Bonjour à tous,
je suis un homme âgé d'une trentaine d'années, résidant en France. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours ressenti une aversion instinctive envers l'Etat français et ses agissements. Cette aversion avait commencé dès l'âge de 12 ans, début du développement de ma conscience intellectuelle et politique. Je n'ai pas été influencé par quiconque en direction du libéralisme, c'était même le contraire, puisque mes parents étaient socialistes, et mes professeurs n'en parlons même pas.
Intuitions et réflexions qui m'ont vite amené à devenir critique de l'Education Nationale (premier poste de budget de l'Etat) et son fonctionnement souvent absurde et dispendieux ; puis de l'idée qu'il fallait "redistribuer les richesses" en faveur des pauvres (je voyais comme ça une injustice, puisque les richesses économiques ne sont pas les seules richesses de l'être humain, ce sont simplement celles qui peuvent être volées le plus facilement. On peut difficilement voler à quelqu'un la santé, la jeunesse, la beauté physique, la culture et l'instruction, l'amour, ou un réseau social, par contre l'argent lui, est transférable facilement d'une personne à une autre).
Du reste, j'avais vite compris que la pauvreté est le plus souvent une conséquence logique de mauvais choix ou d'infériorités innées et acquises, et que l'image d'Epinal du pauvre Jean Valjean malchanceux qui doit voler du pain pour survivre se retrouve en fait assez peu dans la société civile contemporaine (la misère économique durable chez une personne étant plutôt souvent aujourd'hui la conséquence de l'échec scolaire, du handicap physique ou mental, ou d'un choix de vie pleinement assumé. Rediriger l'argent vers ces personnes peut se défendre du point de vue de la charité, mais je suis d'avis que l'altruisme a souvent des conséquences négatives contre-productives, au niveau sociétal comme individuel).
Merci pour votre accueil.
PS : pour ceux qui se demandent, l'octanitrocubane est un explosif puissant. Je suis passionné par la chimie.