lundi meduza a publié un témoignage ici: https://meduza.io/en/feature/2022/04/04/they-gave-their-rations-to-the-people-in-the-basement-then-threw-down-a-grenade

    Quote

    Ils ont donné leurs rations aux personnes dans le sous-sol, puis ont jeté une grenade.

    Mardi le sous-kojak russe à l'ONU décide de se servir de ce témoigne en en citant que la première partie.

    Pas de bol l'Ukrrainien avait aussi lu l'article et a complété la lecture pour tout le monde.

    Perso je pense que quelqu'un dans son service l'a sciemment piégé.

    • Yea 1
  13. 24 minutes ago, Marlenus said:

    Il y a des survivants.

    Se battre aurait put donner à ce qu'il y en ait pas.

     

    Après c'est un choix, on ne se bat pas que pour sa vie ou celle de ses proches, heureusement d'ailleurs.

    Mais dans l'optique sauver des vies, se battre contre plus fort que soi sans espoir de secours est pas forcément la bonne solution.

    Pour ça il faut être entrainer à la guerilla, ça s'apprend pas comme ça. La guerre asymétrique ça marche quand l'ennemi essaie d'occuper le lieux, quand il se contente juste d'y passer et qu'il peut tout raser c'est inutile. Dans ce dernier cas c'est le travail des commandos du type grenadiers de chars.

    La défense du domicile face à une armée équipée de mortier ou de grenades est assez peu utile si l'envahisseur n'a aucune inhibition. La seule fonction d'une arme lors d'une invasion est pour la protection contre les maraudeurs que l'armée sanctionnerait elle-même ou pour se protéger des braquages pendant la fuite. Mais dès l'instant comme c'est le cas ici où la hiérarchie est complice et peut compter sur l'appui des blindés il n'y a strictement rien à faire que de se barrer quitte à revenir dans le cadre d'une défense organisée. 

     

    Sinon il y a bien truc qui m'éffraie en ce moment, c'est le lien entre les discours terribles de Medvedev et la déportation de civils de Marioupol en Russie. La dénazification planifiée va sans doute commencer par eux.  

    • Yea 4
  14. 48 minutes ago, Marlenus said:

    Medvedev dis à peu près la même chose, juste que c'est tourné de façon plus "diplomatique".

    Je trouve quand même le ton moins agressif, même si je suis d'accord que c'est très inquiétant, c'est plus jojo le rigolo mais un subordonné direct de Poutine.

    40 minutes ago, Rincevent said:

    Make it happen ou let it happen ? Je penche (par rasoir d'Ockham) pour la deuxième hypothèse, mais l'avenir nous le dira.

    Après les russes ont un certains passif dans le domaine de "make it happen". Rien que les attentats de 1999 avant l'élection de Poutine sont douteux, mais typiquement le déclenchement de la guerre de 2014 est du pur make it happen. Ceci dit tout l'environnement russe qu'il soit pro-poutine ou anti-poutine est très porté sur les conspirations.

  15. 26 minutes ago, Lexington said:

    Clarification utile

    Elle a absolument raison, la preuve d'ailleurs si on compare ça avec ce que Medvdev a publié aujourd'hui. J'y mettrai quand même un tout petit bémol.

    Si c'est tout à fait vrai qu'il y a plein d'olibrius dans ce genre qui font monter l'ambiance martiale, ça peut aussi être piloté par le Kremlin pour servir à préparer l'opinion publique à la mobilisation.

  16. Au tour de Medvedev d'y aller de sa plume sur la dénazification de l'Ukraine.

    Spoiler

    Dmitri Medvedev: À propos des faux et de la vraie histoire

    "Ghost of Kyiv", une image d'un avion, tirée d'un jeu vidéo. Un drone abattu par une boîte de concombres. Les "héros morts" qui se sont rendus au navire de guerre russe. Maternité de Mariupol, maintenant - Bucha. Qu'est-ce qui les unit ? Ce sont des faux, mûris dans l'imagination cynique de la propagande ukrainienne. De nombreuses agences de relations publiques, des "usines à trolls" gérées par les gouvernements occidentaux et leurs OBNL et ONG "manuelles", les cuisinent pour des sommes colossales.

    Jour après jour, les nouvelles sur les "histoires d'horreur" et les "victoires" deviennent de plus en plus délirantes. Cependant, la fausse voiture de Kiev ne recule devant rien ! Afin de déshumaniser la Russie et son dénigrement maximum, la bête enragée des bataillons nationaux et de la défense terroriste est prête à tuer ses propres civils au passage. En effet, l'ukrainisme profond, alimenté par un poison anti-russe et un mensonge dévorant sur son identité, est un gros mensonge. Ce phénomène ne s'est jamais produit dans l'histoire. Et maintenant ça n'existe plus.

    Le professeur de l'Université de Leipzig, Oskar Peschel, a prononcé la phrase légendaire, attribuée plus tard au chancelier Otto von Bismarck : "La guerre austro-prussienne de 1866 a été gagnée par un instituteur prussien." Le militarisme allemand était cultivé aux bureaux. Son esprit à la fin de son voyage renaît dans le monstre du national-socialisme et ne sera finalement détruit que par l'Armée rouge en 1945. La science et la culture haut-allemandes - Roentgen, Planck, Freud, Mann, Hesse - ne pouvaient rien opposer à ceux qui avaient d'abord soif de sang et de colonies, et après la Première Guerre mondiale - vengeance et "espace de vie" à l'Est. Et si les grands esprits allemands n'ont pas réussi à freiner la machine de guerre, que pouvons-nous dire du Kiev d'aujourd'hui - il n'y a certainement pas d'"Einstein" là-bas. Certes, il y a Klitschko.

    L'actuel radical ukrainien a également grandi derrière le banc des étudiants. Dans de belles chemises brodées et avec des pensées de haine pour tout ce qui est russe. Au lieu d'être fiers des réalisations communes de leurs ancêtres, depuis 1991, une pseudo-histoire de l'État ukrainien a été écrite «sur le genou»: le lien générationnel de Kievan Rus avec les terres de Novgorod, Pskov et Vladimir-Souzdal Rus était "couper". Au nom de la mythique "histoire de l'Ukraine" des XIVe-XVIIe siècles, l'idée d'un seul peuple russe a été détruite. La galerie du XXe siècle n'est généralement composée que de nazis zoologiques, d'assassins et de collaborateurs, élevés par "l'agitprop" ukrainien moderne au rang de héros - Konovalets, Shukhevych, Bandera, Klyachkovsky, Melnyk.

    La partie passionnée des Ukrainiens prie pour le Troisième Reich depuis 30 ans. Au sens propre. Le dégoût est causé par des photographies dans lesquelles des symboles nazis se retrouvent dans presque toutes les unités militaires ukrainiennes prises par notre armée - normes, littérature, affiches. Même des tasses avec des croix gammées ! Il ne s'agit pas d'un jeu d'esthétique fasciste, comme tentent de nous le prouver les Occidentaux. C'est une idéologie. Il ne faut pas s'étonner que, transformée mentalement en Troisième Reich, après avoir inscrit les noms des juifs et des sbires nazis dans les livres d'histoire, l'Ukraine subira son propre sort. Là, elle est chère, telle l'Ukraine! Ainsi que des monstres individuels qui se considèrent autorisés à représenter cette Ukraine. Une leçon pour eux sera non seulement l'opération spéciale en cours, mais aussi des épisodes du passé glorieux. Par exemple, lorsque Pavel Sudoplatov a détruit le nationaliste Evgen Konovalets, remettant poliment à ce doux amant à Rotterdam une boîte de bonbons avec une bombe à l'intérieur - "Tse vous un cadeau de Kiev." Il y aura bien d'autres "cadeaux" de ce genre pour les criminels nazis !

    Le président russe Vladimir Poutine a fermement fixé l'objectif de démilitarisation et de dénazification de l'Ukraine. Ces tâches complexes ne se produisent pas toutes en même temps. Et ils seront décidés non seulement sur les champs de bataille. Changer la conscience sanglante et pleine de faux mythes d'une partie des Ukrainiens d'aujourd'hui est l'objectif le plus important. L'objectif est pour la paix des futures générations d'Ukrainiens eux-mêmes et la possibilité de construire enfin une Eurasie ouverte - de Lisbonne à Vladivostok.

     

    J'ai levé un sourcil ici:

    Quote

    L'objectif est pour la paix des futures générations d'Ukrainiens eux-mêmes et la possibilité de construire enfin une Eurasie ouverte - de Lisbonne à Vladivostok.

    Non il ne s'arrêteront pas à Kiev, dans ce but ils auront besoin de tout faire pour s'assurer que la Pologne ne soit plus protégée par l'OTAN.

  17. 3 hours ago, Rincevent said:

    Oui, et ça peut aussi être un type un peu allumé qui s'est emballé tout seul et a écrit un truc dans son coin (l'équivalent du stagiaire d'iTélé). Ou un agent extérieur qui vise à décrédibiliser la Russie en écrivant un truc outrancier.

     

    Plein d'hypothèses sont possibles, et l'idée que Poutine-le-sadique publie ouvertement son plan machiavélique en trente-douze étapes sur RIA Novosti tout en caressant son chat d'un rire sardonique, ne me semble pas la plus probable. Mais qui sait ?

     

    1 hour ago, Marlenus said:

    Si c'était les cas que tu évoques, l'article aurait vite disparu (comme l'article qui évoquait 10k morts russes a disparu).

    Donc c'est clairement avalisé par le Kremlin.

    Par contre, que ce soit le plan c'est une autre question.

    Cela peut être "juste" de la propagande internet.

    Mais, c'est quand même sérieux si tu commences à assumer une propagande qui a pour but d'éradiquer l'Ukraine et une partie de son peuple, même sans que ce soit ton plan réel.

    En fait de ce que j'ai vu du monde médiatique russe il y a énormément d'idées dans ce genre lancées comme ça. Il y a beaucoup de surenchère dans les mesures à prendre. Typiquement récupérer la Pologne, retourner jusqu'à Berlin. Et de toute façon on est tellement fort qu'on peut faire ce qu'on veut.

    Je sais pas trop à quoi ça sert, ni si ça marche vraiment sur le public russe, i.e. les fameuses mémés poutinistes. En tout cas ça donne un ton très martial qu'il serait bon de prendre très au sérieux.

    Il y a aussi eu un député qui disait qu'il fallait détruire l'industrie pétrolière de l'Azerbidjan.

    C'est tiré de ce thread curieux mais pas inintéressant.

    https://threadreaderapp.com/thread/1509968359483445256.html

    https://threadreaderapp-com.translate.goog/thread/1509968359483445256.html?_x_tr_sl=ru&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

  18. Je l'ai passé dans deepl, on comprend assez bien la substance:

    Spoiler
    Quote

    En avril de l'année dernière, nous avons écrit sur l'inévitabilité de la dénazification de l'Ukraine. Nous n'avons pas besoin d'une Ukraine nazie, banderiste, ennemie de la Russie et instrument de l'Occident pour détruire la Russie. Aujourd'hui, la question de la dénazification est passée au plan pratique.

    La dénazification est nécessaire lorsqu'une partie importante du peuple - très probablement sa majorité - est maîtrisée et entraînée par le régime nazi dans sa politique. C'est-à-dire lorsque l'hypothèse "le peuple est bon - le gouvernement est mauvais" ne fonctionne pas. La reconnaissance de ce fait est la base de la politique de dénazification, de toutes ses activités, et le fait lui-même constitue son objet.

    L'Ukraine se trouve dans une telle situation. Le fait que les électeurs ukrainiens aient voté pour la "paix de Porochenko" et la "paix de Zelensky" ne doit pas induire en erreur : les Ukrainiens étaient tout à fait satisfaits de la voie la plus courte vers la paix, à savoir la guerre éclair, à laquelle les deux derniers présidents ukrainiens ont fait allusion de manière transparente lors de leur élection. C'est précisément cette méthode de "pacification" des antifascistes internes - par la terreur totale - qui a été utilisée à Odessa, Kharkov, Dnepropetrovsk, Mariupol et dans d'autres villes russes. Et cela convenait très bien au citoyen ukrainien moyen. La dénazification est un ensemble de mesures à l'égard de la masse nazie de la population, qui ne peut techniquement pas être directement punie en tant que criminel de guerre.

    Les nazis qui ont pris les armes doivent être détruits sur le champ de bataille dans toute la mesure du possible. Aucune distinction significative ne doit être faite entre l'AFU et les soi-disant NSBAT et les milices de défense territoriale qui ont rejoint ces deux types de formations militaires. Tous sont également engagés dans une cruauté scandaleuse contre les civils, également responsables du génocide du peuple russe, et ils ne respectent pas les lois et coutumes de la guerre. Les criminels de guerre et les nazis actifs doivent être punis de manière approximative et exemplaire. Il faut procéder à une lustration totale. Toutes les organisations qui se sont liées à la pratique du nazisme doivent être éliminées et interdites. Cependant, en plus des hauts gradés, une partie importante des masses populaires qui sont des nazis passifs, des collaborateurs du nazisme, sont également coupables. Ils ont soutenu le gouvernement nazi et se sont montrés indulgents à son égard. Une punition juste pour cette partie de la population n'est possible qu'en supportant les charges inévitables d'une guerre juste contre le système nazi, menée aussi doucement et discrètement que possible contre des civils. La dénazification ultérieure de cette masse de la population consiste en une rééducation, qui est réalisée par une répression idéologique (suppression) des attitudes nazies et une censure sévère : non seulement dans la sphère politique, mais nécessairement aussi dans la sphère de la culture et de l'éducation. C'est par la culture et l'éducation qu'a été préparée et mise en œuvre la profonde nazification de masse de la population, consolidée par la promesse des dividendes de la victoire du régime nazi sur la Russie, la propagande nazie, la violence et la terreur internes, et la guerre de huit ans avec le peuple nazi ukrainien rebelle du Donbass.

    La dénazification ne peut être effectuée que par le vainqueur, ce qui présuppose (1) son contrôle inconditionnel du processus de dénazification et (2) le pouvoir d'assurer ce contrôle. A ce titre, le pays dénazifié ne peut être souverain. L'État dénazifiant - la Russie - ne peut pas procéder à une approche libérale de la dénazification. L'idéologie du dénazificateur ne peut être contestée par le coupable en cours de dénazification. La reconnaissance par la Russie de la nécessité de dénazifier l'Ukraine signifie la reconnaissance que le scénario de la Crimée est impossible pour l'Ukraine dans son ensemble. Cependant, ce scénario était également impossible en 2014 dans le Donbass rebelle. Seules huit années de résistance à la violence et à la terreur nazies ont conduit à une cohésion interne et à un refus de masse conscient et sans équivoque de préserver toute unité et tout lien avec l'Ukraine, qui se définissait comme une société nazie.

    La durée de la dénazification ne peut en aucun cas être inférieure à une génération qui doit naître, grandir et mûrir dans les conditions de la dénazification. La nazification de l'Ukraine dure depuis plus de 30 ans - depuis au moins 1989, lorsque le nationalisme ukrainien a acquis des formes légales et légitimes d'expression politique et a conduit le mouvement pour "l'indépendance" vers le nazisme.

     

    Le nom "Ukraine" ne peut apparemment pas être retenu comme le titre d'une formation étatique entièrement dénazifiée sur un territoire libéré du régime nazi. Les républiques populaires nouvellement créées sur les territoires libérés par les nazis doivent naître et naîtront de la pratique de l'autonomie économique et du bien-être social, de la reconstruction et de la modernisation des systèmes de survie de la population.

     

    Leurs aspirations politiques ne peuvent en effet être neutres - la rédemption de la culpabilité envers la Russie pour l'avoir traitée comme un ennemi ne peut se réaliser que dans la dépendance à l'égard de la Russie dans les processus de reconstruction, de régénération et de développement. Aucun "plan Marshall" pour ces territoires ne devrait être autorisé. Il ne peut y avoir de "neutralité" au sens idéologique et pratique compatible avec la dénazification. Les cadres et les organisations qui sont les instruments de la dénazification dans les nouvelles républiques dénazifiées ne peuvent que compter sur le pouvoir direct et le soutien organisationnel de la Russie.

    La dénazification sera inévitablement une désukrainisation - un rejet de l'inflation artificielle à grande échelle de la composante ethnique de l'auto-identification de la population des territoires de la Malorossia et de la Novorossia historiques, que les autorités soviétiques ont entamée. Outil de la superpuissance communiste, l'ethnocentrisme artificiel n'est pas resté orphelin après la chute du communisme. Dans cette capacité de service, elle a été reprise par une autre superpuissance (pouvoir sur les États) - la superpuissance de l'Occident. Il doit être rendu à ses limites naturelles et dépouillé de sa fonctionnalité politique.

     

    Contrairement à la Géorgie et aux États baltes, par exemple, l'Ukraine, comme l'histoire l'a montré, est impossible en tant qu'État-nation et les tentatives de "construction" d'un tel État mènent inévitablement au nazisme. L'ukrainisme est une construction artificielle anti-russe sans contenu civilisationnel propre, un élément subordonné d'une civilisation étrangère et étrangère. La débandérisation en soi ne suffira pas à la dénazification - l'élément banderiste n'est qu'un interprète et un écran, un déguisement pour le projet européen de l'Ukraine nazie, de sorte que la dénazification de l'Ukraine est aussi son inévitable déseuropéanisation.

     

    Le gratin banderovien doit être éliminé, il est impossible de le rééduquer. Le "marais" social qui l'a soutenu activement et passivement par son action et son inaction doit survivre aux épreuves de la guerre et assimiler l'expérience comme une leçon historique et une expiation de sa culpabilité. Ceux qui n'ont pas soutenu le régime nazi, qui ont souffert de ce régime et de la guerre qu'il a déclenchée dans le Donbass, doivent être consolidés et organisés, doivent devenir la colonne vertébrale du nouveau gouvernement, son vertical et son horizontal. L'expérience historique montre que les tragédies et les drames de la guerre profitent aux peuples qui ont été séduits et emportés par le rôle de l'ennemi de la Russie.

    La dénazification en tant que but de l'opération militaire spéciale elle-même est comprise comme une victoire militaire sur le régime de Kiev, la libération des territoires des partisans armés de la nazification, l'élimination des nazis intransigeants, la capture des criminels de guerre et la création des conditions systémiques pour une dénazification ultérieure en temps de paix.

     

    Ces derniers, à leur tour, devraient commencer par l'organisation d'organes locaux d'autonomie, de police et de défense nettoyés des éléments nazis, en lançant sur leur base les processus de fondation du nouvel État républicain, en intégrant cet État en étroite coopération avec l'agence russe de dénazification (nouvellement créée ou refaite, disons, à partir de Rossotrudnichestvo), avec l'adoption sous contrôle russe d'un cadre réglementaire républicain (législation) pour la dénazification, en fixant directement les frontières et le cadre. À cet égard, la Russie devrait agir en tant que gardienne du processus de Nuremberg.

     

    Tout ce qui précède signifie que pour atteindre les objectifs de dénazification, il est nécessaire de soutenir la population, de la faire passer en Russie après l'avoir libérée de la terreur, de la violence et de la pression idéologique du régime de Kiev, après l'avoir sortie de l'isolement informationnel. Bien sûr, il faudra un certain temps pour que les gens se remettent du choc de l'action militaire et soient convaincus des intentions à long terme de la Russie - qu'"ils ne seront pas abandonnés". Il est impossible de prévoir à l'avance dans quels territoires cette masse de population constituera une majorité indispensable. "La province catholique" (l'Ukraine occidentale, qui comprend cinq régions) a peu de chances de faire partie des territoires pro-russes. La ligne d'exclusion, cependant, sera trouvée par l'expérience. Une Ukraine hostile à la Russie, mais neutre et démilitarisée par la force, avec un nazisme formellement interdit, restera derrière elle. Les personnes qui détestent la Russie vont y aller. Une garantie que cette Ukraine résiduelle restera neutre devrait être la menace d'une poursuite immédiate de l'opération militaire si les exigences énumérées ne sont pas satisfaites. Cela nécessiterait probablement une présence militaire russe permanente sur son territoire. De la ligne d'aliénation et jusqu'à la frontière russe serait le territoire d'intégration potentielle dans la civilisation russe, anti-fasciste dans sa nature profonde.

     

    L'opération de dénazification de l'Ukraine, qui a commencé par la phase militaire, suivra en temps de paix la même logique d'étapes que l'opération militaire. À chacune d'elles, il sera nécessaire de réaliser des changements irréversibles, qui seront les résultats de l'étape correspondante. Les étapes initiales nécessaires de la dénazification peuvent être définies comme suit :

     

        -    Liquidation des formations armées nazies (nous entendons par là toutes les formations armées de l'Ukraine, y compris les forces armées ukrainiennes), ainsi que de l'infrastructure militaire, informationnelle et éducative qui assure leur activité ;

     

        -    la formation d'un gouvernement populaire autonome et de forces de police (défense et ordre public) sur les territoires libérés afin de protéger la population de la terreur des groupes nazis clandestins

        -    l'installation d'un espace d'information russe ;

        -    Retrait du matériel pédagogique et interdiction des programmes éducatifs à tous les niveaux qui contiennent des attitudes idéologiques nazies ;

        -    des actions d'enquête de masse visant à établir la responsabilité personnelle pour les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, la diffusion de l'idéologie nazie et le soutien au régime nazi ;

        -    Lustration, divulgation des noms des collaborateurs du régime nazi et de leur travail forcé pour reconstruire les infrastructures détruites en guise de punition pour les activités nazies (parmi ceux qui ne seront pas soumis à la peine de mort ou à l'emprisonnement)

        -    Adoption au niveau local, sous l'autorité curatoriale de la Russie, d'actes primaires de dénazification "par le bas", interdisant toute forme de renaissance de l'idéologie nazie ;

        -    La création de mémoriaux, de monuments commémoratifs et de monuments aux victimes du nazisme ukrainien, et la perpétuation de la mémoire des héros qui l'ont combattu ;

        -    L'inclusion d'un ensemble de normes anti-fascistes et de dénazification dans les constitutions des nouvelles républiques populaires ;

        -    Création d'organismes permanents de dénazification pour une période de 25 ans.

     

    La Russie n'aura pas d'alliés dans la dénazification de l'Ukraine. Comme il s'agit d'une affaire purement russe. Et aussi parce que ce n'est pas seulement la version Bandera de l'Ukraine nazie qui sera soumise à l'éradication, mais aussi et surtout le totalitarisme occidental, les programmes imposés de dégradation et d'effondrement des civilisations, les mécanismes de subordination à la superpuissance de l'Occident et des États-Unis.

     

     

    Afin de mettre en œuvre le plan de dénazification de l'Ukraine, la Russie elle-même devra finalement renoncer à ses illusions pro-européennes et pro-occidentales, se réaliser comme la dernière instance de protection et de préservation de ces valeurs de l'Europe historique (Vieux Monde), qui le méritent et que l'Occident a finalement abandonnées, ayant perdues dans la lutte pour lui-même. Cette lutte s'est poursuivie tout au long du vingtième siècle et s'est manifestée par la guerre mondiale et la révolution russe, inextricablement liées l'une à l'autre.

     

    La Russie a fait tout ce qu'elle pouvait pour sauver l'Occident au vingtième siècle. Elle a réalisé le principal projet occidental, l'alternative au capitalisme qui a vaincu les États-nations - le projet socialiste, rouge. Elle a écrasé le nazisme allemand, rejeton monstrueux de la crise de la civilisation occidentale. Le dernier acte d'altruisme russe a été la main tendue de l'amitié, pour laquelle la Russie a reçu un coup monstrueux dans les années 1990.

    Tout ce que la Russie a fait pour l'Occident, elle l'a fait à ses propres frais, en faisant les plus grands sacrifices. L'Occident a fini par rejeter tous ces sacrifices, a dévalorisé la contribution de la Russie à la résolution de la crise occidentale et a décidé de se venger de la Russie pour l'aide qu'elle a fournie de manière désintéressée. À partir de maintenant, la Russie suivra sa propre voie, sans se soucier du sort de l'Occident, en s'appuyant sur une autre partie de son héritage : le leadership dans le processus de décolonisation mondiale.

    Dans le cadre de ce processus, la Russie a un fort potentiel de partenariat et d'alliance avec des pays que l'Occident a opprimés pendant des siècles et qui n'ont pas l'intention de remettre leur joug. Sans le sacrifice et la lutte des Russes, ces pays n'auraient pas été libérés. La dénazification de l'Ukraine est en même temps sa décolonisation, un fait que la population ukrainienne doit comprendre lorsqu'elle commence à se libérer des fantômes, des tentations et des dépendances du soi-disant choix européen.

    * Une organisation extrémiste interdite en Russie.

     

    • Yea 1
  19. 2 hours ago, Lexington said:

    Puisqu'on vous dit qu'il n'y avait rien de barbare dans les méthodes russes.

    Je sais que c'est de l'ironie, mais je veux juste ajouter que du côté de Wagner en Syrie on a des bonnes preuves. En plus de Syrie et wagner le mot clé est marteau. Les mecs s'en vante au point que ça a intégré leurs memes.

    https://information.tv5monde.com/video/syrie-des-mercenaires-russes-du-groupe-wagner-accuses-de-torture

  20. 3 minutes ago, Rincevent said:

    Elle n'en a rien à foutre. Partant de là, ton analyse est à la fois inutile et contreproductive, en ce qu'elle ne permet pas de comprendre ce qui se passe, ni pourquoi elle agit de telle ou telle manière.

    Ben dans ce cas alors pourquoi on devrait se préoccuper de ce qu'elle pense ? On fait ce qu'on veut et basta.

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