Bon, aussi loin que je me souviennes j'ai toujours été anarcap. Je me croyais même l'inventeur de ça quand j'étais petit, vu que je n'avais rencontré personne de mon avis. A l'époque, j'appelais ça "anarchiste de droite". Alors je coche libéral.
J'ai fait un passage à DL, et j'ai été très déçu par le score qu'on a fait à la présidentielle. Depuis lors, j'ai compris que le libéralisme mourait faute de visibilité médiatique, et qu'il valait mieux mener une politique de provocation que d'être ignorés par les médias. Madelin ne m'a pas entendu.
Quand j'ai découvert l'Ethique de la Liberté, j'ai pensé : "mais c'est ma pensée ça!!! merde, trop tard… ceci dit j'aurais sans doute pas pu le faire aussi clair que lui". Ensuite j'ai découvert la philosophie objectiviste randienne, et malgré mes désaccords profonds avec Ayn Rand et sa secte sur certains points (essentiellement sur le monopole de la violence), ça m'a permis d'intégrer le libéralisme dans un modèle plus large, un modèle philosophique.
Aujourd'hui je suis convaincu que la mise en place du libéralisme (ou la libération des hommes) passe par une dualité entre une exigence théorique maximaliste et sans concession, et un travail de terrain qui consiste à avancer à pas de fourmi.
En l'état actuel le rôle d'un parti libéral ne consiste pas à se faire élire mais à faire parler du libéralisme et à forcer la prise de conscience. Et que donc le pire qu'il puisse faire est la prudence. Pour réaliser les réformes libérales concrères (les pas de fourmi), je crois plutôt au soutien aux politiciens plus libéraux que la moyenne au sein des partis classiques ayant une chance d'être élus (UDF-UMP-PS).