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kotaro123

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Tout ce qui a été posté par kotaro123

  1. => Ok Chef. Libre à toi de penser que dans 5 ans tout le monde utilisera des bitcoins, je me ferais pas trop d'espoir à ta place. Surtout que comme dit si jamais cela arrive, la MMT ne sera plus une théorie valable. Je vois que . Ah non. Je ne vois plus. Je vais devoir vous laisser.
  2. Je note que personne ne commente mes graphiques et liens qui ne démontrent rien mais occupent de l'espace. Quelle crotte je fais. Insultez moi.
  3. J'aime quand on m'insulte. La rage me nourrit. Je suis une crotte. Insultez moi.
  4. Mais je le comprends très bien, seulement, les agents domestiques acceptent-ils d'utiliser d'autres monnaies que celle de l'État au quotidien? Les Français pourraient très bien payer leurs impôts en euros et commercer entre eux en dollars. Le font-ils? Non. POURQUOI???? => MMT et QE dans la même phrase, j'espère que tu sais de quoi tu parles...
  5. => Fuis le débat ouais. t'as que ça à faire anyway. "Hypothétique" Est-ce que, oui ou non en France , les gens paient en euros alors qu'ils pourraient en théorie se payer en crottes de cheval, comme tu l'as dit toi-même, rien n'empêche de payer l'impôt et ses courses dans 2 monnaies différentes. Est-ce le cas? "Morale" "Objectivement vérifiable" * meurs *
  6. => ok. En attendant, tu les obtiens comment tes bitcoins. => Tu veux imposer à tous plusieurs monnaies alors que tous préfèrent au vu des faits en utiliser une seule et tu me traites de totalitaire? Non, rien ne te choque? => La crise de 2008 et toutes les bulles de crédit qui vont avec. Le fait est que depuis quelques années, toutes les prédictions estampillées MMT se sont avérées vraies, donc bon. => Tu ne connais pas la définition de la monnaie? - unité de compte - réserve de valeur - médium des échanges. Tu parlais de paléo-monnaies "unités de compte", et je réfute en disant que la monnaie, de nature triple, est liée à l'émergence de l'État. prove me wrong.
  7. => Personnellement ça me fais chier. One money to rule them all, one money to find them, One money to bring them all and in the darkness bind them. C'est un peu mon motto. LOL. 3) J'en ai rien à faire de la morale. Strictement rien. Votre morale ne vaut pas mieux que la mienne. 4) Tu veux une justice? De la sécurité pour ta propriété? Il va te falloir accepter qu'un gorille vienne prélever la taxe. 5) Rien ne les empêche en France aujourd'hui. Apparemment, je pense qu'ils préfèrent le papier toilette de l'État aux autres choses, je me trompe? Tu paies ton boulanger sans euros? 6) Je ne force personne. S'ils veulent utiliser dans leur quotidien une autre monnaie, libre à eux, tu l'as dit toi-même. Le font-ils? Purposeful action I suppose. 7) Ok, maintenant que veux-tu dire par là? Que les gens vont se mettre à utiliser le bitcoin quotidiennement? Possible. Pour l'instant ça n'est pas le cas.
  8. 3) Oui, mais le ratio entre les deux, compte. Une économie ne peut pas se financer entièrement par le crédit. Ce n'est pas soutenable, cela va à l'encontre des lois de la physique. le critère de la situation est juste fallacieux. oui, d'autres monnaies peuvent émerger en période de crise grave, mais qu'est-ce qu'on s'en tape? Lorsque les règles changent, la théorie change aussi. Lorsque la monnaie sera des clopes, la MMT disparaîtra d'elle-même, tant que c'est pas le cas, c'est cette critique qui doit disparaître. Oui, la compétitivité est un non-objet pour des raisons comptables évidentes. Importer ou exporter n'a aucune espèce d'importance. C'est un choix politique et un choix des agents économiques. Inutiles de chercher à changer quoique ce soit, c'est le fruit, d'un ordre spontané comme dirait l'autre. 2) je maintiens. 1) Ok chef.
  9. Intéressant. Comment achètes-tu ton pain qui sert à renouveler ta force de travail? Ou comment as-tu acheté les objets que tu vends en échange de bitcoin. Mystère.
  10. Ah oui? Et en quoi est ce que c'est faux? Qu'est ce que ça prouve? Oui, l'émergence de la monnaie dans sa nature triple, telle que tous le définissent, est liée à l'émergence de l'État. Un homme de paille de compet', tu saisIS le mot "ÉMERGENCE"?
  11. => Donc maintenant on prend ce que dis un mec et on généralise à tous? C'est du foutage de gueule. C'est comme si je disais que vous êtes tous des fascistes parce que Friedman a soutenu Pinochet (que ça ne vous déplaise pas). C'est tout aussi ridicule. Aucun MMTer ne remplace épargne nette par épargne ça n'a aucun sens. Et d'ailleurs mon propos est limpide à ce sujet dans toutes mes explications. L'épargne, c'est qui nous reste après notre consommation. l'épargne nette, c'est ce qui nous reste après l'investissement et la consommation. Je peux pas faire plus clair que cela.
  12. Cites moi. j'ai jamais dit ça mon gars.
  13. 1) Donc tu accepterais d'avoir 10 monnaies différentes dans ton porte-monnaie pour faire tes courses? Bonjour les frais de transaction. j'ai mal à la tête rien qu'en visualisant les étiquettes de prix en magasin... 2) Voir 1. 3) Ce n'est pas sur ce fil où quelqu'un de votre camp avait dit que la morale était une invention des totalitaristes? 4) Je peux remplacer le nettoyage de salle par n'importe quoi : justice, sécurité, éducation, routes, protection sociale etc etc... C'est, encore une fois, un exemple. 5) Tout le monde doit payer l'impôt. Donc tout le monde doit se procurer à un moment de la monnaie émise par l'État. Donc tout le monde utilise la monnaie de l'État. Et c'est ce que tout le monde veut : une monnaie pour acheter son pain et sa voiture. Simple et efficace. 6) TU ne veux pas être enfermé dans un monopole monétaire. Personnellement je veux pouvoir payer tout ce dont j'ai envie avec une seule monnaie acceptée universellement sur le territoire. Ne sois pas totalitaire s'il te plaît. 7)...
  14. Éclairez-moi je vous en prie sur Friedman, les Chicago Boys et Pinochet, peut-être n'ai-je pas compris les subtilités? Et puis Hayek aussi, j'ai peur de ne pas avoir compris.
  15. Friedman ne soutenait pas Pinochet peut-être? Regarde la période Brüning. Celle où les scores des extrêmes montent en flèche. D É F L A T I O N http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c0/BSPDRWeltkrise.PNG Le graphique illustrant parfaitement la chose. Vous désirez un cours d'histoire économique en plus?
  16. Absolument hilarant. Un libéral qui ne connait pas la modération, le juste milieux. Ça ne m'étonne même plus... Je veux une salle propre, tu veux une salle propre, il faut faire des concessions pour faire un bon marché. L'Étatisme n'est pas totalitaire, il n'y a que les Siths qui raisonnent uniquement par l'absolu.
  17. Contrairement au dentifrice, tu cherches dans la monnaie le moyen de paiement universel. Payer ton boulanger et ton coiffeur avec deux monnaies différentes parce qu'il y a concurrence n'est pas très pratique. Il n'y a pas de morale dans l'affaire, juste de la "purposeful action". On veut un moyen de paiement universel, le moyen le plus simple est un monopole avec le pouvoir de lever l'impôt. Comme ça tout le monde utilise la même monnaie sur le territoire, et tout le monde est content. Ces pays là n'ont peur du bitcoin que parce qu'ils n'ont pas un pouvoir de taxation suffisamment efficace (corruption, évasion fiscale etc...). Jusqu'à preuve du contraire il faut toujours de la monnaie réelle pour obtenir des bitcoins. Donc je ne vois même pas les raisons qui pousseraient à l'interdire à vrai dire. L'interdiction ne sert pas à grand'chose et je suis moralement contre : il faut bien laisser au gens le loisir de s'amuser avec ce qui est foncièrement un gadget... L'inflation est un problème évidemment, et la MMT s'en préoccupe avec un soin tout particulier. La taxe de l'émetteur est une destruction de monnaie (par opposition à la dépense de l'émetteur qui est une création). Lorsqu'il y a inflation, un excédent budgétaire peut servir à détruire de la monnaie, ce qui est déflationniste. Le déficit quant à lui n'est inflationniste que lorsque les capacités de l'économie sont complètement utilisées. Avec nos taux de chômage, on en est loin. Je suis complètement contre le socialisme totalitaire, je suis un démocrate convaincu, mais sache une chose : la déflation est beaucoup plus à même d'apporter la violence et la dictature que l'inflation. Weimar en est un exemple on ne peut plus probant, tout comme les scores des extrêmes dans notre vieille Europe au bord de la déflation. L'inflation des 30 Glorieuses n'ont pas vraiment apporté la dictature, si? Il est étonnant que l'on me traite de totalitaire simplement parce que je tire des conclusions des faits tels qu'ils sont.
  18. Tout d'abord re-bonjour à tous. Si, cela signifie épargner au delà de son revenu. La critique de Robert Murphy est d'apparence pertinente, mais elle ne l'est pas. Dire que collectivement épargner en net veut dire collectivement investir moins est vrai, mais ce n'est pas critiquable, car si on investissait plus que ce que l'on épargnait, le secteur privé serait en besoin de financement (solde négatif). Comment le privé comble-t il un besoin de financement? par le crédit, c'est d'ailleurs tout le principe même du crédit, combler des besoins de financement. Investir plus que l'on épargne n'est pas soutenable car cela invite à l'explosion du crédit privé (comme expliqué supra pour le cas de l'Irlande, la Grèce et l'Espagne). Le secret de l'épargne nette, c'est qu'elle a tendance à maintenir la dette privée à des niveaux soutenables sur le long terme. Robert Murphy n'en parle pas, et en tant qu'autrichien je pense que cela devrait l'alerter quelque peu. Pour l'exemple de Google, Murphy se trompe. Oui, sans dépenses de google, personne ne pourra accumuler d'actifs google. C'est logique non? Le fait que l'équation soit sous cette forme est une critique odieusement faible, étant donné que peu importe le nombre de secteurs, elle sera toujours vérifiée. On pourrait diviser en autant de secteurs qu'il y a d'agents économiques et cela sera toujours et partout, vrai. Inversement, on pourrait réduire l'équation à un seul secteur et elle sera toujours et partout, vraie. Pour des raisons évidentes cependant nous avons décidé de séparer l'économie en 3 secteurs. Mais 2, 5, 10, 100000 donneraient également le même résultat, logique de comptabilité oblige. Non, pour la énième fois, je ne suis pas "Chartaliste". J'étais libéral avant, je sais de quoi je parle. Tout le monde n'est pas comme vous à ne lire que les critiques avant de lire la matière . Le fait que la monnaie soit imposée n'est pas en soi choquant, du fait tout simple que dans la monnaie nous cherchons le moyen de paiement universel, ce qui ne peut-être garanti par un monopole, car une concurrence ferait que nous devrions changer de monnaie pour acheter du pain et aller au cinéma, ce qui n'est pas très pratique. Et le moyen que le monopoliste a trouvé pour s'assurer de l'universalité des moyens de paiement, c'est l'impôt, la contrainte. On peut en trouver d'autres évidemment, le fait est qu'aujourd'hui, c'est comme ça que cela marche. Ce postulat est descriptif, ta critique est normative, de fait, c'est assez faible. => C'est la valeur faciale qui comptait la plupart du temps, vu que le poids du métal n'était pas ou peu régulé. Une sorte de monnaie scripturale en quelque sorte. Tout cela pour dire que de toute façon, les pièces qui nous sont restées n'étaient probablement pas utilisées comme nous l'utilisons du fait de leur valeur beaucoup trop colossales... Ok. Ce que je pense de Bitcoin est simple : au jour d'aujourd'hui, à moins d'être un miner, impossible de se procurer des bitcoins sans investir de la monnaie étatique. Donc bon, pour le moment, le potentiel est relativement limité, d'autant plus que la monnaie étatique a de beaux jours devant elle du fait de la persistance de l'impôt et des contraintes qui vont avec. Le bitcoin n'en reste pas moins révolutionnaire et fort intéressant, un jour peut-être il mettra la MMT en défaut mais ce jour est encore loin. La monnaie-mémoire, je lirais le paper, je te dis ce que j'en pense. 1) Est ce notre système? Oui. Donc cette critique ne vaut pas grand'chose. 2) Au contraire, les dépenses financent les recettes chez l'émetteur, je trouve cela très intéressant, car avec cela tout impératif de lever des taxes pour dépenser voire même la nécessité de "financer" son budget disparaît. 3) Question personnelle : préfères-tu une économie qui se finance par de l'épargne ou par du crédit? 2èmement : les paiements en nature et l'altruisme sont-ils monétaires? Quant à la compétitivité, c'est une question secondaire, comme tout ce qui tient par ailleurs à la balance des paiements et la balance courante. C'est un non-objet. Je peux là encore t'expliquer pourquoi, à ta demande. => Je ne dis pas que la monnaie date de cette époque. Simplement que la reconnaissance de dette, la base de la monnaie chartale, est antérieure jusqu'à preuve du contraire à la monnaie frappée et à la monnaie telle que définie par tous (nature triple), tu peux dire que la monnaie est antérieure, mais seulement en changeant la définition de la monnaie, ce qui n'est, à vrai dire, pas très sérieux. Je connais bien les régulations, mais à vrai dire je ne vois pas le problème, ou en quoi cela conteste le fait que le bon du Trésor est un titre d'épargne. Le fait est que le Bon du Trésor est en effet un critère dans l'estimation du risque de crédit (ce qui est normal, étant le placement le plus sûr qui soit), mais cela n'empêche pas les banques d'en acheter au delà de ce dont elles ont besoin pour respecter les critères, preuve étant les réserves excédentaires massives du QE, investies en BdT. L'exemple grec est symptomatique d'un marché incapable d'estimer le risque. J'ai déjà expliqué pourquoi - outre les régulations - le secteur financier était si friants de titres émis par l'État, la raison étant simplement que le marché interbancaire est du Ponzi, et qu'il y a un moment où il faut le solder. Le BdT sert à cela, à swapper de la monnaie Ponzi (de la monnaie bancaire) contre de la monnaie planche à billet (la monnaie centrale obtenue en revendant le bon), beaucoup plus sûre et surtout, libératoire.
  19. 1°- Eh bien c'est exactement ce que je dis, depuis le début. Juste une chose : les réserves fractionnaires n'ont jamais existé. La contrainte de la création monétaire bancaire c'est la demande en crédit, pas le montant des réserves. En témoignent le cas japonais le cas américain, S&P, la Fed, la BRI et la BoE dans leurs études sur la passivité du crédit. 2° Ça m'est passé sous le nez, je soutiens pas ça, pas plus qu'un MMTer ne le fait... 3° mais ça ne nous dit rien sur une quelconque causalité => l'équation est vraie du point de vue de tous les pays.De fait, l'épargne nette non crée par le déficit public domestique l'est par un déficit public étranger, ou une bulle de crédit (mais cette dernière est temporaire évidemment, puisqu'elles finissent par péter). D'ailleurs, je me demande qui a objectivement parlé d'épargne privée ici. J'ai toujours parlé d'épargne nette qui est la seule qui nous intéresse, nous autres MMTers. Évidemment que l'épargne privée existe sans déficit public, mais l'épargne nette, qui est au centre de l'accumulation capitalistique propre au capitalisme, découle d'un déficit, toujours et partout dans notre système monétaire. 4) Répondu supra. 5) J'en suis conscient, l'équation a ses limites. D'où l'intérêt de s'attacher à faire en sorte que les soldes soient constitués au mieux. Tout l'intérêt de la finance fonctionnelle à vrai dire. "Dès lors que l'offre croit avec le taux d'intérêt, plus de demande doit avoir tendance à faire monter les taux d'intérêt" => ça par contre, c'est faux. les déficits publics font baisser les taux, la crise le montre bien. Plus généralement, les taux d'intérêts suivent docilement les taux directeurs, sans sourciller, du fait que l'offre est - illimitée -. La Banque Centrale agit comme un price-setter : elle fixe le prix et laisse flotter ses quantités selon la demande. De fait, une augmentation de la demande ne fera pas augmenter les taux. Tu fais l'erreur de croire que les taux sont réglés par la rencontre entre offre et demande (type ISLM-, alors qu'ils sont le fruit d'une action classique de price-setting opérée par le monopoliste... De fait, le prix est secondaire dans l'analyse de la masse monétaire. Ce qui compte, c'est la demande en crédit, i.e. le besoin de financement du secteur privé. Cela explique notamment pourquoi, malgré des taux identiques, il n'y a eu des bulles de crédit que dans des pays très précis : la Grèce, l'Irlande, et l'Espagne, tous 3 des pays où les soldes du secteurs privé étaient dans le rouge pendant plusieurs années (selon l'équation des soldes sectoriels). Le recours au crédit s'est fait par besoin de financement, ce qui est logique. 6°) "Mais une partie des fonds allant au gouvernement vient aussi des fonds qui auraient été autrement dans l'investissement privé." => rappelle-toi bien : l'offre de monnaie est illimitée. J'ajouterais encore : les réserves ne sont jamais prêtées. Jamais. Elles ne peuvent pas sortir du système bancaire. Elles n'interviennent à aucun moment dans le mécanisme du prêt. Aucun moment. Donc elles ne vont dans l'investissement privé que par la spéculation (YouHouuuuu). Prêter à l'État fait intervenir les réserves (surtout les réserves excédentaires pour des raisons que j'ai déjà exprimées, quoique de façon très brève). Prêter à l'État n'empêche pas les banques de prêter au secteur privé. C'est une ineptie de dire ça. "Là apparemment il y a l'idée (dans le texte cité initialement par votre ami) que le déficit public finance la croissance. Comme ça, on peut juste le tenir pour acquis. Pas besoin de rien démontrer. Comme s'il allait de soi qu'une dépense publique était équivalente à un investissement privé." => C'est écrit dans l'équation du PIB : C + I + G + X-M Du reste, la croissance passe par l'accumulation capitalistique, qui passe par l'épargne nette. Je ne te fais pas un dessin. 7°) Au vu du supra, ce point perd totalement son intérêt, inutile que j'y réponde. Bonne nuit. PS : je te conseille d'abandonner ISLM / Mundell-Flemming assez vite
  20. 1°) Les banques indiennes, aux taux de la banque centrale indienne (j'ai mis le lien de la corrélation entre les taux) 2) "L'emprunt a également plusieurs fonctions pour l'économie : tout d'abord, la dette publique est destinée à satisfaire le désir du secteur privé d'épargner des titres financiers sûrs : la dette publique est d'abord et avant tout un TITRE D'ÉPARGNE FINANCIÈRE pour le secteur privé : l'achat est volontaire, il est rémunéré à intérêt. Bref, le dogme que la dette publique draine l'épargne est faux et archi-faux, il en crée. (Le BdT) il constitue un moyen de stabilisation du système financier et de politique monétaire : découlant de sa première fonction, le Bon du Trésor est est également un outil de stabilisation du système financier : il est un moyen pour le secteur financier d'acquérir des liquidités dites libératoires (c'est-à-dire sans dette), auprès de la Banque Centrale, qui est destiné à solder les crédits interbancaires. En effet, le Bon du Trésor comme vous le savez peut-être échangé auprès de la Banque Centrale sans décote contre des liquidités strictes (High powered money, M0, monnaie stricte, appelez ça comme vous voulez ) . C'est pourquoi entre autres il y aura toujours au moins une banque qui sera intéressée par l'achat de Bons du Trésor, simplement parce que ça lui permet de solder ses crédits par autre chose qu'un crédit (la fonction de l'emprunt se rapproche sur ce point de la dépense publique, qui crée des réserves bancaires qui ne sont pas soumises à une dette, i.e. de la HPM) Dernièrement, le Bon du Trésor est un outil de politique monétaire : il permet en effet de rémunérer à intérêt les réserves excédentaires des Banques, et permet donc d'assurer l'efficacité de la politique monétaire du taux d'intérêt directeur. Lorsqu'il y a des réserves excédentaires, les banques cherchent à les investir. Pour éviter une chute des taux d'intérêts sur le marché interbancaire à cause de ces mêmes réserves, le Trésor Public se synchronise avec sa Banque Centrale et émet des Bons pour drainer le montant des réserves excédentaires suffisant pour garantir le taux d'intérêt sur le marché interbancaire dans ses opérations quotidiennes." (je m'auto-cite) En gros, les banques se servent des Bons du Trésor pour swapper la M1 (les dépôts à vue et les crédits) en M0, c'est à dire en monnaie centrale, libératoire. En effet, M1 n'est pas libératoire (elle peut-être contrainte au défaut parce qu'elle est essentiellement un crédit), contrairement à la M0. La M0 permet d'interrompre la pyramide de Ponzi interne au secteur bancaire. C'est pourquoi notamment la détention de dette publique évolue à contrario de la dette privée : https://frappermonnaie.files.wordpress.com/2012/03/fredgraph1.png "Ok, pourquoi pas, pour quel niveau d'endettement par rapport aux revenus de l'état ?" => https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/rankorder/2186rank.html Des ratios que n'importe quel économiste mainstream considérerait comme dégueulasses... On attend toujours les "bond vigilantes"... "Enfin un truc ou on est a peu près d'accord, ceci dit si personne ne veut prêter à un état à un taux donné, comment il fait ? C'est bien beau de dire à la banque centrale de baisser le taux, si personne n'en veux. Si par exemple les gros groupes privés paie 5% pour des obligations de bonnes qualités, pourquoi je prêterais à l'état à 0.5%. Tu fais comme si il n'y avait pas d'autres offres de dettes." => Besoin structurel de BdT du côté du secteur bancaire, c'est pour ça notamment que les banques sont prêtes à financer l'État à des taux négatifs. Tout ça parce qu'il faut bien stopper le Ponzi interne au bout d'un moment, et que seule la M0 de la Banque Centrale/ Trésor Public le permet. Or, l'un des moyens pour en obtenir est de vendre ses BdT à cette dernière. Bonne nuit, à demain, si tu as besoin de précisions...
  21. => Désolé pour la quote. Je crois que tu te trompes également assez sévèrement sur les monnaies métalliques : comme Keynes l’a argumenté, la monnaie « chartale » ou moderne est vieille d’au moins 4 000 ans, et [l’analyse néochartaliste] n’est pas simplement le « cas particulier » qui ne s’appliquerait qu’aux États-Unis à la fin du siècle, mais plutôt qu’elle peut être appliquée plus généralement à la totalité de l’ère de la monnaie Chartale ou étatique. Au lieu d’essayer de localiser les origines de la monnaie dans un supposé marché primitif originellement fondé sur le troc, nous trouvons les origines de la monnaie dans l’ascension des anciennes communautés fortifiées, qui était capable de lever des taxes sur leurs sujets.[…] Les faits historiques suggèrent que virtuellement tout « commerce » depuis les plus lointaines origines était conduit sur la base des crédits et débits. […] Premièrement, les comptes de dette (sous forme de tablette d’argile) sont plus anciennes d’au moins 2 000 ans que les plus anciennes pièces connues[NdT : en Europe, elles apparaissent en Lydie à partir du VIIème siècle avant Jésus-Christ, soit des tablettes datant d'au moins 27 siècles avant J.-C. bien plus que les 20 siècles avant J.-C. minimaux de Keynes]. Deuxièmement les historiens de l’économie ont longuement été éberlués que la dénomination des monnaies de métal précieux (même celle de moindre valeur) valait beaucoup trop pour être utilisé dans le commerce quotidien. En exemple, les plus anciennes pièces étaient en électrum (un alliage d’argent et d’or) et la dénomination la plus commune aurait eu un pouvoir d’achat d’environ dix moutons, de manière à « ne pouvoir être une pièce utile pour les petites transactions » (Cook, 1958, p. 260). Elles auraient pu suffire pour la vente en gros de gros marchands, mais elles ne pouvaient être utilisées dans le commerce de détail. Plus encore, la valeur nominale apposée sur les pièces n’apparaît pas comme fermement régulée par le contenu en métal précieux (Randall Wray traduit par Bersac de frappermonnaie) Bref...
  22. => Ou avec ton gré. L'État ne s'impose pas toujours par la force, il est souvent l'émanation d'une volonté commune de régler ensemble des problèmes communs à tous. La sécurité en est un. Le vigile sert à ça. Mais bon, comme d'habitude, les libéraux refuseront d'admettre que le phénomène social est fondamentalement contraignant. Je soutiens personnellement que l'État est apparu pour régler le problème de fond des externalités des interactions des agents.
  23. "Oui et pourquoi l'Argentine a dû émettre de la dette en $ ?" => Ils n'étaient pas obligés. L'Inde émet sa dette en roupies depuis sa fondation, c'est dire. Je n'ai, à vrai dire, jamais compris les motivations qui poussaient un État à emprunter dans autre chose que sa monnaie, si ce n'est, la folie. Je pourrais t'expliquer également il y aura toujours des acheteurs pour la dette publique, malheureusement j'aurais à recourir à une explication assez technique et je doute qu'à 2h du matin tu veuilles l'entendre.... "C'est pas de la faute aux bureaucrates ça, n'importe qui peut le faire pourtant peu choisissent cette option. C'est sans doute que elle n'avait pas le choix, non ? Si elle n'empruntait pas dans une monnaie un tant soit peu solide personne le lui aurait filé un kopeck. " => Comme je disais : l'Inde émet des dettes en roupies depuis sa fondation. Il me semble également que l'Érythrée émet de la dette dans sa monnaie si mes souvenirs sont bons - autant de dire que personne, personne n'est obligé d'émettra sa dette en monnaie étrangère. "Et donc c'est quoi la différence entre le système Mugabe et un système ou l'état peut emprunter autant qu'il veut vu qu'il maîtrise tout ?" => La différence c'est que dans l'un des deux il y a la reconnaissance de la capacité, et que dans l'autre il y a l'illusion de l'obligation. Le fait qu'il n'y ait pas de contraintes financières (de défaut donc) à la dépense publique n'enlève pas l'existence de contraintes réelles, comme l'inflation et les ressources réelles.
  24. "- il ne t'es pas venu à l'esprit que salle de concert émet des billets parce qu'il y a un artiste qui s'y produit ? Il y a une création de richesses réelle a la base. Les gens ne viennent pas voir un concert parce qu'on leur distribue des bouts de papiers..." "Tout comme les supporters ne viennent pas aux match pour voir l'arbitre inscrire l score sur un tableau (sauf les chartalistes apparemment), mais parce qu'il y a 22 types qui jouent au ballon sur le terrain..." => J'appelle ça : enculer des mouches. Tu ne remets pas l'exemple en cause, tu te focalises sur des détails qui n'ont rien à y faire. Bien sûr qu'un artiste s'y produit, j'aurais aussi pu prendre l'exemple d'une tombola, d'une lotterie, que sais-je, ce n'est pas ça qui est important, ce qui est important c'est que si je dois émettre avant de prélever. Idem pour l'arbitre, on aurait pu choisir un autre exemple, comme un console de jeu devant attribuer un score etc... Ce n'est pas important, ce qui est important, c'est que le score attribué n'a pas à sortir de quelque part, ni a être possédé avant, il est simplement écrit. Évidemment que la richesse réelle est la plus importante, mais ce n'est à vrai dire absolument pas le sujet (on peut en discuter, la MMT n'est pas en reste dessus), puisque les exemples décrivent un système monétaire. "Et pour ton histoire de salle fermée et de pokémon, là, je ne sais pas ce que c'est, mais ça me fait flipper. D'abord tu es qui pour le demander de nettoyer la salle et qu'est ce que j'en ai à faire de tes pokemons ? Et la question n'est pas de pure forme, elle est centrale." => Pour la première question : un tyran, un élu, osef. Quelqu'un qui a l'autorité, qu'elle soit donnée avec consentement ou arrachée sans. Dans l'exemple, c'est complètement secondaire. Je préfererais bien entendu un élu, avant que tu ne montes sur tes grands chevaux. Pour la deuxième : tu en as à faire de mes pokémons parce que tu veux sortir de la salle, et que tu sais que mon vigile ne te laisseras pas sortir sans carte pokémon. Alors à moins que la salle de plaise au point de vouloir y rester, je doute que tu n'en aie rien à faire de mes pokémons...
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