
Claudec
Yabon Nonosse-
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La planète était peuplée d'environ 250 millions d'êtres humains, au début de notre ère. Au début du second millénaire, cette population compte 7 milliards d’habitants, dont 1,2 à 1,4 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde. L'homme, et le progrès dont il est l'auteur, ont ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu'il n'y avait d'habitants de toutes conditions sur terre. Et la population augmente quotidiennement de 220 à 250 000 individus (au net des décès). Y a pas de problème ! http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com Sociologie, démographie - De la richesse à l'exclusion sociale, par la démographie
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Pour ceux que le sujet intéresse sérieusement, invitation à voir & commenter http://claudec-abominablepyramide sociale.blogspot.com Sociologie, démographie - De la pauvreté à l'inexistence sociale
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Claudec a répondu à un sujet de G7H+ dans Politique, droit et questions de société
Le libertarianisme est au libéralisme ce que l'égalitarisme est à l'égalité. Pour les 50€, qu'ils aillent aux bonnes œuvres de libéraux.org -
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Prends la lorgnette par l'autre bout, ça ira peut-être mieux !
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C'est pas bon de se laisser impressionner par les mots. Je persiste : Oui, structure de l'humanité. Car avec un peu d'imagination, elle se présente très simplement en pyramides : de la richesse par exemple, du plus riche en haut à la masse des plus pauvres à sa base ; du pouvoir, avec le plus puissant à sa pointe et les plus humbles en bas ; de la performance en quoi que ce soit, stupidité comprise. Quoi d'étonnant à cela ? Quant à l'œil derrière la pyramide, je pense, sans le moindre ésotérisme, qu'il existe. N'est-il pas frappant en effet que les anciens (dont je dis quelque part qu'ils pouvaient avoir un sens de l'observation que nous avons perdu) aient fait de cette structure, partout dans le monde, sur tous les continents et à toutes les époques, le symbôle de nous ne savons pas quoi exactement ? et s'ils avaient tout simplement remarqué que toute organisation hiérarchisée s'y range naturellement ? A commencer par celles dont les hommes se dotent dans tous les domaines et à tout propos. De là à tenter de considérer comme fondamentale cette particularité et d'essayer d'y trouver l'explication de nos maux, à défaut des moyens d'en guérir, il n'y a qu'un pas … difficile à franchir il est vrai. Mais un forum, libéral qui plus est, donc où est censé règner l'ouverture d'esprit, n'est-il pas fait pour en débattre ?
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Là on part un peu dans la poésie maispourquoi pas, bien qu'effectivement ça complique un peu ; ça apported'ailleurs de l'eau à mon moulin. En introduisant la troisièmedimensions, une hypothèse pour essayer : Considérons ton dessin comme la based'une pyramide ayant autant de facettes que sa base à de côtés.Puis déterminons un sommet, situé en un point quelconque dominantcette base, et tirons en autant d'arêtes qu'il y a d'angles.Nous obtenons une pyramide irrégulière mais toujours représentatived'une structure comme celle de l'humanité. Plus réaliste peut-êtreque la pyramide régulière à 4 côtés qui vient spontanément àl'esprit lorsque ce mot est évoqué. Plus réaliste aussi car lescontours de sa base pourraient figurer la diversité, la complexité,des sous-structures représentant ses composantes (civilisations,nations, sociétés, continents, … ). Il suffit d'imaginer quecette pyramide complexe est composée de multiples pyramides accolées les unes aux autres pour former un tout. Il y aurait beaucoup d'autres choses àen dire. Si ça te va tu refais un dessin en 3D. Merci.
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A cela près : . qu'il ne s'agit en aucun cas d'attribuer (arbitrairement) à un objet les caractéristiques d'un modèle (ou inversement), mais de l'observation d'un coïncidence, probablement notée par d'autres que moi. . qu'un sophisme aboutit à une conclusion inadmissible et ne me semble pas devoir se fonder sur une coïncidence. Or celle-ci n'est-elle pas flagrante en l'occurence et qu'y -a-t-il d'inadmissible dans le raisonnement ? . que la ressemblance entre modèle et objet (ou inversement) n'a rien de vague, sauf à nier conjointement : le rapport disproportionné et croissant entre la pointe d'une pyramide et sa base, que la structure de la société est pyramidale, et qu'il existe infiniment plus de pauvres que de riches. . qu'il ne s'agit pas de prédiction mais d'un raisonnement, dont chacun peut déduire ce qu'il veut, ou peut.
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La suppression des riches a bien été tentée à de nombreuses reprises, ici ou là au cours de l'histoire, mais ils n'ont jamais été supprimés. Non seulement leur suppression peut ne pas être souhaitable mais elle n'est pas envisageable. Les riches n'existent en effet que par les pauvres et inversement, tout comme le mal n'existerait pas sans le bien et inversement. Tout au plus a-t-il pu se produire ponctuellement que des riches soient remplacés par d'autres dans une structure pyramidale inchangée. L'envie (et parfois le besoin) d'être plus riches qu'ils ne sont (ou plus puissants ce qui revient au même, comme viennent de le démontrer certains évènements) motive tous les hommes. Le problème est justement que dans une structure pyramidale immuable, l'humanité s'entasse de plus en plus nombreuse, sa base se développant évidemment proportionnellement bien davantage qu'un sommet qui par définition reste une pointe.
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Sans être encore absolue, la misère est en effet bien différente de la pauvreté, laquelle est trop souvent confondue avec l'inconfort. Quoi qu'il en soit, trop nombreux sont ceux qui en parlent sans savoir de quoi il s'agit. Plutôt que parier, pourquoi ne pas raisonner sur la pyramide ? Il est tellement évident d'en conclure que son développement ne changeant rien à sa forme, sa base, peuplée des plus déshérités, croît exponentiellement par rapport à son sommet.
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Je ne crois pas compter au nombre des riches, mais j'ai été plus pauvre que je le suis, ce qu'il ne faut pas considérer comme une évolution généralisable ni comme un avantage définitivement acquis. La relativité de la pauvreté, comme celle de la richesse, est simplement inscrite dans le fait qu'il y a toujours plus riche ou plus pauvre que soi.
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Considérer la question au niveau d'un Etat, c'est déjà avoir le nez dans le guidon. Ne peut-on essayer de raisonner globalement sur cette pyramide mondiale allant s'atrophiant chaque jour un peu plus, avec toujours son sommet et sa base.
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Sous plusieurs conditions semble-t-il : 1. Que la richesse croisse proportionnellement davantage que le nombre de ceux qui se la partagent, ce qui n'est pas le cas depuis des siècles. (250 millions d'individus environ au début de notre ère, 7 milliards aujourd'hui et une progression nette de l'ordre de 2 à 300 000 quotidiennement) 2. Que ceux qui se la partagent ne se contentent pas de cela mais qu'ils créent eux-mêmes de la richesse, ce qui n'est pas le cas des chômeurs, des enfants, des vieillards, et d'innombrables individus en âge de travailler mais n'ayant accès à aucune activité créatrice de richesse (tiers monde notamment). Par ailleurs, n'oublions pas : . que la richesse (ou la pauvreté) est une notion relative . que la cupidité de l'homme est sans limites . que nous raisonnons globalement et que la question est de savoir s'il existe un moyen de changer la structure pyramidale dans laquelle est enfermée l'humanité tout entière, avec quelques riches au sommet et la foule des pauvres à la base.
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Unpeu plus long c'est vrai, mais pas encore assez pour alimenter undébat. Or je m'imaginais venir sur un forum sérieux et mettre endiscussion un vrai sujet en proposant une réflexion sur la pyramidede la richesse (pour ceux qui sont en haut) ou de la misère (pourceux qui sont en bas), ou encore du pouvoir, ou aussi de l'humanité,pour faire court. L'aphorisme,la formule toute faite, l'ironie c'est facile mais c'est n'importequoi, c'est à dire ce qui reste à ceux qui n'ont rien à dire. Çaentraîne vite dans ces discussions du genre PS dans lesquels lesparticipants se contestent les uns les autres sans jamais traitersérieusement les questions de fond. Jevais quand même essayer ! "Lasociété, ça n'existe pas" - Même chez les anarchistes (quisont autre chose que les libéraux, je crois) il y a une organisation, un chef et desexécutants, une base et un sommet. "L'augmentationde population n'appauvrit pas fatalement" - Si, fatalement,lorsqu'elle croît plus rapidement que la richesse, ce que nous vivons. Surtout en considérant que la pauvreté commela richesse sont toujours relatives, non seulement l'une par rapportà l'autre mais en elles-même. "L'étatn'est pas la solution, c'est le problème" - Ce n'est plus dulibéralisme mais de l'anarchisme. Néanmoins plutôt d'accord, maisquoi qu'il en soit, quelle est la solution ? Unmalthusien est un chien" - formule déjà qualifiéed'expéditive. Sauf à énoncer des certitudes, les raccourcis ontcela de fâcheux qu'ils conduisent invariablement à vérifier que cequi est simple est nécessairement faux. C'est d'ailleurs en cela quela sottise des hommes se mesure à leurs certitudes. Je suisconvaincu (tout en me gardant bien d'en être certain) quelibéralisme n'est pas simplicité.
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Il y en a qui ont essayé et qui essaient encore de procéder de la sorte pour éliminer ceux qui étaient et sont encore leurs pauvres, mais c'est trop lent, même en y mettant de gros moyens. Le pauvre ça pousse plus vite et c'est plus tenace que le chiendent.
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C'est bien ce QU'IL me semblait (attention, que diable !) Réponse aussi courte que facile, encore une fois.
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Comme toute chose, la société qui est un corps comme un autre suit sa courbe de vie, mais il est un point sur lequel tous les hommes semblent d'accord, si elle doit mourir, le plus tard sera le mieux. Et avant d'en arriver là, s'il ce corps est malade, ça peut peut-être se soigner, non ?
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"Quand au" problème …. Pas très fort pour quelqu'un qui veut donner des leçons de syntaxe ! Quant à la pyramide des âges elle n'a rien à voir dans le propos.
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Parce qu'il n'est ni immoral ni déraisonnable de laisser s'atrophier comme une vieille prostate le gros du corps d'une société dont la misère croît avec son surnombre ? Et si c'est Dieu qui doit y pourvoir, il faudrait tout de même qu'il se dépêche, non ?
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un peu just et trop catégorique pour être convaincant A chacun selon ses possibilités, d'attention comme d'expression, même si un éditeur un peu dépassé n'aide pas à la mise en page. Mais je verrai à reformuler.
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D'accord ! mais qu'est-ce que vous proposez de concret pour changer quelque chose à la structure pyramidale de la société et à son remplissage incontrôlé, deux phénomènes qui ne peuvent que développer le mal-être de ceux qui sont relégués à sa base ?
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Pauvreté, chômage et démographie 1. La pauvreté est une question toute relative. Qu'y a-t-il de communentre un pauvre au Sahel ou sur son tas de détritus dans les faubourgsdu Caire, et un pauvre à Montfermeil ou au fin fond de la banlieue laplus déshéritée de New York ? 2. Vieille recette politique que d'oublier cette relativité et de fairecroître le nombre de pauvres en manipulant les indices. Pratiquecourante de bien des pouvoirs 3. Autre moyen de créer du pauvre : l'accroissement démographique. Qui en parle ? 4. Chômage et pauvreté, même combat. Pour comprendre, méditons sur la pyramide, cette structure chérie desanciens (qui étaient peut-être meilleurs observateurs que nous). Elleillustre bien que le problème de la pauvreté est avant tout unequestion de démographie. Dès lors qu'elle se développe en volume,qu'elle tende à être plus pointue ou plus plate – telle qu'ellepourrait résulter d'une meilleure répartition des richesses –, sa basecroît, en valeur absolue, toujours davantage que son sommet, d'où unecourse ininterrompue et sans le moindre espoir, à la poursuite d'uneutopique répartition des richesses. Tout au plus l'homme parvient-il àen changer ponctuellement les heureux bénéficiaires, mais à l'intérieurd'une structure immuable dans laquelle les mieux lotis se positionnentau sommet et les autres s'entassent à la base. Et la mondialisation n'est qu'une mise en évidence de ce phénomène inéluctable. Chaque jour voit croître la population mondiale de plus de 2 à 300 000individus, chacun allant sagement se ranger à sa place dans la pyramide. Jusqu'où irons-nous ? Saurons-nous inventer une autre structure que pyramidale ? Laquelle ? La révolution ? Quelle que soient leur ampleur et leur violence, aucunen'a jamais rien changé à la structure pyramidale de la société. La croyance en la fraternité des hommes ? Il suffit d'en considérer lesrésultats au cours de l'histoire et spécialement au cours des dernierssiècles, pour se faire une idée de ce qu'il y lieu d'en attendre. Le progrès scientifique et technique ? Il n'est qu'un outil aux mainsdes hommes, qui en font ce qui motive l'observation du point précédent. Alors que chaque pays en est encore à débattre de son cas, le problèmede la pauvreté est mondial et rien d'utile ne pourra se faire autrementqu'à cette échelle et par la démographie. Comme le disait déjà AlfredSauvy il y a plus de 50 ans (De Maltus à Mao Tsé-Toung - Denoël 1958) «A l'échelle internationale, les sentiments de pitié ou de solidaritéhumaine s'exercent plus facilement à l'égard de la maladie (ou, à larigueur, de la famine extrême) qu'à l'égard de la pauvreté. Des secoursextérieurs sont accordés pour guérir les hommes ou tout au moins pourles empêcher de mourir, mais non pour leur permettre de vivre. » Rien de changé depuis, hormis le nombre. Mais ça ne fait rien, nous continuons ! Des solutions ? C'est aux politiques d'imaginer et d'appliquer des solutions …pragmatiques, après s'être souciés d'identifier et classer les vraisproblèmes par ordre de priorité plutôt que de chercher à tout prix àfaire prévaloir des idéologies qui sont toutes des cautères sur unejambe de bois. Or le problème super prioritaire de la démographie, quien parle ? Pour celui qui n'est pas lui-même un politique, il doit avouer setrouver dans une position qui ressemble fort à celle de l'oppositionpar rapport au pouvoir en place (sous tous les régimes), et reconnaîtreque si la critique est aisée l'art est difficile mais que dansl'urgence, mieux vaut un qui agit que dix qui palabrent. En tout état de cause, si rien n'est fait pour ramener la population duglobe à un niveau maîtrisable, dans les meilleurs conditions possibleseu égard à la structure pyramidale de cette population, l'humanité nefera que hâter sa fin. Outre sa forme, cette pyramide a en effet pourautre caractéristique d'être un volume fermé aux parois d'uneélasticité limitée, et de se comporter comme un autocuiseur dépourvu de soupape de sécurité. Hélas,trois fois hélas, même si elle explose (révolution prônée par certains,voire apocalypse), passés les dommages chacun retrouvera, dans lemeilleur des cas, inéluctablement sa place dans une autre pyramide quise reconstruira en remplacement de la précédente. Avec un peu dechance, la nouvelle pyramide pourrait être un peu plus aplatie, du faitd'une meilleure répartition des richesses résultant, au moins pour untemps, de l'explosion précédente, mais elle comportera toujours unsommet et une base, entre lesquels se répartiront tous les individuspeuplant la planète, dans une lutte qui durera autant qu'eux. Il s'agirait donc : . De la prise de conscience d'une évidence criante, la plus large et la plus rapide possible . De procéder à un investissement massif en vue de réguler (parl'éducation, la planification familiale, une gestion plus réaliste dela fin de vie, notamment) le niveau de la population mondiale, sansplus se satisfaire hypocritement des saignées opérées ici et là par lesguerres, les famines et la maladie, que s'arrêter aux considérationsd'ordre idéologique, religieux, etc. qui ne manqueraient pas d'y faireobstacle. Ceci n'irait pas sans poser les innombrables problèmes liés à nosprétention à la liberté, à l'égalité et à la fraternité. Mais c'est uneautre affaire.