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Paperasse

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  1. Au final, féministes de gauche et anti-féministes se nourrissent l’un l’autre et dépendent l’un l’autre existentiellement. Le féminisme de gauche moralisateur et agressif nourrit un revers de bâton (ce qui est d’ailleurs décrit par Peterson), et l’anti-féminisme prouve l’existence d’une masculinité toxique (oui la masculinité toxique existe, désolé), donnant plus de légitimité à un féminisme offensif.

  2. Je crois pas que les femmes "adorent" le kékéisme/machisme (après ia des degrés, des nuances, etc.) à la sauce de ce que nous vendent les influenceurs anti-féministes occidentaux. Après il peut y avoir une part de masochisme en chacun de nous, et Peterson parle qq part avec David Buss de l’attrait que peuvent susciter les kékés sur les jeunes femmes, attrait qui s’estompe avec l’expérience.
     
    Ce que vous entendez par machisme c’est le gars assertif, indépendant, autonome, fort, entreprenant, avec une forte personnalité. Pour être clair avec les termes, appelons ça "masculinité".
     
    Ce qu’ils vendent c’est le gars limite agressif, dominant, misogyne, fier (l’honneur n’est-ce pas), crâneur (ce que j’appelle kéké, car kéké m’évoque ce type de mentalité, mais c’est ce qui est couvert aussi par le mot machisme).
     
    Ma pièce de 50 cents, c’est que bcp de kékés aiment se faire passer pour des masculins.
    Typiquement Andrew Tate se dit un protecteur des femmes. lolilol.
     
    Et effectivement, les kékés sont persuadés que les femmes "adorent" leur kékéisme (mais en fait c’est eux qui s’adorent eux-mêmes tout seul et qui prennent les femmes pour des objets stupides, et les hommes non-kékés pour des sous-hommes.). Et c’est ce qu’ils projettent.
     
    En fait il me semble qu’il y a qq part un chevauchement entre kékéisme/machisme et masculinité. Il y a une zone grise entre les deux (assertif ou dominant ? fort ou agressif ? etc.), et les influenceurs anti-féministes jouent sur cette zone grise pour vendre du kékéisme, sous couvert de vendre de la masculinité (y compris J. Peterson).
     
    Dans le milieu de la police, ou de l'armée (donc si on associe ça à la masculinité), je crois qu’on appelle les kékés les "cow-boys", et leur comportement est extrêmement délétère à la fonction et à l’image de la police/armée. Mais bien sûr les cow-boys se diront très masculins. 
     
    De plus, tout en jouant sur cette zone grise, les influenceurs anti-féministes ont tendance à essentialiser, or je crois pas que les traits "masculins", au final, soient spécifiquement masculins.
    Bien sûr, ils sont sur Youtube et dans une société où le progressisme est fliquée, donc ils feront pas passer leurs idées de façon ultra transparente, mais c’est ce qui ressort globalement.
  3. Il y a 6 heures, Paperasse a dit :

    Par féminisme, je veux dire anti-kéké.

     

    Un lien on peut cliquer dessus non ?

     

    Citation

    Rusé, le «kéké» ne l'est certainement pas. C'est un vantard, rien de plus. Le mot vient du Midi, où on «fait le càcou» ou «le caque, le cake, le quécou, le quéquou», explique Delphine Gaston dans son ouvrage Nos 500 expressions populaires préférées (Larousse). Le «càcou» vient du provençal cacoua, qui veut dire «cadet». Il est également possible de faire le rapprochement avec le mot «cagou» qui désigne en argot, «chef de voleurs», au XXe siècle. À l'origine, pourtant, le «cagou» ou «cagot» est un «misérable, gueux vivant seul», note le CNRTL. https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2019/01/29/37002-20190129ARTFIG00011-beauf-keke-d-o-viennent-ces-mots.php

     

    Machisme : "Le machisme, avec ses dérivés « machiste » et « macho », désigne la tendance de personnes à mettre en avant de manière exacerbée et exclusive la virilité des hommes et de croire que les femmes leur seraient inférieures dans tous les domaines ou dans les domaines prestigieux, pensant ainsi qu'il est logique qu'elles soient cantonnées aux tâches subalternes." (Wikipédia)

     

    Donc kéké et macho me semblent assez proches

  4. il y a 10 minutes, Jensen a dit :

    Et si la définition correspond à celle communément admise, ça ira mieux

    😂

     

    féminisme = "Mouvement militant pour l'amélioration et l'extension du rôle et des droits des femmes dans la société."

    Après par "amélioration" et "extension" on peut entendre toutes sortes de choses. Personnellement j'entends ça par une lutte contre la culture kéké (ou machiste) (donc vous m'accorderez que j'avais donné ma définition dès le début...), et par "extension", bin tout simplement l'égalité des femmes en droits (donc que ce qui est dit dans la DDHC concerne aussi les femmes)

    • Haha 1
  5. Il y a 2 heures, Mégille a dit :

    Si par "féminisme" tu veux simplement dire "ne pas être méchant avec les femmes", alors, il me semble que ça ne mérite pas vraiment un -isme...

     

    Parce que ia pas mal de trucs qui concordent à faciliter l'abus sur les femmes, en fait. Il y a une mentalité machiste (synonyme de "kéké"?) dans pas mal de cultures, c'est un fait.

    • Yea 1
  6. il y a 12 minutes, Mégille a dit :

    Je n'assimilerais pas "droite" et "libérale".

    Moi non plus. J'ai dit "Les féministes de droite, ou les féministes libérales".

     

    il y a 27 minutes, Mégille a dit :

    à l'époque ou le libéralisme était encore globalement la gauche

     

    Ok, le "féminisme de gauche" c'est le féminisme socialiste, ou d'inspiration socialiste, c'est à quoi réfère le terme "gauche" aujourd'hui (contrairement à "gauchiste", que j'ai utilisé plus loin de façon un peu trop relâchée, j'aurais dû dire "Stern a pas mal levé le pied sur le féminisme de gauche").

     

    Citation

    "Le féminisme libéral est aujourd'hui en partie obsolète", "Et même s'il y a bien eu un féminisme "différentialiste" (...) ça a globalement disparu"

     

    c'est de l'histoire du féminisme, pas une définition du féminisme

     

    il y a 24 minutes, Mégille a dit :

    elles le faisaient déjà au nom du refus d'un essentialisme des sexes

     

    Définir le féminisme comme la lutte contre l'essentialisme des sexes me semble assez réducteur et biaisé, surtout si le refus de l'essentialisme est avant tout un argument, plus qu'un but, qui est "un droit et des libertés individuelles égales à celles des hommes" (but qui me semble être plus centrale au féminisme)

     

    il y a 23 minutes, Mégille a dit :

    3) les "féministes de droite" actuelles, Elisabeth Badinter au hasard (qui se revendique de gauche)

     

    Si elle se revendique de gauche (ce qu'elle est), pourquoi la catégoriser de droite ?

  7. il y a 30 minutes, Mégille a dit :

    et le respect mutuel, fondé sur une vision essentialiste, souvent en terme de "complémentarité", des sexes, qui revient à assigner chacun à un rôle déterminé, avec ou sans coercition

    Les féministes de droite, ou les féministes libérales, ou anarcho-capitalistes, luttent contre le modèle du couple fondé sur la complémentarité des sexes ? T'es sûr ?

    Stern a pas mal levé le pied sur le féminisme gauchiste récemment, et s'est même rapprochée de gars de droite hard comme Rochedy

  8. il y a 1 minute, Mégille a dit :

    qui revient à assigner chacun à un rôle déterminé, avec ou sans coercition. Et c'est justement contre ceci que lutte essentiellement le féminisme. 

    Parce que ici "féminisme" = "féminisme de gauche".

    Mais le féminisme n'est absolument pas forcément de gauche.

     

    il y a 2 minutes, Mégille a dit :

    qui revient à assigner chacun à un rôle déterminé, avec ou sans coercition

    De la coercition dans un couple hétérosexuel ça m'évoque déjà de la misogynie.

     

    Misogynie : "Mépris (en général masculin) pour les femmes."

    Si tu respectes qq, en l'occurrence que tu l'aimes, tu n'exerces pas de coercition

  9. Je connais mal les sociétés arabes et magrébines.
    Mais je parierais que dans des pays comme la Tunisie ou le Maroc, les hommes mariés qui ont des familles et où ça fonctionne bien ne sont pas anti-féministes à la sauce de ce que nous vendent nos influenceurs en Occident. En fait j’en suis sûr.
    • Haha 1
  10. Je vois pas comment on peut tenir une relation affective, encore moins un mariage, encore moins une famille, sans être un minimum féministe.

    Par féminisme, je veux dire anti-kéké.

    Les anti-féministes participent souvent activement à l'amalgame "féminisme" = "féminisme gauchiste", pour mieux vendre le kékéisme.

    Avec leur kékéisme, ils vendent un modèle de société pré-moderne, et donc archaïque et donc anti-libéral.

     

    Nb: On peut remplacer "une relation affective, encore moins un mariage, encore moins une famille" par "une relation" tout court

    • Nay 1
  11. il y a une heure, F. mas a dit :

    L'homme est peut être sympathique, mais j'avoue, pour ma part, qu'il ne me semble pas suffisamment intéressant ou original pour qu'on parle d'autre chose que de ses vestes. Il fait partie d'une gamme d'intellectuels secondaires peut être utile pour diffuser des idées, mais pas pour les créer.

     

    J'apprécie pas (parmi d'autres choses) son côté viriliste, à pousser les jeunes timides plus ou moins puceaux à jouer les gros bras, si ce n'est les agressifs. Mais bien sûr il dira que ce ne n'était pas ce qu'il voulait dire.

  12. @Mégille Mais jsais pas, c'est le délire "rrace" et tout le truc mystico-folklo-volko-poussiéro-glauque (et perso je perçois l'influence allemande dans ces cas-là) qui me semble plus prégnant chez les très-droitards du continent que je n'ai, jusqu'à présent, pas ressenti chez les très-droitards anglo-saxons (encore une fois, en prenant pour exemple typiquement Radio Courtoisie et Heritage Foundation). Je sais pas si c'est lié à ce que tu décris

     

    ps: je parle pas des groupuscules

  13. Il y a 1 heure, Marlenus a dit :

    Clairement les usa, surtout avec Trump, vont se détourner de l'Europe a l'avenir.

    Tu parlais de la France ou de l'Europe ? Je pensais que tu parlais de l'Europe. Et je crois que l'Europe est amplement plus puissante politiquement que le Japon et l'Australie (et je retire l'Inde car je crois pas que l'Inde soit réellement un allié des US, comme je le disais plus haut).

  14. à l’instant, Marlenus a dit :

    Tu crois que l'on a plus de poids que l'Inde, le Japon ou l'Australie ?

     

    L'Inde, le Japon et l'Australie ont quel poids politique ? Le Japon n'a pas de poids politique, ils le disent eux-mêmes, l'Australie je pense que c'est pas un secret, l'Inde oscille entre l'Axe Iran/Russie/etc. et les US, c'est quoi comme poids ?

  15. Peu après l’explosion du phénomène Peterson, on pouvait lire la conclusion qui revenait "Peterson a pas de logiciel cohérent, il est le reflet de ce que tu penses toi-même, c’est une girouette", commentaire qu’on retrouve sur Soral.
    Mais au final jsuis assez en désaccord, Peterson est selon moi un authentique libéral-conservateur tendance spiritualiste, Soral est clairement un communiste patriote à la Georges Sorel. Après c’est des influenceurs, donc le but c’est d’attirer les mouches (le plus possible ?), donc on va mettre un peu de confiture par-ci, un peu de confiture par-là, et puis eux-mêmes en tant qu’individus peuvent être inspirés ponctuellement par des idéologies différentes de la leur.
    À ce titre, Steven Pinker est aussi un influenceur, en l’occurrence un authentique social-libéral, mais pareil, il va dragouiller un peu par ci par là, le but étant de ramener les moutons égarés à son idéologie.
     
    La limite entre le métier d’influenceur et celui de journaliste me semble assez poreuse.
    Natacha Polony, Laurent Obertone, Eugénie Bastié, Caroline Fourest, (Éric Zemmour !), sont-ils journalistes ou influenceurs ?
    Un média comme Livre Noir ou Médiapart est-il un organe de presse ou un média d’influence ?
     
    Une autre confusion se fait quand on commence à appeler les journalistes des "intellectuels", car "intellectuel" évoque le philosophe, le proto-sociologue, proto-économiste, etc, qui sont ajd des occupations très professionnalisées et réglementées et qu'on appelle "chercheur". Il me semble que l’hybris de certains journalistes/influenceurs y est aussi pour quelque chose dans le mélange des termes, ces journalistes aimant être perçus comme des intellectuels, des gens qui "pensent" la société (là où à mon avis il font simplement que la promotion d’une idéologie en commentant la société de façon talentueuse (en tout cas selon le public quand ils sont populaires)), par le prisme de cette idéologie que pour le coup des chercheurs ont développée.
    Et cette confusion s’est renforcée avec des universitaires transformés en journalistes/influenceurs à la Sartre, Aron, Onfray, etc. à tel point qu'on sait plus bien s’ils ont été réellement universitaires à un moment donné.
     
    Après on a des journalistes qui s'astreignent à un débat dépassionné et à une certaine objectivité, mais là du coup ils se rapprochent plus des chercheurs, et s’éloignent de fait des influenceurs (avec une certaine perte en terme d’impact médiatique).
    • Yea 1
  16. Il y a 5 heures, Rincevent a dit :

    Tu veux qu'on parle structures familiales ?

    Ouais bin voilà, Todd par exemple, pro-Poutine. Génial.

     

    Mais justement, il me semble que le poutinisme n'est pas du tout absent de la droite américaine, donc ia qqch d'autre

     

    Si on compare Heritage Foundation et Radio Courtoisie, mettons, je crois pas que le premier soit moins ferme que le second en termes d'immigration et d'identité, et pourtant, l'impression est pas la même.

  17. Citation

    Yet after the failed revolutions in Europe during the hectic year of 1848— compare 1968—a new and virulent detestation of the bourgeoisie infected the mass of artists, intellectuals, journalists, professionals, and bureaucrats, the “clerisy” as it was called by Coleridge, on a German pattern. (...) Such automatic sneering at the bourgeoisie needs to stop. It is an unattractive brand of self-hatred, since most of us, as owners and sellers of at least human capital, are bourgeois.

    McCloskey 2016, Bourgeois Equality

     

    Mais les théoriciens et les propagandistes de l'auto-flagellation sont-ils eux-mêmes dans cette auto-détestation ? Ça s'trouve leur manière bien appuyée de dénoncer ce statut de bourgeois blanc privilégié n'est qu'une manière de le souligner et de s'en délecter encore davantage... ça s'trouve

  18. Certes, mais un Lisnard peut-il fédérer autour de lui cette France pas particulièrement libérale ? Pour l’instant on le voit pas tellement émerger.

     

    À côté Philippe est la personnalité préférée des Français depuis des plombes

     

    jsuis pas en train de faire de la propagande pour Philippe, je regarde juste la situation du point de vue générale, alors que ça me plairait d’avoir ni NFP ni RN

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