poney

Ca, c'est la dérive de certains abrutis du genre (lol, blague, toussa), pas vraiment l'idée de départ.

Ça parait obvious aujourd'hui mais c'était totalement non-dit dans les sciences sociales jusqu'il y a 40 ans. Pour caricaturer, les anthropologues rentraient après 2 ans "d'enquête", souvent dans les colonies, avaient donné des rendez-vous aux chefs de villages et aux prêtres locaux leur demandant d'expliquer comment la boite tournait, écrivaient un bouquin avec pour titre "Les pygmées des forêts d'Afrique Centrale". Alors, oui, c'est obvious de dire dans les 70's "le féminin et le masculin ainsi que les rôles associé sont des constructions sociales (et on lira Lahire avec beaucoup de plaisir pour la critique de ce paradigme de construction sociale) donc il serait peut-être temps de s'y intéresser". Crois moi ou pas, c'était rafraîchissant. L'important n'est pas tant le départ que l'arrivée et la façon dont on construit son argumentation entre les deux.

Le point de départ des sciences sociales est toujours du captain obvious, mais ce n'est pas là l'important. Je l'ai déjà dit ici.

A mon avis, la réaction logique est de dire "oui, se demander comment se distribuent et se construisent les genres dans les différentes sociétés et époques est une question intéressantes, voyons ce qu'il se dit, ce que je peux en redire et ce que je pourrais y étudier". La réaction de la droite à été tout autre en assimilant tout ce qui y ressemble de près ou de loin à Butler, ou pire, ce médecin dont j'ai oublié le nom et qui a pensé sérieusement qu'on pouvait modeler un être humain en lui coupant le pénis. Dans ce domaine, le fumeux truc "observatoir de la théorie du genre" est au sommet de l'addition d’imbécillités réunies.

Ah ! C'est pas faux pour certains champs, d'autres sont plus calmes.

Piketty le prouve avec Giny : la FraOnce s'enfonce dans l'inégalité http://gini-research.org/CR-France

Oui, peut-être faudrait-il d'ailleurs se demander pourquoi ce champs d'étude est devenu un champ de bataille idéologique. Si ça sent le souffre dès le début, les questions restent intéressantes. Ok, les premier(e)s à s’engouffrer dans la brèche sont des déçus du marxisme, et l'opposition de classe devient une opposition de sexe, mais ne les a-t-on pas laisser s'engouffrer seuls ? Quand je vois le rejet que cristallise ces questions dans la droite actuelle, je me dis que "ils" n'ont que ce qu'ils méritent.

Si en plus on vient y mélanger le féminisme, on ne parle plus de rien.

Non. J'en déduis que tu ne sais pas de quoi tu parles et que tu n'as jamais ouvert un livre ou un cours s'inscrivant dans les "gender studies". J'ai bien compris de quoi tu parlais, mais j'ai aussi compris que certains mélangent tout, la preuve avec le message ci-dessous. Les "gender studies" ce sont d'abord les études qui, pour faire simple, vont utiliser un filtre différent des précédentes. Par exemple, en anthropologie, certains auteurs ont soulevé dès les 60's que la plupart des études ethnographiques étaient réalisées via des informateurs âgés et masculins, et souvent issus positions sociales élevées. Je suppose qu'il n'est pas besoin de développer les raisons pour lesquelles on ne peut prétendre connaitre le mode de fonctionnement d'une société si on ne s’intéresse qu'à ses vieux bourgeois... Les premières "gender studies" en anthropologie se sont focalisée sur le travail des femmes et des enfants. On a pu, ainsi, mettre en lumière le rôle souvent crucial des femmes dans les systèmes de royauté sacrée, ce qui était toujours passé à la trappe avant. En histoire, il y a eu un courant de micro-histoire tout à fait passionnant sur le rôle des femmes au moyen-age ou dans les campagnes françaises jusqu'à la seconde guerre mondiale. Je suppose qu'il y a d'autre développement du même genre à faire dans d'autres disciplines (je sais que ça existe en droit par exemple, ou en psycho). Tout ceci n'est bien sur pas "la même chose" que décréter qu'en coupant la bite d'un gamin ont peut en faire une femme sans problème.

Redite moi encore que le lit naturel du libéralisme est à droite, que je sorte mon revolver.

Je ne crois pas. Il me semble que le débat du mariage homo est revenu sur la table parce qu'un couple homosexuel a fait médiatiser leur histoire. L'un des deux est décédé et l'autre n'a pu hériter parce que la loi spécifiait qu'un couple était un homme et une femme.

J'ai appris hier que Hollande à été prof d'économie. Je me suis mis à rigoler pendant 10 minutes montre en main.

On parle des "gender studies" ou de "la théorie du genre" ? Les premières peuvent (peuvent, j'ai dit) être vraiment intéressantes. La seconde, on connait ses résultats mortels.

Je me lance dans "le gouvernement des catastrophes", dirigé par Sandrine Revet et Julien Langumier, reçu ce matin.

Ah, cette UE ultra-libérale !

Tiens, Jackie, t'étais pas de tendance "liberal conservateur" il y a encore quelque temps ?

C'est vrai que c'était l'époque des montées de col le cul sur la selle et la bouche fermée.

Malheureux, qu'est-ce que vous êtes en train de faire...

Autre exemple : L'Humanité n'engage que des journaleux ayant la carte du Parti mais, accepte tous les stagières qui lui tombent sous la main. Je dis journaleux, mais je vais trop vite. Le directeur du pole Internet/média online de l'Huma est un ancien cadre du parti qui ne bille rien au journalisme. Mais bref, passons. Outre le fait qu'il ne faut jamais dire du mal de Bachar (Russie, vieux amis, toussa), de la Chine (Internationale, toussa), de Méluch (quand bien même il y a siphonné le PCF), les stagières que l'Huma "engage" sont encouragés à faire un tas de trucs sans être payé et en respectant les ordres donnés. Liberté 0, salaire 0. Du communisme, en somme.

Solaar aussi c'était mieux avant. Sinon, je suis d'accord avec Chitah. J'ai écouté pas mal de rap français entre 97 et 2001, pas très longtemps quoi, jusqu'à mes 16 ans, plus rien ne trouvait grâce à mes oreilles après et ça n'a pas beaucoup changé depuis, en dehors de certains trucs.

Oui, pardon. T'es un alcoolique doublé d'un gros con.

ça ? http://www.youtube.com/watch?v=FvmB-XqHUJM

Ouais. T'es con. Et Mathieu est un gros con doublé d'un alcoolique.

Il va au salon du livre anti-raciste et aux manifs de Méluch.