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kotaro123

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Tout ce qui a été posté par kotaro123

  1. => Merci pour le point technique. "1° J'en sais rien s'il y a une limite, mais dans l'absolu on s'en fout, ce qui compte c'est comment la monnaie circule non ? Si l'état doit passer par les marchés pour emprunter, ce qui est le cas aujourd'hui, il est confronté à un prix sous la forme d'un intérêt." => La monnaie circule uniquement et totalement quand l'émetteur a été en déficit (comme mon exemple le prouve) Sinon pour la soit-disant dictature des marchés : http://frappermonnaie.wordpress.com/category/general/la-planche-a-billets-maitrise-les-taux/ Pour 10 émetteurs de monnaie différents, j'aurais pu en prendre 25, 100, peu importe, le constat est là : la corrélation (= la relation en gros) entre le taux directeur de la banque centrale et le taux sur la dette publique est proche de 1 (sur un maximum de 1). La Banque Centrale, donc l'État, maîtrise les taux sur sa dette, il n'y a aucun risque de cas à la grecque pour un émetteur de monnaie. Toutes ces peurs sur les intérêts sont des inepties de gens qui ne mettent pas le nez dans le système monétaire. Le banquier est juste l'idiot utile qui sert à masquer que toutes les dettes d'émetteurs de monnaie sont monétisées.... Pour le cas Argentine : l'Argentine est l'émetteur du pesos, sa dette était en dollar. D'où le problème. On ne peut pas maîtriser quelque chose dont on est pas le maître, et aux dernières nouvelles, l'Argentine n'a jamais été le maître du dollar. Pour Mugabe, je ne l'ai pas vu emprunter à qui que ce soit si ce n'est à lui-même, avec les conséquences que l'ont connait évidemment, dans un pays post-guerre avec 80% de son infrastructure détruite et en plein réforme agraire... Tous les défauts souverains contraints de l'histoire de l'Humanité sont : - des pays qui émettaient une monnaie à contrepartie (or, terres, etc...) - des pays qui avaient une dette en monnaie étrangère (inde, Argentine etc...)
  2. =>* D'où est ce que ça sort? C'est abracadabrant. => ** Dans votre critique? L'erreur est de croire que le déficit public prend de l'épargne, que cela soit par la dépense stricto sensu que par la dette. C'est - l'inverse - qui est vrai. À savoir que le déficit créé de l'épargne dans le secteur privé, que cela soit par la dette, ou par le déficit. Ce qui est, à vrai dire, en parfaite adéquation avec l'équation en elle-même. Le fait est que le secteur privé ne peut pas épargner en net seul. S'il veut épargner en net, il lui faudra quelqu'un sur lequel il puisse accumuler des revenus en lui en versant moins en contrepartie. Ce quelqu'un, c'est soit l'État, soit le secteur étranger.
  3. Voilà les simplifications sur la MMT, si tu ne comprends pas, je ne peux rien pour toi.
  4. * Erreur grossière, La dette publique et le déficit public ne drainent pas d'épargne, elles en créent : le déficit va dans la poche de quelqu'un, non? (le secteur privé, directement par prestation de service ou indirectement via la consommation/ l'épargne des bénéficiaires), et la dette, elle contribue à générer de l'épargne financière vu qu'elle est un placement sûr rémunéré à intérêt. Prétendre le contraire c'est être fou. C'est tout le problème, j'ai tendance à larguer les néophytes et j'en suis conscient. Malheureusement ce que je dis requiers une certaine connaissance du système monétaire que la plupart d'entre vous n'ont pas. Les postulats de base sont cependant accessibles à tous - tous ceux qui ont un minimum d'esprit logique. J'ai déjà énuméré les postulats de base en termes simples. Si tu ne comprends pas, ouvre un dictionnaire...
  5. => Si, mais seulement lorsque les capacités de l'économie, y compris au niveau du facteur travail, sont utilisées. On appelle ça de l'inflation par la demande. Et on lutte contre grâce à la contra-cyclicité naturelle du budget de l'État. => Non. Elle n'a rien à voir avec une taxe : elle est volontaire et non contraignante. Trésor public et Banque Centrale sont 2 faces d'une même pièce, 2 créatures de l'État. La dette public d'un émetteur de monnaie c'est la main gauche qui passe les biffetons à un pote qui les passe à la main droite. À qui la main droite doit les billets? à la main gauche ou au pote? D'où vient la monnaie? Il n'y a qu'une seule source : c'est un monopole.
  6. 1- La Robinsonnade ne sert à rien, puisqu'elle n'entre pas dans le cadre MMT. Elle ne sert à rien. L'équation des soldes sectoriels est ce qu'elle est, elle ne peut s'appliquer (sous cette forme, parce qu'elle est toujours vraie anyway) qu'à notre situation actuelle, à notre système montétaire.. 2- Ça change tout. Murphy ne dit pas le contraire, mais il omet de dire qu'en tant que monopoliste, l'État est un price-setter! et que donc il a un rôle énorme à jouer dans l'économie en tant que price-setter de la monnaie. 3- la prochaine étape est de cesser de critiquer la MMT sur des points sur lesquelles elle n'est pas relevant, i.e. des points qui ne rentrent pas dans son cadre d'analyse. le texte de Murphy ne se résume pas à une robinsonnade, mais il se trompe de cible en sous-entendant des choses que les MMTers n'ont jamais dites ou qu'il pose des questions que la MMT se pose naturellement aussi... ex : "not all spending and income are created equal" => Merci capt'n obvious, on le sait aussi... ou des trucs complètement stupides comme "higher deficits means higher taxes in the future" => Faux et archi faux puisque l'émetteur de monnaie n'a pas besoin d'emprunter ni de taxer pour dépenser. Il s'en fout de sa dette, vu qu'il la tient envers lui-même (étant l'émetteur. Le Trésor doit sa dette à la banque centrale, on a vu plus contraignant comme "dette").
  7. PS : je ne vois toujours pas le rapport avec le socialisme.
  8. Je viens de le finir et là aussi il y a quelques vilaines scories dans le raisonnement par exemple : - l'existence de la dette de l'émetteur de monnaie qui est logiquement contestable (la position est même intenable) - les effets d'une réduction de cette "dette" (comme démontré par Wray) - le néo-chartalisme va plus loin qu'Abba Lerner car nous souhaitons non pas que le budget soit conjoncturellement favorable au plein-emploi mais structurellement (par l'employeur en dernier ressort notamment), l'excédent budgétaire, déflationniste, étant un outil dans la lutte contre l'inflation. Nous défendons les postulats de base de Lerner, à savoir que les finances publiques ont une fonction dans l'économie, et que toutes les recettes et toutes les dépenses doivent servir à jouer ce rôle... Difficile de faire mieux en matière de dépense publique...
  9. => La finance fonctionnelle n'a rien à voir avec le socialisme, pas plus que ses aspects systémiques changent quoi que ce soit : c'est un principe.
  10. Elle ne l'ignore pas du tout, puisque (si tu parles pour l'État, le secteur privé étant une affaire du secteur privé, y compris chez les MMTers, quoiqu'ils soient un peu plus régulationnistes que vous), nous descendons d'Abba Patchya Lerner et de sa finance fonctionnelle. Difficile de faire mieux niveau optimisation du budget de l'État.... Sinon pour répondre aux autres, je le dis et le confirme je ne suis pas "Chartaliste".
  11. Dakor. Cites-toi s'il te plaît Ce "Wot" incompréhensible est en fait relativement simple à comprendre et à défendre lorsque l'on a une idée de comment fonctionne une banque centrale, un trésor public, une banque commerciale et des notions (basiques) de comptabilité. Ce n'est somme toute pas vraiment compliqué, les postulats de base ne sont au mieux que des lapalissades : - un émetteur de monnaie fiat peut dépenser autant qu'il veut dans sa monnaie (cela ne veut pas dire qu'il le doit) capt'n obvious - parce qu'il doit émettre la monnaie avant de la taxer les dépenses précèdent naturellement les recettes et donc les dépenses financent les recettes et non l'inverse capt'n obvious #2 - tout le monde ne peut pas être en excédent ou en déficit en même temps, tous les soldes d'une économie se compensent (à moins de vouloir défendre des dettes sans créanciers et des revenus sans source) Ce sont les constats de base. On peut pas faire plus bateau. Après, on tire des conclusions supplémentaires de ce que nous savons du système monétaire et du fonctionnement de ses institutions, mais ce n'est pas le but ici, à moins que tu ne le veuilles... Loin de moi cette idée... Nous défendons les mêmes idées, car oui, il y plusieurs chartalistes
  12. @ L'auteur : tu as mon total soutien, je me suis inscrit exprès pour ne pas laisser un chartaliste seul face à vous tous. Ce fil montre bien que les critiques proposées par les écoles "libérales" (que ce soit autrichienne, néo-classique tendance libérale etc...) Sont au mieux faibles. Si tu as des questions, je suis à ta disposition (tu m'as cité par ailleurs pour la réfutation de la critique de Murphy). Quant aux autres, je suis également à leur disposition pour débattre ou donner des éclaircissements sur la MMT s'ils le désirent. Cordialement, kotaro123
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