Indépendamment de toute législation sur l'âge de la maturité sexuelle, rêvons un peu, et imaginons que le seul critère retenu soit le consentement éclairé des deux personnes, je ne perçois rien dans ce compte rendu qui relève d'un crime et mérite 22 ans de taule pour cette prof qui a du permettre à ses élèves de connaitre leurs premiers émois, et leur lecture d'une seule main.
Bien sûr, en tant que parent, le critère seul du consentement peut faire frémir, mais il leur resterait alors la possibilité d'aller en justice pour faire la preuve que ce consentement a été forcé, contraint ou je ne sais, du fait de la position dominante de l'autre partenaire. Après tout, selon moi, c'est une question d'individu.
Ce qui pose question ici, et souvent, est la différence d'âge entre les deux, combiné à la position "dominante" de l'enseignant (ça aurait pu être le toubib, ou le meilleur ami du père, que sais-je). Quelle différence alors avec une jeune majeure légale de 18 ans juste faits qui couche avec son médecin de famille ?
Je reste malgré tout sur la notion de consentement comme règle générale, à infirmer au cas par cas.
Mais ça me fait mal à l'utérus de l'écrire