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crypto - liber - communaut - al - arien - iste
WangKao a répondu à un sujet de WangKao dans Forum des nouveaux
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crypto - liber - communaut - al - arien - iste
WangKao a répondu à un sujet de WangKao dans Forum des nouveaux
Merci pour vos commentaires instructifs et stimulant la réflexion. Je connaissais l'initiative du Charter City Institute, sans vraiment suivre pour autant. En fait ce que je pointe du doigt, c'est que tous ces projets, Liberland mais aussi Charter Cities, nous dépassent complétement. Aucun de vous n'y participe concrètement, je me trompe ? Peut-être qu'un Free State verra le jour dans 50 ou 150 ans. Idéalement c'est déjà pas mal, génial même. Mais à mon niveau, qu'est-ce que ça peut me faire ? On sera mort, entre autres. La dynamique que j'appelle de mes vœux projette une réalisation réaliste dans le temps de notre vie. Un forum, très bien. Un journal en ligne, très bien. Bravo. J'en suis un consommateur heureux. Mais il me semble qu'il y a au moins 50 nuances entre un site web et un Free State. C'est la nuance numéro 25 qui m'intéresse. Les Charter Cities se développent en lien avec des Etats, avec comme objectif affiché de résoudre la pauvreté. L'habitat participatif se pense aussi face à une certaine pauvreté, pour faire économiser des ménages ayant peu de moyens. C'est formidable d'agir contre la pauvreté, mais le projet que j'appelle de mes vœux consiste à agir pour la liberté. Les deux sont liées, mais la perspective est différente : problématique sociale d'un côté, quête individuelle de l'autre. Cette articulation est peut-être plus subtile qu'il n'y paraît. -
Bonjour, Comme vous m'y avez invité dans une autre discussion, j'ouvre cette présentation concernant mon cas. Suis-je crypto-libéral ? Crypto-communiste ? Communautarien ? Personnellement je me fiche pas mal de l'étiquette qui pourrait m'être apposée, mais je comprends qu'il est important de pouvoir catégoriser l'approche et la pensée de quelqu'un, surtout d'un nouveau venu dans une communauté bien établie dont le mouvement interne s'articule souvent autour de guerres de chapelles. Du moins c'est ce que j'ai perçu de ce forum après l'avoir parcouru périodiquement pendant quelques années. Je prends beaucoup de plaisir à lire certaines discussions, notamment sur des sujets d'actualités, cela m'apporte un éclairage différent de ce que je peux trouver ailleurs. Je consulte également Contrepoints, mais ce qui m'intéresse c'est surtout la confrontation des points de vue et la vivacité des échanges davantage que l'énoncé d'une thèse ou d'une opinion dans un article ou un post. Je me suis décidé à m'inscrire essentiellement pour témoigner auprès d'un nouvel inscrit que je pensais exactement come lui. Je me suis senti si seul, j'imagine que lui aussi, ça fait parfois du bien de savoir que d'autres partagent les mêmes impressions... Je me fends d'un message de présentation pour reprendre l'échange commencé dans la présentation d'Airgead. Rübezahl introduit la notion d'habitat participatif : Le principe est simple : les 12 foyers seront collectivement propriétaires de cette coopérative et individuellement locataires, au prix d’un logement social. En créant une propriété collective, des habitants ne pouvant devenir propriétaire jouent le « rôle » d’un bailleur social. Je ne défends pas exactement l'habitat participatif, mais cette logique "communautarienne", dites comme vous voulez, me semble pouvoir être un axe stratégique fort pour les libéraux et libertariens. Les Free States Projects, Liberland et Utopies Seasteading sont des mises en forme de ce principe de fond d'habitat participatif. On a besoin de la forme, de ces images qui font rêver, mais c'est sur cette idée de fond, la dynamique nécessairement collective ou collaborative de tels projets, que je me concentre. Or, c'est aussi cette dynamique souvent manqué voire refusée par les libéraux justement parce qu'elle est collective dans son essence. Les libéraux revendiquent plutôt une forme d'individualisme et envisagent plutôt de s'enrichir seuls, chacun dans son coin, chacun pour soi, pour tenter de se créer une bulle individuelle de liberté dans le système, plutôt que mettre un petit orteil dans une mécanique fatalement collective ou communautarienne, pour ne pas dire presque crypto-communiste. Voilà le paradoxe auquel nous faisons face. Nous rêvons d'un Free State Project, mais nous ne nous engagerons probablement jamais dans ce sens. Le Free State project ou le Seasteading ou même le Liberland ne sont finalement que des utopies au sens propre du terme : ils n'existeront jamais vraiment, ils ne se réaliseront nulle part. Pourtant, si une certaine logique individualiste peut conduire un libertarien à chercher avant à s'enrichir individuellement plutôt que rejoindre un Free Place Project, un système d'habitat participatif lui ferait déjà gagner de l'argent, ou en économiser, et de gagner encore plus sur d'autres plans comme la qualité du voisinage. La dynamique collaborative ou collective peut donc servir une stratégie strictement individuelle et personnelle et vice-versa. C'est dans ce sens que nous avons tous à gagner d'un tel projet nous unissant, unissant concrètement les libéraux. Mon approche est donc celle de quelqu'un qui a fini par se moquer totalement des débats politiques, des polémiques, et de toute réflexion qui n'est pas résolument tournée vers l'action pour la liberté. La seule chose qui m'obsède est la suivante : existe-t-il d'autres personnes sur cette terre qui comme moi seraient prêtes à s'engager concrètement pour réaliser une Free Private City, à leur niveau, en acceptant que cet engagement se traduise par l'allocation d'une part majeure de leurs ressources et que cela définisse éventuellement leur lieu de vie et leur voisinage ? Autant dire que c'est un engagement fort, qui n'a rien d'un engagement strictement individuel. Cela dit ça reste moins fort que les révolutionnaires d'une certaine époque qui pouvaient accepter de vivre en cavale, ou encore les évadés de la Matrix qui quittent une illusion du confort urbain pour un terrifiant "monde réel"... Mais tout de même, rejoindre une sorte d'habitat participatif à une incidence très forte sur une vie ou une famille. Voilà ce qui m'intéresse. Je ne sais pas si un mot existe pour cela, ni si ce thème a sa place sur un tel forum.
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
Je ne suis pas en France. Mais merci pour l'invitation. Je me suis surtout inscrit suite à la résonance particulière que j'ai eu en lisant la présentation d'Airgead, et je voulais y réagir. Les messages s'enchainent et même si j'ironise, c'est bien du spam et c'est pourquoi je dis que je me retire. J'arrête de spammer cette conversation. -
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
Je cherche une façon concrète de m'aménager un réel espace de liberté, pour moi et ma famille, et des personnes qui pourraient devenir des amis. Les options que proposent le système ne me conviennent pas. Mais seul, je n'ai pas les moyens financiers de m'en affranchir totalement. Discuter sur un forum est apaisant, et j'aimerais ressentir ce même idéal de liberté incarné dans l'espace où je vis, une fois que je me déconnecte d'internet et que j'éteins l'ordinateur. Je ne peux me satisfaire d'une liberté purement intellectuelle d'expression et de débat en ligne, à vrai dire que je me fous pas mal de pouvoir "dire" ce que je veux et je n'ai de toute façon aucune envie de le hurler dans l'espace public. C'est plutôt la discrétion que je recherche, c'est dans le respect de ma vie privée que je trouve ma liberté. Créer des condos libertariens est à mes yeux un moyen. Les condos seront identifiés comme de simples condos, mais en leur sein nous profiterons d'un espace vraiment grand, vraiment libre sans pour autant que ce soit l'espace public. Je veux me soustraire à la promiscuité des grandes villes, à leur insécurité et à leurs violences "civiques" quotidiennes, sans pour autant m'exiler dans un trou loin de tout. Je veux me cacher au sein même de cette société, au cœur des villes, je veux me sentir entouré de gens que je peux comprendre, avec qui je partage un certain langage et une logique, et pourquoi pas même en qui je peux avoir une certaine confiance. L'idée de "communauté" est bien là. L'un de mes contacts s'est mépris de cette idée de communauté. Il s'est convaincu que j'étais comme lui, une sorte de néo-nazi, disons plus poliment un gros facho. Il m'a fait suivre nombre d'articles d'un certain Daniel Conversano. Du racisme tel qu'on en voit rarement aujourd'hui, une sorte de caricature de ce que les anti-racistes combattent. A croire que c'est un personnage créé pour ça, par les anti ou en tout cas pour eux. Mais ce curieux personnage a par ailleurs un projet assez solide de communauté qui fédère naturellement les individus qui pensent comme lui. Si ces propos sur les races et la couleur de peau sont idiots, la démarche qui se met en place est cependant intelligente et stratégique. Le terme de "communauté" peut vite être connoté. Il y a un aspect vindicatif, une logique grégaire, une mécanique politique de représentation et de revendications... Une communauté d'individus libres est-il encore une communauté au sens où on l'entend ? Il s'agit de re-créer ces communautés naturelles détruites par les mécaniques modernes de l'Etat sans pour autant fonder des communautés "d'ultra" complétement malades. Une communauté libertarienne, une communauté d'hommes et de femmes libres, respectueux les uns des autres, respectueux du travail et de ses fruits. Une communauté qui ne pourra se récréer que par une action combinée de nos volontés au sein de cette société qui nous a divisé, qui a éparpillé les gens de valeur pour les isoler et les affaiblir. -
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
Moi aussi je spam ton fil. Je fais ce que je veux. Mais c'est bientôt fini. J'ai voulu exprimer ce que je ressentais, j'ai voulu faire écho à tes propos, je comprends dans le même temps qu'un forum ne m'apportera certainement pas ce que je cherche. Ca m'a juste fait du bien d'écrire tout seul un soir de solitude. Je doute que nous nous rencontrerons. Je doute que nous nous impliquerons dans un projet aussi engagé. Les promoteurs immobiliers continueront de faire leur métier en s'engraissant sur notre dos, et nous continuerons de critiquer la situation en espérant devenir malgré tout un peu plus riche à travers elle. J'ai un compte twitter, si certains veulent me retrouver. Mais je l'utilise un peu comme j'aurai utilisé ce forum. Très peu. Un spasme qui s'efface. Ah, je me disais bien qu'il y avait un mot pour tout. Merci @Rincevent -
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
A l'époque j'avais entendu parler du paquebot Four Seasons, version maritime du célèbre groupe hôtelier de luxe, le concept m'avait tout de suite capté. Plus récemment j'ai flashé sur le paquebot Ritz-Carlton, qui ne propose toutefois pas de résidences ou appartements à acheter mais simplement des croisières d'une dizaine de jours. Toujours est-il qu'on peut y voir le signe d'une tendance des hôtels traditionnels à partir à la conquête de l'océan, ou la bonne disposition d'une certaine clientèle pour ce type d'offre. De luxe. Suite à ton message je découvre le projet The World qui semble-t-il sera bientôt supplanté par The Utopia. Les noms sont bien choisis. Il y a bien une certaine aspiration utopique, pour ne pas dire idéologique, derrière ce qui est vendu avant tout comme un style de vie. On en revient au problème du juste équilibre. Les projets libertariens attirent des gens qui n'ont pas assez de moyens. Les plus riches s'en fichent, ils aménagent déjà leur petite bulle de liberté. Les personnes de classe moyenne craignent trop de perdre le peu qu'elles ont et se soumettent au système dans l'espoir de s'enrichir en son sein. Théorie révolutionnaire classique, les gens moyens sont les alliés objectifs du système, jusqu'à ce que l'avant garde révolutionnaire ait suffisamment bousculé l'ordre des choses pour qu'il ne reste plus pour que l'option de basculer dans le mouvement de la révolution. Pourtant, l'idée n'est autre que la suivante : mettre en commun nos ressources pour nous enrichir ensemble plus vite. Individuellement ça ne marche pas toujours, individuellement c'est plus proche du loto. Ensemble c'est une grosse entreprise qui peut rivaliser avec les plus grandes déjà implantées. C'est cette info qui me fait tiquer : "Selon Danny Warman, vice-président de Bayview, ces appartements pourraient convenir aux millionnaires souhaitant s'épargner les soucis de l'entretien d'un yacht. "Avoir son propre yacht, c'est super, mais il y a des gens qui apprécient d'être à bord d'un bateau sans avoir sans cesse à gérer le personnel", a-t-il expliqué au South China Morning Post. "Ca revient à gérer une petite entreprise et ça coûte une fortune", a-t-il ajouté. Le paquebot de 48.600 tonnes, avec "vues sur la mer", offrira un service digne d'un palace, ainsi que des magasins et des offres de loisirs variées. Pourquoi tout reconstruire comme un Robinson en s'isolant dans un désert, quand l'idée est de mutualiser les coûts pour profiter d'un confort à la fois bien meilleur et moins cher ? Pourquoi payer son appartement à un tarif aussi élevé, intégrant dans son coût la présence de magasins de luxe et autres services hors de prix dont l'immense majorité des gens n'à que faire ? Pourquoi acheter son appartement à ce genre de promoteur "immobilier-maritime" quand on peut collectivement s'organiser pour faire la même chose, en plus adapté, en plus ajusté, au coût du fournisseur ? Pourquoi penser à un projet aussi complexe qu'un paquebot résidentiel, quand l'essentiel est déjà un simple appartement sur la terre ferme ? J'imagine que beaucoup ici, parmi ceux qui ne le sont pas encore, ont le projet de devenir propriétaire. En réalisant votre achat de votre côté cela coûtera environ deux à trois fois ce que pourrait couter le même espace au sein d'un condo si vous étiez co-investisseur d'un tel projet. J'ai longtemps hésité à m'inscrire sur un forum. Mais en franchissant le pas il y a à peine plus d'un jour, cela m'a permis de découvrir quelque chose que j'ignorais complétement : je suis une sorte de libéral communiste. Co-libéral. Je ne sais pas si la tendance existe, aux côtés des minarchistes, anarcaps, turbocapitalistes et autres joyeusetés. Pour moi, la mise en commun de nos ressources ("communiste"), jusqu'à un point très avancé par rapport à la vie privée (construction/acquisition d'un logement), est un moyen, une stratégie d'accès à la liberté que nous appelons de nos voeux. Là où le libéral pur et dur veut agir de façon totalement indépendante, isolée, en individu. Je suis le 6e libéral de france. Je suis le co-libéral numéro un du monde. -
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
D'accord, je vois, j'y réfléchirai. -
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
Pourquoi attendre ? C'est peut-être le genre de projet qui te permettra de prendre ta retraite jeune justement. Ou de vivre une vie où l'idée de "retraite" n'a aucun sens, comme celle de ceux que tu cites. Si on subordonne tous nos projets à des objectifs individuels et raisonnables qui ne seront pas pour autant forcément atteints, c'est comme ça qu'on reste dans le système et qu'on le fait perdurer. -
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
C'est hyper intéressant et percutant ton témoignage. Et même troublant, ça colle en tous points à la situation que je vis avec ma compagne. Peut-être est-ce la direction dans laquelle veulent nous pousser subtilement les gouvernements... Finalement on pense et on agit comme la masse, le piège est là. Peut-être. Quel (tranche d') âge avez-vous ? Roubaix pourquoi pas, les grands espaces délaissés de la Bretagne m'attire davantage... Mais pas la peine de tenter de tout construire à partir de rien, comme Liberstad en Norvége. Pourquoi se penser en Robinson ? Tous ces projets semblent virer en Koh Lanta survivalistes... Regarde "the first seasteaders" sur la chaîne de easteading institute : vidéo : alors c'est ça qu'ils nous vendent ? J'admire l'esprit marin et bricolo de ce couple, mais je n'arrive pas à m'enthousiasmer pour leur délire. Acheter un très gros cargo ou paquebot de croisière et y aménager de larges suites luxueuses, ça m'attire un peu plus. Je pourrais envisager d'en acheter une pour l'utiliser quelques semaines par an, et la laisser en location le reste du temps pour rentabiliser mon achat grâce à quelques autres anarcaps de passage. Le projet Crypto Cruise Ship était d'ailleurs excitant dans ce sens et j'étais prêt à souscrire, mais le plan de cabine ne donnait à voir que de minuscules espaces réduits. Au final les porteurs de ce projet ont manqué leur cible : c'était encore trop cher pour les jeunes rêveurs sans sou, mais pas assez confortable et attractif pour les plus fortunés. Cet entre-deux a été fatal. (Officiellement il s'agirait d'une histoire d'assurance, mais si le porjet avait été monté sérieusement le coût aurait été intégrer au tarif des cabines, et si celles-ci avaient été assez confortables certains millionaires ou milliardaires n'auraient certainement pas hésité à souscrire, les mêmes qui n'hésitent pas à détenir des parts d'un jet privé cent fois plus cher par exemple). -
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
J'aim aussi cette utopie, elle m'a fait fantasmer. Mon amour de la mer, des bateaux, m'a conduit à prendre cette idée au sérieux. Prendre le large, c'est la liberté. Et pourtant, face à l'immensité de l'horizon, on trouve bien vite les limites de l'espace étroit du pont. La démesure d'un paquebot de croisière n'y change rien. On embarque avec plaisir pour une ou deux semaines, mais y vivre à l'année, non, je n'y crois pas. Au mieux les tenants du seasteading affréteront un cargo une fois l'an sur lequel se tiendra un festival "off shore", la version maritime du Liberland. Mais certaines boites privées font déjà mieux : croisières hors des eaux territoriales au départ du Guatemala avec putes et drogues en open bar ravitaillées par hélico. Les participants ne sont en infraction avec aucune législation. Libertariens ou pas, d'une certaine manière ils vivent à fond leur liberté grâce à l'audace d'une entreprise privée. -
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
Pourquoi pas, je ne sais pas, on verra. Je suis assez critique vis-à-vis de tous ces projets, bien trop utopiques au sens propre du terme. Du coup c'est peut-être contre-productif de poster un article un peu critique sur un site dédié au Liberland, non ? En tout cas merci pour ta proposition, je te tiendrai au courant. Aujourd'hui je ne cherche pas spécialement à être "lu", à discuter de ceci ou cela ou à ouvrir un quelconque débat, je cherche des gens sérieux au sens de prêts à s'impliquer concrètement dans un projet d'envergure pouvant changer leur vie. -
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WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
Sympa, merci pour ces liens et infos Cela dit ça fait pas trop rêver, leur Liberstad... C'est curieusement le problème de tous ces projets : le manque flagrant de moyens. -
L'un des 5 libéraux français arrive pour grossir les rangs
WangKao a répondu à un sujet de Airgead dans Forum des nouveaux
Salut Grand Libéral, Je suis le 6e de France et le 11e du monde, c'est un peu moins que toi mais c'est pas mal quand même En tout cas, tes messages ont provoqué chez moi l'envie de franchir le pas à mon tour. Tu as exprimé en quelques mots dans ce fil les sentiments qui sont les miens, en tous points, et cette phrase "...par volonté de me détacher des discussions politiques, elles ne m'apportent rien de bon, me font m'insurger sur des choses qui ne peuvent pas être résolues, et parasitent mon énergie" a achevé de me convaincre : je ne suis donc pas le seul. Oui, il y a peut-être quelques individus parmi ces milliards d'humains avec lesquels il est possible d'entrer en résonnance. Quelle perspective fantastique. Mais pour faire quoi ? J'espère qu'on ne va pas juste discuter de ce que l'on voit, puisqu'on le voit, ça suffit, pas besoin de le mettre en mot, utilisons le langage non pour analyser le monde mais pour s'organiser et agir sur le monde. La solution n'est pas quelque part, elle n'est pas non plus ailleurs. Elle est ici et partout. A ta question : où aller ? L'endroit n'est pas la solution. Il n'y a aucun "endroit" à trouver en particulier. On ne peut pas quitter le monde, et aucun millimètre carré n'échappe aux Etats. La solution est de constituer de fait une société parallèle. Le Free State Project est une vieille antienne chez les anarcaps, mais très peu sont vraiment "cap" de s'arracher de leur vie actuelle pour tenter une telle folie. Le résultat : seuls les plus tarés, les plus chelous, les plus zarbis se retrouvent pour célébrer comme des clodos autour d'un barbecue une idée qu'ils n'auront jamais les moyens de réaliser. De temps en temps un libéral propre sur lui passe faire un tour dans ce genre de rassemblement, comme pour s'encanailler, puis en parle à d'autres comme d'une drôle d'aventure, mais ni lui ni personne ne croit vraiment un seul instant qu'il est possible de mener à terme un tel projet. Le Liberland est une version pire encore. Juste les clodos sans le barbecue, mais la Croix-Rouge veille. Il y aussi les rêves encore plus loufoques de seasteading. J'aime rêver, mais plus de dix ans à suivre des délires comme ceux-ci m'ont convaincus que ce n'est pas sérieux. Faire ce constat m'a fait très mal, et m'a ramené à cette question : que faire ? Avec le coronavirus, cette question m'est revenue en pleine figure, plus forte et plus violente que jamais. Dans le même temps, cette situation m'a aussi donné à voir une solution possible : La première des libertés, c'est la liberté de mouvement : avoir de l'espace en est une condition Lorsque nous étions tous confinés, ceux qui habitaient dans les logements les plus spacieux, si possible avec jardin ou terrasse, ont moins subi que les autres. Comment se fait-il que l'immense majorité de la population a accepté de vivre dans de minuscules chambres pas plus grandes que des chiottes ? Des jeunes gens, pas si jeunes d'ailleurs, 30, 40 ou même 50, parfois en couple, ont accepté de vivre dans de petits espaces exigus pas plus grands que des chambres d'étudiants. Le vrai problème est là, c'est ce que certains appellent "individualisme" dans un sens péjoratif, ce que les libéraux récusent mais nombre de libéraux ont aussi accepté tacitement ce mode de vie : un tout petit espace individuel, comme si c'était la clef de la liberté. C'est notre erreur à tous, l'erreur de tous ceux qui ne sont pas assez riches pour habiter dans un espace de plus de 250 m2 avec jardin ou terrasse. Nous avons accepté nos petits espaces parce que... nous pouvions en sortir, pour aller nous promener, dans les jardins publics, dans le centre ville, dans les bois et les forêts surveillés et entretenus par les agents publics, nous qui critiquons tout le reste du temps l'Etat et ses absurdes et couteux services publics... Avec les confinements, nous aurions pu prendre conscience de l'absurdité pour ne pas dire l'horreur de cette situation. Le libéralisme ce n'est pas chacun pour soi, mais pour l'instant et pour tout le monde c'est chacun chez soi Face aux confinements, nous aurions pu imaginer une solution : des îlots urbains. Chacun devait rester "chez soi" : mais si chez nous c'est un immeuble entier, une résidence entière, un quartier emmuré intégralement propriétaire, quel problème à rester chez nous tout en pouvant nous déplacer librement dans tout l'espace qui nous appartient collectivement ? Comme une famille dans une très grande maison ? Comme des colocs, des dizaines de colocs dans un gigantesque appartement sur plusieurs étages qui serait en fait un immeuble entier ? Le mur qui protège l'îlot urbain pourrait intégrer une sorte de "sas", une maison dans laquelle une personne ou un couple, en charge du ravitaillement avec l'extérieur, pourrait séjournait le temps d'une quarantaine. Ainsi, les risques de contamination sont limités (en partant du principe que ce virus ou un autre représente une menace réelle et massive). Îlot urbain (ou kolkhoze urbain, ou monade urbaine, à vous de décliner selon vos références) Avant de rêver d'un liberland ou d'un free state project, je me suis mis à croire qu'une sorte d'îlot urbain pouvait déjà représenter une étape intermédiaire, voire une solution en soi. Bien sûr, l'îlot urbain est soumis à la législation du pays dans lequel il se trouve... Mais il offre une très grande largesse de manœuvre à ses habitants-propriétaires. Et puis... Il est possible d'essaimer. De créer de tels îlots urbains dans plusieurs endroits. C'est pour ça que le lieu n'est pas forcément la solution. La solution, c'est le réseau : un réseau parallèle insoupçonnable au sein des villes, de la société, de différents pays, et la possibilité pour ses membres d'organiser plus facilement et plus discrètement leurs déplacements de l'un à l'autre. Si le pass sanitaire est obligatoire pour évoluer au sein de l'espace public, peu importe pour celles et ceux qui restent au sein de l'ilôt urbain, au sein duquel se développe aussi une offre parallèle de petits bars, restau, et autres activités qui auraient de quoi rivaliser avec toutes celles que l'on trouve dans nos villes. (pourquoi aller au ciné quand on pourrait avoir accès à une belle salle de projection privée, qui proposerait une programmation que nous aurions fixé ensemble ? pourquoi aller à la piscine si on en a une tout aussi belle qui nous est réservée ?) Certains d'entre vous ont-ils vécu dans des condos à Singapour par exemple ? On retrouve toute cette offre de services, de la salle de sport à l'épicerie (qui affiche le tarif fournisseur pour les résidents du condo, puisque cette épicerie est la leur). Un condo singapourien, c'est comme une petite ville dans la ville, un quartier protégé exclusivement réservé à ses résidents, qui peuvent y organiser toutes les versions parallèles de ce que l'on trouve à l'extérieur. Un projet immobilier d'envergure, 100% libertarien, pouvant se combiner avec une cryptomonnaie Un réseau de condos libertariens, ce n'est pas une utopie, c'est juste un projet immobilier de grande envergure. Bien mené, c'est une entreprise à part entière qui peut même rapporter de l'argent. On peut le faire, et porter un projet de ce genre, sans passer pour des illuminés liberlandais. On pourrait même envisager de l'associer à une cryptomonnaie, qui serait utilisée dans les épiceries internes par exemple, et dans d'autres aspects du projet, jusqu'à son financement intégral. Certaines ICO bidons ont levé des dizaines de millions d'euros. Plus qu'il n'en faut pour aménager voire construire quelques immeubles, pour commencer... Pour moi la solution est là, et ne tient qu'à nos volontés individuelles : s'associer, s'organiser, sceller un réseau parallèle et protéger un espace privé toujours plus vaste au sein duquel vivre notre liberté légalement et en toute discrétion. Signé : le 6e libéral de france (qui, a ta différence, n'a plus aucun égo. ni confiance en personne.)