Bonjour à toutes et à tous en ce dimanche de chassé-croisé des vacances du 31 juillet 2016,
Mes préférences de discussions et de dialogues vont essentiellement à l'économie. Il faut bien admettre que les sujets dits de politique n'ont jamais été ma tasse de café même si je respecte les personnes qui sont attirées par cet objet.
En Tunisie, sur la matière politique, les dernières statistiques de l'INS - Institut national de la statistique - dénombrent, au dernier recensement, près de 11 millions d'analystes et d'experts pointus, disposant d'avis divers et variés sur les mécanismes intrinsèques régulant et transformant la structure politique.
Quant à la France, l'INSEE - Institut national de la statistique et des études économiques - a répertorié 65 millions d'analystes politiques, de très haut niveau, presque autant que de sélectionneurs de l'équipe nationale de football - incluant dans leurs calculs, pour éviter les discriminations selon les trois auteurs de l'étude consultée, les Français expatriés/exilés/expulsés/bagnards et les Français en sursis de cette future situation survivant encore dans l'Hexagone.
Tout ce monde, de part et d'autre de la Méditerranée, n'a peur de rien évidemment mais ils dialoguent principalement de manière anonyme ou en pseudo sur les réseaux en ligne.
Allez comprendre, dans des pays ultra-libres et ultra-démocratiques, pourquoi ces critiques n'assument pas leurs pensées et leurs propos en dévoilant leurs identités ?
Lorsqu'on lit les commentaires sur des articles de journaux - Le Point, Le Monde, Le Figaro etc.-, ils sont souvent acrimonieux, voire haineux, parfois modérés, et pourtant rare il est que des commentateurs assument la liberté d'expression en affichant leurs identités dans des pays totalement libres et protégés par un Etat de droit et la Constitution.
Et ironie du sort, ces mêmes personnes - que je respecte totalement leurs positions - réclament et exigent, dans leurs critiques et commentaires, de la transparence envers les médias, envers les politiques et envers les autres internautes etc.
Chères amies et chers amis, il faut bien noter qu'il est rare sur ce forum de libéraux, de libertaires et de libertariens, amoureux de la liberté sous toutes ses formes, de visualiser un profil exprimant des opinions sans assumer son identité.
Même si je comprends et je respecte cette décision d'anonymat, la question se pose ainsi : sur le fond, il est probable que ces paradoxes posent des questionnements sur l'état réel des libertés publiques et individuelles, de part et d'autre de la Méditerranée et ailleurs. Bien loin des perceptions, des idées préconçues et des histoires qu'on se raconte pour se rassurer.
Lorsqu'on rentre dans le concret et le palpable, en dévoilant par exemple son identité et son point de vue - avec ou sans aménité -, personne n'assume tout en proclamant à cor et à cri que son pays adore la liberté d'expression.
De ce fait, vous comprendrez pourquoi le sujet politique ne m'intéresse pas car ce problème et débat datent de plusieurs siècles et continueront à animer les communautés humaines durant encore des milliers d'années.
J'adore l'économie et la finance, des sujets chiffrés, mutants et palpables qui concernent notre quotidien à toutes et à tous, loin des idéologies politiques et polémiques qui tournent en rond. Les seuls individus qui gagnent à ce jeu sont ceux qui disposent d'un poste rémunéré lié à l'animation du débat politique.
Ceux qui sont passionnés par la matière politique - et pourquoi pas ?- je les encourage sincèrement à gagner du temps en allant exercer leur énergie et leurs droits civiques en se présentant à un poste politique rémunérateur.
Pour les autres, comme moi, il est préférable de faire autre chose et d'exercer - si vous le souhaitez - votre droit de vote à chaque élection tout en observant les acteurs rémunérés de la scène et du théâtre politique dans chaque pays.
En évoquant le concret et le pragmatisme, comme je l'ai indiqué dans mon premier message, si l'un de vous, chers internautes, disposez d'un accès sur un média en ligne - petit, moyen ou grand - je serais ravi de contribuer modestement sur un thème économique.
En toute fraternité,
Nizar Fassi