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Poly

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Tout ce qui a été posté par Poly

  1. Au contraire. J'en ai fait 5 ans après le bac pour l'instant, et ça risque de continuer.
  2. J"ai pensé à un autre truc en me douchant ce matin. Si on a une équation x+y=c+y, on pourrait en déduire que x=c et qu'on se fiche du y. Cela peut être une grave erreur, car le y peut agir comme catalyseur de l'égalité, et même la rendre possible, en étant consommé puis reconstitué à la fin. Bref, les mathématiques en économie, c'est puissant mais dangereux.
  3. Il est corrélé, statistiquement, mais il correspond aussi à un raisonnement théorique qui confirme la causalité (si on a une famille nombreuse, donc plus d'enfants, a priori, on achète une voiture familiale avec une plus grande probabilité, c'est logique). Mais la causalité ne peut être renversée. C'est pour ça que les statistiques c'est bien, mais un raisonnement qualitatif est nécessaire pour les compléter.
  4. Effectivement, vous n'avez pas compris l'exemple. Le nombre d'enfants par femme augmente le nombre d'achats de voitures familiales (logique, on n'achète des voitures familiales que si on n'a une famille assez grande), je supprime toutes les nuances du type "oui, mais plus d'enfants implique moins de revenus, etc". L'implication est assez logique. On peut écrire une relation avec un égal, et si on inverse l'équation, on trouve un égal qui signifie l'implication dans l'autre sens, qui n'est pas, a priori, vraie.
  5. Non, c'est hors-sujet, je parle d'équations ayant un fondement autre que purement empirique et statistique (auquel cas la dichotomie corrélation/causalité joue beaucoup). Le "=" peut être 1) une équivalence (cas favorable, ça marche, on peut faire des maths comme on veut), 2) une implication, auquel cas on ne peut pas inverser l'équation sans violer la causalité, 3) comme le disait Rincevent, les variables peuvent varier en même temps à cause d'une troisième. Bref, il faut toujours se ramener à ce que ça donne "physiquement" (une explication qualitative en somme) pour voir qu'on n'ait pas des choses aberrantes et miraculeuses.
  6. La Mathématique est un outil puissant lorsque les hypothèses de base sont bien formulées et qu'on n'oublie pas la réalité physique de ce dont on parle. Mais si on n'a pas les bonnes hypothèses ou qu'on oublie la réalité physique e donc ce que signifient les signes qu'on manipule, on arrive vite à n'importe quoi. Exemple : nombre de voitures familiales achetées = une fonction strictement croissante (f) du nombre d'enfants par femme. Donc, nombre d'enfants par femme = f(-1) (nombre de voitures familiales achetées), donc, pour faire augmenter la population, il suffit de faire vendre des voitures familiales. C'est parti, j'ai résolu le problème de la démographie. La faille est le "égal", il n'est qu'une implication, pas une équivalence que l'on peut renverser. C'est d'ailleurs par ce genre d'erreurs que Maynard aboutit à n'importe quoi dans sa Théorie Générale et ses autres textes.
  7. Poly

    Poly

    Bonjour à tous, libéraux et non-libéraux (qui doivent être ici en nombre limité). Pourquoi m'inscrire ? Car j'aime le libéralisme, j'aime en parler (que ce soit avec des apolitiques, des communistes (il y en a parmi mes amis proches -> ils ne le seront bientôt plus) et des libéraux). Comment en suis-je venu à aimer en parler ? Simplement la lutte contre toute tendance autoritariste qui veut mener l'humanité par le bout du nez vers un objectif (exemple : l'égalité, l'écologisme, etc). Vous comprendrez que je n'aime pas les écolos fous actuels (bien qu'il existe des libéraux écolos, bien plus raisonnables, que j'apprécie bien), les antiracistes, les antifas, les fémens et autres terroristes. Comment suis-je devenu libéral ? Je me souviens qu'avant, avant avoir lu quoi que ce soit de sérieux et avoir vraiment réfléchi, j'étais fasciste (à l'époque, je ne le savais pas, maintenant, je m'en rend compte), i.e anti-communiste, holiste, corporatiste, nationaliste. Etonnament, il me semblait tout de même que quelque chose clochait. Après avoir lu Ayn Rand, ce fus une petite révélation sur le plan moral, mais il manquait quelque chose, la pratique, et je lus Von Mises, Hayek, Rothbard, et beaucoup d'autres. Vous devinez la suite. J'aimerais que le libéralisme puisse se mettre en place de manière classique, sans trop de violence, par une succession d'élections réussies, etc, je l'espère de tout mon coeur, mais vu le monde actuel et mes anciennes pensées, je reste ouvert à toute tendance un peu plus autoritaire. Qu'ajouter ? Ah oui, je suis un réaliste esthétique, naturaliste moral, minarchiste en politique. Sur ce, à bientôt au détour d'une discussion.
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