jlouis

Un classique que je relis après des années : Madame Bovary de Flaubert et Après l'histoire de Muray que je lis pour la 1ère fois.

Exercice de style mon cher, ne m'en veut pas trop. Je suis assez fier de mon école de masse nationalo-plouquiste.

D'ailleurs, espérer une montée du libéralisme dans ces conditions dans les mentalités est un projet aussi réaliste que de demander à un muet de chanter. Comme disait Aron, il est plus facile de se dire de gauche que de refuser de l'être...

Les élèves n'attendent plus rien du savoir, c'est effrayant ! Il faudrait écrire un roman sur les effets de ce délaissement du savoir par les jeunes, partie de la population caressée dans le sens du poile par un pouvoir politique qui ricane de plaisirs de la voir s'abrutir en dehors de ses écoles et se morfondre en son sein tant qu'elle se conforme à ses attentes de discipline citoyenne affligeante.

Si l'on reste dans le cadre du "apprendre par coeur-restitution", j'ai des doutes qu'en à la fertilité des résultats escomptés. De mon point de vue, l'expérience scolaire était et est un mal nécessaire. Le caractère procédural des évaluations ne demandant qu'une restitution stricte du contenu d'enseignement, qui de plus est rarement intéressant et porteur pour notre vie future, m'a toujours profondément ennuyé et me semble à la fois source de paresse et de dégoût pour le savoir. (à croire que c'est voulu...) Les élèves sont tellement conditionnés à fonctionner selon ce schéma d'apprentissage puis d'évaluation qu'ils ne développent jamais ou rarement leur esprit par leur propre moyen, via la dévalorisation du savoir soutenu par l'école et l'influence des loisirs omniprésents, et défendre leurs opinions. Bref, ils n'ont pas d'indépendance d'esprit, ce qui se voient très nettement dans l'apprentissage des langues par exemple puisque celui ci requière un travail personnel sans assistance en dehors des cours ne représentant que 2h/semaine. Ils sont intégrés dans un processus de conditionnement moutonnier. D'où mon profond mépris à l'égard d'une institution qui est, comme dirait l'autre, une fabrique de crétins irréformables, à l'image du pays, et qui refusera à jamais toute initiative de gain de liberté, donc d'indépendance, pour les établissements, ce qui stimulerait la création de méthodes d'enseignement originales et qui seront sans aucun doute plus pertinentes que celles employées aujourd'hui dans l'école de masse nationalo-plouquiste. Les élèves n'attendent plus rien du savoir, c'est effrayant !

Le monastère d'Agia Triada situé au nord ouest de la magnifique Crète :

La dernière me fait penser à celle ci, que j'aime beaucoup :

Il y a un côté "anticipatoire" dans cette musique et un accompagnement musical sublime que j'apprécie :

Coup de gueule : Le pacifisme de façade, donc sournois, des élites politico-industrielles imbibé de bons sentiments rendent leurs actions auprès des gouvernements, des associations, des médias, ... incritiquables. En effet, qui irait s'intéresser aux pourquoi et aux comment de leurs initiatives, puisque qu'au fond ils appartiennent à l'axe du Bien et agissent dans le sens du bonheur universel. Soutenons "citoyennement", c'est à dire le plus souvent aveuglément, les délires féministes, l'indifférenciation des sexes, l'oppression écologiste, l'hygiénisme asphyxiant du bougerbougisme, l'antiracisme décérébrant, les chantages de démocratisation et du droitdel'hommisme conquérant... L'école n'est pas en reste dans ce processus de ramollissement des cerveaux, après tout les jeunes, c'est l'avenir !

D'un coup c'est moins chou... héhé

Leurs salades ont de la gueule, en accompagnement de grillade l'été s'annonce correct.

Qu'il est chou, il veut la protéger...

Jeux du coup franc : le premier à exploser la trogne de la vermine a gagné.

Je le conçois, mais diable qu'elle serait plus jolie avec quelques kilos en plus. La jeune femme dont il est question me semble trop osseuse, effilée, ce qui lui donne un aspect fragile.

Logo par ailleurs excessivement laid.

Celle du milieu dans le trio fait quand même peine à voir.

Quartier évidemment détruit par la bienveillance étatique dans les années 90, malgré l'opposition des résidents, la tyrannie hygiéniste devant faire son travail.

Quand j'étais en licence de sociologie (oui, je sais, c'est une horreur) mes proches me demandaient tous si c'était pour finir dans l'enseignement. Je leur disais à chaque fois que non car le métier est ingrat, comme tu le dis, que les contraintes d’exercice me rendraient marteau (La pédagagagogie institutionnalisée, le sacrosainte programme, ...) et le fait que ce choix se fait par vocation et pas par défaut. Et je remercie Vincent de me faire découvrir Hermann Hesse.

Quel est ce projet urbain non administré, beurk ça me fait penser à la citadelle de Kowloon, c'était le quartier le plus densément peuplé au monde. (détruit dans les années 90) Regardes des photos de l'endroit sur internet, c'est très impressionnant. Un avant goût.

Lancelot va aimer...

Quelqu'un peut il m'aider à comprendre cette phrase de Jarry dans Ubu :

Combien de classe tu as sauté ?

Beau travail.

Une école qui apprendrait à être sage au lieu d'apprendre à être des automates.